Par Patrick de Casanove.
Seconde partie d’un article publié ici
Il n’est pas inutile de rappeler ici que le confinement, par lui-même, n’a pas pour but de sauver des vies. Le confinement a pour but d’écrêter le pic épidémique, en limitant la circulation du virus, pour pouvoir prendre en charge correctement toutes les personnes atteintes. Plus spécifiquement, pour ne pas faire exploser des services hospitaliers s’ils sont insuffisamment équipés. L’objectif de masquer/dépister (barrière/tests) est le même. L’avantage de masquer/dépister est que cette approche permet à la vie sociale et économique de se poursuivre.
Sauver directement des vies est lié aux traitements disponibles en abondance, traitements médicaux dispensés précocement et traitements de réanimation pour les cas qui le nécessitent.
Au point de vue sanitaire limiter la circulation du virus entraîne qu’une grande partie de la population est indemne de contamination. Le risque est que l’épidémie flambe ou perdure à la sortie du confinement, ou à la fin des mesures masquer/dépister, parce ce que le seuil de protection naturelle de la population, qui consiste à ce que la grande majorité d’entre elle soit immunisée (70 % environ), n’est pas atteint.
L’épidémie prendra fin quand ce seuil sera atteint. Elle peut cesser avant si les mesures barrières/tests empêchent, matériellement et toujours, les virus de passer d’une personne à l’autre. Dans ce cas une partie inconnue de la population sera naïve d’infection SARS-coV2. Dès lors, en attendant que le seuil soit atteint, ou qu’une vaccination existe, ou que ce virus disparaisse pour des raisons inconnues, il faudra s’attendre à ce qu’il fasse régulièrement parler de lui.
Il est clair que nous devrons alors nous habituer à vivre certaines périodes de l’année avec des barrières et des tests. Gestes barrières qui de toute façon protégeront la population de beaucoup d’infections, même celles que nous connaissons bien et qui ne nous font plus peur, comme la grippe saisonnière ou les gastro-entérites épidémiques.
Laisser l’épidémie évoluer naturellement est difficilement défendable au point de vue moral avec le SRAS-coV2, contrairement à la varicelle par exemple. Par conséquent l’attitude barrières/tests est la meilleure. Elle est fiable, efficace, supportable, durable, peu coûteuse et très peu pénalisante.
Ne pas confiner et déconfiner nécessitent les mêmes conditions
S’il avait bien réagi, un pays comme la France n’aurait jamais dû être confiné. Déconfiner au plus tôt sera le mieux.
Emmanuel Macron dans son Adresse aux Français du 13 avril 2020 :
Nous aurons à partir du 11 mai une organisation nouvelle pour réussir cette étape. L’utilisation la plus large possible des tests et la détection est une arme privilégiée pour sortir au bon moment du confinement. […] Et que nous puissions continuer de mobiliser partout tous les moyens de faire des tests, c’est-à-dire tous les laboratoires publics et tous les laboratoires privés.
[…] Les personnes ayant le virus pourront ainsi être mises en quarantaine, prises en charge et suivies par un médecin. […] l’État à partir du 11 mai en lien avec les maires devra permettre à chaque Français de se procurer un masque grand public. Pour les professions les plus exposées et pour certaines situations, comme dans les transports en commun, son usage pourra devenir systématique.
Ce sera possible grâce à nos importations et grâce à la formidable mobilisation d’entrepreneurs et de salariés partout sur le territoire pour produire massivement ce type de masques.
Bien sûr, ce que dit Emmanuel Macron n’est pas parfait. Il faut dépister et tester bien plus largement. Il faut masquer bien plus systématiquement. Mais les principes semblent acquis. Il était temps. En effet nous retrouvons là ce qu’il aurait fallu faire pour éviter le confinement, à savoir masquer, dépister, isoler individuellement, traiter.
Les conditions nécessaires pour déconfiner sont celles qui sont nécessaires pour ne pas confiner. Si ces conditions sont réunies demain, le déconfinement complet peut avoir lieu demain. Elles nécessitent abondance et responsabilité individuelle.
Malheureusement nous avons la contrainte, la pénurie et la panique.
La contrainte
Le confinement est un enfermement. L’enfermement est une privation de liberté. C’est une punition. La privation de liberté relève en France d’une décision de justice. Ce n’est pas ce qui s’est passé pour le confinement.
Nous avons le centralisme. Nous lui devons la cacophonie, la désorganisation, le manque de réactivité. Mais attention, hors de l’État point de salut sous peine de sanctions.
La pénurie
Au début nous n’avions ni masques, ni tenues de protection, ni gels hydroalcooliques, ni gants, ni tests en quantité suffisante, ni suffisamment de respirateurs etc. Malheureusement la pénurie perdure aujourd’hui. Quand on compare ce que coûtent ces produits qui ont fait et font encore défaut, à ce que coûtera la crise planétaire, délibérément déclenchée par les mesures étatiques prises, on reste ébahi.
Nous touchons du doigt la défaillance gravissime de l’État français. L’annonce des premiers cas de pneumopathie à Wuhan par les Chinois date du 31 décembre 2019. L’alerte de l’OMS date du 10 janvier 2020. Les premiers cas français du 24 janvier. Nous avions entre deux et quatre semaines pour nous préparer. Nous ne l’étions pas. Le 25 avril nous aurons eu 12 semaines de plus. Nous ne serons toujours pas prêts. Le 11 mai nous ne serons pas davantage prêts, ce qui obligera à un déconfinement au compte-gouttes. Cette incapacité à rattraper le retard est très inquiétante.
La contrainte et la pénurie sont caractéristiques d’un régime socialiste.
La panique
Si nous avons comme éléments pour juger la gravité d’une épidémie la réaction étatique consistant à enfermer la population, la litanie quotidienne des morts, la place de l’épidémie dans les médias et sur les réseaux sociaux, nous ne pouvons être que convaincus de la gravité de Covid-19. Cela perturbe ou empêche tout raisonnement rationnel.
Or c’est de rationalité dont nous avons besoin pour remettre le pays sur pied.
Remettre la France sur les rails
Nous sommes entrés dans une spirale infernale. Pour s’être trompés au départ, pour n’avoir pas voulu corriger leurs erreurs, les politiciens ont délibérément précipité la France dans une catastrophe sanitaire, sociale, financière, économique et humaine sans précédent. Nul n’en connaît l’issue.
Or, autant le gouvernement a été lent et toujours en retard dans la gestion de l’épidémie, autant il est parti comme un V2 pour tirer des plans d’accompagnement et de sortie de crise, avec un délire étatiste comme la France en a rarement connu. Ce que l’on peut dire d’ores et déjà, c’est que les remèdes décidés par les États pour traiter cette crise ne feront qu’aggraver le mal.
« Les dépenses de santé en 2018 – édition 2019 mettent en évidence qu’en 2018, la consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) est évaluée à titre provisoire à 203,5 milliards d’euros. »
Voler 48 % de la richesse des Français, en dépenser 57 %, dont une très grande partie en dépenses sociales, dont de soins, pour en arriver à cette situation… c’est lamentable.
Le moins que l’on puisse dire est que la protection sociale n’est pas, en France, un problème d’argent. Le problème est que les Français, contrairement aux Allemands, n’en ont pas pour leur argent.
Cela doit ouvrir un vaste débat avec une mise à plat du système, sans « vaches sacrées » à protéger. Tout doit être mis sur la table.
La France doit en finir avec les incohérences
Il est totalement incohérent de reprocher aux Français de tout attendre de l’État et de leur interdire toute initiative quand l’État est défaillant.
Il est complètement incohérent de reprocher aux Français de tout attendre de l’État et de leur interdire de prendre leurs responsabilités en choisissant librement leur assurance santé, leur prévoyance retraite, leur prévoyance dépendance, l’enseignement pour leurs enfants etc.
Les Français, les entreprises françaises, ont montré durant cette épidémie qu’ils savaient faire preuve d’initiatives, d’innovations, d’entraide. Il serait opportun qu’ils ne l’oublient pas à l’heure du bilan, quand le gouvernement va les rejeter dans leur statut d’incapables à gérer leurs vies. Les Hommes de l’État vont vouloir continuer à décider et agir à leur place, comme si rien ne s’était passé. Il faut l’éviter.
Les Français doivent retrouver la responsabilité de leur protection sociale. Le libre choix et la prévoyance doivent se substituer au monopole de l’État. Choisir permet de changer si le service n’est pas rendu. Aujourd’hui le service n’est pas rendu, mais les Français ne peuvent pas changer de prestataire à cause du monopole étatique.
Devant la faillite de l’État il est même permis de se poser la question de l’assurance et de la prévoyance vis-à-vis des risques épidémiques. Assurance et prévoyance allant des moyens immédiatement disponibles, prêts à être mis en œuvre, jusqu’aux indemnités pouvant être attribuées.
Tout cela implique une société avec peu de prélèvements obligatoires et beaucoup moins de réglementations.
C’est aux Français de prendre concrètement leur destin en main et ne plus le déléguer à l’État.
« Le socialisme, comme la vieille politique d’où il émane, confond le gouvernement et la société. C’est pourquoi, chaque fois que nous ne voulons pas qu’une chose soit faite par le gouvernement, il en conclut que nous ne voulons pas que cette chose soit faite du tout. Nous repoussons l’instruction par l’État ; donc nous ne voulons pas d’instruction. Nous repoussons une religion d’État ; donc nous ne voulons pas de religion. Nous repoussons l’égalisation par l’État ; donc nous ne voulons pas d’égalité, etc. C’est comme s’il nous accusait de ne vouloir pas que les hommes mangent, parce que nous repoussons la culture du blé par l’État. »
— Frédéric Bastiat, La Loi (1850)
Parvenir à l’harmonie économique
Aucune épidémie n’a, à ce jour, provoqué de « collapsus social ». L’épidémie Covid-19 n’avait aucune chance d’en provoquer un. Hélas, les décisions inappropriées des gouvernements risquent bien de nous faire connaître ce type de catastrophe. Un peu comme en 1940 quand la France s’est effondrée de manière inattendue.
Réparer l’économie, aux sens contemporain, n’est pas tout. Il faut réparer l’économie au sens de Frédéric Bastiat.
« L’échange, c’est l’économie politique, c’est la société toute entière ; car il est impossible de concevoir la société sans échange, ni l’échange sans société. »
— Frédéric Bastiat, Harmonies économiques, l’échange (1850)
Il faut le rappeler sans cesse, c’est une erreur d’opposer l’économie et la santé. L’un et l’autre sont indissociables.
Cette crise aura des conséquences sociales et humaines importantes. Il est capital que ces conséquences soient positives. Positif ne signifie pas contrition et repentance pour nos modes de vie, anthropomorphisme vis-à-vis de Gaïa et SARS-coV2, écologisme et misanthropie. À ce propos SARS-coV2 n’est pas une punition divine, il ne discute ni avec son papa ni avec Dieu. C’est une saloperie qui tue les gens.
Nous entendons par conséquences positives celles qui nous permettront d’aboutir à l’harmonie économique. C’est l’harmonie des vies, où chacun est libre d’accomplir son projet de vie, sans que l’État intervienne autrement que pour protéger les droits naturels individuels. C’est la prospérité économique et la concorde sociale. C’est une société apaisée où les uns ne vivront pas aux dépens des autres et réciproquement.
Harmonies économiques est l’ouvrage majeur d’économie politique de Frédéric Bastiat.
« C’est dans ce livre qu’il développe et défend la thèse selon laquelle les intérêts de tous les membres de la société sont en harmonie dans la mesure, et pour autant que les droits de propriété y sont respectés – c’est-à-dire, en langage moderne, dans la mesure où y fonctionne un marché véritablement libre, dégagé de toute intervention de l’État. »
— Guido Hülsmann, « L’héritage économique de Frédéric Bastiat »
« Tous les intérêts légitimes sont harmoniques. […] Tous ceux donc qui adopteront ce point de départ : Les intérêts sont harmoniques, seront aussi d’accord sur la solution pratique du problème social : s’abstenir de contrarier et de déplacer les intérêts. »
— Frédéric Bastiat, Harmonies économiques, Introduction, À la jeunesse française (1850)
« Ainsi, je le répète, dans ce livre harmonie ne répond pas à l’idée de perfection absolue, mais à celle de perfectionnement indéfini… »
— Frédéric Bastiat, Harmonies économiques, Responsabilité (1850)
Cette crise dont le départ a été le Covid-19 révèle bien que c’est l’intervention inadéquate de l’État en France qui a généré une catastrophe. Et que la société a besoin de perfectionnement, donc d’harmonies et par conséquent de moins d’État.
« Se conserver, se développer, c’est l’aspiration commune à tous les hommes, de telle sorte que si chacun jouissait du libre exercice de ses facultés et de la libre disposition de leurs produits, le progrès social serait incessant, ininterrompu, infaillible. »
— Frédéric Bastiat, La Loi (1850)
« Nous touchons du doigt la défaillance gravissime de l’État français. »
c’est l’évidence. + 100
Donc la solution passe par l’initiative et la responsabilité individuelle , fabriquer soi meme son masque ou trouver des solutions alternatives (personnellement j’ai acheté un masque de paint-ball auquel j’ai ajouté un filtre).
je ne prendrai pas les transports en commun mais ma voiture ( on interdit les restaurants et on entasse les gens dans le métro)
Je fais des stocks stratégiques car apres la disparition des stocks en cours , comme personne ne produit,
la pénurie va entraîner une hausse des prix incroyable due a la pénurie,,,sans compter les taxes
j’achète et stocke du carburant .je rentre 50 stères de bois en juin. j’ai mis a niveau l’electro ménager
machine a laver , télé, chauffe eau , ordinateurs etc,,car bientôt on ne pourra plus en trouver en cas de panne
je double la surface de mon potager et prévois des conserves pour cet hiver , j’achète des bocaux
je mettrais en bocaux légumes , fruits , etc..
voila de quoi passer l’hiver sans etre ni contaminer personne
je rentre 50 stères de bois en juin
je ne fais pas confiance aux institutions pour survivre
et si tu fais un infarctus? te casse la jambe? tu as prévu quoi?
l’autonomie très bien..mais l’homme est un animal social..jusqu’à un certain point. vous avez deux groupes électrogènes? des fusils?
il n’existe pas de réponse sure à un effondrement d’une société..
à a rigueur refonder une petite société mais penser l’avenir seul..effrayant..
si je fais un infarctus , je meurs point. mais pas a l’hôpital ou on va me faire durer pour rentabiliser l’institution en me faisant des examens pendant des mois a 3500 euros/jour*j’ai dt des fusils
et un groupe ..
et vivre seul , c’est le pied intégral
Les solitaires sont les premiers a y passer en situation de vraie crise. Tout spécialement si ils clament partout qu’ils ont ,eux,des ressources pour survivre.
mais oui , mais oui comptez donc sur les services de l’etat
j’ai été élevé à la campagne s avec un mode de vie a »utonome » mais aussi une grande solidarité entre voisin car sinon quand tu as un problème tu es dans la merde..
Toujours aussi taré le vieux . . .
Et vous?
Y a ka fo kon !
manager c’est prévoir.. j’ai anticipé cette catastrophe il y a plus de 20 ans,,, je ne savais pas d’ou elle pourrait venir, terrorisme? revolution?
hausse des taux? explosion de l’europe? scénario a la grecque?
alors j’ai pris mes dispositions
Et vous avez creusé l’abri anti-atomique ?
Personnellement je n’ai pas une mentalité de « survivor ». Un certain fatalisme a l’avantage de ne pas multiplier les anxiétés – y compris pour le coronavirus. (Mais je respecte vos choix).
Et comme disaient les pilotes de chasse : « l’ennemi qui vous abat est celui que vous n’avez pas vu venir »…
non , j’ai qq ha autour de la commanderie.. l’abri anti atomique ne sers a rien, par contre des terres cultivables.. un peu de bétail, des poules.. et je prefere vivre là que dans une zone citadine
Le bétail et les poules sont les principaux vecteurs des virus, et notamment des formes les plus sévères de grippes. Pas sûr que ce soit une bonne idée que chacun se retrouve à assurer sa propre autarcie avec son poulailler et son bétail, ça ne met en rien à l’abri des contaminations, au contraire.
« Le bétail et les poules sont les principaux vecteurs des virus, » a coté du métro yapaphoto , hahaha
choisir sa mort, soit. mais , encore que au pied du mur…on fait moins le malin ( expérience perso.)
Çà me rappelle un téléfilm (Shogun) ou un japonais explique à un européen que leur problème est la notion de choix alors que cela n’existe pas dans sa culture.
Bravo, mais l’abris anti atomique est un plus par le temps qui courent n’en déplaise à libertango et al…
En plus de vos initiatives salutaires…
Les vecteurs du virus l’es poules… lol lol lol
Ben que ferions nous dans notre bunker si Internet était réduit en cendres avec le reste ?
à moins d’y installer un datacenter privé, et recopier le WEB pour la longue nuit d’hiver …
mais les hordes vont vous voler vos poules , votre bétail , piller votre maison etc et votre fusil ne changera rien devant une bande d’une centaine d’individus !
En l’occurrence, c’est plutôt « Y a ka fo que chacun ».
Vous pouvez penser que c’est pareil, mais il y a une nuance : « on » sous-entend les-autres » ! Le terme « chacun » est un appel à tous pour ouvrir les yeux, faire face à la réalité et analyser ses propres incohérences … Il faut quand-même se dire à un moment donné que ça ne marche pas, qu’il faut chercher l’erreur et tenter autre-chose !
Déconfiner au plus vite est, en Belgique, la position de la Flandre, plus riche ete plus industrialisée. Prendre son temps est la position de la Wallonie, qui a plus d’emplois publics et de chomeurs. Elle demandera bien sûr, comme toujours, la solidarité de la Flandre, tout en prenant des mesures sélectives pour soutenir ses dernières entreprises, à condition qu’elles soient vertueuses au sens socialo-écologiques – pour le vérifier, il faudra plus de fonctionnaires et cela créera encore plus de chomeurs
ça y est !!! not bon gouvernement vient de faire un grand pas ! à partir de fin avril , les buralistes vendront des masques réutilisables une vingtaine de fois , 5 euros pièce !!! quatre mois pour obtenir une protection ! elle est pas belle la vie en » douce France » ? !!!
Et les pharmaciens n’ont pas le droit d’en vendre ! Les buralistes sont sûrement mieux placés pour donner des conseils!
Genre « Ne pas oublier d’enlever le masque pour fumer sa cigarette » ?
Sérieusement, pharmacies comme bureaux de tabac sont des concessions d’Etat, il faut bien que les privilèges soient partagés…
« Ne pas oublier d’enlever le masque pour fumer sa cigarette »
Si on libéralise la fabrication des masques, on en inventera avec un sas étanche pour la cigarette et un tuyau pour souffler la fumée hors du masque …
L’Etat leur paiera une formation…
… gratuite…
Je pars en courant!
Les taxes courent toujours plus vite que vous …
« la fin des mesures masquer/dépister, parce ce que le seuil de protection naturelle de la population, qui consiste à ce que la grande majorité d’entre elle soit immunisée (70 % environ), n’est pas atteint ».
Très bien. Mais que 70 % de la population soit immunisée, c’est à dire ait attrapé la maladie (assymptomatie ou non) suppose que 70 % x 2 % = 1,4 % de la population soit décédée c’est à dire 67 millions x 1,4 % = 938 000 morts. Est-ce acceptable ?
Par ailleurs, et à propos du libéralisme, si nous voulons que les principes de celui-ci soit un jour appliqués en France, il faut arriver à convaincre, ce qui ne sera pas facile du tout…
Les réactions des gens aux catastrophes actuelles provoquées par les hommes de l’Etat devant la pandémie semblent montrer que les personnes ordinaires ne comprennent pas du tout que c’est le trop d’Etat qui en est la cause : au contraire, ces personnes voudraient, dans leur grande majorité, plus d’Etat encore (si c’est possible). Il faut bien que nous comprenions tout ça si nous voulons convaincre. Et que nous ayons toujours en tête en écrivant qu’il faut, non pas se soulager, bien que la tentation en soit grande, mais surtout et d’abord, convaincre Madame Michu. Ce n’est pas évident…
définitivement la société française n’est pas fréquentable
Bien soignée et à telps, la létalité de cette maladie est très faible.
Combien de morts aurions-nous évité si l’administration (pas les médecins!) n’avait pas conseillé de laisser les malades chez eux avec du paracétamol? Alors qu’en cas de grippe, des antibiotiques sont prescrits pour éviter les surinfections? Pourquoi l’Etat se mêle-t-il de médecine?
La moyenne d’âge sur le Charles de Gaulle est bien inférieure à la moyenne d’âge française, idem pour l’obésité et les faiblesses de santé chroniques. Et de plus, il y avait 1046 positifs, pas 750.
La sous-estimation fréquente du risque est devenue une merveilleuse justification offerte sur un plateau à nos autorités qui n’en demandaient pas tant (figure de style) ! Qu’on la trouve aussi sous la plume des libéraux me sidère…
Même si le risque a été, comme vous le dites, surestimé pour créer la panique ou pour toute autre raison d’incompétence dans son estimation, ne voyez-vous pas qu’en le minimisant dans le cas du CdG, vous ne corrigez pas la propagande, vous lui offrez un boulevard en vous opposant à elle avec des chiffres pas plus vérifiables ? Il y avait à bord dans les 2010 personnes et leurs caractéristiques physiques, sans parler de leur entraînement aux risques NBC et des équipements concernant ces risques, n’en font pas un échantillon dont on puisse extrapoler sans précaution le cas à la population française. Donc en ne prenant pas ces précautions, vous sous-estimez manifestement le risque et vous vous (et nous) discréditez ! Le risque ne s’évalue pas à l’issue d’un marchandage entre sur- et sous-évaluations.
et il faut attendre parfois un moispour voir un mort..le taux de mortalité ne sort pas comme ça;..
« convaincre Madame Michu »
Pour cela, il faudrait d’abord cesser de lui mentir. Tant que Madame Michu croit la sainte parole gouvernementale qui lui dit que tout va bien, elle a d’autres préoccupations.
La réalité est qu’on a des choix à faire mais qu’on ne peut pas l’expliquer puisque officiellement tout va bien … Qui plus est on présente de faux choix sur un « monde d’après » en tirant un voile pudique sur les incohérences du « monde de maintenant » qu’il faut résoudre d’urgence.
Tiens, je viens soutenir Claude, car je partage plusieurs de ses points de vue.
Le libéralisme, pour ma petite cervelle pas très futée, c’est la connexion de la « responsabilité » (c’est à dire être pleinement responsable de ses choix personnels) et « l’individualisme » (c’est à dire le droit à effectuer précisément ces choix personnels).
Claude a envie de s’assurer individuellement la tranquillité qu’il a choisie ?
J’abonde dans son sens. D’autant que je suis à l’identique. Jamais de transports collectifs, mais ma voiture individuelle (même pour les trajets récurrents entre mes deux domiciles – 1880 km aller, et autant au retour -) ; des provisions (en quantité raisonnable) dans les deux maisons ; de l’électroménager de qualité ; un groupe électrogène (en France, car j’y vis en milieu rural profond) ; etc….
Je suis en accord avec vous, Jacques : et si je me casse la jambe ? Un accident à ‘identique m’est arrivé, dans les deux pays ! Dans les deux cas, il existe un truc qui s’appelle téléphone ; il existe des services de secours (publics ici, privés là ; mais pas plus onéreux là qu’ici) ; il existe des hôpitaux de qualité ; il existe des services de soins (dentiste, kiné, etc…) comparables.
Alors, la solitude ?
C’est un choix personnel. Soyons libéraux, diantre !
Et je ne connais pas de solitude qui ne puisse se pallier avec une bouteille de pastis (ou de slivovitsa) : les copains arrivent dare dare…
Soyons libéraux et laissons à chacun le DROIT de ses choix.
Pour moi, la véritable interrogation est : « ai-je encore le droit de choisir mon mode de vie » ?
Et j’ajouterai « jusqu’à quand » ?
Soyons libéraux et laissons à chacun la POSSIBILITÉ de ses choix.
« Soyons libéraux et laissons à chacun le DROIT de ses choix. »
Les gens ne se rendent pas compte de combien de façons de penser il peut exister (infini) et de combien il en existe dans le monde actuel. Les idéologues veulent nous faire croire qu’une façon (la leur) est meilleure. Tous donc prônent la dictature.
Seul le libéralisme a réfléchi à ce problème en tentant de définir le minimum commun à accepter par chacun pour vivre en société, sans se conformer à un modèle arbitraire imposé par des gens à courte vue qui le prive de toute liberté et qui selon toute évidence n’est même pas viable.
exactement !
j’ai connu le Venezuela avant la catastrophe politique, les gens étaient heureux , les pauvres moins mais avaient une chance.. retourné 15 ans plus tard , les pauvres n’en avaient plus aucune et le pays était en voie de disparition.. voila les effets du socialisme!
ne pas vouloir le croire c’est etre comme l’africain a qui on fait croire que coucher avec une vierge guérit du sida.. meme aveuglement meme manipulation
Je ne vois pas très bien le rapport, à part sémantique, entre « responsabilité individuelle » et « individualisme ». Faire preuve de « responsabilité individuelle », ce n’est pas assurer individuellement notre sécurité ou notre autarcie. Même si je n’ai rien contre ceux qui font ce choix : libre à eux. Mais lier « responsabilité individuelle » à « individualisme », c’est trop facilement justifier les reproches que nous font les anti-libéraux : « votre liberté n’est qu’un chacun pour soi », etc. Le libéralisme, c’est assumer ses responsabilités individuelles au sein même de la société, seule façon de garantir notre liberté, car si on confie des responsabilités qui nous reviennent à un tiers (l’État), on perd automatiquement notre liberté. L’individualisme, c’est un autre type de choix, à nouveau tout à fait respectable.
D’abord il faudrait que la société existe, je ne crois pas que la société « existe » encore dans notre pays , clans ethniques, clans religieux , syndicalisme délétère , citadelles etc.. haines, jalousies
voila ce qu’est devenu ce pays; on ne peut meme plus faire un compliment a une femme sans risquer Cayenne ,boire un coup,conduire sa voiture on est des délinquants en puissance
La france est devenue un sac de haines recuites a la frustration..
non en l’etat , je prefere décider ce qui est le meilleur pour moi..
ceci ne m’interdis pas de donner une truite a mon voisin si j’en ai pris deux , ou une gigue de chevreuil, ou un panier de cèpes ou de girolles, mais c’est moi qui choisit!
Nihil novi sub sole, et j’ai bien peur que la société que vous semblez regretter n’ai jamais existé, à part dans votre imagination. Les chapelles, les clans, les factions, les agitateurs et les fainéants qui vivent aux crochets des autres ont toujours existé (cf 2° lettre de St Paul aux Thessaloniciens 3.10). L’Histoire de France, du monde, et la vie elle-même ne sont « qu’un théâtre plein de bruits et de fureurs, et qui ne signifie rien » (Shakespeare). Personnellement, et je suis à ce titre peut-être encore plus « individualiste » que vous, je n’ai jamais éprouvé le besoin de « faire société » pour vivre dans celles de mes contemporains. Partant, je me désole moins que vous de la situation actuelle, qui n’est après tout que le cadre historique dans lequel je suis contraint de vivre, et le « c’était mieux avant » ne me semble qu’un des biais psychologiques de l’être humain dont il faut nous méfier qu’il ne pervertisse notre jugement. Je trouve par exemple au contraire formidable que grâce aux progrès techniques et au génie humain, vous puissiez vous-même stocker de l’essence pour votre voiture, vous fournir en appareils électroménagers à foison, faire rentrer 100 stères de bois (vous devriez isoler votre demeure : 20 stères me suffisent plus que largement pour 200 m2) , cultiver et récolter vos terres, entretenir votre bétail et votre poulailler, faire des conserves, aller à la chasse, à la pêche et aux champignons, et avoir une liaison internet et tout l’équipement pour passer en outre un temps conséquent sur Contrepoints si j’en juge par la rapidité et le volume de vos interventions. Vous vous plaignez de l’époque, mais votre exemple prouve à quel point elle est formidable. Alors bien sûr, que nous souhaitions l’améliorer encore fait partie de la nature même de l’être humain (la recherche du profit est à ce titre une des meilleures choses qui soient, et seule une perversion de la pensée peut l’avoir rendue taboue). Mais pour revenir à l’individualisme, il est fondamentalement contraire à l’esprit libéral : « L’unique et sa propriété » de Stirner, qui est la « bible » des individualistes est d’ailleurs considéré, à juste titre, comme un pamphlet anti-libéral.
Le problème c’est que cette façon de vivre en survivaliste n’est pas possible pour beaucoup de monde.
Si vous avez un vrai job et une famille, il n’y a pas le temps pour un potager, de couper du bois et gérer une basse cours, il faut être retraité ou chômeur.
En plus vous avez toujours les coûts du vivre ensemble sans en avoir les avantages même si ces derniers sont fort difficiles à trouver ces dernières années.
je comprends bien votre argumentaire , mais la société dans laquelle j’ai grandi n’a rien a voir avec ce que l’on peut voir aujourd’hui, je ne dis pas que c’était mieux avant, je dis qu’aujourd’hui faire société est impossible..
pour faire piece a ce que vous semblez imaginer je ne suis pas un campagnard, je suis ingenieur informaticien, je ne dis pas que c’était bien avant , je dis que c’était libre avant,,
je pense que vous ne comprenez pas encore ce qui va vous arriver, je ne vous en veux pas,
j’ai l’habitude
l’année derniere je proposait d’acheter de l’or plutôt qu’actions et obligations , on m’a traité de ringard , comme vous le faites aujourd’hui, je ne parle pas des adeptes du bitcoins..
je me marre
alors un conseils? apprenez a cultiver des pommes de terre, c’est pas glamour , mais vous verrez que j’ai souvent raison
bonne chance
(pour le bois j’ai l’habitude se stocker pour avoir du bois sec, nb je ne l’achètes pas c’est le bois de ma propriété) et tout est bien isolé
mais j’ai poêles et cuisinière a bois,,
« Faire société » (quelle horreur !) est impossible, inintéressant, et l’a toujours été. Personnellement, je m’en réjouis, car je n’ai jamais souhaité ‘une uniformité des points de vue, seule un régime communiste pourrait l’exiger, juste l’unité de nos intérêts qui préserve nos libertés. Vous me conseillez d’apprendre à cultiver des pommes de terre, grand bien m’en fasse ! Je conseillerais plutôt pour ma part à celui qui ne sait pas cultiver des pommes de terre de devenir un ami / un obligé / un client (je préfère cette option) de celui qui sait le faire, qu’il paiera en retour de son propre savoir en un autre domaine. C’est la mutualisation des contraintes et des savoirs qui nous a fait sortir de l’esclavage, je souhaite d’autant moins y retourner que je suis nul en culture des pommes de terre mais que j’excelle en bien d’autre dont un cultivateur de pomme de terre saura faire son profit, ou pas, et dans ce cas là, il ne fera pas commerce avec moi : c’est tout l’intérêt de l’argent, qui permet à chacun, qu’elle que soit sa capacité, de la transformer en une matière intrinsèquement échangeable. Bref, nous sommes en train de réinventer la roue, mais même Descartes eu besoin de le faire (cf Discours la méthode, je fais mon pédant, comme l’africain des films de Jean Rouch faisait son « frais »). Désolé pour la tournure en peu ancienne de mon langage, mais – à tout malheur confinement est bon – je suis replongé actuellement dans Montaigne, délicieux maitre, qui influe sur mes tournures de phrases (c’est mon côté mimétique). Je ne vous ai jamais traité de ringard, Et quand à l’expérience du futur, je n’en ai pas plus que vous, quels que soient nos âges.
Tous les états ont été dépassé par cette pandémie peut être plus la France avec ces mensonges a répétitions et ces aberrations
médicales. Mal préparé, c’est sûr !! mal conseillé, évident !! mais bon je vis dans ce pays et n’ai pas l’intention d’en partir. Donc
j’ose espérer que je vais retrouver mes droits, participer encore a l’effort collectif
comme partout dans le monde et reprendre
une vie « normale » pour un monde « meilleur »
l’effort collectif consistant a vivre aux crochets de ceux qui produisent?
quand je vois l’etat de ce pays , désarticulé , es avec des zones de non droit ou la loi n’entre plus, des jalousies a banderoles qui bloquent tout un pays pour rançonner le contribuable, l’incurie judiciaire ,la nullité des services publics, des hauts fonctionnaires, les allumés de gaia qui vont provoquer des famines, et détruisent le tissus industriel..
he bien non le collectivisme non merci bien…
le monde meilleur c’était avant 81.. on ne risque plus de le revoir
« le monde meilleur c’était avant 81.. on ne risque plus de le revoir »
40 ans de socialisme… et quand on voit la foule qui en redemande, on réalise qu’on n’a pas encore touché le fond 😉
Les zones de non droits sont tout de même beaucoup plus rares que ce qu’on nous serine sur BFM. Un ou deux quartiers dans les grandes villes, quelques morceaux de villes en banlieue, on ne risque pas de se faire égorger à chaque coin de rue heureusement.
Par contre la nullité des services publics, c’est assez général et encore plus dans le Sud.
Dans le monde entier on a bêtement copié les chinois avec ce confinement qui eux avec 1, 5 milliards d’habitants avaient sans doute plus à craindre mais n’ont pas bloqué tout le pays.
On a crié au loup et tout le monde a sauté dans l’eau sans réfléchir ce qui donne une certaine idée de nos sociétés émotionnellement fragile.
Dans cette panique généralisée certains savent mieux nager que d’autres, d’autres sont restés au bord du rivage, et d’autres vont coulés et comme cela se passe souvent dans ces cas, ceux qui coulent vont en entraîner d’autres avec eux.
Mais la France, toujours plus intelligente que tous, barbote avec assurance et ne voit pas la chute qui s’approche…
Plus égoïstement, j’attends la fin de cette mascarade pour me confiner dans mon camping car (que voulez vous l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible), mais en fait, pour aller où ?
Un vrai piège à con ce confinement.+
« mais n’ont pas bloqué tout le pays. »
Cela fait une grande différence. On ne peut donc pas vraiment dire qu’on a copié les Chinois ou alors effectivement comme vous dites « copié bêtement » …
La France est comme un paquebot avec des sections étanches pour garantir sa flottabilité. Mais par soucis de simplification, de centralisation et d’égalité on a créé une seule section étanche …
On n’a copié les Chinois que pour ce qui arrangeait les dirigeants mais ne résolvait rien médicalement. Et on a dit qu’on faisait le contraire… Ici, on aurait pu expliquer que chacun devait prendre soin de ne pas contaminer les autres, parce que parmi ces autres se trouvent les quelques uns dont les compétences et l’imposition des efforts acharnés permettent aux premiers de se couler plutôt douce. Mais non, on a expliqué aux jeunes oisifs qu’ils ne craignaient rien, et que les mesures de protection servaient à protéger ceux qui les appliquaient, pas la rente qu’ils tiraient des autres. Et on a stigmatisé et on stigmatise toujours ceux qui ont gagné de quoi vivre sans aides ou aller prendre l’air tout seuls, et qui en ont marre de payer pour qu’on ferme leurs boutiques, les plages et les sentiers de randonnée.
« on a expliqué aux jeunes oisifs qu’ils ne craignaient rien »
On a confiné ceux qui ne demande pas mieux que de ne pas travailler et qui pensent que l’état peut tout et leur doit tout. Ils sont ravis. L’état à résolu tous leurs problèmes. Vive l’état, le coronavirus et le revenu universel.
Article intéressant . Comme l’auteur est docteur en médecine, juste une remarque : depuis des lustres, je me demande , en allant dans les salles d’attente des médecins généralistes ,comment ceux-ci en période grippale ou non gardent la fâcheuse manie de serrer la main de tous leurs patients , et souvent ( pratiquement toujours) sans se laver les mains entre deux consultations !
Et qu’on ne vienne pas me dire que c’est faux ! Si le virus a pu faire changer DEFINITIVEMENT cette habitude , tant mieux ! Ainsi que la fin de la poignée de main en général…
Ce qui me gêne le plus, les revues misent à disposition des malades et les poignées de portes.. Pas faciles à ouvrir avec le coude.. Mais n’oublions pas que le commerce d’un médecin est la maladie, plus y a de malades…. Mais chez les dentistes je suppose qu’on distribue des bonbons…
C’est marrant. Chez notre dentiste, eau minérale, voire café. Les brosses à dents ont remplacé les bonbons.
Ne craignez rien, nul besoin d’avoir mangé de bonbons pour attraper des caries.
Les médecins que j’ai vu se lavent les mains.
Je sais de source sûre que tous les jours des Boing 747 chargés de masques atterrissent à Roissy Charles de Gaulle. Les masques sont chargés sur des camions blancs dont on ignore la destination…
A ce jour sont arrivés plus de 495 millions de masques!
Pourquoi n’y a-t-il aucun journaliste pour vérifier cela?
Les masques sont-ils défectueux? trop petits? non conformes?
Pourquoi ne les distribue-t-on pas?
Serait-ce encore un des ces plans foireux dont la République a le secret? Que fait M.Salomon? Et M. Macron?
Les masques sont vendus au cul du camion aux vendeurs à la sauvette.. Je rigole, direct incinérateur.
Ils stockent ! La peur de manquer, le citoyen stocke du PQ, l’état des masques.
C’est un peu tard pour les masques, non ? Surtout s’ils les stockent sans les distribuer…
Ce genre d’exagération devient vite une seconde nature (et je parle pour moi et d’autres sujets autant que le virus ou le gouvernement)
« Laisser l’épidémie évoluer naturellement est difficilement défendable au point de vue moral avec le SRAS-coV2, contrairement à la varicelle par exemple. »
En quoi est-ce difficilement défendable du point de vue moral ? Il n’y a pas de confinement généralisé en Suède: est-ce immoral ? Est-ce moral de céder à la panique entretenue par les médias? Est-ce moral d’empêcher les gens de travailler et encore plus grave, de les encourager à la dépendance sous prétexte de les « protéger » ?
https://plus.lesoir.be/291378/article/2020-03-31/andre-comte-sponville-au-soir-lhumanite-vu-bien-pire
https://www.lalibre.be/international/europe/coronavirus-pour-andre-comte-sponville-sacrifier-les-jeunes-a-la-sante-des-vieux-c-est-une-aberration-5e9c21f4d8ad58632c7400d0
Pourquoi attendre le 11 mai pour déconfiner? On sait que le temps d’incubation du virus ( entre contamination et premiers symptômes) est en moyenne compris entre 5 et 11 jours. Donc le déconfinement pourrait démarrer dès à présent avec les précautions suivantes ( Qui effectivement demandent aux personnes d’être responsables – ce qui n’est pas gagné évidemment!):
1/Obliger au port du masque dans les lieux publics fermés (magasins, galeries commerciales etc…) pendant une dizaine de jours
2/ Durant ces 10 jours, les personnes présentant des symptômes auraient la responsabilité de se déclarer et consulter leur médecin.
3/ Les personnes testées positives seraient isolées et soignées.
4/ Les personnes indemnes de contamination pourraient retirer leurs masques et vaquer normalement à leurs occupations.
On sait très bien qu’il pourra avoir au-delà des 10 jours, de nouvelles contaminations limitées, mais on ne pourra u échapper si l’on veut obtenir la fameuse immunité collective qui seule permettra de reprendre une vie normale.
C’est juste mon avis, et je le partagerai avec plaisir!
Très bon article et c’est juste, la gestion de cette pandémie a été particulièrement catastrophique en France.
Vous ne pouvez pas remettre en cause le Jugement de Salomon : vous offenceriez les pratiquants des 3 principales religions monothéiste.
« le seuil de protection naturelle de la population, qui consiste à ce que la grande majorité d’entre elle soit immunisée (70 % environ) »
Les cas particuliers du Diamond Princess et du PA CDG ont montré que l’immunité de groupe est atteinte bien avant ce taux, alors que l’ensemble des passagers et marins a nécessairement été en contact avec le coronavirus compte tenu de la promiscuité et du confinement qu’implique la vie sur un navire. Parmi les éléments de protection de la population imaginés pour l’instant :
– l’âge (moins de 25 ans)
– le groupe sanguin (groupe O)
– le tabagisme (nicotine)
– le faible taux de certaines bactéries dans le système digestif
– une vaccination préalable pour une autre infection…
En cumulant les divers facteurs de protection relative de la population, l’immunité de groupe sera atteinte bien avant 50% de contamination, peut-être même dès 10, 20 ou 30% en population générale. Compte tenu du taux de mortalité spécifique de l’ordre de 3 à 4 pour mille, le nombre de décédés par covid-19 ne peut excéder de beaucoup 80000 personnes en France en l’absence de caractère saisonnier de l’infection, et encore moins s’il apparaît au cours des prochaines semaines. Jusqu’à preuve du contraire, les estimations plus élevées sont infondées, celles évoquant un million ou plus de décès étant complètement farfelues.
Pour réduire ce nombre de 80000 le plus possible, il convient de protéger en priorité les personnes à risque ,de tester le plus grand nombre possible d’individus en ville, de conseiller le confinement à titre individuel, en aidant financièrement s’il le faut ces personnes (arrêt de travail + hébergement) et surtout en les traitant avec les molécules disponibles ayant montré un minimum d’efficacité pour réduire la contagiosité et les conséquences morbides, comme il se doit pour tout médecin respectant son serment.
Compte tenu de la meilleure connaissance de la dynamique de l’épidémie, de l’existence d’un traitement relativement efficace et de l’adaptation des services hospitaliers à la situation, le confinement général de la population n’a plus de raison d’être. De la distanciation et des masques pour ceux que ça rassure (peu utiles désormais), mais surtout lavage fréquent des mains pour tout le monde (très utile, tout le temps, pour toutes les infections).
« la meilleure connaissance de la dynamique de l’épidémie »
A-t’on des stats sur « quels sont les nouveaux cas d’infection (comment ont-ils été contaminé) pendant le confinement » ?
Un constat est évident : le confinement a contribué à l’accélération et à l’extension de l’épidémie sur tout le territoire lorsqu’il a été anticipé par la plupart des Français. Le confinement a contribué à la saturation des hôpitaux avant qu’ils ne soient prêts, ce qui se voit très bien sur les courbes qui n’ont pas du tout été aplaties. Le confinement aide ensuite, mais en réalité, c’est trop tard. Enfin, le rapport gain/coût du confinement est très défavorable, à tel point que cette mesure ne peut excéder quelques semaines sans entraîner des dégâts qui pourraient devenir irréversibles, notamment au plan sanitaire, avec une surmortalité (autres pathologies non traitées, suicides, agressions…) beaucoup plus élevée que celle attendue pour le seul virus.
Il faut mettre un terme rapide à ce confinement idiot, sans plan compliqué impossible à mettre en oeuvre, sans progressivité ni différence entre les régions et les activités.
Au moins vous Cavaignac vous êtes plein de certitudes quand le monde entier est dans la sidération et la perplexité.
C’est très impressionnant.
Sur les bateaux, l’air conditionné assèche l’air ambiant et contribue vraisemblablement à diminuer la propagation du virus.
Il existe un débat sur le danger supposé de la climatisation qui pourrait propager le virus. Dans ce débat, il y a une double confusion, d’une part entre les allergènes inertes diffusés par les systèmes de ventilation et les virus qui résisteraient ou pas à l’air libre, d’autre part entre les rhinites allergiques et les IRA d’origine virale. C’est aussi un argument déployé pour autoriser ou interdire la reprise du travail de bureau. Vu ce qu’on en sait, c’est un débat sans fondement. Pas de risque avéré avec la climatisation.
Sur un navire où la promiscuité est la norme, la contamination est par contre intensive avec les surfaces de contact partagées, sanitaires, portes, rampes, tables de travail et de cantine, divers objets de travail ou de loisir… et le simple fait de parler à proximité les uns des autres (postillons).
Une étude chinoise récente de contamination a été publiée.
Dans un restaurant sans ventilation naturelle et avec une climatisation, un seul client en aurait contaminé 10 autres.
Pourtant les clients avaient tous respectés les distances préconisées alors que les serveurs qui passaient entre les tables n’ont pas été contaminés.
Ils soupçonnent donc la climatisation comme ayant été le vecteur de contamination au-delà des distances de sécurité.
Autre information, les marins du PA USS Roosevelt ont tous été testés. 840 contaminés sur 4938 marins, 9 hospitalisations, un cas en réa.
L’Etat peut-il être attaqué en justice pour privation de la liberté d’aller et venir, droit fondamental ?
(constitution, déclaration des droits de l’Homme, accords internationaux sont autant de textes juridiques de valeur plus importante que le minable décret qui nous prive de liberté, quelle que soit sa légitimité)
https://apps.derstandard.at/privacywall/story/2000117082739/tschechische-regierung-hebt-ausgangsbeschraenkungen-auf
Extrait:
» Le gouvernement tchèque a fait un revirement significatif et a assoupli ses mesures strictes contre le virus corona. L’interdiction de sortie pour les citoyens et les restrictions de sortie ont été levées depuis vendredi.
Ce faisant, Il a suivi le jugement d’un tribunal de Prague qui a considéré les mesures illégales pour des raisons formelles. «
Les statistiques iraniennes sont au moins aussi sujettes à caution que les chinoises… Quant à poser Raoult comme expert suprême, cette crise devrait être enfin l’occasion que les citoyens cessent de se chercher un guide à suivre, et montrent qu’ils sont capables par eux-mêmes de choix et de décisions raisonnables. S’ils ne le font pas, ce sera le plus séduisant et certainement pas le plus compétent qui sera élu.
Vu qu’il s’avère que moins de le 10% de la population aura été confrontée au virus, la réouverture, avec son corollaire de proximité obligatoire (ie les transports) va être sanglante. Autant réouvrir de suite pour limiter la casse éco, car pour le reste…
autoriser les transports en commun et interdire les bars et restaurants montrent a l’évidence qu’il ne s’agit pas de considérations autres que politiques
Oui, mais on va y imposer le port du masque inutile interdit obligatoire.
Bien vu à l’auteur du dessin représentant le Jokari avec le virus.
Merci, j’avais pas percuté !