Masques : comment l’État a encouragé la pénurie

Inutile de chercher midi à quatorze heures, la pénurie n’a qu’une seule et unique origine : c’est en effet un gigantesque cafouillage de la part des autorités qui a abouti à la situation de pénurie actuelle.

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Masques : comment l’État a encouragé la pénurie

Publié le 17 avril 2020
- A +

Par Olivier Maurice.

Bientôt un mois de confinement en France. Bientôt trois mois depuis les premiers cas recensés sur le territoire métropolitain. Bientôt cinq mois, sans doute plus d’ailleurs, que l’épidémie a démarré en Chine.

Et il est toujours impossible de se procurer des masques.

Inutile de se fâcher sur le maudit capitalisme mondialisé qui serait responsable de la délocalisation de la production à l’autre bout de la planète, ni sur les méchants Américains qui nous auraient volé nos masques sur le tarmac d’un aéroport chinois, ni sur la faute à pas de chance d’avoir envoyé un avion en chercher en Chine et dont le commandant de bord en parfaite santé au départ de Paris aurait été soudainement testé positif au Covid-19 une fois arrivé sur place.

Inutile de chercher midi à quatorze heures, la pénurie n’a qu’une seule et unique raison : c’est en effet un gigantesque cafouillage de la part des autorités qui a abouti à la situation de pénurie actuelle.

Retour sur cet énième épisode de « l’État se mêle de tout » qui commence le 3 mars 2020, quand le gouvernement, décide tout d’un coup, par décret de réquisitionner les stocks de masques en pharmacie. Ce jour-là, il devient donc interdit aux pharmaciens de vendre des masques au grand public, sous peine de se retrouver condamné à 6 mois de prison et à 10 000 euros d’amendes.

(Bon, il est vrai que de toute façon il était déjà interdit de porter des masques, et ce depuis belle lurette, rappelez-vous d’une certaine loi, qui avait fait pas mal débat, et qui interdisait aux femmes de se voiler le visage, mais bon…)

Étape 1 : prendre les choses en main

Et oui, l’État ne pouvait pas acheter des masques comme l’ont fait tous les autres pays au monde. Il ne pouvait pas non plus en avoir stocké en prévision au cas où.

D’ailleurs, pourquoi stocker, puisqu’il n’y a jamais eu le moindre début du commencement de pénurie de masques au niveau mondial ?

Non, il fallait que la France soit quasiment le seul pays au monde qui prennent des mesures drastiques et définitives en tapant du poing sur la table : réquisitionner tous les masques afin de s’assurer (et claironner) que les médecins et les infirmiers n’en manqueraient pas.

La France sera donc le seul pays au monde où, non seulement il n’y aura pas de masques pour la population, mais où en plus, on mettra désormais les pharmaciens en prison pour en avoir vendu. Le seul pays au monde, où permettre de se protéger de l’épidémie sera puni par la loi. Le seul pays au monde où on enverra des gens en prison pour avoir tenté d’éviter de contaminer des proches, des personnes âgées, des personnes fragiles. Le seul pays au monde où seront sévèrement punis ceux qui auront essayé de ne pas propager l’épidémie.

… une pharmacienne d’Issy-les-Moulineaux condamnée à quatre mois de prison avec sursis, deux pharmaciens à Grasse, un autre à Lyon… Les pharmaciens sont subitement devenus des délinquants poursuivis pour le crime d’avoir vendu à leurs clients de quoi tenter de se protéger…

Mais tout cela pour la bonne cause : pour que les professionnels de santé ne manquent pas de masques. Il faut savoir faire des sacrifices vous savez. Il faut savoir prendre des décisions, même impopulaires !

Étape 2 : se fâcher tout rouge

Sauf que très rapidement, on se rend compte que le compte n’y est pas, que même en réquisitionnant tout ce qui se trouve dans chaque pharmacie de quartier, les hôpitaux manquent toujours cruellement de masques, surtout que les ennuis logistiques s’accumulent au fur et à mesure que le « y a qu’à réquisitionner » se retrouve confronté aux multiples problèmes logistiques de collecte, réception, tri, préparation, envoi des masques confisqués. Après les décisions tonitruantes, vient alors la panique.

La logistique ne fonctionne pas à cause de la complexité, ajoutons donc un peu plus de complexité.

Des masques, il en existe plein d’autres catégories que ceux vendus en pharmacie. D’où réaction immédiate : deuxième décret dix jours plus tard, décrétant que toutes les sortes de masques sans exception seraient désormais réquisitionnées.

Ce ne seront donc pas seulement les pharmaciens qui risqueront en prison, mais aussi les peintres, les tatoueurs, les cyclistes, les sites de ventes en ligne, les bazars, les épiciers du coin. Désormais, c’est officiel : le masque est un produit illicite en France en dehors des hôpitaux. Tous les masques, tous les types de masques.

Alors que dans quasiment tous les pays du monde, et depuis le début de la crise on trouve des masques partout dans les grandes surfaces, les pharmacies, sur internet, les magasins de bricolage. En France, désormais, il n’y a quasiment plus qu’auprès des dealers de drogue et du grand banditisme qu’il est possible de s’en procurer à prix d’or.

Un chef d’entreprise toulousain est placé en garde à vue, etc. La liste des délinquants du masque s’allonge, pendant que l’on nous explique que les masques ne servent à rien.

Étape 3 : chercher vite une porte de sortie

Et puis soudainement, nouveau coup de théâtre. Tout d’un coup. Mystère des réunions ministérielles ou des méandres des comités Théodule ? Ou encore manœuvre pour éviter de reconnaître que la stratégie « réquisition-distribution » est juste un immense fiasco ?

À moins que ce ne soit une soudaine inspiration venue en se rasant le matin ? (Traduction : à moins que ce ne soit quelqu’un dans l’entourage des salons dorés qui ne se soit rendu compte tout d’un coup en consultant Twitter, Facebook ou Instagram qu’il commençait à y avoir comme une étrange odeur de brûlé dans le pays…)

Dix jours plus tard donc, le 23 mars, troisième version du même décret avec un petit paragraphe alambiqué ajouté subrepticement entre les lignes de ce que les précédents précisaient :

« Les dispositions du I et du II ne sont applicables qu’aux stocks de masques déjà présents sur le territoire national et aux masques produits sur celui-ci. Des stocks de masques importés peuvent toutefois donner lieu à réquisition totale ou partielle, par arrêté du ministre chargé de la santé, au-delà d’un seuil de cinq millions d’unités par trimestre par personne morale. Le silence gardé par ce ministre plus de soixante-douze heures après réception d’une demande d’importation adressée par cette personne ou l’importateur fait obstacle à la réquisition. »

Ce qui une fois passé au traducteur de verbiage juridique signifie que le commerce de masques est toujours interdit (et puni par la loi), sauf à partir de la date de publication du décret pour les masques produits en France (c’est-à-dire qu’il ne l’est plus).

Pour les masques importés, la nuance est encore plus subtile : ceux-ci passent du statut de réquisitionnés à celui de potentiellement réquisitionnés. Potentiellement, car il faut pour cela que le ministre décide d’y procéder personnellement par arrêté dans les trois jours qui suivent une commande passée à l’étranger, et ce uniquement pour les très gros importateurs. Ce qui vous imaginez bien, ne se produira jamais, vu que dans ce cas-là les masques ne sont pas prêts d’arriver en France pour être aussitôt confisqués.

Résultat : la terre brûlée

Et donc me direz-vous : puisqu’il est maintenant légal d’acheter et de vendre des masques, pourquoi n’en trouve-t-on toujours pas en France ?

Hé bien pour une raison toute simple : parce que les entreprises françaises qui importent et revendent des masques avaient en grande majorité passé des commandes exceptionnelles en Chine en prévision de la demande. Le 3 mars, elles les ont toutes suspendues, puisqu’il n’y avait plus rien à vendre, l’État ayant tout réquisitionné et la vente étant interdite. Le 13 mars, les bateaux à destination de la France qui ne l’avaient pas encore fait, ont tous fait demi-tour.

Maintenant, il faut relancer les commandes. Et il faut payer cash : les industriels chinois n’étant pas près de se faire avoir deux fois, ce qui rend encore plus difficiles les importations. Sans compter l’explosion des prix suite à l’explosion de la demande…

Payer cash, c’est d’ailleurs clairement ce que ne sont pas prêts à faire les hôpitaux qui restent les plus gros consommateurs de masques et qui, ne pouvant pas en obtenir de l’État, se tournent désormais vers les importateurs, mais bien évidement en respectant les procédures publiques : appel d’offres, délais de paiement etc. D’où problèmes pour trouver des fournisseurs, délais de livraisons supplémentaires… à moins de contourner la bureaucratie

Il faudra donc attendre un bon mois, le temps que les bateaux arrivent. Nous serons alors, si tout va bien, disons vers le 9 ou 10 mai… Et il restera d’ailleurs encore à convaincre les pharmacies, un peu échaudées par toute cette histoire.

Et si ça ne se passe pas bien ? Si nous n’avions toujours pas de masques pour la date officielle du grand déconfinement national ? Si les hôpitaux, ravitaillés par les circuits d’urgence abracadabrantesques mis en place dans la panique se retrouvaient de nouveau sans masques ?

Hé bien ne vous inquiétez pas : le gouvernement réglera le problème par un nouveau décret.

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  • tiens si on bloquait les loyers pour lutter contre le mal logement..tiens si..

    bah et si finalement une entreprise vend des masques..les salauds ils font du pognon avec la maladie..

  • Je me souvient que l’année dernière, au cours d’une visite dans un hôpital un malade contagieux avait des visiteurs qu’on equipait de masques et de sur vêtement bleu avant d’entrer… Sûrement pas le premier donc, les hôpitaux ont des stocks, sans doute que cet hôpital de province n’est pas unique en France, mais nos ministres uniques au monde…..ils ne s’occupent pas des français mais de leur petite personne souvent insignifiante, ils ne sont vraiment pas des gens formidables même si ils boivent tous à la mamelle de l’etat comme les centaines de conseillers, souvent d’obscures personnages

    • Il y a toujours du stock pour les besoins courants. Mais vu qu’ils ont fait le choix du tout jetable, faut remplacer. C’est là qu’on voit aussi faiblesse du système, c’est au bout de 4 semaines de pleurs qu’ils se rendent compte qu’il y a des solutions réutilisables : surblouse, masque, bonnet…

    • merci de cet info. Quand on laisse l’intelligence faire…

  • on sait l’incurie de l’administration qui a deja mis le pays a l’agonie
    au prétexte d’une solidarité fantasmée avec un systeme social qui absorbe pour sa gestion une grande partie des revenus des français!

    La voila confrontée ne catastrophe médicale, naturellement çà ne marche pas mieux
    ni médicalement (on voit que l’hôpital qui coute des fortunes a des résultats mitigés)
    ni dans une logistique d’etat dont on connait l’efficacité..

    j’attend qu’on vire du monde, mais seuls les politiques vont payer le prix de la cagade
    les fonx bien a l’abri dans la dent creuse du requin , eux vont sans doute etre augmentés
    avec quoi? la question va se poser assez rapidement, vu que le systeme privé chargé de les alimenter va etre ruiné,,, logiquement on devrait basculer dans le collectivisme pour la spoliation nécessaire a leur survie

  • Tiens si nous nous posions la question de savoir pourquoi macron-minus se dépêche de dire que la Chine n’a pas tout dit…et va lui demander des comptes !
    Commençons par lui rappeler qu’il ferait bien de balayer devant sa porte et lui conseiller de s’entourer de gens efficaces .
    Arrivé devant Mouscou, NAPOLEON a tout perdu, macron-minus en prend le chemin

    • Macron écoute les Fakes News, voilà, le niveau diplomatique et sanitaire de la France. Faudra pas s’étonner que les vieux prennent les armes à partir du 11 mai pour sauver leurs peaux, eux ils ont fait 40 et savent différencier De Gaulle de Pétain. Heureusement pour nos pignoufs appuyer sur une gâchette avec des rhumatismes n’est pas possible.

    • Et cela en dit long sur la soi-disant intelligence fulgurante de Macron, tant célébrée par nos media!

  • Il est toujours interdit aux pharmaciens de vendre des masques . Ils ont demandé l’autorisation de vendre des masques  » grand public en tissu » qui sont désormais recommandés aux quidams mais le gouvernement n’a pas répondu.

    • Avouez que c’est ubuesque de devoir demander l’autorisation de vendre un produit utile à la population et sans danger…
      A contempler la collection de c… du gouvernement depuis le début, je ne pense pas que l’incompétence soit la seule explication.

  • arrivée de masques en Seine et Marne le 16 avril…sous haute protection …oui , parce qu’en plus , les cargaisons sont accompagnés par des gendarmes au cas ou ….c’est une denrée tellement rare en  » douce France  » , qu’il faut la protéger comme si c’était de l’or ….il y en a pour 5 millions d’euros uniquement pour le personnel soignant….ça coûte cher l’imprévoyance d’une poignée de clowns….

  • Et tous les professionnels de santé n’y ont pas accès. Les dentistes, profession la plus exposées , n’a pas la possibilité de commander des FFP2, mais ça tout le monde s’en fout !

  • Si ce n’était pas si grave, on pourrait en rire.
    Mais pourquoi donc les Français sont-ils autant persuadés que l’Etat veut leur bien, qu’il les confine pour leur bien, les rançonne pour leur bien…?

  • A ce niveau, le crétinisme et la connerie sont criminels.
    Il ne faut pas en outre oublier que des recommandations d’experts médicaux, dûment mandatés sur le sujet, a l’attention du gouvernement, encore au printemps 2019, préconisaient un stock de deux milliards de masques, outre les moyens d’en produire d’autres, soigneusement repartis sur le territoire de façon a être distribuable rapidement ….
    Il n’y a déjà plus de place pour les circonstances atténuantes.

  • c’est sans doute pareil pour la chloroquine ? les tests ?

  • Il faut mettre en prison les politiciens responsable.

  • Simple comparaison: vous donnez un stock de 10 millions de masque à Amazon avec mission de les distribuer dans quelques centaines de pharmacies réparties sur tout le territoire. C’est fait en 24 heures.
    Vous confiez la même mission aux bureaucrates du ministère de la santé et à leurs « bras armés » aussi incompétents qu’eux, les ARS. En 24 jours , la moitié ne sont pas encore livrés.
    Et dites-vous bien que c’est partout pareil.
    CPEF

  • Oui, c’est dramatique!

  • Ne nous trompons pas d’adversaire….En fait c’est la BUREAUCRATIE qui est coupable. En France, ce sont les fonctionnaires qui appliquent A LA LETTRE les décisions et/ou les orientations du Gouvernement.
    Ce n’est pas le ministre qui bloque les importations ou le paiement des factures des fournisseurs, C’est le bureaucrate de service qui continue à exiger 14 signatures pour débloquer des fonds ou passer des commandes……

    • Non, c’est le fait que plus personne ne fait confiance à l’Etat, les fonctionnaires y compris.

    • @epidermiquement
      Bonjour,
      Qui a imposé la règle des 14 signatures au départ ?
      Vous avez vous-même répondu à la question : « En France, ce sont les fonctionnaires qui appliquent A LA LETTRE les décisions et/ou les orientations du Gouvernement. »

    • La bureaucratie à besoin chaque jour de justifier son existence: c’est pour cela qu’elle impose chaque jour de nouvelles contraintes, avec à chaque fois un fonctionnaire en plus pour verifier. La seule façon de s’en sortir est de limiter le périmètre de l’état.

  • Le Régime en place a tous les pouvoirs,
    par conséquent, Il porte l’entière responsabilité de leurs décisions et de leurs exécutions.

  • En parlant des masques, je reviens du supermarket, incroyable le nombre de gens masqués alors qu’ils ne sont pas vendus.. Le système d français sans doute ou plutôt nos gentils fonctionnaires aimant faire plaisir aux amis… Et biensur pénurie pour les gens en ayant vraiment besoin.

  • « Je n’ai pas besoin de vérifier les stocks ; on est prêt. » Olivier Véran.
    Les hôpitaux manquent de masques. La logistique ne suit pas, les maques en stock n’arrivent pas.
    Bien que soit disant prêt, l’Etat confisque les masques sur lesquels il peut mettre la main, et interdit leur vente. En cela, il rend potentiellement délinquants un pan entier de rouage du système de santé de France.

    Quand on racle les fonds de tiroir, en particulier ceux d’autrui, c’est qu’on a rien en stock.

  • Ce qui m’étonne, c’est qu’on parle toujours des importations de masques, mais pas de la production nationale ; comme si nombre d’entreprises françaises n’étaient pas capables de produire des masques et de répondre à la demande. Sommes-nous, ou non, la 6ème puissance économique mondiale ?

    Remarque : le même problème existe pour les tests de dépistage : nous sommes les derniers de la classe parmi les pays occidentaux.
    Voir les chiffres ici par exemple (colonne de droite) : https://ncov2019.live/
    C’est scandaleux, lamentable, 3 mois après le début de la pandémie.

    Les Français vont-ils enfin se rendre compte que l’État obèse n’est pas leur ami ?

  • Il parait que les pharmaciens ont un orde, de même que les médecins. Serait-ce un effet de leur bonté de monter, groupés, au créneau pour « fortement » râler? A moins qu’ils soient, comme les ministres et autres conseillers santé, rémunérés par les même labos ou encartés au même parti…

  • Je ne comprends pas votre interprétation du décret: « le commerce de masques est toujours interdit (et puni par la loi), sauf à partir de la date de publication du décret pour les masques produits en France (c’est-à-dire qu’il ne l’est plus). »

    Au contraire, la troisième mouture du décret spécifie bien que les masques produits en France sont toujours réquisitionnés! Donc il ne légalise pas le commerce de masques, il autorise seulement l’importation de masques!

    • La réquisition ne porte plus sur les stocks mais sur la production. Donc le commerce est autorisé. Si des masques fabriqués en France ne sont pas réquisitionnés lorsqu’ils sont produits, ils peuvent être vendus. Idem s’ils sont importés, c’est l’importation qui est soumise à réquisition, pas le commerce après importation.

      • @Olivier Maurice
        Bonjour,
        « La réquisition ne porte plus sur les stocks mais sur la production.
        Donc le commerce est autorisé. »
        Produire pour en voir les résultats filer dans les mains de l’Etat sans compensation, ce n’est pas du commerce.
        Réquisition de biens, à ce que je sache, c’est du vol « légal » légitimé par une nécessité. Il n’y a aucune compensation financière : ce n’est pas du commerce.
        Lorsque les autorités françaises ont réquisitionné le stock de masques suédois, elles n’ont rien versé en compensation, ni au préalable, ni après. Idem lorsqu’elles se sont pointées sur le tarmac de Mulhouse pour réquisitionner les masques commandés par des hôpitaux ou des A.R.S.

  • Heureusement le ridicule ne tue pas, sinon il y aurait pas mal de victime en plus !

  • La France est le modèle de UBU roi ! Comment être plus con n’est pas possible avec des énarques aussi débiles!

  • Avoir mis de tels clowns à roulettes au pouvoir. Résultat : une superbe mascarade de masques en rade.

  • Des clous, des clous… des c.l.ow.n.s.

  • Les commentaires sont fermés.

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