Coronavirus : notre responsabilité individuelle, la meilleure des protections

Cette épidémie va peut-être permettre aux gens d’apprendre ou réapprendre ce qu’est la responsabilité et comment elle est la seule à même de les protéger.

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Coronavirus : notre responsabilité individuelle, la meilleure des protections

Publié le 9 mars 2020
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Par Margot Arold.

L’épidémie de coronavirus a tristement ouvert l’année 2020. Pourtant, dans ce contexte difficile, une chose pourrait peut-être nous réjouir : les gens vont apprendre ou réapprendre ce qu’est la responsabilité et comment elle est la seule à même de les protéger.

Ce réveil de la responsabilité individuelle se fait par l’éducation, non par la loi, car c’est l’éducation qui donne le meilleur résultat. La loi s’impose, contraint à obéir, que l’on comprenne ou non s’il existe de bonnes raisons de le faire. L’éducation, elle, permet de comprendre.

Agir de manière responsable

Ne pas aller prendre un bain de foule ces temps-ci, pour éviter un risque de contamination, est une décision de base que tout un chacun est capable de prendre. Que l’État fasse annuler les réunions confinées de plus de 50 personnes ou n’annule pas les matches de foot où plus de 5000 personnes vocifèrent : faites un choix de bon sens, le vôtre.

Les consignes d’hygiène sont répétées en boucle et chacun peut les appliquer : se laver les mains, ne pas se toucher le visage.

Ne pas se rendre aux urgences ni dans quelque lieu public que ce soit, quand on a des symptômes de la grippe, devrait être le B-A-BA, quel que soit le virus d’ailleurs.

Déverser des torrents de questions au SAMU en encombrant le 15 pour « se renseigner » est totalement irresponsable, notamment vis-à-vis des malades qui n’obtiendront plus cette ligne quand ils en auront besoin : et un jour cela pourrait être vous.

Certes il y a les messages gouvernementaux. Mais discrédité, un gouvernement n’a plus d’audience surtout quand son porte-parole annonce le 2 mars que « à ce stade, il n’y a pas d’épidémie ». Cela est vrai, par définition. Mais dans la bouche d’un politicien (ici Sibeth Ndiayé), cela a un petit relent de « jusqu’ici tout va bien ».

Le meilleur rempart contre le virus, c’est nous-mêmes, pas l’État qui échoue logiquement lors de l’étape 1 de diffusion du virus, est inaudible à l’étape 2 et  impuissant à l’étape 3, malgré des gesticulations théâtrales liberticides plus ou moins inefficaces voire contre-productives.

Ceux qui condamnent une « psychose »

Dans le cas du virus, le message du gouvernement est relativement inaudible pour une partie des Français qui écoutent les consignes l’air goguenard de celui à qui « on a déjà fait le coup ».

Ceux-là se rappellent Tchernobyl et les politiciens qui se voulaient rassurants ; ils se rappellent H1N1 et les messages un peu affolants ayant entouré une épidémie qui a été moins dévastatrice que « prévu » ; ils redoutent les vaccins imposés par l’État

Ils savent que nombreux sont les politiciens corrompus ou dont l’intérêt n’est pas le même que le leur.

Ce sont probablement les mêmes qui n’annulent pas leurs vacances, bravaches devant les caméras : « on ne va pas céder à la psychose », comme si résister par son attitude face à un virus qui se répand était la même chose qu’ « être Charlie » et ne pas se laisser intimider en continuant à aller boire un verre en terrasse.

Ils écoutent avec intérêt ceux à qui on a beaucoup donné la parole ces derniers temps : écologistes en version collapsologues, ou en version jeune fille à tresses, ceux-là vont même jusqu’à se réjouir qu’un virus décime la population mondiale, « ça polluera moins et on consommera moins », et la population française, « ça résoudra le problème des retraites ».

Un discours malthusien non seulement faux mais inacceptable. Le problème des retraites sera le cadet de nos soucis si chacun à son niveau n’agit pas de manière responsable.

La solution viendra des individus, du capitalisme et du génie humain

Or cette « mondialisation responsable » de la diffusion du virus (et, certes, elle l’est) et le capitalisme « effréné » ne peuvent pas être montrés du doigt comme négatifs.

Le capitalisme, c’est ce qui permet des livraisons à domicile, bien utiles ces temps-ci.

Cette mondialisation accusée d’avoir apporté le virus, c’est aussi celle qui permet  d’avoir du matériel high tech nous permettant de communiquer, de la nourriture en abondance, des médicaments, des vêtements, de la musique… C’est celle-là même, qui, combinée à une libre circulation, apportera, grâce au génie humain, des traitements, des vaccins.

Il n’y a rien de réjouissant dans le fait que cette épidémie puisse anéantir la consommation. Le commerce établit des liens d’échange entre les individus, évite le repli sur soi. Une crise sanitaire qui s’installerait dans le temps serait très délétère. Les tensions s’exacerberaient, la pénurie entraînera le marché noir et le vol.

Il nous faut prendre conscience que le libre échange et la responsabilité individuelle sont les seuls à pouvoir apporter la paix et le confort à une population : cela devrait être la leçon à tirer de cette situation.

 

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  • oui si on veut mais la responsabilité individuelle ne fait que diminuer la probabilité d’etre contaminé.. du moins si on continue à participer à la vie normale..
    rappelons que nous avons eu des contaminations par ebola en dépit de mesures strictes et de protocoles établis..

    alors masque et lavage de mains… façon chirurgie…si vous vous lavez les mains dans des toilettes publiques;il faut en sortir sans toucher le robinet, la poignée de porte etc etc…
    en outre on ne sait pas combien de temps ça va durer, il est possible que le virus joue au furet, passe et repasse.. il n’est pas dit que l’épidémie stoppe à un moment donné dans un lieu donné..

    nous sommes d’abord devant de grandes incertitudes; il ne faut pas surtout mentir aux gens..

  • pour une fois que le gouvernement ( dépassé par les événements ) demande à la population de bien vouloir se responsabiliser et donc de ne pas trop compter sur l’état nounou …..

  • la mondialisation … a des bienfaits… et des inconvénients.. mais surtout elle découle de la liberté d’échanger de circuler et de penser..

    ceux qui s’opposent à la mondialisation s’opposent avant tout à ces libertés…

    je n’ai pas lu dans les manifestes totalitaristes de l’ancien type, « nous allons interdire TOUT afin de nous protéger d’une épidémie éventuelle, de la propagation de maladie des plantes, d’espèces envahissantes » ; c’est par contre le cas avec le rca ou la préservation de la sainte biodiversité..

  • Un bémol à ce message : faux de dire que l’état est impuissant à l’étape 3 puisqu’elle n’est pas franchie. Attention à ne pas décrédibiliser les politiques (au demeurant ils n’ont pas besoin de vous, ils savent bien faire seuls) à tort, cela ne nous permet pas non plus d’accorder du crédit à quelqu’un qui ment…

  • Il y a deux jours, le Dr G.K., un habitué des plateaux télé, nous a appris pourquoi les chiffres italiens de la contamination au covid 19 étaient largement supérieurs aux nôtres et les raisons sont simples et compliquées q comme souvent.
    Du coté italien, le Gouvernement voulait connaître l’étendue du problème ce qui l’a incité à faire des analyses systématique y compris sur les personnes décédées. Pour ces dernières, même si le virus n’était pas la cause principale, du décès, il en aura été un facteur décisif.
    Du coté français, plusieurs facteurs ont convergés : laboratoires insuffisants en nombre, appareils d’analyse et spécialistes insuffisants, insuffisance de moyens budgétaires pour faire face et une grande pénurie de lits spécialisés et de lits ordinaires suite à des années de fermetures de lits. Il y a bien un semblant de plan, mais pas les moyens de le mettre en oeuvre. Cette conjonction d’insuffisances a amené le Gouvernement à faire les choix qui ont été les siens c’est à dire réserver les moyens aux malades les plus atteints, les autres étant juste abreuvés de conseils.
    Alors on improvise. La France n‘est-elle pas le pays où l’on a inventé le système D ?
    Après avoir déclaré urbi et orbi que notre système de santé avait tous les moyens pour faire face, tant en nombre de lits que d’appareils d’analyse, et de réserve stratégique de masques, on change le fusil d’épaule et les analyses deviennent réservés aux cas sévères, idem pour les analyses et les lits d’hôpital. Les masques ne deviennent plus indispensables car en fait ils ne serviraient pas à grand-chose et pourtant on en commande 200 millions et ceux qui ont de légers symptômes sont juste invités à rester chez eux, mais ils peuvent tout de même sortir et aller au restaurant et faire leurs courses. La limite des rassemblements à 5000 personnes a été battue en brèche par un rassemblement religieux dont le montant total des participants n’aurait pas dépassé 2000 fidèles ! Dans cette mesure purement et typiquement technocratique, on a oublié de prendre en considération le volume du local et le fait que les gens vont et viennent !
    Parmi toute les mesures prises, il y a une constante qui est directement issue du programme présidentiel : ne pas nuire aux intérêts des entreprises, en somme comme beaucoup trop souvent dans notre pays, un traitement comptable du dossier. En l’occurrence, nos voisins italiens sont un peu plus courageux !
    La possibilité de se déplacer n’est pas remise en cause ce qui permet une large diffusion du virus car depuis Mulhouse rien n’interdit d’aller en Suisse ou en Allemagne ou vers les départements voisins !
    Cette conjonction d’insuffisances a amené le Gouvernement à faire les choix qui ont été les siens c’est à dire réserver les moyens aux malades les plus atteints, les autres étant juste abreuvés de conseils. Parmi les conséquences de ces minis mesures, il y une propagation favorisée du virus et surtout le fait que nous ne connaîtrons JAMAIS le nombre réel des personnes contaminées, fortement ou faiblement, et l‘on ne connaîtra JAMAIS le nombre de décès ayant pour origine ou facteur favorisant, le covid 19.
    Cela veut dire que nous ne pourrons pas adapter les moyens aux futures épidémies car elles viendront, peut-être favorisées par le dégel du permafrost qui libérera des millions de bactéries et de virus congelés depuis des dizaines de milliers d’années.
    Mais soyons rassurés, en ne comptabilisant que les cas graves, on nous dira que la qualité de notre service de santé aura permis de juguler le problème. Comme si pour un iceberg on ne tiendrait compte que de la partie visible !

    • Oui, mais ce virus n’est pas tombé du ciel, c’est un virus fabriqué en laboratoire. Ce qui pose bien d’autres questions.

    • J’ai cru comprendre effectivement que les Italiens (avouaient) avoir fait des tests pour évaluer la proportion des personnes touchées par le virus (et non simplement les malades controlés, vérifiés, validés.

      En toute logique, il suffit d’un à quelques milliers des tests pour avoir une idée du stade de l’épidémie et corriger les chiffres de propagation et de dangerosité en incluant les porteurs sains et maldades insymptomatiques. Est-ce que l’on ne l’a pas fait ou est-on trop stupide pour être informés ?

      • On ne l’a pas fait tout simplement. Les laboratoires ont été vite dépassés avec un débit d’examens PCR manuels…
        Des machines existent pour accélérer le process: commandées..
        Tous les malades en bon état de santé sont comptabilisés comme porteurs d’une grippe. On s’arrête là : arrêt de travail et retour à la maison. Pas de test.

  • Oui, tout à fait. Il est également de la responsabilité de chacun de dénoncer les discours anxiogènes (sans commune mesure avec ceux qui acompagnent une épidémie « ordinaire » de grippe pourtant bien plus létale) car ce discours même engendre des comportements irrationnels qui à leur tour, produisent des conséquences extrêmement dommageables (crise économique comprise).

  • La protection individuelle est illusoire, on n’arrête pas un virus sans une totale isolation ou un vaccin.

  • A lire ou entendre les communiqués on croirait vivre une épidémie digne de la peste noire du Moyen-Age !
    « ÉPIDÉMIE – Le coronavirus continue à se propager : le nombre de cas dépasse les 105.000 dans le monde, avec plus de 3700 morts. En France, où les rassemblements de plus de 1000 personnes sont désormais interdits, le bilan est monté à 19 décès et 1126 cas confirmés. » Voici les dernières info alarmistes émises !
    Mais comme le préconise notre auteur, « faites un choix de bon sens ». C’est là que le bât blesse : l’absence totale de bon sens quel qu’en soit le sujet !
    L’épisode du coronavirus le révèle : les dernières données (officielles) de mortalité en France, relatif à ce virus, indiquent 19 décès depuis le 1er janvier pour une population de plus de 66 millions d’habitants… ; les informations concernant la mortalité mondiale : 3700 morts pour un peuplement d’environ 7,55 milliards d’individus… pour une épidémie, voire une pandémie, c’est pour le moins comique !
    Les écolo à la gomme, style « collapsologues, ou en version jeune fille à tresses », vont être cruellement déçus, cette maladie ne comblera pas leur espérance d’une réduction drastique de la population du globe. Certes, ce virus se propage plus vite qu’un autre, mais ne décime pas l’humanité comme on veut nous le fait croire.
    Quant aux mesures d’hygiène élémentaire, elle incombe à l’éducation des parents. Qui peut être plus concerné, voire préoccupé de la santé des enfants : les parents ou un Etat-nounou ?
    Une dernière chose : selon les autorités étatiques, la France est victime du fléau covid-19, c’est pourquoi la ministre de la santé abandonne précipitamment son poste pour… conquérir la mairie de Paris.
    Un peu de bon sens, voyons !!!!

  • La responsabilité individuelle … C’est bien beau, mais on est quand même typiquement dans un cas de responsabilité « régalienne » de l’état où il doit protéger la population pour éviter des centaines de milliers de morts.

    Je suis quand même étonné d’entendre des voix officielles dire que les masques chirurgicaux ne protègent pas. S’ils sont efficaces à 50% pour éviter d’infecter les autres, et à 20% pour protéger les individus, cela peut etre aussi efficace qu’une vaccination pour réduire la contagion en dessous du seuil épidémique.

    N’y a-‘il pas dans tout cela des arrières pensées idéologiques pour ne pas discréditer le vivre-et-mourir-ensemble festif et les transports en virus communs ?

  • La fameuse legende urbaine sur tchernobyl .Jamais aucun gouvernement n’a menti sur la presence du nuage .Le professeur Pelerin qui etait la voie scientific du pouvoir n’a rien cache de la realite du nuage. Ceci est mauvais argument.c est le journal Liberation qui a repandu la rumeur .Ceci est devenu la reference des ecolos pour denoncer des mensonges reels ou supposes .

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