Le libéralisme n’est ni responsable, ni coupable de la « casse sociale »

Le libéralisme a toujours bon dos. Il joue le rôle bien commode d’épouvantail permanent contre tout ce qui fait peur, en particulier ce qui remet en cause les soi-disant « acquis » des uns ou des autres.

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Le libéralisme n’est ni responsable, ni coupable de la « casse sociale »

Publié le 24 avril 2018
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Par Johan Rivalland.

Nous avons déjà eu l’occasion à de multiples reprises d’évoquer l’obsession antilibérale et comment l’usage des termes tels que « ultralibéral » ou « néolibéral » sont utilisés de manière intempestive de manière à diaboliser le libéralisme autant que faire se peut et le qualifier de sauvage jusqu’à satiété.

Mais il est une chose que l’on peut constater tous les jours en écoutant les médias ou les gens, la plupart du temps de bonne foi, que l’on côtoie : c’est que le libéralisme, quel que soit le préfixe ou suffixe qu’on puisse lui ajouter, joue le rôle d’exutoire, ou d’épouvantail parfait, fantasmé, de tous les maux de la société.

Les exemples en sont si nombreux que je n’entreprendrai pas me livrer à un recensement qui s’avèrerait bien fastidieux. Mes propos se limiteront ici à évoquer le comportement de rentiers qui est celui de certains de ceux qui font jouer au libéralisme le rôle de bouc-émissaire, sous couvert de tenter de dissimuler leur comportement de rentiers.

Sixième volet de la série « Ce que le libéralisme n’est pas ».

Les comportements de rentiers

Jean-Marc Daniel, outre sa dénonciation de l’État de connivence à laquelle nous avons régulièrement l’occasion de nous joindre volontiers, est connu entre autres pour être un pourfendeur de la rente. Il ne s’agit pas tant de dénoncer les situations qui seraient celles d’héritiers d’entrepreneurs qui reprendraient l’affaire familiale et n’auraient fait que bénéficier de la juste transmission d’une partie d’un patrimoine que l’on peut tout à fait naturellement souhaiter transmettre à ses descendants, ce qui n’a rien de choquant en soi, que d’autres formes de rentes indues celles-là, certainement plus critiquables.

Parmi celles-ci, on trouve ce que l’on peut appeler la « rente politique ». Et c’est là que je souhaite en venir.

En écoutant les propos de tel cheminot interrogé dans les médias sur ce qui motive ses actions de paralysie des transports qui nuisent à tant de gens qui vont, pour certains, en pâtir gravement, il se présentera en sorte de généreux héros qui lutte au service de tous contre les méfaits du néolibéralisme qui détruit tout et va entraîner des conséquences durables pour toute la société. Tel autre syndicaliste justifiera ses actions par « l’arrogance » du gouvernement qui n’écoute pas (ou, pour traduire, ne cède pas d’emblée à tous ses caprices). Mais jamais ils ne vous diront que ce qu’ils défendent en réalité (et ils le savent pertinemment) n’est que leur rente de situation. Ce qu’ils dénommeront plus opportunément leurs « acquis sociaux ». Le « néolibéralisme » sera ainsi qualifié de responsable de ce qu’ils choisiront d’appeler, à bon compte et en termes bien choisis, la « casse sociale ».

Le problème est que nous sommes là dans des problématiques de gestion au quotidien d’une entreprise, et que cela concerne un mode de gestion, ici relevant pour l’heure de la sphère de l’État. Donc bien éloigné de considérations aussi philosophiques que le rôle et la place du libéralisme dans notre économie, surtout lorsque l’État n’entend pas véritablement remettre en cause la gestion étatique de l’entreprise, tout juste consentir avec retard à se conformer aux directives votées depuis longtemps au niveau de l’Union européenne en matière de concurrence (et sans même considérer les effets bénéfiques que peuvent avoir certaines véritables réformes).

Et, même lorsque rente il n’y a pas, ou pas encore, le gâteau de l’État est tellement alléchant et donne tant envie à chacun d’en profiter que d’aucuns s’invitent sans vergogne à la table pour profiter du festin gratuit. C’est le cas de certains zadistes, héritiers pour une part d’entre eux du principe proudhien selon lequel « la propriété c’est le vol », et prompts à ce titre à dénoncer les affres de l’ultralibéralisme, qui ne rougiront à aucun moment de la superbe contradiction qui va consister à s’accaparer des terres dont ils pourront prétendre, après les avoir occupées par la force pendant quelques années, qu’ils en sont désormais les propriétaires légitimes. Véritable tour de force.

Et ce serait le libéralisme, respectueux du droit, de la propriété et de la (véritable) liberté qui serait coupable de tous les maux ?

Les rentiers de chez Air France

Passons maintenant chez Air France. Loin de moi l’idée de vouloir passer en revue toutes les catégories de rentiers de l’État, mais l’exemple est emprunté à l’actualité immédiate (et qui se répète) et est donc, à ce propos, particulièrement symbolique.

Voilà une entreprise qui se trouve depuis quarante ans en situation de déficit structurel, a failli sombrer plus d’une fois et n’a dû sa survie qu’aux interventions répétées de l’État sauveteur (c’est-à-dire, bien sûr, les contribuables, donc nous, donc vous).

Sans même évaluer toutes les conséquences économiques (et sociales) résultant des sauvetages successifs d’Air France (« ce qu’on voit et ce qu’on ne se voit pas »), nous avons affaire à une entreprise qui vit sous perfusion de l’État et dont une minorité active entend bien profiter pour ponctionner tout ce quelle peut ponctionner, l’État étant assurément toujours présent derrière pour réparer les pots cassés (mais pas forcément la « casse sociale » qu’elle aura occasionnée, si j’ose dire).

C’est ainsi qu’à peine 10 % du personnel (essentiellement les 40 % des pilotes qui en sont à l’origine) émettent un chantage aux augmentations substantielles de salaires, tirant prétexte entre autres des augmentations accordées dans des compagnies concurrentes, nonobstant leur rémunération déjà proportionnellement supérieure et nonobstant surtout la situation réelle qui est celle de l’entreprise : bénéficiaire l’an dernier (1,4 milliard d’euros, dont 600 millions en réalité pour Air France même), la compagnie continue de perdre des parts de marché et ne doit ces bénéfices (exceptionnels) essentiellement qu’à la baisse temporaire des cours du baril de pétrole, qui à présent remontent rapidement et risquent de ramener très vite l’entreprise dans le déficit.

Comment appeler cela, donc, si ce n’est une rente politique ? Les pilotes ne sont pas propriétaires de l’entreprise dont l’État est le principal actionnaire et en reste le garant. Ils savent que, quoi qu’il advienne, ils seront toujours secourus. Tant qu’ils ne sont pas amenés à en devenir propriétaires, via une partie de leur rémunération sous forme d’actions de la société, ainsi que le suggérait récemment le participant à un passionnant débat sur le sujet dans une émission diffusée sur BFM Business, rien ne les conduira à se sentir davantage responsabilisés. Et on se demande d’où vient la fameuse « casse sociale »…

Un problème de démagogie

Dans l’un de ces débats caricaturaux qui font la force du « service public », portant sur les inégalités et les « privilégiés », une fois de plus une large place était consacrée à la « casse sociale » et, sous-entendu, à ce néolibéralisme (qui n’est jamais bien loin) qui en est bien sûr le grand responsable, avec ces salauds de riches (qui en sont probablement le symbole).

C’est ainsi qu’un Olivier Besancenot, en pourfendeur professionnel de l’ultralibéralisme, en vient à dénoncer :

Ceux qui s’enrichissent sur le dos des autres […] et qui prennent le fruit du travail des autres.

Un étrange et stupéfiant retournement de situation dont les gens d’extrême gauche en particulier ont le secret. Faisant fi des véritables rentiers (ceux de l’État, comme nous venons de le voir) et de ceux qui contribuent au financement de ce grand et généreux gâteau offert gracieusement par l’État (les contribuables, vous et moi). Les coupables sont, bien sûr, les riches. Ceux à qui on fait soi-disant des cadeaux (sans commentaire).

« Et quid des 195 milliards de niches fiscales ? », ose Jean-Philippe Delsol, présent sur le plateau. Là encore des situations de rente qui n’ont rien à voir avec le libéralisme. Un tiers de ces niches concerne des entreprises et le jeune journaliste insolent qui anime l’émission s’étonne que son invité puisse aller à l’encontre de la caricature qu’il s’en fait en le soulignant sans hésiter.

… et où mène la démagogie

Mais le problème avec toute cette démagogie insupportable bien française est que, pendant ce temps, l’écart continue de se creuser entre autres avec l’Allemagne qui sert traditionnellement de point de comparaison. Pendant que nous sommes enfermés dans nos lubies dévastatrices, nos voisins continuent à investir et à innover, poursuivant la modernisation de leur économie et ainsi la préparation de leur avenir.

La faiblesse de l’investissement en France, grevé par toutes ces grèves (si je puis me permettre) fait prendre un retard inouï à notre économie, en pleine transition, et à l’heure où tous les grands choix d’avenir se jouent de manière relativement inexorable.

Donc non, la casse sociale ne se fait pas là où on l’affirme avec force démagogie, mais dans les comportements de rentiers et de déni des réalités qui sont l’arme des profiteurs, ceux-là même qui entendent jouer en permanence les victimes.

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  • pour les zadistes je rigolerais sec si un groupe de zozos décidaient de les déloger pour accaparer les terres qu’ils ont accaparé..

    • laissez donc ces pauvres zadistes élever des brebis dans leur marécage, font de mal à personne et au moins de là-bas ils font pas chier ailleurs. Allez plutôt déloger les néo-nazi à la frontière italienne.

      • Il serait de bon ton de mettre une douzaine de migrants dans le logement de Tigrou666 durant quelques années le tout à sa charge bien entendu. Je n’arrive pas à comprendre qu’un tas d’idiots prennent l’Etat pour une tirelire alors que l’Etat c’est nous tous qui payons et peut être que la raison d’être le pays le plus taxé au monde trouve ses sources dans ce milieu d’idiots. Sans oublier qu’il y a grand nombre de Français qui ont travaillé, cotisé et payé taxes et impôts toute leur vie et qui se retrouve lors de leur retraite avec un revenu inférieur à tous ces mandants qui viennent nous piller.

        • Désolé mais dans un état de droit, les réfugiés sont accueillis par le régalien et services médicaux-sociaux compétent, même s’ils sont renvoyés chez eux. Certainement pas par des néo-nazis, on est plus dans les années 30. Et si vos impôts passent devant ces principes élémentaires, je ne peux rien pour vous.

          • Désolé, mais dans une démocratie libérale, la prise en charge des réfugiés n’est pas dans les missions régaliennes. Jamais.
            C’est même le pb actuellement. Les réfugiés sont mal pris en charge, par l’état.
            Que les réfugiés se prennent en charge par eux-mêmes.

            • @ gillib

              La France a signé la convention international sur l’accueil des réfugiés: ou elle la dénonce (croquignolet pour le prétendu « pays des droits de l’homme »!), ou elle la respecte!

              C’est simplement légal! (Ce n’est pas vous qui avez signé la convention, c’est « la France »!)

              • Vous répondez à coté de la plaque..
                Le statut des réfugiés leur permettent tout simplement de ne pas pouvoir être expulsés (Art 14 DUDH 1948).
                Il n’est pas question de les loger, nourrir, etc.. même pas dans la DUDH qui est un texte socialoïde.
                Que les réfugiés aient le droit de travailler et de subvenir à leur besoin. Qu’ils se débrouillent.

                PS Faut suivre un peu..

              • La France a signé la convention international sur l’accueil des réfugiés:

                L’avez-vous signée cette convention ? Non. Pourquoi les Français qui n’ont rien signé devraient-ils subir les lubies clientélistes des représentants de l’Etat qui, je le rappelle, n’ont été élus que par 16 % des électeurs ?

            • « Que les réfugiés se prennent en charge par eux-mêmes. »

              @gillib : C’est précisemment ce que font la plupart d’entre-eux lorsque l’État le leur permet. Souvenez-vous par exemple du billet sur la jungle de Calais qu’h16 avait publié il y a près de 3 ans :

              « […] Il s’en passe des choses, dans cette jungle de Calais ! […] Décidant d’aller voir comment vivaient [les] migrants, une équipe de France 2 s’est rendue sur place et, caméra à l’épaule, a découvert un monde qu’elle ne soupçonnait pas. Les journalistes ont bien du mal à cacher leur stupéfaction devant ce qu’ils découvrent : s’attendant probablement à des masses gluantes de gens perdus, la main tendue et le regard éploré, ils décrivent, effarés, un véritable village de près de 6000 âmes, avec toutes ses caractéristiques : des magasins, des restaurants, une église, une école avec des cours de français, un coiffeur, des artisans, une boulangerie tenue par des Afghans, décidément, voilà qui dépasse l’entendement. […] Bien évidemment, le tableau peint par [les journalistes ébahis] est bien trop rose : on imagine sans mal des quantités de problèmes comme les vols, des agressions et pire encore, qui ne sont absolument pas mentionnés. Les conditions sanitaires sont pire que rudimentaires, et l’avenir de ces individus, agglomérés dans ce genre de terrains vagues, est particulièrement peu réjouissant. Il n’en reste pas moins que cette jungle anarchique démontre autant la faiblesse de l’État que la force de la catallaxie, cet ordre spontané produit par le marché , et que l’État s’emploie, partout ailleurs en France, à saboter […] ».
              ( source : https://www.contrepoints.org/2015/11/12/228651-jungle-de-calais-leclatante-faillite-de-letat )

          • L’état de droit c’est être jugé par une Loi bien connue et acceptée de tous. Le torrent de billevesées législatives vomie à jet continu par 577 pantins n’a rien de tel.

            • @Synge
              Bonjour,
              200 de ces pantins viennent de voter une loi qui concernent les migrants et leur famille laissée derrière.
              « «C’est une question d’humanité de demander aux parents de ne pas choisir entre le mineur protégé et celui qui restera dans le pays d’origine», Elise Fajgeles députée LREM.
              C’est pendant l’examen de ce texte d’une quarantaine d’articles pour 999 amendements, que Jacqueline Gourault s’est mise en colère trouvant « autoritaire » le fait qu’elle, ministre, ait à répondre au Parlement.
              C.P.E.F

          • L’état de droit signifie que la même loi s’applique à l’administration et aux administrés. Que viennent faire les clandestins illégalement entrés sur le territoire français dans cette affaire ? L’état de droit est parfaitement compatible avec une politique de rejet systématique des clandestins illégaux puisque ces deux sujets n’ont rien à voir.

            Si on veut à toute force les inclure dans un dispositif légal, les clandestins illégaux ne peuvent prétendre au bénéfice de l’état de droit qui n’a pas été prévu pour eux. On ne peut en même temps choisir sciemment l’illégalité et réclamer l’application d’une loi qu’on méprise consciencieusement par ailleurs. Il n’est donc pas illégitime de leur appliquer une loi spécifique adaptée à leur cas.

            Mais surtout, à partir du moment où il existe un droit administratif différent du droit commun, il est difficile de prétendre à l’existence de l’état de droit et encore moins de s’en revendiquer pour défendre une cause quelconque.

            Va falloir trouver autre chose, un argument enfin pertinent.

            • Je n’ai jamais dit le contraire, un etat de droit peu tout à fait avoir des lois pour refluer des migrants. Mais la loi doit être rendue par le régalien, pas par des fanatiques, postés aux frontières comme c’est le cas au col des échelles en ce moment même

              • Tout à fait. Vous proposez quelle condamnation pour les associations de passeurs qui font pénétrer illégalement ces gens sur le territoire français ? Peut-être une telle condamnation aurait-elle permis de calmer le jeu avant l’intervention du camp adverse…

      • Si nazisme veut dire national-socialisme et bien on peut dire que la majorité des français sont des nazis.

        • Erreur de traduction. Nationalsozialismus = socialisme national. Et dit comme ça c’est tout de suite beaucoup plus clair.

        • @ Bernard
          avec une marinière pour uniforme, un caleçon de chez leuslipfrançais®, Arnaud Montebourg comme chef d’état et Jean-Vincent Placé comme chef des armées.

        • Si c’est écris socialiste c’est surement qu’Hitler était un grand adorateur de l’USSR (qu’on nommait judéo-bolchevique).

  • Le libéralisme n’est ni responsable, ni coupabe de la « casse sociale »
    Forcement, si le revenu dépend de la productivité, et que seuls les plus productifs ont accès à un travail (plus rare du fait de l’automatisation), et cela pendant qu’en haut les revenus s’accumulent via l’héritage sur un groupe d’individu toujours plus restreint, alors sans intervention (état, religions, asso…) on va laisser 30% de la population (accidentés de la vie, femmes isolées, banlieues et sans diplômes, petits agriculteurs…) dans des conditions très précaires.
    Faut être un peu réaliste. Tout le monde ne peut pas suivre le rythme imposé par ce système, et ce n’est pas forcement de la faute des plus faibles.

    • Etrangement, la France est parmi les plus en retard pour l’automatisation et les plus en « avance » pour le chômage… Il faudrait sortir des slogans et regarder les statistiques, Monsieur le Socialiste.

      • Regardé les statistiques, vous, aux États Unis, plein emploi, 30% n’ont pas de quoi se payer un dentiste. En France, c’est le chômage, en Allemagne les minis job, en Amérique latine, Afrique du Sud, les favélas, en Indes, les castes, c’est comme ça.

        • Allez voir comment ça se passe et quelle est la satisfaction ou non des citoyens dans les pays dont vous parlez. Vérifiez aussi en France, parce que le dentiste, ça n’est pas parce que les Français n’ont pas le plein emploi que beaucoup d’entre eux peuvent se le payer, dès qu’on sort de la visite de contrôle !

    • Vous êtes désespérant.. Ou vous ne lisez pas les articles de contrepoints, ou vous êtes totalement endoctriné.

      Ou les deux.

    • Dans un système proprement libéral, l’accumulation toujours plus importante des richesses et du patrimoine au profit d’une part de la population toujours plus restreinte ne serait pas possible, le droit de la concurrence et le droit de la consommation entre autres jouant les garde-fous. L’accaparement toujours plus poussé des richesses et du patrimoine au profit d’un nombre restreint de personnes n’est possible que lorsque des monopoles de droit et de fait, se créent. C’est le capitalisme de connivence et la corruption qui conduisent à ces aberrations. Le libéralisme est antimonopolistique dès lors qu’il a pour objet de protéger les libertés dont les libertés économiques de chacun.

      • Une partie toujours plus restreinte de la population « accaparerait » une part toujours plus importante de la richesse produite et du patrimoine ? Encore faudrait il le prouver et ce n’est pas les études bidons de Piketty qui vont faire l’affaire.
        Cet aspect (la répartition proportionnelle des richesses) étant évacuée, restent les montants eux mêmes. Certes les chiffres sont colossaux. Mais ils correspondent à la valeur des entreprises qui constituent le patrimoine des plus riches. S’en suivent quelques remarques modestes :
        – cette valeur est virtuelle tant que l’entreprise n’est pas vendue;
        – à entreprise de taille mondiale, valeur de taille mondiale;
        – pour mener des méga-projets, il faut bien des méga-moyens;
        – c’est dans les entreprises où l’intensité capitalistique est la plus forte que les salaires sont les meilleurs (en général);
        – tant que vous n’avez rien volé, où est le mal à être riche ?
        – d’ailleurs bon nombre des hyper-riches sont aussi des donateurs très substantiels à toutes sortes de bonnes œuvres.

        • Ce que j’ai dit, c’est que les monopoles de droit et de fait tendaient à concentrer le patrimoine et les richesses dans les mains d’un nombre plus restreint et cela est vrai.

        • d’accord sur 80% mais quand vous parlez des donations c’est assez cocasse..se faire bonne conscience c’est plus facile quand on a quelque chose à donner..et quand vous dite « tant que vous n’avez rien volé, ou est le mal à être riche  » bah euh …je sais pas moi, le patron d’une boîte de textile qui fait travailler des gamins ou bien le patron qui sur exploite ses ouvriers n’a rien à se reprocher alors?

          • @ dekkard
            Pourquoi parlez-vous par slogans et clichés?

            Où voyez-vous des enfants forcés de travailler ou des « patrons » surexploitant leurs salariés? En Europe, pour ma part, je n’en ai pas rencontrés!
            Les personnes qui sont les plus exigeantes sur le travail sont souvent des indépendants (« patrons-auto-salariés ») qui travaillent souvent bien plus que 35 heures-semaine!

            Et la plupart des cadres, dans les entreprises, sont payés au mois, sans décompte des heures!

            Si vous voyez du travail « d’enfant », c’est illégal, donc votre devoir est de le dénoncer!

            Si vous parlez d’autres pays, des organismes internationaux (existants!) sont seuls mandatés pour agir! Ou des donateurs impliqués comme Bill Gates qui est l’actuel exemple le plus connu!

            • Synge parlait,je suppose, en général …je fais de même donc je ne me limitais pas à l’Europe…si se baser sur le simple fait qu’un patron ne vole pas le rend exempt de critiques c’est aller au plus simple… et pourquoi parler des indépendants ou simplement des cadres? vous oubliez les ouvriers (fait du hasard)..oh pardon oui un cadre est bien plus à plaindre qu’un ouvrier….mille excuses.

    • Plus le capital est répandu, moins il a de valeur absolu. La barrière d’entrée devient donc de plus en plus accessible pour les plus pauvres.

  • Le problème de cet article relatif au libéralisme, comme beaucoup d’autres, c’est qu’il effleure le concept de libéralisme, il reste très abstrait sur ce qu’est le libéralisme, sur ce à quoi il renvoie d’un point de vue pratique. A quoi ressemblerait un programme politique libéral ? Comment, concrètement responsabiliser les français et assurer la liberté de chacun sans tomber dans le chacun pour soi ? Bien souvent ceux qui défendent le libéralisme tombent dans la caricature dans l’anti-étatisme primaire et profond, ce que n’est pas le libéralisme.

    • Absolument d’accord. Le libéralisme ne gagnera pas des points en France en passant son temps à critiquer tout, toutes et tous. Il doit faire intrinsèquement rêver. Ce que savent rarement faire les auteurs publiés ici. On sent trop la haine recuite. Pas assez l’espérance d’un monde meilleur.

      • Il doit faire intrinsèquement rêver.

        Justement, non.

        Et tant que les gens voteront pour des programmes « qui font rêver », on restera dans l’Etat ou l’on est (calembour!).

        « Les enfants croient au père Noêl, les adultes votent. » Deproges.

        • @ Puce à l’orteil
          + 1000
          Devenir libéral est une démarche individuelle pour tenter de se « libérer » et le proposer aux personnes autour de soi, évidemment sans nuire à autrui!

        • Je suis moche, je suis conne, je passe mon temps à râler… mais j’espère bien trouver un mari ! ?
          C’est sûr, ça va le faire, hein !

    • « Comment, concrètement responsabiliser les français et assurer la liberté de chacun sans tomber dans le chacun pour soi? »

      Éviter de propager ce poncif éculé qu’est le « chacun pour soi » m’apparait comme un bon point de départ.

      « Bien souvent ceux qui défendent le libéralisme tombent dans la caricature dans l’anti-étatisme primaire et profond, ce que n’est pas le libéralisme ».

      « L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde ». Frédéric Bastiat.

      Un anarchiste caricatural, à n’en pas douter.

      • Vous ne répondez nullement à mes interrogations, vous êtes hors sujet.

        • Je vais le dire autrement alors: Pour reponsabiliser les français et assurer leur liberté, un bon début serait d’éviter de caricaturer le libéralisme ( le fameux « chacun pour soi » ou encore « l’anti-étatisme primaire »).

          Avec des amis pareils, le libéralisme n’a pas besoin d’ennemis.

          Quant à ce qu’est le libéralisme en tant que « concept », la réponse est simple, basique, et tient en une ligne: le libéralisme est une doctrine (philosophique ou politique, ça se discute) qui vise à défendre les libertés individuelles.

          C’est plus clair?

          • Pour le côté caricatural, intéressez-vous au programme du parti libéral démocrate. Ce n’est pas moi qui véhicule le côté chacun pour soi, ce sont les libéraux eux même dans leur programme. Pour le reste, encore une fois vous ne répondez pas vous êtes hors sujet.

        • je vais le dire autrement alors: pour responsabiliser les français, il faut arrêter de leur faire croire que le libéralisme c’est le règne du « chacun pour soi », de « l’anti-étatisme primaire » .

          Or, vous tombez pile poil dans ce piège.

          Avec de tels promoteurs, le libéralisme n’a pas besoin d’ennemis.

          C’est plus clair?

          • Pour votre culture personnelle : https://www.partilibertarien.fr/en-pratique.
            Je ne tombe pas dans ce piège.
            C’est plus clair ?

            • Vous voyez qu’il existe des programmes libéraux. C’est simplement vous qui ne l’êtes pas

              • Je crois surtout que vous n’avez pas lu le programme. Dommage pour vous. Vous êtes une caricature du libéralisme.

                • Il va falloir comprendre qu’ être libéral ne se résume pas à réclamer des baisses d’impôts (pour sa pomme, en particulier): ça c’est être de droite.

                  D’ailleurs, je ne vois pas de « chacun pour soi » ou d' »anti-étatisme primaire » dans le programme que vous mettez en lien.

                  Vous avez un exemple?

                  • Où ai-je dit qu’être libéral se résume à réclamer des baisses d’impôts pour sa pomme en particulier ? On se le demande ! Ensuite pour ce qui de l’anti-étatisme primaire, peut-être devriez-vous consulter la définition d’anti-étatisme. on peut citer par exemple : Suppression des agences, observatoires et comités en tout genre, vraiment tous, ils sont tous inutiles ? Les conservatoires du littoral n’ont aucune utilité ? Laissez moi rire.
                    Promotion à tous les niveaux du principe de subsidiarité et introduction du droit à la sécession, droit à la sécession, vraiment ? Anti-étatisme primaire disais-je ?
                    Garantir une liberté d’expression totale, vraiment, vous vous rendez compte des effets pervers de cette liberté totale dans le monde dans lequel nous vivons à l’heure des réseaux sociaux ? Un peu de lucidité quand même !
                    Passage progressif à un système de retraite par capitalisation, individuel, collectif, on ne sait pas ? Chacun cotise pour sa propre retraite ? A mettre en lien avec : Versement du salaire complet (charges salariales et patronales), que fait-on pour les gens victimes d’accident de la vie, les gens inaptes à travailler ? Chacun pour soi ?
                    Suppression de toutes les subventions (entreprises, associations, politiques, etc…)? Vraiment toutes les associations sont inutiles ? Un peu de lucidité et de bonne foi de votre part seraient bienvenues. Ce programme ne fait pas une seule fois référence à la solidarité. Où voyez-vous une quelconque référence à un filet de sécurité ? Ca vous cause le libéralisme pragmatique ? Un peu de mesure, bon sang !

                    • Résumons votre vision « libérale » : retraite ponzi pour tout le monde, agences étatiques en tout genre, main mise du gouvernement sur la plupart des décisions économiques et cerise sur le gâteau rejet, de la liberté d’expression.

                      les libertés individuelles, visiblement, ça vous en touche une sans faire bouger l’autre.

                      Je persiste et signe: avec de tels amis, le libéralisme n’a pas besoin d’ennemis.

                      Je serais curieux de savoir ce qui vous fait croire que vous êtes libérale…

    • Le libéralisme cest l’état quand ca m’arrange en tant que possédant (de capital).

      En somme rien de nouveau.

      Il n’y a que les anarchismes qui sont contre l’état.

    • @Je suis libérale
      Bonjour,
      Si un jour dans un programme d’un parti quelconque je lisais :
      – Séparation des Pouvoirs ; création d’une « Cour Suprême » dont les membres du corps judiciaire tels que magistrats, avocats, la constituant seront élus par les citoyens ;
      – le gouvernement, Exécutif, ne peut proposer, ni passer de loi ;
      – Le texte fondamental de la Constitution est la DDHC de 1789 ; nulle loi ne peut restreindre ou aller à l’encontre de ses articles ;
      – nul ne peut être élu avec moins de 51% de voix du total des inscrits. En cas de multi-candidats à une élection, pour qu’il y ait un second tour, les deux meilleurs doivent totaliser au moins 51% des voix des inscrits. Celui qui atteint 51% au premier tour est élu ;
      L’Assemblée Nationale sera composée de 2 députés par département ; le Sénat d’un sénateur par département.
      – Le Peuple souverain délègue les pouvoirs dont il est pourvu aux différentes branches Législative, Exécutive et Judiciaire. Il ne s’en défait pas.
      Je m’y intéresserais un peu plus, et peut-être me déplacerais-je pour aller voter, si le jeu n’est pas truqué.

      • @ STF
        Merci pour vos idées, mais ce n’est pas vraiment là où je veux en venir. Ce qui intéresse vraiment les gens, c’est le pouvoir d’achat, l’emploi, la santé, l’immobilier et la retraite.

      • Pourquoi ne pas créer un vrai parti libéral ?

        • @Je suis libérale
          Bonjour
          « Pourquoi ne pas créer un vrai parti libéral ? »
          Si cette question m’est directement adressée, je répondrai « Non merci. Trop de lumière pour moi, les projecteurs donnent chaud et irritent ma rétine. »

          Le pouvoir d’achat intéresse les gens c’est vrai. Si vous voyez des personnes dans ce cas, dites-leur de regarder attentivement leur feuille de paie et de réfléchir à qui entame allègrement leur pouvoir d’achat.
          Pour l’emploi, expliquez comme vous le pourrez, que l’Etat empoche 68% de ce qu’une entreprise privée vend. Par exemple, sur 100€ d’achats dans le magasin de votre choix, 68€ vont dans les poches de l’Etat, T.V.A incluse. Ca fait un petit effet. Que sur les 32 qu’il reste, il faut payer les fournisseurs, les employés, les crédits, les banques, et que les actionnaires et autres patrons se partagent ce qu’il reste.
          Dites aussi aux personnes propriétaires de leurs logements que vous connaissez que s’ils s’absentent plus de 48h de leurs foyers, et qu’une bande d’intrus joyeux s’installent chez eux pendant ce temps, les propriétaires originaux, certifiés, validés, tamponnés, taxés, avec le papier du notaire, papier et notaire qui ne servent à rien au final, ne sont plus chez eux. Là aussi, il y a de l’effet.
          La santé devient de plus en plus coûteuse, de moins en moins performante, et pour certaines pathologie, inutile.
          La retraite, pour un mandat de 5 ans, un député touche 1500€. Cumulable avec d’autres mandats.

          Le libéralisme c’est d’abord et avant tout, les libertés individuelles ou les droits fondamentaux, tels que définis dans l’article 2 de la DDHC. Puis un Etat restreint à ses fonctions régaliennes et dont le rôle est de garantir les droits fondamentaux.

          • Moi Itou, pas question d’imposer mes idées au plus grand nombre. Pas question d’empêcher les collectivistes de créer des phalanstères fondés sur l’adhésion volontaire où chacun pourra être l’esclave des autres.

            Demandez leur pourquoi Total ne gagne qu’un centime sur un litre d’essence vendu 1,50 euros. Demandez leur pourquoi il devrait être vendu au maximum 70 centimes et d’où vient la différence.

            Pendant ce temps-là, la majorité des gens croient (et non pensent) que le patron paie une partie des charges sociales des employés, croient que leurs congés sont payés alors que leur salaire a été amputé de 10 % pour compenser leur non travail.

            On est très mal barrés.

          • La question est que fait-on rentrer dans la catégorie droits fondamentaux ?

    • Pour un programme libéral en bonne et due forme oubliez le PLD et allez faire un tour chez les Libertariens https://www.partilibertarien.fr

  • Casse sociale…une rébellion contre les dictats syndicalistes faisant des salariés leurs esclaves , vive la casse social iste.

  • Si les liberaux avaient été respectueux du droit et du pouvoir en 1789, nous aurions encore un roi de France et une notion tres vague de la propriété.
    Ps : ce n’est pas en cherchant à faire detester les zadistes ou les cheminots que les liberaux se feront aimer. Ca defoule peut être mais l’efficacité est voisine de zéro.

  • On comprend pourquoi l’EN refuse d’apprendre l’économie aux élèves pour faire de la propagande anti-capitaliste et anti-libérale. Les socialistes n’ont toujours pas compris que ce sont les entreprises qui créent les richesses et les emplois. Que sans elles l’état n’aurait pas un kopek à prélever et donc pas de budget, et que les français n’auraient ni couverture sociale, ni retraite.

    • @Virgile
      Bonjour,
      « Que sans elles l’état n’aurait pas un kopek à prélever et donc pas de budget, »
      … « sans elles »…Ne serait-ce pas le but ? Qu’il n’y ait plus d’entreprises privées, j’entends. Avec le matraquage incessant, la fuite des entrepreneurs et des investisseurs pour des pays moins hostiles et créer une pénurie. La création de cette pénurie forme un vide. Ce vide est une zone de non-concurrence ; l’Etat n’aime pas la concurrence. Il est déjà dans l’énergie (E.D.F), le transport (S.N.C.F, Air France), les médias/presse/journaux, l’automobile (Renault)… A vider le pays de créateurs d’entreprise et de travail, il peut vouloir les remplacer, et nous proposer ses magasins, sa production, sa nourriture, végétarienne et fruitée, évidemment, les bovins ne mangent pas de bidoche, ni trop grasse, ni trop sucrée, ni trop salée, ni trop calorique, et surtout dispensée au gramme près. Production et nourriture que nous ferons et distribuerons dans l’allégresse.
      Qu’au final il ne reste plus que l’Etat salvateur, puisque le capitalisme aura disparu, « vaincu », et que les pénuries de tout seront évidemment la faute de ce dernier, parti tel un couard, et que seul L’Etat peut donc le remplacer.
      Avec un peu de cynisme on pourrait y voir un plan…

  • @je suis libérale Si vous trouvez une utilité quelconque à la myriade d’associations, de conservatoire et autres comités theodules existant en France, rien ne vous empêche de vous engager et de les financer personnellement. Un vrai libéral laissera le choix à chacun de le faire ou non, justifiant ou non par la même occasion leur utilité réelle. voilà ce qu’est le libéralisme.

  • @ je suis libérale Quand à la solidarité, vous devez quand même savoir qu’elle a toujours existé, et qu’elle est plus efficace entre les mains des gens comme vous et moi plutôt que monopolisée par l’État.
    l’état pratique le vol en ponctionnant, puis favorise la corruption en redistribuant ( et il se sert en plus au passage). Cela n’a rien à voir avec la solidarité (qui est consentie librement)

    • Plus cliché et manichéen que vous, on ne fait pas. Vous êtes une caricature. Même les pays considérés comme des chantres du libéralisme reconnaissent l’utilité de nombreuses associations dont les associations sportives, de protection des animaux, qui ne survivraient pas sans subventions publiques. Plusieurs associations dont la SPA financent la stérilisation et la castration des chats et chattes errants qui pullulent dans nos villes. Connaissez-vous l’association les chats libres du Croisic ? Une chatte peut donner vie à des dizaines de chatons par an. Qu’allez-vous faire lorsque ces dizaines de chatons squatteront dans votre jardin, gratteront vos sols, et feront vos poubelles ? Oui à un tri dans les subventions, oui à la mise en place de critères strictes devant guider l’allocation de subventions ou non, et oui au contrôle de l’usage de ces subventions par ces associations. Vous êtes tellement dans le dogme que vous en devenez ridicule. La solidarité a toujours existé ? Oui. Si la solidarité intergénérationnelle consiste à vivre à 4 générations dans la même maison non merci. La solidarité privée marchait tellement bien qu’il y avait 40% de pauvres. L’Etat a un rôle à jouer dans la solidarité car le privé est loin d’être parfait contrairement à ce que vous croyez.

  • @Puce à l’orteil

    Vous êtes d’une bêtise et d’une ignorance crasse. Vous êtes dans la posture plus qu’autre chose et vous êtes dogmatique. Vous ne répondez à rien, vous restez abstrait, c’est le propre des adorateurs de formules toutes faites. Vous reconnaissez enfin que vous êtes un anti-étatiste primaire, aussi primaire que votre pensée. Votre pensée est digne des physiocrates, sauf que nous ne vivons plus au 18ème siècle.
    Tout n’est pas blanc ou noir. Vous devriez voir le documentaire : Repenser la retraite. Peut être devrez vous moins obtus ! Entre un système de retraite à répartition et un système à capitalisation, il existe de nombreuses nuances, intéressez-vous au système de retraite suédois. Un système hybride qui est un bon compromis entre liberté et solidarité finançable car ajustable sur le long terme.
    Rien d’autres à dire sur la solidarité ? Vous vivez dans une utopie !
    Agences étatiques en tout genre ? Je n’ai jamais écrit cela, j’ai dit que certaines avaient de l’utilité et qu’il était nécessaire de faire un tri.
    La main mise du gouvernement sur la plupart des décisions économiques ? Je me demande bien où j’ai dit cela ! Le droit de sécession peut être ? Intéressez-vous au droit international, peut être aurez-vous suffisamment d’esprit pour comprendre que ce droit est inepte au 21 ème siècle !
    Puis pour la liberté d’expression, je vous laisse à la vacuité de votre pensée. Si vous pensez sincèrement qu’il est souhaitable que des partisans de la charia, des décolonialistes etc.. aient le droit de s’exprimer sur des plateaux de télévision et qui plus est sur des chaines du service public pour répandre leurs idées nauséabondes au nom d’une liberté d’expression totale, je ne peux rien pour vous.
    Vous êtes juste dogmatique, en gros, c’est tout ou rien. Avec des libéraux comme vous, le libéralisme n’a pas besoin d’ennemis.

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