Jean-Marc Daniel au théâtre : le libéralisme n’a jamais été aussi drôle

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 1

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Jean-Marc Daniel au théâtre : le libéralisme n’a jamais été aussi drôle

Publié le 14 février 2025
- A +

 Ancien ami de Philippe Tesson, qui l’encourageait à écrire comme Guitry, et polytechnicien, Jean-Marc Daniel a foulé de nombreuses scènes au cours de sa carrière : l’estrade des amphithéâtres puis, plus tard, celle du théâtre du Poche-Montparnasse. Devoir enthousiasmer des jeunes étant sans doute la meilleure école pour apprendre à jouer. En homme passionné par les chiffres et le verbe, il lui fallait trouver un pont entre les deux ; enseigner l’économie, mais celle de la liberté

Dans son nouveau spectacle, « Économie : à quoi faut-il s’attendre? », il se délecte, et nous délecte, de conter la parabole de la victime et du voleur, c’est-à-dire le sort d’un citoyen vivant dans un pays soumis à l’étatisme, à l’impôt excessif, au vol donc, en somme, un pays comme la France.

Histoire sans morale et morale de l’histoire

Jean-Marc Daniel a des anecdotes à la pelle, de belles démonstrations par l’absurde ou par le bon sens le plus élémentaire – si simple qu’on n’y pense parfois plus. Et nous fait rire, parfois franchement, à mesure qu’il égrène certaines vérités sur la réalité de l’économie, qui a besoin de liberté, de responsabilité, parfois d’humour pour aller bien. D’un dialogue méconnu avec David Hume, à une question de la reine d’Angleterre, en visite à la London School of Economics, sur la raison pour laquelle aucun économiste n’a su ici prédire la déflation de 2008 qui vient juste de surgir, en passant par l’étonnant « impôt sur la pleine lune » créé pour une raison un peu lâche et absurde, l’économiste déploie tout son talent pour faire rire et réfléchir. Les deux allant si bien ensemble.

Ce spectacle est une respiration à l’heure où la France et le monde continuent de nous servir la soupe socialo-communiste. L’impôt abusif comme ennemi du bonheur et de la liberté étant sans doute la meilleure leçon à garder. Et que l’on rit parfois mieux dans un petit théâtre qui ose donner la parole à un économiste libéral que devant une nouvelle comédie française servie dans les grandes salles de cinéma.

« Économie : à quoi faut-il s’attendre? », une causerie conçue et animée par Jean-Marc Daniel, grâce à une prolongation, tous les lundis à 21h à partir du 10 mars 2025 et jusqu’au mois de mai, au théâtre du Poche-Montparnasse

Voir les commentaires (0)

Laisser un commentaire

Créer un compte

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
Suite de notre recension, après les leçons 1, 2 et 3 sur le capitalisme, le socialisme et l’interventionnisme… L’inflation

Cette quatrième leçon porte pour l’essentiel sur l’idée de création monétaire. L’histoire se répète et a montré depuis longtemps, notamment lors de l’épisode de la découverte des réserves massives d’or et d’argent en provenance d’Amérique au XVIème siècle, à quel point la quantité de monnaie ou l’émission massive qui en est faite est source de montée des prix et constitue à ce titre une très mauvaise solution pour tenter ... Poursuivre la lecture

C’est une antienne, à laquelle nous allons apporter ici un éclairage différent de celui habituel, en renversant la vapeur  Vingt-sixième volet de notre série « Ce que le libéralisme n’est pas ».

Nous n’adopterons pas ici l’angle habituel sur le sujet. Les articles sur ce même thème abondent, et je renvoie à leur lecture.

Un renversement de logique

Il s’agit ici d’inverser la logique de ceux qui assimilent, complètement à tort, libéralisme et loi de la jungle. Nous avons suffisamment insisté, à travers cette série, sur l’idée que la phi... Poursuivre la lecture

5
Sauvegarder cet article

Pourquoi pas les deux ? Il fut répondu [ par l’auteur de ces lignes] par la négative dans deux articles parus en 2018 à la suite de la lecture de The Rise of the Fourth Political Theory de l’idéologue et politologue russe Alexandre Douguine, lequel, émule de Heidegger et de Carl Schmitt, rejette explicitement ce qu’il appelle la démocratie libérale et le libéral-capitalisme au nom d’une forme de conservatisme basée sur les notions d’identité nationale, de sécurité, d’ordre, d’autorité, d’héritage religieux, de famille, de traditions.

J... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles