Néolibéralisme, le bouc émissaire bien commode

Que d’idées reçues à propos du « néolibéralisme », chimère tant fantasmée devenue un bouc émissaire bien commode pour expliquer toutes les fautes et malheurs du monde.

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Néolibéralisme, le bouc émissaire bien commode

Publié le 21 août 2023
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Par Johan Rivalland.

Le penchant de l’homme à chercher des boucs émissaires responsables de ses malheurs était l’objet du célèbre ouvrage de René Girard intitulé Le bouc émissaire. Il semble bien qu’en ces temps troublés, un néologisme déjà très en vogue depuis un certain temps occupe plus que jamais ce rôle bien commode et rédempteur.

Plus un journal, un magazine, une émission radiophonique ou télévisuelle, un ouvrage à la mode, un discours public ou privé, qui ne nous servent à l’heure actuelle des analyses très vagues et très conventionnelles (mais qui se veulent originales) sur ce mystérieux mal qui nous ronge et qui a pour nom « néolibéralisme ».

Ne me demandez pas de le définir, je ne sais pas ce que c’est.

Pas plus que ne le savent vraiment ceux qui le dénoncent, puisqu’à son sujet ils sortent souvent des propos incohérents ou contradictoires qui montrent qu’ils se font leur propre idée du mal en question, en étant tantôt dans le domaine du fantasme, tantôt dans l’erreur la plus manifeste.

Chacun peut d’ailleurs mettre ce qu’il veut derrière ce mot, c’est ce que l’on constate en écoutant ou lisant les propos des uns et des autres sur tous les côtés de l’échiquier politique, ou dans la large palette des « intellectuels ».

Nous voici presque revenus aux temps mythiques de la chasse aux sorcières. À quand les procès ? À quand les condamnations en bonne et due forme ? À quand les interdits ? (cela a déjà plus que largement commencé).

Dix-septième volet de notre série « Ce que le libéralisme n’est pas ».

 

Un leurre bien commode

« Le monde va mal. Une pandémie l’a touché. Nous sommes pris au dépourvu. Tout va mal, tout s’écroule. Qu’a-t-il donc pu se produire ? D’où cela est-il venu ?

– Le néolibéralisme, pardi !
– Des morts plein les hôpitaux, plein les Ehpad, plein les demeures.
– Le néolibéralisme.
– Mais comment avons-nous donc pu ne pas voir venir ? Pourquoi n’avons-nous rien prévu ?
– Le néolibéralisme.
– Nous avions pourtant le meilleur système de santé au monde…
– Le néolibéralisme.
– Comment avons-nous pu laisser faire ? Comment en sommes-nous arrivés là ?
– Le néolibéralisme.
– Des riches toujours plus riches, des pauvres toujours plus pauvres, des hôpitaux sans moyens, un monde sans contrôle, une planète qui va disparaître, un effondrement total… (dépité) : et que sais-je encore ?
– Le néolibéralisme, vous dis-je.
– Mais que faire alors, docteur ?
– Un seul remède : se couper du monde, mettre fin aux égoïsmes et à cette fichue société de consommation. Et promouvoir les solidarités, en lieu et place, en restaurant la paix, l’amour et la solidarité. Vivre d’amour et d’eau fraîche. Chanter la joie, la planète, les petits oiseaux et mettre fin à cette monstrueuse haine qui nous tue à petit feu.
– Et quoi d’autre ?
– Mettre fin à cette odieuse mondialisation.
– Quoi encore, docteur ?
S’unir contre cette hydre qu’est le néolibéralisme.

 

Le fameux « monde d’après » contre le néolibéralisme

Les adversaires du néolibéralisme sont légion, ils n’ont même jamais été aussi nombreux et font actuellement feu de tout bois. Les anaphores aussi ont le vent en poupe. Et en la matière, nous avons de grands champions, grands prophètes du désormais très prisé « monde d’après ». Nicolas Hulot égrène ainsi ses 100 préceptes, plus idylliques et exaltés les uns que les autres.

Sans oublier ces indécents, insupportables et révoltants donneurs de leçons qui, telle une Juliette Binoche – pas à une contradiction près – vivent dans l’aisance, promeuvent les valeurs du luxe (tant que cela rapporte), mais entendraient priver ceux qui ont besoin de consommer. Tandis que d’autres encore – à l’image de notre chère petite Greta – prônent, là aussi pour les autres, ce qu’ils ne s’appliquent pas vraiment à eux-mêmes.

Mais en matière d’anaphores, nous avons aussi ceux qui, sans cette fois-ci se réfugier derrière l’épouvantail de l’odieux néolibéralisme, s’en prennent plus directement au libéralisme lui-même. À l’image de Laurent Dandrieu, rédacteur en chef culture à Valeurs actuelles (un journal naguère d’esprit plutôt libéral, qui semble être devenu son adversaire farouche en l’espace de trois ou quatre ans à peine), qui écrit dans le numéro du 14 mai 2020 un article intitulé « Ne pas faire du libéralisme une vache sacrée ».

Une longue litanie déclinée en « C’est bien au nom d’une logique libérale que… », avec pêle-mêle :

– la mise en cause de la libre circulation des biens et des personnes (vivons confinés)

– celle du non renouvellement des stocks de masques (bien sûr, la faute au libéralisme, cela va de soi)

– la dépendance vis-à-vis de la Chine pour l’approvisionnement en masques à cause de la logique économique des coûts de production (le libéralisme, bien sûr, avec son amour, entre autres, des lourdes charges qui pèsent sur les entreprises, c’est bien connu…)

– la renonciation à l’indépendance pharmaceutique de la France, qui a laissé aux mains de la Chine et de l’Inde la production de la quasi-totalité des médicaments, au risque de nous asphyxier en cas de conflit mondial (mais c’est bien sûr !)

– l’abandon par la France de certains de ses fleurons industriels passés sous fleuron étranger (l’inverse, par contre, n’existe pas)

– la privatisation envisagée par l’État (cherchez l’erreur) d’autres entreprises stratégiques telles ADP

– la folie (reprenant les formulations de notre cher président, il y a peu encore qualifié de libéral) de déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner, notre cadre de vie à d’autres (halte à l’invasion, replions-nous !)

Passons sur l’idée de « logique libérale », pour peu que le libéralisme soit doté d’une logique organisée, voire planificatrice, là où elle est plutôt – nous l’avons évoqué à de multiples reprises – une philosophie du droit et des libertés fondamentales. Il n’en reste pas moins que c’est bien de bouc émissaire qu’il s’agit ici. Comme si tous les problèmes évoqués avaient bien le libéralisme pour source commune et fondamentale.

C’est pourquoi le même journal, dans un numéro spécial du Spectacle du monde, éditait un dossier intitulé « Coronavirus, le monde d’après », dossier entièrement à charge contre le néolibéralisme, la mondialisation libérale, l’idéologie mondialiste, les mécanismes qui ont affaibli l’État, l’individualisme, la soumission commerciale et le consumérisme. Des thèmes devenus chers aujourd’hui à ce journal de droite qui en a fait quelques-unes de ses cibles privilégiées.

Aujourd’hui, en effet, plus rien ne distingue vraiment droite et gauche en la matière. Et tous s’accordent à rêver du fameux monde d’après.

 

La course à l’étatisme

Et pour cela, un seul remède, si l’on en revient à notre fameux docteur, sur le mode Malade imaginaire : l’argent (public) qui coule à flots.

Là encore, nous sommes dans la surenchère. Droite et gauche confondues, chacune y va de ses propositions à qui mieux mieux. Il suffit de créer de l’argent en abondance… et même de la dette perpétuelle. Mais pourquoi diable ne pas y avoir pensé plus tôt ? (Jean-Luc Mélenchon, lui, était un visionnaire, avec quelques-uns de ses amis).

À gauche comme à droite, cela ressemble même à une véritable compétition, mettant en avant ceux qui se sentent une âme de hérauts. Un Julien Aubert, comme le montre bien Nathalie MP Meyer, ne fait-il pas ainsi partie de ceux qui « osent » dresser le bilan de la « mondialisation néolibérale » ? Oubliant le fait que l’on savait ce qui risquait fortement d’arriver, mais qu’on ne l’avait pas anticipé dans les actes.

Nonobstant qu’il est resté proche de ceux qui ont gouverné la France il y a peu encore (sans jamais s’être réclamés du libéralisme, loin s’en faut) et doivent assumer, de fait, une part certaine de l’héritage français, Julien Aubert ose qualifier la politique sanitaire de la France de « digne du tiers monde » et met en cause la « pensée bruxello-budgétaro-néolibérale » de la droite (tout un programme). Oubliant au passage que la droite française n’a jamais été libérale.

Il réclame ainsi l’avènement d’un État stratège et la souveraineté de la France. Ne se distinguant guère de ce que propose la quasi-totalité de l’échiquier politique actuellement, de Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen, sans oublier les grands journaux, de Marianne ou Libération à Valeurs actuelles.

Mais surtout, il omet de remarquer, comme le rappelle une nouvelle fois et à juste titre Nathalie MP Meyer, que la France reste championne des dépenses publiques et que les effectifs de la fonction publique demeurent eux aussi à un niveau record.

Comment oser, dans ce contexte, qualifier la politique de la France -que ce soit hier ou aujourd’hui – de « néolibérale » ? Il faut vraiment être de très mauvaise foi ou inculte. Ou alors ne plus avoir le sens des réalités, et se laisser emporter par ses fantasmes et la perte du sens des réalités (je pencherais plutôt pour cette solution, en y ajoutant toutefois une certaine dose d’opportunisme politique, bien sûr).

Le problème est qu’à force de répétition, ces discours creux et purement politiques finissent par s’imprimer dans les esprits, et par déboucher sur toujours les mêmes recettes à base de protectionnisme (quelle que soit sa coloration, « vertueux » ou autre). Dont Pascal Salin, entre autres, avait particulièrement bien mis en lumière les effets dévastateurs.

 

L’exemple de la course au vaccin

Après le scandale des masques vient la grande naïveté au sujet de la recherche d’un vaccin. Nous n’en sommes même pas encore à l’assurance d’en trouver un rapidement que déjà on se dispute ou on érige certaines morales au sujet de la gratuité que devra avoir l’éventuel vaccin, de son caractère de « bien commun », et de l’interdiction éventuelle que devra avoir l’entreprise qui le trouvera d’en dégager des bénéfices.

Oubliant les vertus de la concurrence et des initiatives privées sur la stimulation de la recherche, on veut à tout prix imaginer une grande coopération internationale, sous l’égide de gouvernements ou d’organismes publics, dans un contexte de guerre larvée entre la Chine et les États-Unis, qui veulent vraisemblablement en faire une arme pour asseoir leur domination.

On se souvient du triste spectacle des cargaisons de masques subtilisées par des États à d’autres États. On entrevoit aussi l’immense problème qui va immanquablement se poser le jour où un vaccin sera enfin prêt à être fabriqué, mais qu’il faudra de nombreux mois pour en produire des quantités suffisantes pour approvisionner toute la planète. Et on veut faire croire que les États rivaux sauront s’entendre tout d’un coup pour définir les « bonnes » priorités ?

En attendant, plutôt que de laisser de grands laboratoires tels que ceux de Sanofi travailler en toute quiétude, on leur dresse déjà de mauvais procès avant l’heure. Craignant là encore, n’en doutons pas, les fameux travers du grand méchant « néolibéralisme ». On est toujours mieux servi par la magnifique puissance publique qui, elle, est réputée si efficace.

Au fait… quel était, déjà, ce fameux « meilleur système médical au monde » ? Ah oui, la France. Et son glorieux service public que le monde entier nous enviait (mais ayant dégénéré sans qu’on s’en soit rendu compte en gestion « néolibérale » ?).

Et quel est le pays dans lequel on déplore à l’heure actuelle le plus de victimes du covid en proportion de la population ? Ah oui, le Royaume-Uni. Et son fameux système de santé… totalement étatisé. Mais je suis sans doute mauvaise langue.

Toujours est-il que pendant ce temps-là, la Chine réalise actuellement des essais de cinq vaccins sur un échantillon de 2500 cobayes, pardon, humains. Tous vraiment volontaires ? Et croyez-vous qu’elle attendra pour lancer la première son vaccin à l’échelle de la planète, pendant que les autres pays se livreront à une foire d’empoigne sous couvert de plan de recherche publique concerté qui relève plus de l’incantation que d’autre chose ? J’en doute.

 

Le protectionnisme, du néolibéralisme ?

Car à bien écouter nos politiques, nous en sommes plutôt à mettre en avant les valeurs de patriotisme. N’est-ce pas d’ailleurs ce que la Chine ou l’Amérique trumpienne tentent d’ériger également ? Tandis que l’Inde, de son côté, semble pratiquer le national-populisme. Mais est-ce vraiment le modèle que nous souhaitons suivre ?

Car le patriotisme chinois, c’est aussi la propagande autour de la supériorité chinoise (il est vrai que nous aussi ne manquions jamais de faire référence à notre « meilleur système de santé au monde, tel que rappelé plus haut).

En conclusion, si le « néolibéralisme », aux contours flous et mal définis, est un bouc émissaire bien commode pour exorciser tous les maux réels ou imaginaires qui nous poursuivent, nous ferions bien d’envisager des modes de coopération bien plus réalistes et sereins.

Oui à des relocalisations bien choisies et bien pensées (qui peuvent être d’initiative privée) dans des cas très précis, lorsqu’il y a un réel risque de mise en péril de notre sécurité (peut-on toujours coopérer sans risque avec des États totalitaires ?). Mais non, ne nous imaginons pas reconstruire de toutes pièces un monde idéal et fantasmé, fondé autour d’un protectionnisme dont l’histoire a montré qu’il était l’un des plus grands dangers qui nous menacent, et une source d’appauvrissement de tous lorsqu’il devient généralisé par un regrettable effet d’escalade.

Le bien de tous me semble résider plutôt dans l’échange et la coopération (essentiellement privée) que dans les grands schémas ou les grandes constructions théoriques fondés davantage sur le rejet que sur la confiance.

Article publié initialement le 18 mai 2020.

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  • ou voyez vous du libéralisme en france?
    la france est un pays administré comme la chine! on peut changer les politiques , l’administration reste!
    Pour reformer une administration qu’il ne pouvait plus contrôler mao tse toung a du la faire détruire par les gardes rouges avec la revolution culturelle! 20 millions de morts… çà calme
    Gorbatchev a coupé les vivres , les Ponctionnaires n’étaient plus payés.. çà s’est un peu mieux passé
    Comment la france va t elle sortir du piège socialiste? .. mystère

    • C’est la question qu’il faut poser à tous ces chroniqueurs qui considèrent que l’état déplorable de la société française en 2020 est causée par le libéralisme (souvent « néo » ou « ultra », souvent aussi apatride, et parfois tueur de chatons).

      Juste une remarque sur une question de l’article : « peut-on toujours coopérer sans risque avec des États totalitaires ? ». Il semble que ce soit assez compliqué et nécessite la plus extrême prudence… au même titre que la coopération avec des états absolument non totalitaires mais ayant une vision extensive de leur propriété – voir notamment la réglementation ITAR qui est une vraie entrave à la souveraineté des entreprises française, et qui ne vient clairement pas d’un pays totalitaire (sauf avec la plus extrême mauvaise foi).

    •  » la france est un pays administré comme la chine! on peut changer les politiques , l’administration reste!  »

      C’est peut-être non plus pas la bonne méthode de répondre dans l’excès inverse.

    • Non en Chine, ils ont laissé une classe s’enrichir en les laissant tranquilles et libre d’entreprendre. Pas vu ça en France.

  • Il me semble que le néolibéralisme a surtout dérangé les collectivistes quand ils se sont rendus compte que le VRAI libéralisme fin des années 90 a permis à près d’un milliard de personnes à travers le monde d’échapper à la misère. La misère, la paupérisation est le fonds de commerce de la gauche.

  • C’est trop fatigant de comprendre, surtout pour les maîtres-à-penser.
    Accuser aveuglément ce pseudonéolibéralisme de tous les maux évite de se soumettre au bon sens du [paléo]libéralisme.
    Logiquement, le honteusement libéral CP sera bientôt interdit par le Ministère de la Vérité et de la Fraternité pour diffusion de fékeniouzes et incitation à jenesékwa.

  • « … quelques réflexions sur certaines idées qui me paraissent fausses. La plus absurde, c’est que le libéralisme est la cause de la pandémie. »

    https://youtu.be/U3DEL9IdBlo

  • Le (néo)libéralisme est un épouvantail, comme le socialisme (90% des commentaires ici), l’écologisme, le communisme, le capitalisme, etc. Chacun créée un pantin pour personnifier l’adversaire. C’est tellement humain.

    • desolé mais le communisme et le socialisme sont coupables de génocides et de la deuxième guerre mondiale

      • Oui, je n’ai jamais dit le contraire :-). Le capitalisme est aussi coupable de bien des exactions : les enfants dans les mines, encore à l’heure actuelle, ce n’est pas pour la gloire de Staline, mais pour les dividendes de certains actionnaires. Les guerres du Golfe, c’était pas pour les 35h. On ne va pas jouer à qui-est-le-plus-meurtrier.
        Je le répète : chacun créé un pantin, un punching-ball, sur lequel taper. Et c’est particulièrement visible sur les sites d’opinions : sans nuance, on accuse « l’autre » de tous les maux de la société. La France n’est pas communiste, elle est majoritairement socialiste, profondément étatiste. Macron n’est pas socialiste, mais étatiste et infantilisant. Il faut sortir de cette pensée binaire libéralisme/socialisme : ça fait 3 ans que je le répète.
        Beaucoup trop d’articles ici se résument à « le socialisme, c’est mal. bouhhh. Le libéralisme, c’est bien, ouiiii »; avec toujours les 3 ou 4 mêmes chiffres (57% de dépenses publiques, la baisse de la pauvreté dans le monde, blabla); avec un article par semaine sur le nucléaire. Heureusement l’obsession anti-RCA semble un peu passée.
        Bref… stop le simplisme binaire.

        • Il n’a jamais eu autant de CO2 dans l’atmosphère alors que les émissions humaines n’ont jamais été aussi faibles. Ce sont 3 décennies de propagande escrologiste qui s’effondrent sous nos yeux, en direct live. Va falloir se faire une raison, la fête est finie. Comme toujours, la réalité s’est chargée de révéler les bobards escrologistes sur le RCA mensonger.

          https://www.esrl.noaa.gov/gmd/ccgg/trends/weekly.html

          • Cavaignac, vous n’avez toujours pas lu ce lien ? https://www.esrl.noaa.gov/gmd/ccgg/covid2.html
            Vous êtes une perle des fois :-). Je vous admire. Vu que, selon vous, le CO2 n’est pas lié au RCA, vous devriez vous en moquer. Vu que vous avez souvent défendu l’activité industrielle, la voiture, etc en disant « on s’en fout du CO2, c’est bon pour les plantes », cela impliquait que le CO2 venait (en partie) des activités humaines. Or ici, vous essayez de prouver que le CO2 ne dépend pas des activités humaines. Contradiction.
            Vous ne savez donc vraiment plus par quel côté attaquer le RCA et ses causes ?

            • Non, la réalité c’est qu’on maîtrise extrêmement mal ce qui dirige les températures et la composition de l’atmosphère. Selon les même modèles qui prédisent la fin du monde par réchauffement anthropique, on aurait du avoir un effondrement de la concentration mesurée en CO2 dans l’atmosphère suite à nos confinements rigolos. Il n’en n’est rien. Alors après (ils en sont coutumiers) les organismes gouvernementaux et supra-gouvernementaux qui promeuvent cette panique taxatoire trouvent des bonnes excuses à leurs modèles ex-post. Ce qui est l’opposé diamétral de la méthode scientifique.
              Votre lien montre que le NOAA, comme le GIEC et d’autres bidules du même acabit n’ont plus de scientifique que le nom. C’est un peu tout. Sauf quand ils donnent de la donnée brute (mais c’est rare).

            • « le CO2 n’est pas lié au RCA » : vous vouliez prétendre l’inverse, probablement. Mais dans l’urgence, il fallait que ça sorte coûte que coûte, même si c’est dans le désordre.

              • Point 9 de Schopenhauer : faire diversion.
                Si vous ne voulez pas parler du contenu du lien que j’ai posté (ici d’une source à laquelle vous faites confiance, vu que vous utilisez la même), il suffit de le dire.

                • Notez que si le RCA n’est pas lié au CO2, il n’y a plus de A dans RCA. Donc écrire (dans l’ordre) que le RCA n’est pas lié au CO2 est simplement une proposition stupide.

                  • Je n’aurais pas dû utiliser le mot RCA (vous saviez que CP apparait en 5ème position des résultats de Google quand on cherche le terme complet ? Un coup de la dictature communiste française sans doute) parce que « réchauffement » est trompeur, c’est changement. Et anthropique pourrait faire penser que 100% de ce changement est imputable à l’homme, ce qui est faux.

                    • Même logique : si le réchauffement n’est pas dû à 100% à l’homme, il n’a rien d’anthropique et le A est superfétatoire, aussi vain que les politiques escrologistes de transition énergétique et les taxes carbone frappant (forcément) les plus pauvres.

                • @Chat-Bleu
                  « Si vous ne voulez pas parler du contenu du lien que j’ai posté… »
                  🙂 🙂
                  Votre lien est excellent ! Il confirme le rôle minime (voire nul) du CO2 dans le Réchauffement Climatique ! J’invite tout le monde à le lire (c’est court).
                  Belle tentative d’enfumage de la part d’un organisme qui s’est toujours engagé pour défendre le RCA et qui se retrouve le bec dans l’eau de par ses propres mesures accessibles au grand public.

                  Tout d’abord, la baisse attendue du taux de CO2 est tellement faible qu’ils ont dû donner le chiffre estimé en ppm (partie pour million) pour qu’elle ait l’air un tant soit peu significative aux yeux du profane. Pour info, une baisse de 1ppm d’une substance donnée équivaut à une baisse de 0,0001%. Donc, 0.2ppm de baisse correspond à 0,00002%… Chiffre peu commercial pour la cause écolo et qui pourrait commencer à mettre en doute le rôle du CO2 dans le RC.
                  S’en suit une explication alambiquée expliquant l’absence de retentissement visible de cette baisse sur la courbe de CO2 mesuré à Mauna Loa par une nécessaire évaluation sur plusieurs mois de la quantité de CO2 manquante…etc 🙂 On noie le poisson! On essaye de faire croire que l’absence de retentissement visible sur le taux de C02 global n’est dû qu’à un processus d’évaluation qui doit respecter certaines contraintes mais jamais on ne dit que cela est nécessaire en raison d’une baisse minimaliste. 🙂

                  En fait, on ne voit rien directement parce que la baisse est infinitésimale et nécessite moult calculs et évaluations pour être discernée du bruit de fond des variations des appareils de mesures et des micro variations naturelles.
                  Donc, une mise en berne de l’économie mondiale et une réduction de 25% des émissions mondiales humaine du C02, ne sont pas directement discernables du bruit de fond des mesures et n’entrainent que 0,00002% de baisse du CO2 ? Inacceptable!
                  Or cette baisse de 25% des émissions (voire plus) est pourtant le but affiché de tous nos écolos… Si cela n’a aucun effet sur le taux de CO2 mondial, les couteuses politiques de transition énergétique n’ont donc aucun intérêt ! Oups !

                  Ce chiffre est tellement catastrophique pour la Cause que la suite de l’article est obligée de se rabattre sur une évaluation des GES (en cours) autour des grandes agglomérations pour évaluer l’amélioration sur la qualité de l’air. On ne parle plus de RCA. C’est la déroute…
                  Et oui, pendant des années, nos réchauffistes ont opposé à leurs opposants qu’on ne pouvait généraliser des phénomènes locaux n’allant pas dans le sens du RCA (en particulier les optimums anciens jusqu’à ce qu’on se rende compte que ces optimums ont eu lieu sur toute la Terre).
                  Donc qu’il y ait une baisse de GES plus importante au niveau des grandes métropoles, c’est évident. Il va être intéressant de voir quelles contorsions de raisonnement permettront aux réchauffistes de conclure que ces mesures locales sont aussi voire plus importantes que la mesure du taux moyen mondial… 🙂

                  Chat Bleu, comme je vous l’ai déjà signalé, lisez mieux vos liens. Cela vous évitera l’auto-goal.

        • montez moi un pays collectiviste qui ne se soit pas retrouvé sous une dictature

          • Le collectivisme est une forme de dictature, donc yen a pas. Et je ne défends pas le collectivisme, ni l’étatisme, etc etc…

            • Relativiser, tout mettre sur un même plan d’équivalence, revient à défendre les pires régimes socialo-étatistes.

              • Le en même temps ne fonctionne pas!

              • Non non, ça c’est ce que font les malhonnêtes, les faibles d’esprits, les manipulateurs. Un exemple ? ouiiiii Chat-Bleu ! Un exemple !!!
                Bien bien : mettre sur le même pied écologisme et communisme, c’est dire que l’écologisme tue des gens, les envoient dans des camps et attaquent le pays voisin. Ce qui est, pour rappel, faux.
                Déjà mettre sur un même pied l’Italie communiste, la Yougoslavie, l’union soviétique, c’est méconnaitre (ou manipuler) l’histoire.
                Que les communistes qui ont été au pouvoir soient des tarés, c’est un fait.
                Mais ce que j’ai dit plus haut, et que vous n’avez pas envie de comprendre, cela n’a rien à voir avec tout cela :-). Vous voulez absolument me faire passer pour le méchant, c’est triste voire minable.

                •  » Bien bien : mettre sur le même pied écologisme et communisme, c’est dire que l’écologisme tue des gens, les envoient dans des camps et attaquent le pays voisin. Ce qui est, pour rappel, faux.  »

                  Vous n’avez pas remarqué que l’écologisme politique reprend les vieilles recettes marxistes cher aux communistes? Rejeter systématiquement tout avis divergents sur la théorie dominante du réchauffement climatique par ces écologistes dont la plupart n’ont pas de formations scientifiques ou de climatologie est déjà le début d’une tentation totalitaire contre ceux qui n’adoptent pas une certaine ligne directrice idéologique.

                  • Tiens pour une fois, je vais utiliser une phrase bien connue ici : « vous utilisez tous les poncifs habituels ».
                    Vous avez lu les qualifications de tous les membres du GIEC ? Ou des météorologues de la NASA ? On m’a un jour opposé ici même un scientifique climato-sceptique de renom : il avait fait toute sa carrière dans les télécommunications. Lol. Bon, c’est 1 exemple parmi d’autres.
                    Tentation totalitaire dés le début ? Nan mais vous vous entendez parler ??? Les hippies des années 60 étaient vachement totalitaires frère ! Cooool. Il est malheureusement vrai que, comme dans TOUS courants de pensée, des extrêmistes aux idées plus ou moins farfelues ou dangereuses naissent. C’est logique. C’est la diversité des opinions, terme rare ici..

                    -2
                    •  » Vous avez lu les qualifications de tous les membres du GIEC ? Ou des météorologues de la NASA ?  »

                      Vous ne comprenez décidément rien. Je parle d’écologie politique. Les gréves du climat et les actions extinction rébellion ce ne sont pas la NASA qui les organise.

        • L’étatisme est un socialisme. Plus il y a d’Etat, moins il y a de libertés.

        • @chat chacun ne crée pas de pantin. Ces systèmes existent bel et bien. Le point de l auteur est de dévoiler les 2 impostures suivantes : – dire que nous sommes ds un système néo libéral ou libéral, – dire que le libéralisme est le grd coupable du coronavirus.

          • Val, vous avez, comme souvent, bien raison. Il y a moult titres de journaux qui me laissent pantois, tellement c’est stupide de simplisme. Avec des liens totalement artificiels entre ce virus, le RCA, la biodiversité, etc. Tout n’est pas faux, mais c’est souvent monté en épingle.
            Ce que je dénonce, c’est que l’auteur dit « on fait la chasse aux sorcières (néo)libérales », alors que dans le même temps, 90% des articles et commentaires ici font pareil avec les socialistes (ce qui, selon certains, regroupent 99% de la population mondiale).

        • Chat-Bleu a écrit : « Le capitalisme est aussi coupable de bien des exactions : les enfants dans les mines »

          Vous vous surpassez à chaque fois dans l’étalage de votre ignorance.
          Le « capitalisme » est un moyen de production, pas plus pas moins. Ce n’est pas un système politique.
          Il peut exister dans des monarchies, des républiques, des démocraties etc. etc. mais s’accommode très mal du manque de liberté et d’état de droit parce qu’il faut un système juridique qui fonctionne pour que les contrats soient respectés et de la liberté économique pour que les gens puissent investir.
          .
          Les enfants travaillaient durement y compris dans les mines depuis des millénaires. Au 19ème ce n’est pas à cause du capitalisme qu’ils y étaient mais parce qu’ils mourraient de faim dans les campagnes et qu’ils n’avaient que ça pour survivre. Les rapides et formidables gains de richesse de ce moyen de production ont sorti des pays entiers d’une misère multiséculaire.

          • Guillaume P, égal à vous-même, vous êtes incapable de commencer un commentaire sans m’insulter avant.
            Vous avez raison (en partie) pour le travail des enfants dans les mines, mais vous n’allez pas au bout du raisonnement : sans l’Etat de droit, sans les luttes sociales, ces enfants y seraient encore. Car ils ne coûtaient pas chers et permettaient de faire pression vers le bas sur le salaire des adultes.
            Faut vous renseigner un minimum.

            • Chat-Bleu a écrit : « mais vous n’allez pas au bout du raisonnement

              Vous n’avez rien compris a ce que j’ai écrit et loin de développer quoi que ce soit, vous ne faites qu’ânonner les mêmes slogans puérils.
              .
              Pour commencer, j’ai marqué noir sur blanc que l’état régalien est une des conditions du capitalisme, vous ne savez pas lire ?
              Ensuite les gains de richesse ont multiplié la demande ce qui a changé le rapport de force: d’un surplus de travailleurs, on en est arrivé à un manque et donc à une augmentation automatique du niveau des salaires « ce qui est rare, est cher ».
              Oui il y a eu des luttes, mais ce n’était pas le moteur principal de l’enrichissement généralisé, dans certains pays ils ont été quasi inexistants, les ouvriers y gagnent maintenant deux fois plus que les Français.

              • Vous faites même un paragraphe spécial pour m’insulter. C’est fort. Prochaine étape, vous allez mettre des titres ? 1) rappel de la phrase. 2) Insulte de Chat-Bleu. 3) Argument.

                Je n’ai pas dit que vous étiez contre l’Etat de droit (suffit de lire), mais les « acquis sociaux » ne peuvent être garantis que par l’Etat de droit. (J’utilise les mots « acquis sociaux » à regret, nous savons tous à quels abus ils mènent, et à quels point les syndicats les défendent contre l’intérêt même des travailleurs).
                Mais selon moi, le capitalisme n’a pas besoin d’un état de droit. Il est capable, si on le laisse faire, de se suffire à lui-même. Le droit des contrats peut naitre du contrat lui-même. L’appel à des juges privés, etc.. et en plus, dans un état de droit, il doit y avoir primauté du droit de l’Etat sur le droit des sociétés (toc toc, bonjour monsieur « intérêt général ». Lol, j’y reviens sans le vouloir. Désolé).
                L’Etat de droit est nécessaire pour le libéralisme. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle je suis libéral. Le capitalisme, en tant qu’outil et non en tant que but ou doctrine, se contrefiche de l’état de droit, de morale, de politique, d’éthique.

                • Chat-Bleu a écrit: Mais selon moi, le capitalisme n’a pas besoin d’un état de droit.

                  Le capitalisme, qui n’est qu’un simple outil de production, est né et a été puissant dans tous les états de droits fort et inexistant dans les autres. Vous racontez vraiment n’importe quoi et vous avez totalement dérivé du point central.
                  .
                  Chat-Bleu a écrit: C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle je suis libéral..

                  Ah je sentais bien un gros parfum de déjà vu trollesque. Je vais ajouter ce nouveau pseudo à ma longue liste.

                  • Vous êtes au courant que nous sommes à peu près d’accord sur la place du capitalisme dans l’Etat de droit ? Si ça vous pose un problème de l’admettre…

          • « Wir leben in einer Welt von Knappheit » Nous vivons dans un monde de rareté. Karl Marx

            Seul le capitalisme réduit durablement cette rareté. Certes pas en une seconde , mais avec du temps et de la liberté.

            Seuls les politiciens prétendent qu’il y a un reccourcis politique vers l’abondance.
            Et ça marche, car cette escroquerie politique fonctionne pour acquérir/conserver le pouvoir, mais pour réduire la rareté, JAMAIS!

        •  » Les guerres du Golfe, c’était pas pour les 35h.  »

          Les guerre du Golf ne l’ont pas été faites par des propriétaires privés par des états.

           » les enfants dans les mines, encore à l’heure actuelle,  »

          Souvent dans des mines nationalisées. Dans des pays où les droits syndicaux ne sont pas garantis par l’état de droit.

          • Mais  » par des états  » je voulais dire.

          • Ben quand l’Etat n’a d’état que le nom, que tout le monde est corrompu jusqu’à la moelle, que la société d’exploitation fait ce qu’elle veut, etc, forcément, ya rien qui va… Le nerf de tout ça est l’argent. Ya toujours des sociétés privées dans le tas.
            Mais vous mettez en avant l’Etat de droit, là ok. (et les syndicats, là, bof bof)

            • Essayez de comprendre ça une bonne fois pour toute :
              1-Vous n’êtes pas chez les anarchistes ici !
              2-L’état de droit régalien permet le respect des contrats et donc des investissements ce qui permet le capitalisme qui est un formidable outil de production qui multiplie la richesse et la quantité de biens, donc la demande, l’offre et les salaires dans une spirale d’enrichissement.
              .
              C’est la base, de la base connue depuis plus de 200 ans !
              .
              Bon exemple avec l’Afrique : pas d’état de droit qui fonctionne, pas de capitalisme possible, pas d’investisseurs, pas d’usines, d’entreprises, pas de richesse.
              Leurs économies sont antédiluviennes : récolte de ressource primaire, paysannerie, troc, manufacture basique et souvent locale.
              .
              Inévitablement, pour fuir toute réflexion sur les bases de l’économie, vous allez répondre par le slogan no4: « Afrique, grands groupes privés exploiteurs gnagnagna ».
              D’une c’est peanuts, la seule Corée du Sud a un PIB équivalent aux 54 pays d’Afrique et de deux, avant d’interdire ces grands groupes épars, demandez vous pourquoi de nombreux africains rêvent d’y travailler et quel sera le bénéfice pour le continent ?

              • Je n’ai jamais parlé d’anarchisme…
                Comme dit plus haut, nous ne sommes pas en totale opposition sur la place du capitalisme dans un état de droit.
                Pour l’Afrique, je suis en train de lire « Lualaba » de Gérard Jacques sur les années 50 au Congo. Très intéressant. Il explique notamment comment les Noirs ont eu accès à l’éducation, aux soins de santé, etc grâce à l’Etat belge, aux missions religieuses mais aussi aux sociétés privées qui faisaient du paternalisme. Comme les propriétaires de certaines mines par ici, ou en Chine actuellement : construction de logements, de route, du terrain de foot, etc… Je suis sûr que vous êtes assez calé en capitalisme pour savoir que toute cette démarche sociale n’est dans aucun manuel d’économie capitaliste puisque le capitalisme ne s’occupe pas de cela….
                Je ne sais pas où vous avez vu que « Afrique grandes groupes privés exploiteurs ». C’est partiellement vrai, mais faux aussi. Les Africains n’ont pas attendu les Européens et marchands arabes pour se réduire les uns les autres en esclavage. Actuellement, la Chine achète le continent via des sociétés privées : vous connaissez le truc : des prêts d’état chinois pour construire des infrastructures, pas remboursés, pas remboursables, et hop, ils prennent le contrôle des infrastructures. Vous allez dire « ah mais c’est la Chine communiste et gnagnagna ». Chine communiste qui maitre à fond le capitalisme le plus débridé (hihihi).

                • « nous ne sommes pas en totale opposition » : vous essayez de glisser vos idées nauséabondes en pervertissant le raisonnement, pour faire croire qu’elles seraient acceptables et compatibles avec un certain libéralisme qui se voudrait pragmatique. Vous vous croyez original mais vous n’êtes ni premier ni le dernier à se prétendre libéral tout en prônant le socialisme. Laisser tomber, vous avez déjà échoué.

            •  » Mais vous mettez en avant l’Etat de droit, là ok. (et les syndicats, là, bof bof)  »

              Relisez mon commentaire:  » Dans des pays où les droits syndicaux ne sont pas garantis par l’état de droit.  » . Un état de droit doit garantir les droits syndicaux des ouvriers. Droit syndicaux pour les ouvriers dont je rappel que l’on doit aux libéraux du 19ème siècle. Comme Frédéric Bastiat, Pierre Waldek- Rousseau ou Emile Ollivier qui ont fait passé des lois pour le droit de grève, le droit de coalition faite pour les ouvriers et le statut civile pour les syndicats. Comme l’explique J-F Revel ce sont les socialistes et qui s’opposèrent à ces lois en faveur des ouvriers de part leur logiques révolutionnaires. Pas besoin d’aller chercher plus loin les raisons de l’origine du terme de  » néo-libéralisme  » créé par les anti-libéraux sachant que ce terme datait déjà de cette époque.

        • Lequel? capitalisme d’état soviétique ou chinois? capitalisme de connivence?

    • Il n’y a pas de différence de nature entre étatisme, écologisme et communisme. Tous sont une forme ou une autre de la même barbarie socialiste, barbarie qui consiste à vivre aux dépens d’autrui en refusant la malédiction commune de l’humanité contrainte de survivre à la sueur de son front, autrement dit travailler. Au boulot les fainéants !

      • ah, le « au boulot les fainéants », les kamps de travail du Général Cavaignac reprennent du service ! Mais.. attendez.. ya quelques jours, VOUS avez écrit que le revenu universel de base était une mauvaise idée liberticide car, je vous cite, « cela obligerait les gens à travailler ».
        Contradiction.

        •  » les kamps de travail du Général Cavaignac  »

          Mauvais exemple: les peuples dépendaient des camps de travail dans les dictatures. Des esclaves qui construisaient des infrastructures pour le peuple.

           » Mais.. attendez.. ya quelques jours, VOUS avez écrit que le revenu universel de base était une mauvaise idée liberticide car, je vous cite, « cela obligerait les gens à travailler ».
          Contradiction.  »

          Ne pas travailler par choix pour dépendre des autres et être obliger à travailler parce qu’une loi vous l’incite malgré vous; n’est en rien contradictoire.

        • Vous nourrissez vos attaques ad hominem de citations imaginaires, tronquées voire complètement inventées. Petit joueur.

          • Je ne joue pas, je défends mes idées, la liberté et la vérité (oui, ça fait pompeux).
            Je vous cite, votre commentaire complet du 8 mai à 14H11 : « Le RU légitimera qu’on vous oblige à travailler, que vous le vouliez ou non. »
            Vous allez faire le coup « c’est sorti de son contexte, tronqué, blabla » ? Commentaire complet. allez vérifier : article « Pour en finir avec le revenu universel » de Christian Michel, du 8 mai 2020.

            • Là, c’est enfin correct. Du coup, la phrase ne veut plus du tout dire la même chose. CQFD.

              • OK… alors donc…
                « cela obligerait les gens à travailler » est fondamentalement différent de « Le RU légitimera qu’on vous oblige à travailler, que vous le vouliez ou non. »
                Bon… euh.. est-ce qu’il y a un prof de français dans la salle ? Ou un membre de l’académie française ? Nous avons une urgence ici !

                • « Cela » désigne le RU. « On » désigne les hommes de l’Etat qui verseront le RU en ayant la haute main dessus. Si vous ne comprenez pas la différence fondamentale en termes de puissance illimitée et de pouvoir absolu, on ne peut rien pour vous.

  • https://www.lefigaro.fr/vox/politique/la-droite-francaise-doit-faire-le-choix-de-la-liberte-economique-20200511
    Quelle fut ma surprise en lisant dans le figaro ce matin ,pour la premiere fois un article ecrit par un député de droite expliquant que la france souffre d étatisme et non de liberalisme!il doit se sentir bien seul au milieu de ses collegues ….et je doute que ses idées qui sont celles defendues sur contrepoints puissent voir le jour dans ce triste pays sovietöide,où les gens sont biberonnés à la sacralisation de l état,et en redemande meme apres une crise majeure qui démontre son incurie!!Mais c’est une première à souligner tout de meme!!

    • Surprise partagée mais ne croyez pas que ce ne soit qu’un feu de paille . Il me semble que depuis quelques temps la droite française, à part ceux qui vivent du socialisme rampant qui l’a décrédibilisé, commence à envisager une autre façon de sortir du piège collectiviste . Ce n’est pas parce que les médias mettent en avant un seul son de cloche qu’il ne commence pas à y en avoir d’autres, l’information circule aujourd’hui par beaucoup d’autres canaux et il suffit de lire les contributions pur ‘apercevoir que quelque chose est en train de bouger . L’échec de l’état est de plus en plus visible et nombre de ceux qui ne se déplaçaient même plus pour voter, dégoûtés par les non choix qui leur étaient imposés pourraient bien surprendre si l’occasion leur en était donnée . Fillon, aussi discutable que soit le personnage, a peut-être été le premier signe que beaucoup de gens sont prêts à un véritable changement . Ce seront ceux là, ceux qui aujourd’hui sont silencieux qui détiennent les clefs, pas ceux que les médias mettent en avant . Je n’ai aucun moyen de savoir quel peut être leur nombre actuellement mais, de toute évidence il augmente rapidement . Un Fillon bis, qui n’aurait pas de casserole ni de costumes au fond du placard pourrait sans doute en surprendre plus d’un et récupérer pas mal de voix chez les abstentionnistes . Pour ma part, je n’hésiterais pas, sachant que rien ne se construit en un jour, à retourner voter pour un candidat même s’il n’est libéral que économiquement . Le seul moyen de faire évoluer durablement l’opinion publique étant de faire baisser le chômage sans l’artifice des emplois aidés ou de l’emploi public qui sont depuis trop longtemps les seuls cache-misères du socialisme et de l’étatisme et de leurs échecs récurent

      • Jean Frédéric Poisson du PCD tend à s’insurger ponctuellement contre le « néo-libéralisme » (mot-valise qui recoupe les notions de progressisme/scientisme chers à certains libéraux). Mais il est attaché aux libertés fondamentales, de la liberté de culte à la propriété privée. Pour un État essentiellement limité au régalien. Et c’est un homme intègre.

    • C’est le plus étonnant. A l’heure même ou l’état a démontré clairement son incurie, provoquant la mort de milliers de personnes, les crétins en redemandent. Que tous ceux dont un parent est mort portent plainte pour non assistance à personne en danger, et inaction puisque nous nous sommes retrouvés sans aucune protection: pas de masque, pas de gel, pas de test, RIEN ! Par contre de mensonges nous fumes abreuvés: les masques ne servent à rien!

    • Étonnant.
      Voilà un coming out libéral ou du moins anti-étatisme qui est risqué. Espérons que cela le lui nuise pas trop…

      Par contre, la lecture des commentaires de l’article est atterrant! On se croirait sur Libération.

      • Les socialistes sont la gangrène de l’esprit. Il y a heureusement des commentaires très positifs pour relever le niveau des quelques trolls gauchistes habituels. Le problème du Figaro est moins dans les commentaires que dans une certaine ligne éditoriale qui devient un peu plus catastrophique chaque jour qui passe.

    • Professeur d’économie! On a cru réver.

  • Le socialisme (étatiste), dans son arrogance suprême, prétend contrôler les pouvoirs temporels et spirituels. Les discours politiques, en France, ressemblent à une perpétuelle sortie d’église un dimanche matin ou chacun cherche une pièce (dans la poche des autres) pour la jeter aux pauvres mendiants agglutinés. Il ne faut pas sous-estimer l’influence chrétienne sur le socialisme et sa nouvelle liturgie qu’il invente constamment. L’enfer, c’est forcement le (néo)libéralisme. Seigneur et prêtre, le politique socialiste ou socialisant se prend pour la main droite de dieu et croit pouvoir maitriser les forces en présence comme un peintre ses pinceaux. Comme celui-ci, il rêve de la toile parfaite et est prêt à s’accommoder de (nombreux) petits arrangements avec la réalité. La vision prévaut. En France, le résultat est un pays défiguré et un peuple au bord de la crise de nerfs.

  • En France le libéralisme n’existe pas. C’est l’Etatisme qui domine.

    • @michel normal les français ont tué leur roi et puis ont tué leur dieu, alors ils ont créé une idole de substitution : l Etat . Même les intellos comme Onfray se prosternent devant , quel gag

  • Il est triste, mais significatif de voir un journal qui s’affiche de droite et d’opposition comme Valeurs actuelles marcher dans cette confusion que la pensée unique entretient entre libéralisme et laisser faire en matière de mondialisation.
    Le libéralisme, c’est la liberté de l’individu, sa liberté d’entreprendre. Il n’y a aucun parti en France qui soit libéral, car tout le monde attend tout de l’Etat. Comme le disait un ancien président, « cela ne coûte rien puisque c’est l’Etat qui paye » .Les chiffres sont là: la sphère publique représente en valeur près de 60 % de l’économie, et bien plus après la crise. Nous sommes devenus un pays socialiste.
    La mondialisation, c’est ce qui a permis à notre économie d’aller chercher pas cher à l’Etranger pour compenser nos coûts de production lestés des charges et impôts nécessaires à l’entretien de sa sphère publique. C’est aussi ce qui a détruit notre outil de production, incapable de fabriquer le moindre masque ou respirateur.
    Alors prendre le libéralisme comme bouc émissaire, c’est être ignare en économie, ou prendre les gens pour des gogos.

  • L’opposition, la « droite » devrait avoir un boulevard dans ce pays proto-communiste, mais c’est l’inverse qui se passe.
    Avant-hier j’ai cru que Zemmour allait brandir un drapeau rouge et chanter l’internationale.
    Plus la France s’enfonce dans le rouge, plus le cris est unanime dans la quasi totalité du spectre politique : « Tout dans l’État, rien hors de l’État, rien contre l’État ».
    CPEF.

    • @Guillaume tres juste . Il n y a pas plus gauchiste que ma belle sœur qui vote FN . L extrême droite c est la même chose que l extrême gauche en remplaçant l ecologie par la xénophobie

  • La « coopération privée »… Ah ah, pourquoi pas la « concurrence bisous-bisous » !
    On dirait Régis à Koh Lanta : « moi j’aime la manipulation, mais dans le bon sens du terme !… » Vous savez, Koh Lanta, la culture coopérative privée… Qu’on doit à qui d’ailleurs ?

  • Petite remarque sur l’evolution doctrinaire de Valeurs actuelles.
    Ce qui les gêne dans le libéralisme, c’est un peu ce qui est affiché – principalement, suivez mon regard, la libre circulation des personnes – et surtout ce qui ne l’est pas : le libéralisme « sociétal ». Zemmour critique le libéralisme pour les mêmes raisons.

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