Reconfinement : Pas-de-Calais puni, Seine-Saint-Denis épargnée
Il semblerait que ce soit sur des critères politico-sociaux plus que scientifiques que le gouvernement reconfine le Pas-de-Calais et épargne la région parisienne.
Il semblerait que ce soit sur des critères politico-sociaux plus que scientifiques que le gouvernement reconfine le Pas-de-Calais et épargne la région parisienne.
Paranoïa sécuritaire, esprit d’apartheid et citoyenneté de seconde zone sont donc au menu du monde d’après, qui risque fort d’être aussi un monde post-libéral, si nous ne réagissons pas.
OPINION : la stratégie française actuelle de lutte contre la covid n’est pas la plus judicieuse car elle atteint les libertés fondamentales pour des bénéfices discutables.
Les Alpes-Maritimes en état d'alerte. Face à un regain de la crise sanitaire, l'État décide un reconfinement partiel et local.
Pour une fois l’État doit accepter de déléguer une part essentielle de la responsabilité aux individus : que chacun ré-apprenne à se prendre en charge sans attendre des décisions qui pourront être critiquées.
La question n’est plus de savoir s’il y aura un reconfinement, ni de savoir si celui-ci sera suivi d’une explosion de colère. La question est de savoir quelle ampleur l’un et l’autre vont prendre.
Les aides proposées par le gouvernement n’empêchent pas les restaurateurs de s’appauvrir. Elles tiennent compte du chiffre d’affaires des établissements, et non de leurs charges.
En médecine, une proposition thérapeutique doit être évaluée en fonction de la balance bénéfice-risque. Que dire du confinement ?
Le confinement aura probablement des conséquences à long terme plus dramatiques encore que l’épidémie. Il est vital d’en finir avec cette folie.
Sans connaître l’ampleur des coûts, des confinements à répétition reviennent à prendre une deuxième hypothèque sans même connaître le montant de la dette qui subsiste sur la première.
Tuer l’envie et les moyens de travailler d’un des derniers secteurs économiquement moteur dans ce pays aura des répercussions que l’on ne pourra malheureusement évaluer que quand il sera trop tard.
Nous ne vivons plus que pour travailler. Nous ne vivons plus que pour payer notre tribut au Moloch étatique. Métro, boulot, dodo.
Troisième vague ? Pourquoi tout n'a pas été fait, tout, quoiqu’il en coûte, pour éviter le confinement et l’arrêt du pays ?
La dernière intervention d’Emmanuel Macron semble entretenir la tragédie. La saga covid-19 a encore de beaux jours devant elle.
Aucun responsable de santé publique ne peut planifier de manière centralisée une réponse pour des centaines de millions d'humains tous différents, avec des besoins matériels et spirituels différents.
La hotte des politiciens contient deux objets qui volent la vedette à tous les autres : de la dette et de la monnaie, désormais indistinguables l’une de l’autre, telle une belle paire de chaussettes.
Selon des infos du Parisien, la France se serait déclarée prête à accueillir en réanimation des patients d’autres pays européens.
Sans jamais donner l’impression de pouvoir redresser la barre pour imprimer sa marque sur les courbes du Covid, ce gouvernement a surtout semblé très à l’aise dans une surinflation normative.
Le retour à la normale ne semble pas être pour tout de suite, d’autant qu’une date de sortie définitive du confinement ne semble pas être à l’ordre du jour.
Nous devrions plutôt considérer les confinements comme l’archétype de l’échec de l’autoritarisme en matière de lutte contre un virus hautement contagieux.