Vouloir bloquer la progression du covid est illusoire et totalitaire

La société est condamnée à se transformer en chambre stérile généralisée. Jamais l’échec de cette politique n’est interrogé autrement qu’en envisageant des mesures encore plus coercitives.

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Vouloir bloquer la progression du covid est illusoire et totalitaire

Publié le 7 novembre 2020
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Par Hervé Joly.

Depuis que le virus Covid-19 s’est répandu dans le monde entier à partir de son berceau chinois, des mesures sanitaires transformant profondément notre vie sociale se sont généralisées, sur la base de projections statistiques annonçant des centaines de milliers de morts par pays.

Tous les gouvernements sont dorénavant jugés à l’aune de leur capacité, au moins provisoire, à freiner la diffusion et les effets mortifères du virus sur leur territoire.

Bloquer la progression du Covid avec les gestes barrière et la distanciation sociale

Les habituelles recommandations d’hygiène se sont d’abord élargies à l’adoption de mesures résumées par les vocables de « gestes-barrière » et de « distanciation sociale », visant à voir dans tout autre être humain une menace potentielle dont il faudrait s’éloigner en s’abstenant de tout geste de convivialité ou de tendresse.

Seule la cellule affective restreinte y échappe encore, et à condition d’être un couple stable répondant à la norme de la cohabitation… Il s’est même trouvé au Canada des autorités sanitaires pour prôner la sexualité solitaire

L’ensemble des activités sociales non virtuelles qui n’ont pas été jugées essentielles, qu’elles soient festives, culturelles, sportives, politiques, religieuses, etc., ont été brutalement interrompues.

Confinement en attendant un vaccin ?

L’étape suivante a été celle, encore un concept inédit dans cette période qui en est riche, du « confinement », assignation à résidence des populations à leur domicile, assorties d’exceptions plus ou moins strictes selon les pays. Seule l’absence de généralisation des techniques de géolocalisation, télésurveillance, etc. a empêché un contrôle plus systématique de leur respect.

Face à la brutalité de l’épidémie, le recours à un traitement reposait sur un pari incertain, la démonstration scientifique de son efficacité éventuelle ne pouvant être faite dès la première vague. La sagesse invitait donc à recourir dans l’urgence à des médicaments anciens, bon marché, aux effets secondaires maîtrisés et de laisser les praticiens libres de les proposer à leurs patients.

Mais c’était sans compter sur l’enjeu économique que représentait pour l’industrie pharmaceutique le recours possible à de nouveaux traitements beaucoup plus chers.

Des programmes d’essais thérapeutiques randomisés ont donc été lancés à grands frais… pour des résultats tardifs, confus ou inexistants, la faible létalité de la maladie et la sensibilité à des facteurs de risques très inégalement répartis permettant difficilement de comparer les effets des traitements entre deux populations.

L’idée s’est donc installée qu’il n’y aurait pas de traitement possible, et que dans l’attente d’un hypothétique vaccin, la seule solution serait la prévention maximale des contaminations.

D’autres hypothèses ont été avancées par certains spécialistes, comme le confinement des seules populations à risque et la diffusion accélérée du virus dans les autres, afin d’atteindre au plus vite une immunité collective. Elles ont été balayées, en l’absence souvent de tout véritable débat, leurs défenseurs se faisant souvent traiter de criminels irresponsables.

Dans les pays européens, les mesures prises ont coïncidé après quelques semaines avec un reflux de l’épidémie, ou du moins de ses formes graves, sans que le lien de causalité puisse être établi avec certitude. Un simple effet saisonnier avec l’apparition des beaux jours pourrait, selon un phénomène classique pour les maladies respiratoires, aussi en être à l’origine.

Déconfinement progressif, protocoles sanitaires complexes

Ont alors été adoptées des mesures de déconfinement très progressives, assorties de protocoles sanitaires dont la sophistication croissante a mobilisé d’innombrables heures salariées, d’autant plus qu’elles sont facilement télétravaillables. Face au poids des contraintes économiques, elles ont permis une reprise partielle des activités sociales.

Mais nous n’en avions pas pour autant fini avec l’épidémie.

Celle-ci restait très active sur d’autres continents confrontés à d’autres saisons ou climats. En France, la multiplication tardive des tests, destinée à repérer les canaux de diffusion du virus, les fameux clusters, a surtout servi à remplacer le décompte quotidien des décès par celui des cas positifs comme nouvelle source d’inquiétude.

Le déconfinement a donc été associé à de nouvelles mesures-barrières, en particulier la généralisation progressive du port du masque – au départ considéré comme inutile voire contre-productif en France –, qui ne s’est arrêtée (pour l’instant ?) qu’à la seule porte des domiciles privés.

Pour sauver au moins l’industrie nationale du tourisme, la population française a été invitée à prendre des vacances et à voyager au moins dans l’Hexagone tout en étant maintenue dans une inquiétude et une culpabilisation généralisées.

Seul un respect strict des règles sanitaires permettrait d’éviter une deuxième vague annoncée depuis des mois. Mais un nouveau confinement devrait être à tout prix évité ; nous aurions maintenant tout ce qu’il nous manquait en mars, masques, gel, tests, etc., pour l’éviter.

Et on recommence…

Dès le début septembre, la montée rapide du nombre absolu de cas positifs et du taux de positivité est venue alimenter une inquiétude croissante.

Dans une note du 22 septembre, le conseil scientifique s’est livré à un exercice de projection d’une progression dramatique des hospitalisations, réanimations et décès qui devraient en résulter, et dont les niveaux atteignaient voire dépassaient dans certaines régions ceux de la première vague.

Un discours contraire de certains experts, qualifiés de rassuristes par les médias, a un temps allumé un certain contre-feu, mais celui-ci est devenu inaudible avec la progression de la maladie. Bien que celle-ci soit restée nettement inférieure aux projections les plus optimistes du conseil scientifique, elle a rapidement été jugée dramatique par le gouvernement.

Après l’étape intermédiaire d’un couvre-feu dans les grandes villes, elle a justifié la mise en place précipitée d’un nouveau confinement généralisé que nous devions pourtant à tout prix éviter. Il reste certes pour l’instant dans une forme dite allégée pour ne pas aggraver la crise économique, mais il affecte dramatiquement de nombreuses professions du commerce et des services.

L’industrie est supposée continuer à travailler, avec toutes les incertitudes qui pèsent sur la possibilité d’écouler une production non-agroalimentaire avec des magasins physiquement fermés.

Certes, la numérisation permet aujourd’hui la généralisation du télétravail pour de nombreuses activités tertiaires, mais cette évolution tend aussi à en renforcer la dimension improductive, voire parasitaire : la multiplication des reportings, évaluations, incarnée par le syndrome des tableaux Excel, tend à devenir une fin en soi pour de nombreux services.

Conseil de défense, discours infantilisants, bâton, carotte…

Point commun avec la première vague, les mesures de plus en plus restrictives s’enchaînent, à coups de conseils de défense au moins hebdomadaires, dans une fuite en avant qui ne laisse pas le temps d’apprécier leurs effets respectifs éventuels à échéance de plusieurs semaines.

Le gouvernement semble pris de panique, oscille dans un discours infantilisant entre le bâton (la fameuse amende de 135 euros pour toute infraction) et la carotte (la perspective d’une levée partielle à Noël si on est sages…).

Il n’y a pas de stratégie définie.

Un confinement différencié selon l’âge et les facteurs de risque reste exclu au nom de l’égalité entre les générations ; la solution à terme d’une immunité collective, vaccinale ou non, reste évoquée, mais en même temps on fait tout pour freiner ce qui pourrait nous en rapprocher, y compris parmi les populations les moins menacées, avec le port du masque étendu aux enfants à partir de 6 ans !

La seule perspective réside dans la disponibilité d’un vaccin dans lequel la recherche publique et privée a déjà investi des sommes considérables, avec l’espérance de retours sur investissements équivalents, malgré les incertitudes sur sa pertinence dans le cas d’une maladie saisonnière, potentiellement mutante, relativement peu létale.

Toute parole critique, toute proposition alternative est disqualifiée par les experts agréés au nom de l’incompétence scientifique, quand elle n’est pas jugée complotiste, selon le nouveau fondement d’une censure acceptable, à un moment où le pays se drape par ailleurs dans la défense de la liberté d’expression face à la menace islamiste.

Tout discours rassurant qui viendrait relativiser la dangerosité du virus auprès de la majorité de la population, la progression toujours « exponentielle » des courbes, ou l’ampleur de la surmortalité associée à la mortalité mesurée au quotidien est rendu inaudible par la multiplication de reportages sans recul sur l’engorgement hospitalier, dont la dramatisation associe pour une fois les autorités sanitaires qui ont réduit les moyens et les personnels médicaux qui ont combattu cette politique.

À l’inverse, on est frappé de voir à quel point la science, tant sacralisée pourtant par l’envahissement de ses représentants agréés dans les médias, est ignorante ou divisée sur plein d’aspects :

  • modes de diffusion du virus,
  • efficacité des différentes mesures-barrière,
  • pertinence des différentes restrictions sociales,
  • mutations du virus,
  • séroprévalence dans la population,
  • persistance des anticorps,
  • probabilité et échéance d’un vaccin,
  • etc.

Au bénéfice du doute, selon la logique infernale du principe de précaution à valeur dorénavant constitutionnelle, « le plus » est toujours supposé « le meilleur »… La croyance est généralisée que l’on pourrait se protéger de la diffusion d’un virus et que cela serait indispensable à la survie de l’humanité.

Les économies s’effondrent, des branches entières sont à l’arrêt, les déficits publics se creusent dans des proportions jamais atteintes, la pauvreté se répand, les nouvelles générations sont privées de formations et de perspectives, la vie se réduit aux besoins arbitrairement qualifiés d’essentiels.

Mais tout cela resterait secondaire face à la nécessité de freiner l’encombrement des hôpitaux et la mortalité. Cette option serait acceptable si l’on était sûr que toutes ces mesures ont une quelconque efficacité, non seulement à court terme, ce qui peut s’entendre, mais surtout à moyen terme, si elles ne font que retarder la diffusion de l’épidémie.

Des mesures dont l’efficacité est difficile à apprécier

Une nouvelle fois, le gouvernement attribuera le reflux probable de l’épidémie d’ici quelques semaines à l’efficacité des mesures prises, sans que l’on sache lesquelles tant elles se sont enchaînées, et sans certitude qu’il ne s’agit pas d’un effet de saisonnalité ou de seuil d’immunité naturel du virus.

De toute façon, les mêmes experts, parce qu’ils ont eu raison sur la deuxième vague, nous alertent déjà sur le caractère inéluctable d’une troisième ou d’une quatrième. Nous n’avons donc aucune perspective quant à la reprise d’une vie normale.

D’ici là, la société est condamnée à se transformer en chambre stérile généralisée. Jamais l’échec de cette politique n’est interrogé autrement qu’en envisageant des mesures encore plus coercitives.

Entre discours présidentiels sentencieux, platitudes patelines du Premier ministre qui invite à ne pas tomber malade, dérapages hystériques du ministre de la Santé, la remettre en cause est d’emblée jugé criminel.

L’État d’urgence s’installe comme une habitude. Toute manifestation publique est devenue interdite. Les protestations sont éteintes par la distribution gouvernementale de milliards d’euros de dettes supplémentaires dont les générations futures devront assumer la charge.

D’autres voix auxquelles il manque encore un relais politique indispensable, doivent trouver un moyen de se faire entendre pour sortir de cette logique infernale et totalitaire.

 

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  • Voilà un excellent résumé de la situation. On y ajoute que rien de tout cela ne serait possible sans une extrême concentration du pouvoir médiatique entre les mains de l’Etat et d’un petit groupe d’oligarques. Ces gens sont capables d’imposer un matraquage des esprits sans précédent, et de réduire au silence ou à la marginalité toute voix discordante.
    La société a basculé dans la dictature – et il est à craindre que ce soit définitif, car ceux qui ont impulsé ce mouvement l’ont fait consciemment et n’ont aucun intérêt à relâcher la pression.

    • à ceci près que nous n’avons pas basculé dans la dictature..nous avons augmenté le feu sous la casserole dans laquelle les grenouilles sont en train de nager …

      Nous sommes en république et nous avons un régime démocratique.. et ceci, si les garanties constitutionnelles sur les libertés individuelles ne sont pas fortes sinon infrangibles , suffit à voir la vie dans ce régime comme une » dictature » changeant de direction a gré des mandatures.

      • Et l’état d’urgence sanitaire qui permet au gouvernement d’éditer des décrets sans vote du Parlement ?
        Il semblerait quand même que ce soit un procédé dictatorial ou pour le moins, autoritaire, sans contrôle de la démocratie, à savoir les députés.

        • Parce que ce qui aurait été enregistré par un parlement-croupion deviendrait de ce fait respectable ? Le problème est ailleurs.

      • Les républiques soviétiques étaient parfaitement démocratiques elles aussi. Le code électoral soviétique était plus épais que le code du travail en France.

        En foi de quoi, pas de démocratie en URSS, pas de travail en France.

        • « Selon le Trésor de la langue française, une dictature est un régime politique dans lequel une personne ou un groupe de personnes exercent tous les pouvoirs de façon absolue, sans qu’aucune loi ou institution ne le(s) limite(nt) » macron va supprimer les élections?
          sinon la dictature de quoi sinon de la majorité..au moins potentiellement.

          • Ne lisez-vous donc pas vos propres citations ? Où voyez-vous écrit qu’il ne peut y avoir d’élection dans une dictature ? Elles sont simplement sans effet. Les soviétiques ont passé 70 ans à voter toutes les 5 minutes pour tout et n’importe quoi et à tous les niveaux de leur société socialiste dégénérée. Le pouvoir évidemment n’en avait rien à faire. Macron n’a pas besoin de supprimer les élections pour en retirer l’utilité. Il y a longtemps que L’Etat est un obèse socialiste et que les élections ne sont plus un contre-pouvoir à quoi que ce soit. Mais surtout, surtout, foncez ventre à terre voter tant que vous voulez si ça peut apaiser votre conscience.

            • On l’a vu avec N Sarkozy puis F Fillon principaux opposants qui ont été détruit en plein vol par des attaques judiciaires tres opportunes.
              PS Je pense que NS et FF ne sont pas blanc comme neige. comme tous les autres.

    • Je constat que si les moutons n’avaient pas peur, il suffit qu’ils sortent comme ils ont envie. Se battre pour retrouver la liberté contre une risque d’amende, voir prison, c’est un choix. Le peuple est en surnombre par rapport à l’oligarchie.

    • Je me sens pas compétant pour faire dérailler les trains ou scier les pylônes électriques.
      Si on commence avec un peu de désobéissance civile.
      Je constat que si les moutons n’avaient pas peur, il suffit qu’ils sortent comme ils ont envie. Se battre pour retrouver la liberté contre une risque d’amende, voir prison, c’est un choix. Le peuple est en surnombre par rapport à l’oligarchie.
      Bien sur le top sera que les FDO fasse grève. Au fait c’est comment le climat, ils ne sont peut-être pas tous doigt sur la gâchette?

  •  » les économies s’effondrent « …z’inquiétez pas , le ministres délégué au budget , olivier dussopt ‘ ( ancien PS , rien que ça , ça fait froid dans le dos ) ,a annoncé l’installation d’un groupe de travail chargé de réfléchir au redressement des finances publiques française ….réfléchir voulant dire ponctionner les contribuables vous vous en doutez….

  • J’ai l’impression de vivre dans une asile de fous où le personnel soignant est plus gravement atteint que les malades. Veran, il n’est pas normal ce type, macron, il a un grain… Aussi étrange qu’ improbable la ministre de l’écologie semble la plus équilibrée et elle sauve des vies, les bettraviers les chasseurs….

  • Et la gabegie continue avec ces nouveaux tests antigéniques plus rapides(mais paraît-il un peu moins fiables que le graal du test ,le RT-PCR malgré ses 30% de faux positifs…),qui sont pourtant réservés à une catégorie de patients potentiels qui doivent remplir des conditions cumulatives et il ya des files d’attente d’1h30 devant les pharmacies.
    Tout le monde y va ,qui pour un voyage,qui pour aller voir grand-mère,qui pour se rassurer va y aller 3 fois de suite sans contrôle,ben oui c’est gratuit ,enfin c’est la sécu qui paye…quoi qu’il en coûte!

  • excellent…
    Le premier point la science n’est pas établie sur des tas de points , ce qui rend La prévision quantitative à moyen terme impossible..
    le second est l’existence non du principe mais de l’argument de la précaution laquelle est justement supposée donner un moyen de prévenir intelligemment un risque inconnu et qui est une belle foutaise..

    Le troisième est pour moi l’incompréhension; il me semble que les gens pensent qu’on cherche en effet à bloquer l’épidémie, non on cherche à la ralentir pour éviter UN CERTAIN type de dommage collatéraux , lié directement au débordement des hôpitaux..En parallèle, l’incompréhension vis à vis de l’objet de la repression des contrevenants aux obligations qui n’ont pas que des buts prophylactiques mais parfois « égalitaristes » : tout le monde doit souffrir,

  • Excellent article qui décrit parfaitement la situation mais qui est malheureusement peu audible pour la plupart des Français qu’on abrutit à longueur de journée avec les péroraisons des chefs de services hospitaliers et autres consultants urgentistes qui seraient peut-être plus utiles à prêter main forte à leurs collègues débordés.
    Je n’ai aucune compétence en virologie mais je pense que la seule question qui vaille est  »Peut-on se permettre de sacrifier encore un peu plus notre économie ? »
    Les confinements à répétition seront tous des échecs et n’oublions jamais que cette mesure d’un autre âge nous a été inspirée par la grande démocratie chinoise qui éclaire désormais le fameux pays des Lumières, pays qui interdit aux libraires et aux grandes surfaces de vendre des livres.
    Si j’étais président, je dirais aux Français que le virus est plus fort que nous, que nous devons vivre avec, protéger les plus faibles, continuer à travailler et à vivre pour sauver notre pays d’une faillite qui nous amènera à brève échéance à nous vendre à la Chine.

  • Il est usant de répéter que les gestes barrières dont vous parlez au début de votre article sont là ..POUR PROTEGER LES AUTRES…..pas vous..!!!

    • Je prenais hier l’exemple de la grippe aviaire qui sévit à nouveau…Elle n’est pas récente , des millions de poulets et autres volailles ont été abattus de par sa diffusion et le fait que l’on ne mange pas comme nos « amis » chinois des viandes infectées..Pas de traitement , pas de vaccin malgré des biologistes veterinaires de tout pays..La seule solution ..le confinement des volatiles…Si nous ne pouvons ou voulons pas protéger l’autre avec masque , gel et distance…et bien il n’y a que le confinement…Le deuxième est beaucoup plus light que le premier dans les faits et occupés en autre à vigipirate les forces de l’ordre laissent rouler…les hopitaux voient du COVID partout ..Alors il ne tue pas beaucoup peut-être mais quand même ..40 000 et allez 60 000 en janvier avant la troisième vague…Il faut au final et comme pour nos amis les bêtes se dire que la technique et l’ingénieurerie ne font pas tout …Il n’y a jamais eu de vaccin sur un coronavirus « simple » ..Alors pour un plus compliqué…idem…Nous le freinerons mais il reviendra …Merci qui..?? Merci Ping..!!!

      • Merci pong pour ce magique post ou confiner des volailles justifie de confiner les hommes et si les hommes sont infectés, on les supprime…

        • et que les gens sont aussi cons que des poulets.

        • Si on confine les volailles, c’est parce que ça ne suffit pas de leur expliquer qu’il ne faut pas se becqueter les unes les autres les plumes du cul du matin au soir. Si on confine les humains, c’est parce que ça ne suffit pas de leur expliquer qu’il ne faut pas se becqueter les uns les autres les poils dans la main du matin au soir. Et en fin de compte, ils se plaignent d’être confinés, mais jamais de ne pas avoir compris les explications (qu’ils n’écoutent d’ailleurs pas, trop occupés à faire la fête avant le prochain confinement).

          • quelles explications ??? que le masque ne sert à rien par exemple ???

            • Les explications que chacun doit veiller à ne pas contaminer autrui. Alors oui, c’est parfois confus, surtout quand c’est l’état qui s’y colle, mais 1) ils pourraient réclamer d’autres sources, et 2) éviter, par exemple, de jouer à chat au milieu des passants quand on est lycéen, qu’on estime ne rien risquer personnellement et qu’on espère faire fermer son lycée pour cause de covid, ou jeune fonctionnaire et qu’on tient le même raisonnement.

        • Le « on les supprime » je vous le laisse …lol…

      • Regardez du coté de l’Argentine, ils sont confinés depuis + de 6 mois et plus de morts que nous.
        Je vous rappelle que l’OMS déconseille le confinement, ainsi que le port du masque en plein air pour la population générale.
        Si vous êtes anxieux, il faut consulter un psy :)).

        • Hum…. petit rappel sur l’Argentine : « les services de thérapie intensive saturent déjà lors d’un hiver normal, avec les infections respiratoires classiques » selon l’Echo. « La surpopulation, l’absence d’eau courante et le mouvement d’habitants contraints de continuer à travailler, dans un pays où 40 % de l’économie est informelle, ont rendu impossibles les gestes barrières »
          Faut comparer des choses comparables…

      • Quand bien même il y aurait un vaccin, si le virus mute (plusieurs variants ont été déjà découverts, et pas seulement par le professeur Raoult), et que l’immunité acquise par une précédente contamination ne fonctionne pas sur le variant (des personnes ont été malades une seconde fois), à quoi servira le vaccin ? A part engraisser les labos, et en attendant justifier une dictature sanitaire, je n’en vois pas l’utilité

        • A quoi sert le vaccin contre la grippe, d’après vous ? Et celui contre la polio ?

          • Le virus de la polio est très stable lui.

            • Oui, ce qui m’énerve est l’argument anti-vaccination que ça engraisserait les labos. C’est un peu comme l’argument anti-lecture que ça engraisserait les éditeurs. Que font ces gras labos de tout le fric gagné ? Ils développent de nouveaux médicaments. Leur refuser de gagner du fric, ce serait demander que ce soient les états qui développent les nouveaux médicaments, pour échapper à la loi du marché, non ?
              Quant au vaccin contre la grippe, personne n’oblige ceux qui n’en veulent pas à se faire vacciner, mais on devrait permettre à ceux qui le souhaitent de refuser tout contact, s’ils le souhaitent, avec une personne non-vaccinée.

          • Sans parler de toutes les maladies mortelles éradiquées par les vaccins. que nos contemporains soient aussi obscurantistes et ignares au XXIe siècle est sidérant.

    • « POUR PROTEGER LES AUTRES »

      Sauf que çà abouti à « …voir dans tout autre être humain une menace potentielle dont il faudrait s’éloigner en s’abstenant de tout geste de convivialité ou de tendresse. » alors qu’on sait quelles sont les traits physiques des personnes qu’il faudrait absolument protéger.

      Le confinement n’a pas marché ? Alors plus de confinement !

    • Le problème est que le geste barrière doit être adapté : il va de la simple distanciation à la chambre à pression négative ou le scaphandre autonome suivant les cas.

      L’obligation de porter un masque en tout lieu pour toute personne sans insister sur les autres mesures est juste le signe d’une gestion farfelue du problème. (Ni plus ni moins).

      Et la mise en place de mesures farfelues annihile l’efficacité globale pour différentes raisons :

      – concentration des efforts sur une petite partie du problème,
      – faux sentiment de sécurité et pensée magique, pour la population ET pour les politiques,
      – effets secondaires (psychologiques et physiologiques) plus graves que les bénéfices,
      – décalage du problème dans le temps ou l’espace,
      – fuite en avant (impossibilité d’avouer l’échec),
      – mesures impossibles à appliquer réellement,
      – etc …

      • il ne faut pas simplifier bien sur que l’obligation du port du masque est absurde, c’ets juste à part par la police, qui pour faire respecter un port du masque qui serait utile? et la police a besoin de règle simple, sans parler de stupide égalitarisme..le résultat est catastrophiquement sutupide..

    • C’est faux et c’est un message contre-productif !
      Les gens ne sont pas naturellement enclins à protéger les autres – sauf une mère ses enfants peut être.
      Si l’on veut que les gens respectent les gestes barrières (ou se vaccinent ou…) il faut les persuader que les premiers bénéficiaires, ce sont eux-mêmes.
      En France, on se gargarise tellement avec cette notion de Santé publique, qu’on en oublie que la santé est d’abord et surtout (voire uniquement) une question individuelle.
      La Santé publique, c’est un outil politique destiné à justifier des décisions collectivistes et coercitives.

  • Un discours long et sentencieux, truffé d’inexactitudes pour alimenter une réflexion bien maigre. Les sociologues historiens sont manifestement dans la distortion et le déni de réalité depuis longtemps et la covid révèle bien leur bons défauts. Ceci-dit, les scientifiques ont donné une image bien regrettable, par une cacophonie assourdissante, montrant l’étendue des divergences d’appréciation. Quand un druide comme à Marseille va distribuer son elixir sur la foi de des 3500 publications (la bonne blague), on est plus dans la science, mais dans la croyance, même si on veut faire croire le contraire. Quand cet été, on voyait bien remonter les cas de contaminations (depuis mi-juin exactement) avec la même croissance exponentielle qu’aujourd’hui, il s’en trouvait pour dire que l’épidémie était terminée !! Il y en eu un paquet sur Contrepoints.org… Ils ne connaissent pas le mur de l’exponentielle, une façon de dire qu’au début celui-ci est discret, et que que on commence à le voir, il est trop tard. C’est bien ce scenario que l’on vit actuellement. Alors, le confinement est simplement nécessaire pour casser cette croissance exponentielle, pas pour guérir de la covid, car la situation repartira ainsi tant que l’immunité collective (forcée par un vaccin ou non) ne sera pas atteinte. On va encore en revivre des cycles de ce genre. Ils ne sont d’ailleurs pas saisonniers, mais liés aux comportement sociaux. Et ils ne seront pas que français, mais occidentaux, car on n’a jamais été dans une logique d’éradication du virus, contrairement à la Chine, qui a l’intérieur de ses frontières, mène depuis plusieurs mois une vie normale. Bref, tout cela n’est pas joli Joly…

    • Un commentaire long et sentencieux, mais c’est habituel chez world28.

    • L’homéopathie est autorisée pourquoi pas la potion druidique ?
      Faudrait vous poser sérieusement la question à moins que vous soyez en service commandé.

    • « les scientifiques ont donné une image bien regrettable, par une cacophonie assourdissante, montrant l’étendue des divergences d’appréciation. »

      C’est ça la science !

      La science, c’est une méthode. Point. Ce n’est pas un consensus, une chapelle, l’insulte de ceux qui ont un autre avis ou des doutes, des « on voit bien », des termes savants, des avis d’importance, des métaphores, des généralisations de lois hors de leur domaine de validité.

      Il ne devrait pas y avoir de cacophonie parce que :

      – les vrais scientifiques discutent entre eux et pas sur des plateaux TV,

      – un décideur digne de sa fonction devrait savoir que la « science » ne lui est d’aucun secours : seule la connaissance établie et l’homme de l’art capable et expérimenté dans la transformation d’une connaissance en action peut lui apporter un bon conseil.

      Quand j’ai une fuite d’eau, j’appelle un plombier et pas un chercheur en mécanique des fluides.

      • Oui, la science c’est une méthode. Une méthode que sur les plateaux télé, les scientifiques oublient systématiquement de mettre en avant, au point qu’on peut se demander s’ils ne l’ont pas oubliée dans les labos aussi.

      • sauf que qui est « scientifique » n’est pas défini..
        scientifique est un adjectif à la base..
        ce sont les discussions scientifiques académiques qui sont limitées aux chercheurs de métier..

        pas le discours scientifique dieu merci.

        • « pas le discours scientifique dieu merci. »

          Un discours implique un langage. Un langage implique une grammaire.

          Ce n’est pas en alignant des termes qu’on fait de la science mais par la rigueur des déductions et des affirmations. Celui qui ne possède pas la rigueur se contente d’enfumer la galerie, par un « avis d’importance » ou en se référant à un avis d’importance.

          Et un « avis d’importance » est tout sauf scientifique. Même un chercheur peut se laisser abuser par l’aura d’un autre chercheur. Mais quand on en arrive au domaine applicatif, il vaut mieux ne pas se laisser abuser car les conseilleurs ne sont pas les payeurs.

          • @alan

            Quand il y a une obligation de résultats, comme c’est en l’occurrence le cas pour cette drôle de guerre avec un ennemi invisible,il est évident que les avis des scientifiques et médecins doivent primer avant toute démarche visant à ne brasser que du vent !

            N’est pas spécialiste qui veut : il suffit pour s’en convaincre d’observer le brillant cursus des chercheurs et autres sommités scientifiques pour comprendre que chacun peut évidemment exprimer un avis mais en s’efforçant de rester à sa place.

            Malheureusement l’actualité montre que ce n’est pas toujours le cas, puisque certains intervenants s’exprimant subjectivement dans les médias et n’ayant aucune formation dans le domaine scientifique ou médical,se présentent pourtant en »experts » en dépit de leur inexpérience !

    • « Ils ne connaissent pas le mur de l’exponentielle »

      Une façon plus simple et plus utile de voir les choses est de dire que on a des réactions lentes, on n’a aucune chance d’échapper à une explosion.

      Et quand on fait ce constat avec humilité, on n’essaie pas de contrôler le phénomène : on adopte d’autres stratégies : prévention AVANT, pare-feu, contre-feu …

    • « Ils ne connaissent pas le mur de l’exponentielle »

      On reconnait une pastèque à son utilisation inepte du terme « exponentielle ».
      Tout ce qui n’est pas leur politique totalitaire de sabotage systématique est « exponentiel ».
      J’aime bien l’absurde « il faut empêcher les contaminations » suivie la phrase d’après par « il faut atteindre l’ immunité collective ».
      .
      Proportionnellement La France a dépassé la Suède en terme de morts. Nous avons eu les morts ET la faillite économique. Les gauchistes sont des cancers de l’humanité depuis 1917.

      • Mais il n’est pas pertinent de calculer en proportionnalité un phénomène dynamique qui est… exponentiel.
        Selon Wikipédia:
        « Voici quelques cas emblématiques de croissance exponentielle :
        le nombre de malades du Covid-19 lors de la phase d’expansion de la pandémie de 2020, avant toute mesure pour aplanir la courbe ;
        l’augmentation du nombre de micro-organismes et des organismes ;
        les nouvelles réactions lors des phénomènes de réaction en chaîne. »
        Réaction en chaine : c’est le cas dans un épidémie.

        • « Mais il n’est pas pertinent de calculer en proportionnalité un phénomène dynamique qui est… exponentiel. »

          C’est ce que font, font, font les media à longueur de journée … alors qu’il suffit d’adopter une échelle logarithmique pour avoir (théoriquement) une droite, évaluer la pente … et l’inflexion – ou pas, qui nous indique qu’on est dans la m…

      • C’est toujours le même problème d’appropriation de la science hors-contexte et hors analyse quantitative.

        J’ai moi même utilisé ce terme de mur au mois de mars pour dire qu’on faisait une grave erreur en comparant le Covid à une gripette sans tenir compte du facteur multiplicatif.

        Maintenant, on nous sort des exponentielles comme la prose de Mr Jourdain, alors que les mesures prophylactiques étaient supposées contenir l’épidémie dans un taux de réplication maîtrisable.

        Echec, mauvaise analyse ou désinformation ? Suivant le cas, la réponse est nécessairement différente.

      • Nous avons eu les morts ET nous avions déjà la faillite économique (et politique). L’idée qu’en jouant le pari de l’immunité collective, nous aurions une économie préservée, est bien farfelue…

        • La situation économique que nous avons à cause du Covid est beaucoup plus grave que celle d’avant et la soudaine accélération de l’arbitraire liberticide nous plonge dans un monde totalement différent.
          .
          Le relativisme c’est oublier que cette aggravation impacte massivement de vraies personnes, avec de vraies entreprises, de vrais emplois et qui paient de vrais impôts pour financer aussi un vrais système hospitalier.
          .
          « L’idée qu’en jouant le pari de l’immunité collective, nous aurions une économie préservée, est bien farfelue… »

          Et cet homme de paille est entièrement votre, il est clair pour toute personne de bonne foi que mon propos ne peut pas faire référence à une « économie préservée ».

          • Je ne vous accuse pas de quoi que ce soit, mais je prends mes précautions par rapport aux interprétations farfelues qui ne manquent pas ici ces temps-ci.

    • Pouvez-vous nous dire où ces moyens thérapeutiques sont utilisés ? Vu que selon vous c’est « dans une grande partie du monde », vous pourrez donner plein de pays.

    • « Quand cet été, on voyait bien remonter les cas de contaminations (depuis mi-juin exactement) avec la même croissance exponentielle qu’aujourd’hui, » : ben non, ce n’est pas le cas.

    • Bénéfice par rapport à quoi ?
      Age du patient < 50 ans = bénéfice dans 95% des cas, masquant tous les autres facteurs.

  • Le virus actuel est une méchante grippe qui est létale avant tout pour les personnes âgées, les malades déjà touchés par une maladie grave, et ceux qui ont des faibles défenses immunitaires. Il n’est probablement pas plus méchant que celui de la grippe de Hong Kong qui, selon Wikipedia, a causé la mort de 30 000 personnes en France sur deux mois seulement. Autrement dit, le nombre réel de décès a été alors largement plus important que dans la pandémie actuelle, laquelle a causé près de 40 000 morts depuis le début de l’année 2020. Sachant que les chiffres sont truqués, puisque les statistiques officielles attribuent abusivement au coronavirus tous les décès, même si le malade est par ailleurs porteur d’éléments de comorbidité ou en fin de vie. Le vaccin capable de prémunir la population risque donc d’arriver bien tard, en tout cas après que le virus aura largement circulé et donc atteint la quasi totalité de la population. Il faut savoir si notre société est capable ou non d’affronter le risque, ou disposée à se soumettre aux mesures gouvernementales liberticides, mortelles pour l’économie, et qui jusqu’ici ont montré leur inefficacité.

    • Prions donc pour le retour de la grippe de Hong-Kong, afin de pouvoir relativiser encore plus !

    • Vous oubliez LE facteur de risque dont on ne parle pas asez et qui revêt une dimension sociologique évidente..: LE SURPOIDS…Quand vous allez dans les services COVIDs il est plus que présent…c’est impressionnant….Et de ce surpoids découle diabète , hypertension et autres joyeusetées

      • Si vous lisez l’excellent blog Atoute de Dupagne, c’est surtout l’âge qui est le facteur de risque.
        Bon Dupagne prévoyait début octobre pas de 2° vague mais des répliques.
        Personnellement je ne fais pas de pronostic, je pense qu’au final les politiques des états sont peu efficaces, sinon toxiques. Mais les politiques sont bien obligés de faire quelque chose.

    • Bah il est probable qu’il a suffit de faire un vaccin grippe placebo pour permettre cette flambée hospitalière. Et pour cette année, toujours pas de vaccins dispo, étonnant, sa fabrication est routinière. Après tout les tests pcr, on les programme pour ce que l’on veut.

      • Paix à son âme, il semblerait qu’il y a eu quelques problèmes…

      • C’est un des rares avantages d’être vieux et malade chronique : le pharmacien a encore un vaccin pour vous, alors qu’il le refusera à votre compagne plus jeune et en bonne santé…

  • En Suisse, le nombre de morts est de 2403 pour 8 millions d’habitants (!) et se répartit comme suit:
    +de 80 ans: 70%
    70-79 ans: 20%
    60-69 ans: 7%
    50-59 ans: 2,1%
    49 ans et moins: 0.5%
    .
    La plupart des victimes ont des facteurs de comorbidité: diabète, hypertension, obésité, cancer et le 90% ont plus de 70 ans.
    .
    Attention aux ordres de grandeur: 2166 victimes de plus de 70 ans représentent 0.181% de cette population (1,2 millions) et 1678 victimes de plus de 80 ans 0.37% (453’000), il n’est absolument pas question de « sacrifier les vieux » ici.
    .
    Sur une année la mortalité va être comparable aux pires années de grippe, ceux qui sont à risque partent en fait plus tôt, après chaque pic épidémique on constate un déficit significatif les années suivantes.
    .
    La souche Covid-19 comme H1N1, H3N2 a vocation à revenir avec des variantes mutées chaque année (on a compté au moins 7 variantes). La souche SARS-CoV a été identifiée voici 17 ans, c’est une mutation récente qui affecte probablement la neuropiline 1 qui a rendu le SARS-CoV-2 beaucoup plus virulent et le réservoir de population est assez grand pour que cette mutation perdure.
    .
    On ne peut pas, prendre les mêmes mesures qu’en 2020 chaque année. On ne peut pas, faire la même chose tous les dix ans au gré des mutations des coronavirus pour un risque global de 0,03%.
    .
    C’est l’activité qui paie le médical (12% du PIB), pas d’activité, pas de médical.
    .
    Conclusion: C’est une dictature de la peur irraisonnée commencée en 1972 avec le club de Rome qui trouve ici sont point d’orgue et qui arrange bien les gouvernements socialistes en faillite: plus aucune contestation, pouvoir total, le rêve mouillé des gauchistes et des pastèques décroissantes !
    On les voit qui frétillent d’aise dans les commentaires d’ailleurs.

    • Que dire de mieux, rien.

    • Trés intéressant. Dommage que la conclusion gâche tout.

    • Les comorbidités après 70 ans n’ont rien d’exceptionnel, bien au contraire. C’est effectivement l’âge la principale dimension du problème, ce que démontre trivialement une banale ACP sur n’importe quel fichier de malades. C’est toujours l’âge qui explique l’essentiel de la variance.

      Dans ces conditions, attribuer un décès à la covid relève de l’arbitraire administratif, la dimension médicale étant diluée dans les besoins de communication d’un gouvernement aux abois en mal de justification de ses agitations désordonnées.

      • A 85 ans il y a un taux de mortalité ‘naturel’ de 10%. Donc quand le Covid tue 20% des malades de 85 ans, en fait c’est plutôt 10% de surmortalité.

        • Si la covid est bien la cause. Clairement, comme pour la fake news absurde de la vitesse en cas d’accident, on coche la case covid sur le formulaire administratif sans réfléchir. Mais la réalité ne se résume pas dans un Cerfa.

        • Quand c’est 10% en une semaine, et parmi ceux qui se portaient le mieux avant, avec soudainement 90% de positifs, c’est un peu déplacé de chipoter sur le vocabulaire.

      • Certes mais entre nous vous ne mourrez pas souvent de votre cancer …Mais d’une défaillance cardio-respiratoire , d’une insuffisance rénale…;De crises comitiales ou d’encéphalopathie..Voire de dénutrition et de déshydratation…voire parfois de vos chimiotherapie..

    • Le risque ne se calcule pas à partir d’un sinistre passé, mais en fonction des probabilités futures de sinistres, comme par exemple l’explosion du système de santé en France. Ceux qui n’ont pas compris ça sont ceux qui jugeaient inutile tout changement en juin, « puisque le truc était terminé et n’avait pas causé tant de décès que ça ».

      • Dès le mois de mai, « on » refaisait le monde comme si de rien n’était (30000 morts – réels ou pas – mais mis sous le tapis).

        Pourtant, il était évident qu’il y aurait des « répliques » comme dans tout phénomène de ce genre. (phénomène qui n’a rien a voir avec une mutation du virus – dont on nous affirme que ce n’est pas le cas).

        Outre la totale impréparation, les conséquences des répliques sont aggravées par la politique de faveurs aux copains qui transgresse la pure logique de concentration des efforts sur les domaines de risque majeur : restaurants, spectacles, transports en communs et vivre-ensemble festif, ghettos …

      • « Le risque ne se calcule pas à partir d’un sinistre passé, mais en fonction des probabilités futures de sinistres

        …estimé en fonction des sinistres passés sinon on peut tout aussi bien se préparer pour la venue d’un kangourou géant qui avalerait la Terre.

        • Bien sûr que le passé est pris en compte dans le calcul des probabilités futures. Mais un événement qui s’est déjà produit n’a pas une probabilité de 1 et un qui ne s’est encore jamais produit une probabilité de 0, enfin ! Vous définissez le risque et les probabilités comment, vous ? Si on vous dit qu’un système vital pour les humains qui en font partie doit avoir une probabilité annuelle de défaillance inférieure à 10-5, vous décidez comment si cet objectif est atteint ? Vous pensez que parce qu’il y a 100 systèmes au monde et que deux d’entre eux ont failli au cours du dernier millénaire, l’objectif n’est pas atteint ?

  • Excellent article. Malheureusement, la gouvernance par la peur paralyse pour l’instant la contestation ouverte. Cependant, je sens – au-delà des terrorisés congénitaux – une sourde colère monter dans le pays. Et, comme ce pouvoir est totalement incapable d’entendre quoi que ce soit qui lui déplaît, il faut se méfier que cette colère ne se transforme pas en rage qui balaierait tout sur son passage

  • Si je comprends bien nos commentateurs de Contrepoints préconisent de continuer comme avant comme si de rien n’était. On ne fait rien contre, ça ne sert à rien et …?. Vogue la Galère. Ha, si, j’oubliais, (conf Mr Joly) nous pouvons quand même obliger les Laboratoires qui ont les médicaments efficaces mais les cachent histoire d’en vendre d’autres plus chers dans ….1 ou 2 ans , à les mettre sur le marché. Ca leur évitera au moins de dépenser des fortunes à faire semblant d’en chercher d’autres. Et ben voilà ! C’est simple le Tour est joué. Y a pas de Covid (gripette bénigne sans même effets pervers graves sur d’autres organes foie, coeur, système nerveux ..chez les jeunes notamment), Y a quand même des médicaments ( contre quoi ? la grippe?) et l’Etat ne va même pas toucher un peu plus de droits de succession en 2020 et 2021 … Elle est pas belle le vie! Enfin sans gouvernement bien sûr.

    • « Si je comprends bien »

      Non.
      Vous avez patiemment monté des hommes de paille, faites en ce que vous voulez.

    • Non vous ne comprenez rien. Cette épidémie est totalement similaire à ce qu’on appelait autrefois « mauvaise grippe » et qui a tué beaucoup de monde aussi en France (1957 avec la grippe dite asiatique; 1968-9 avec la la grippe dite de Hong Kong) et que j’ai connues. Auucune activité humaine ne s’arrêtait pour cela parce que le confinement ne sert strictement qu’à ralentir la vie de l’épidémie et donc à prolonger celle ci dans le temps. Jusqu’à quand? Mais bon sang mais c’est bien sûr: jusqu’à ce que Big Pharma découvre les vaccins qui, pour une maladie létale à 0,3% et faits à la va-vite, auront de forts effets secondaires potentiellement gravissimes (cf la sclérose en plaques par exemple induite par le vaccin contre l’hépatite B) mais dans quelques années seulement. Pendant ce temps, des milliards de $ auront été engrangés par ces grands labos qui sont devenus de formidables puissances financières et des lobbys qui agissent sur les « influenceurs » (dans leur language), c’est à dire les grands professeurs de médecine, certains politiques et certains journalistes. Ne pas voir ce qui se passe est tout simplement de l’aveuglement

      • « milliards engrangés »…
        Le concept anticapitaliste de cet argent qui serait volé et caché a quelque chose de troublant sur un site prétendument libéral.

        • Le libéralisme ne me semble pas supposer des manoeuvres malhonnêtes du type de celles que font certains grands labos, ne vous en déplaise Michel O. Comme me dit une amie qui a fait toute sa carrière dans un très grand labo pharmaceutique: « Quand je suis arrivée, on cherchait des médicaments pour combattre des maladies; quand je suis partie, on cherchait des maladies pour vendre des médicaments ». Ce Covid19 est une magnifique occasion de mettre en pratique cette politique. Regardez Gilead qui a réussi à vendre par millions le Remdesivir, son médicament jusqu’alors totalement invendable, qui – selon même l’OMS, c’est peu dire! – n’a aucun effet sur le Covid. Mais en plus qui provoque de graves problèmes rénaux dans 20 % des cas!

          • Et sinon les états, qui est à la source de ces manoeuvres ? Le problème, c’est la connivence, entretenue par les systèmes publics de santé.

        • Ouf! Merci. J’avoue ne plus très bien savoir sur quel site je suis ni pour quoi je cotise?

    • « Si je comprends bien nos commentateurs de Contrepoints préconisent de continuer comme avant comme si de rien n’était.  »

      Justement, continuer comme avant c’est confiner alors que l’efficacité du confinement est douteuse. Cela ne veut pas dire que le confinement est inutile mais certainement qu’il n’a pas été opéré de façon efficace.

      On apprend de ses erreurs. Sauf quand on fait tout pour les dissimuler comme le gouvernement : un confinement qui continue à produire des contaminations pendant 2 mois, ce n’est pas la faute à « pas de chance ».

      Les mêmes causes ayant tendance à produire les mêmes effets, Joyeux Noël à vous.

      • Un proche médecin qui s’est porté volontaire enGuyane pour combattre l’épidémie me dit qu’après plusieurs mois de couvre feu très rigoureux (au moins à Cayenne et dans certaines communes peuplées), l’épidémie etait en voie de contrôle voire de disparition. Mais exactement dans les mêmes proportions que dans les pays voisins qui, eux, n’ont strictement rien fait sauf donner des antipaludéens ou des antiviraux antibiotiques: Guyana, Surinam et Nord du Brésil.

        • Alors, on fait quoi? Rien ?. C’est bien ce que je disais.

          • On prend des antipaludéens « au cas où », des antibio dès qu’on est malade, on aère (sans se soucier des économies d’énergie – ou on ferme quand on ne peut pas aérer) et on mange seul dans son coin même chez soi.

            Et si ça marche pas on essaie autre chose. Ce qui suppose de d’analyser qui tombe malade afin de déterminer pourquoi.

            • Et on veille à avoir sa ration de vitamines, C et D en particulier, comme pour éviter la grippe classique.

              • Toute idée est bonne à prendre. Et comme de toutes façons on ne peut fournir tout le monde ni exclure des effets pires que les résultats, il faut segmenter les essais et analyser les résultats.

                Pas très « scientifique » dans l’approche mais très scientifique dans l’analyse des résultats.

              • Zinc+C+D selon les études.

            • On déambule toute l’après-midi au soleil et surtout à plus d’1km pour ne croiser personne, ça entretient la forme, les défenses, l’immunité, ça produit de la vitamine D qui protège du Covid, et ça ne coûte que 135€, enfin la première fois.

          • Pour prendre un example imagé : avez vous déjà eu des infiltrations d’eau.

            La source est généralement invisible et très difficile à déterminer car l’eau s’infiltre par la moindre fissure. Pour les terrasses, la meilleure solution est encore de tout casser et tout refaire.

            Et dans l’urgence, il n’y a que les bassines, car les patchs ne servent à rien.

          • Si « faire » comme le gouvernement français revient à avoir le même nombre de morts proportionnellement que la Suède mais avec 300 milliards de pertes et 1 millions de chômeurs en plus en plus, à votre avis ?
            Tout le monde ici dit qu’ont peu « faire » des tas de choses mais surtout pas ce qu’a fait le gouvernement.

            • On est d’accord qu’il ne faut pas faire comme le gouvernement français. En revanche, si ne pas faire comme le gouvernement français veut dire faire comme la Suède, quelle est la différence avec la première attitude d’inactivité du Brésil ou de la Grande-Bretagne ? Et comment pouvez-vous croire que les Français auraient réduit d’eux-mêmes leurs rapports sociaux au niveau suédois ? Enfin, c’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses, croyez-vous vraiment que la Suède est arrivée à l’immunité collective et tirée d’affaire https://experience.arcgis.com/experience/09f821667ce64bf7be6f9f87457ed9aa ?

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