Le libéralisme est décidément une notion bien floue et très mal perçue par une grande partie des Français, nourris dès le plus jeune âge aux mamelles de l’État et qui sont persuadés, à tort puisqu’on le leur fait croire en permanence, que le libéralisme serait je ne sais quelle force occulte organisée qui les plongerait dans une sorte d’océan où ils se noieraient sans que personne leur vienne en aide. D’où la justification de l’interventionnisme et de l’État-providence, sans lesquels nous serions sans doute perdus.
Quatorzième volet de notre série « Ce que le libéralisme n’est pas ».
Qu’est-ce que le libéralisme ?
Il arrive encore ponctuellement que tel ou tel lecteur fasse remarquer que cette série inverse la logique habituelle en ne traitant pas de ce qu’est le libéralisme. Je m’en étais expliqué dès le premier volet : c’est ce que l’on appelle tenter de dissiper quelques malentendus ou « idées reçues ». Mais, bien naturellement, ce faisant, il est assez évident que l’on évoque aussi à travers cette présentation la question de ce qu’est le libéralisme. Simplement, il s’agit d’une autre manière d’aborder les choses.
Mon objectif est d’avoir peut-être l’opportunité de toucher quelques personnes qui ne s’intéressent pas au libéralisme, ne cherchent pas à ce qu’on leur explique de quoi il s’agit et auraient plutôt tendance à se méfier d’une présentation qu’on chercherait à leur donner. Il s’agit plutôt de formes ponctuelles de tentatives de réponses à des a priori. Sans non plus prétendre détenir des vérités, je l’ai déjà dit aussi.
Et puis nous sommes sur un site qui propose déjà en abondance des présentations de ce qu’est le libéralisme, présente chaque jour des analyses de fond de l’actualité et de sujets de société sous un angle libéral. D’excellents articles existent, qui permettent déjà de répondre à la question de ce qu’est le libéralisme, à l’image de l’article de référence de Gérard Dréan sur la question, entre autres, dont je conseille vivement la lecture. Ce qui ne m’empêchera pas peut-être un jour – il me semble également l’avoir déjà dit – de me lancer dans une nouvelle série posant la question. Mais j’ai déjà tellement d’idées en tête sur la présente série que cela devra attendre quelques années…
Qu’est-ce que le libéralisme, donc ? Eh bien si je ne reprends qu’un petit extrait de l’article de présentation de Gérard Dréan, on peut au moins déjà retenir ceci :
… le libéralisme n’est rien d’autre que la mise en application rigoureuse, à tous les êtres humains, dans tous leurs domaines d’activité et dans toutes les circonstances, de la première phrase de l’article premier de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». Il en déduit son seul impératif moral : « nul n’a le droit de priver un autre être humain de sa liberté d’agir comme il l’entend conformément à ses aspirations, à sa situation et à ses capacités ».
En appliquant ce principe à tous les humains y compris à ceux qui exercent un pouvoir, quels que soient leur étiquette et leur mode de désignation, il se décline en libéralisme politique. En l’appliquant à tous les domaines d’action, il se décline notamment en un volet économique, qu’il complète par une conviction de nature utilitariste : c’est quand les hommes agissent librement qu’ils ont les plus grandes chances d’atteindre le mieux les objectifs qu’ils se proposent, aussi bien collectivement qu’individuellement.
Et vous me pardonnerez les larges extraits, mais voici ce qu’il écrit un peu plus loin :
Sur ces questions, la règle libérale intervient en tant qu’éthique de l’action : je m’interdis de te contraindre à agir comme je crois que tu devrais le faire, quelles que soient mes raisons de le croire. Je m’interdis aussi de t’empêcher par la force d’agir comme tu crois devoir le faire, que ce soit directement ou en demandant l’intervention d’un tiers (par exemple l’État), et j’estime que tu as les mêmes obligations envers moi. La règle libérale bannit la violence et la contrainte des moyens acceptables, quelles que soient les fins visées et les intermédiaires éventuellement utilisés.
En refusant de faire une distinction entre les citoyens ordinaires et d’autres qui échapperaient à cette interdiction sous un quelconque prétexte – force supérieure, droit divin ou onction majoritaire – le libéralisme n’accorde à l’État qu’une place aussi limitée que possible, lui demande et en attend le moins possible, et ce dans tous les domaines. Pour cette raison, il est évidemment honni par les politiques de tous bords, dont le pouvoir est la raison d’être quelle que soit l’idéologie dont ils se réclament, et par ceux, économistes ou autres, qui font profession de les conseiller.
L’essence même du libéralisme étant de contester le pouvoir de l’État, les libéraux authentiques ne cherchent pas à exercer ce pouvoir. C’est pourquoi ils sont si peu nombreux parmi les politiques. Quelques-uns ont tenté d’accéder au pouvoir dans le but de le détruire de l’intérieur, mais ils s’y sont trop souvent laissés engluer. A contrario, les antilibéraux de tous bords sont souvent des aspirants dictateurs, convaincus qu’ils sont que l’action libre des êtres humains conduirait à la catastrophe et que la société doit être fermement gouvernée, par eux-mêmes et leurs amis bien entendu.
Mais alors que tous les autres devraient en bonne logique partager l’amour de la liberté et la méfiance envers le pouvoir qui caractérisent le libéralisme, ses adversaires trouvent un soutien dans la foule de ceux qui ont conservé le besoin puéril de croire à une autorité transcendante et bienveillante qui aurait la volonté et le pouvoir de résoudre tous nos problèmes. Pour le plus grand nombre, l’État a remplacé nos parents, puis Dieu dans ce rôle ; la simple existence d’un problème est prise comme une justification de l’action de l’État, dont il faudrait encore accroître l’emprise pour le résoudre. La moindre évocation d’un léger mouvement en sens inverse dans le sens d’une libération de l’activité économique est stigmatisée comme une manifestation d’« ultralibéralisme ».
L’État, l’autorité bienveillante qui doit résoudre tous nos problèmes
Et c’est bien là le problème. En s’en remettant quasi-systématiquement à l’État pour résoudre tous nos petits problèmes, on ne se rend plus compte à quel point on risque d’emprunter la route de la servitude. Ou celle dont nous parlait déjà Étienne de La Boétie il y a 450 ans, celle de la servitude volontaire.
Car, persuadés que sont une grande partie des Français que nous évoluons en pleine tempête de turbolibéralisme, d’austérité et de cadeaux aux riches, ils ne voient même plus que – bien à l’inverse – l’État s’est immiscé partout dans nos vies et entend les régenter sans cesse un peu plus, par des mécanismes que plus personne ne semble contrôler induits par l’horreur politique, l’expansion du périmètre de l’action publique et de la bureaucratie conduisant à un « épuisement démocratique ».
Puisque là est bien le problème : mouvement des Gilets jaunes, grandes grèves de décembre 2019 et janvier 2020, et d’autres mouvements de contestation permanents ont bien pour point commun une insatisfaction à l’égard des décisions publiques, mais une demande de plus d’intervention encore sous forme d’aides de toutes sortes.
Ce qui signifie donc à la fois une contestation des interventions des représentants de l’État et une demande de plus d’intervention (mais toujours avec l’idée de chaque entité tentant de ramener la couverture à soi). Ne peut-on imaginer autre chose ? Ce n’est hélas pas dans les habitudes et les conceptions accessibles aux cerveaux formatés à l’esprit Jacobin. Car, comme le relève à juste titre Guillaume Moukala Same dans un article intitulé « Ce que ne voient pas les détracteurs du libéralisme » et qui est loin de ne concerner que les citoyens ordinaires :
L’État est la voie par laquelle ceux qui ne peuvent pas obtenir ce qu’ils veulent par le consentement d’autrui peuvent l’obtenir grâce au pouvoir coercitif. C’est donc tout naturellement que les hommes d’affaires sans scrupule se pressent et se bousculent à la porte du Pouvoir pour solliciter l’État.
Macron, symbole du libéralisme honni ?
Et à cette aune, le malentendu est flagrant. Le Président Macron est présenté ici et là comme un apôtre du libéralisme. Alors même que, comme le relevait déjà Nathalie MP Meyer en février 2018 : « l’État reste central dans les décisions. La libéralisation n’a pas eu lieu, ou si peu. »
Idée qui n’a cessé de se vérifier depuis, prélèvements obligatoires et nouvelles dépenses publiques aidant, pour ne représenter qu’un « libéralisme de façade ». N’en déplaise à ce lecteur fidèle de Contrepoints, portant le pseudo Stupidités libertariennes, que je salue au passage, et qui sera très certainement flatté que l’on parle de lui et à qui je vais permettre de passer un nouveau bon moment…
Les peuples, aujourd’hui, ne se révoltent plus seulement contre les dictatures. De plus en plus, ils se révoltent aussi – ou renversent par les élections – des gouvernements dont ils ont le sentiment qu’ils ne les représentent plus vraiment tout à fait. Sans doute la prétention (affichée) des gouvernants à faire leur bonheur n’est-elle pas tout à fait à la mesure de leurs attentes, qui restent sans doute d’ailleurs en grande partie bien floues.
Et si ce à quoi ils aspiraient n’était pas tout simplement… plus de liberté ?
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Un article publié initialement le 23 janvier 2020.
Le propos est naturellement exact mais inexportable auprès d’amis par exemple, ne vous accordant en général que quelques secondes au cours d’une conversation ou d’un repas pour les convaincre du bien fondé du libéralisme… entaché de surcroît d’a priori et lieux communs constituant une première couche de résistance. Inversant le sujet comme il est prescrit dans l’article, il me semble que le plus efficace pour tenter d’expliquer le libéralisme et éventuellement convaincre, c’est de demander à nos contradicteurs quel est d’après eux le contraire du libéralisme. On devrait alors déboucher rapidement sur l’étatisme dont les excès caractérisés et faciles à démontrer ouvrent ensuite une voie royale à qui veut bien envisager un système qui justement s’y oppose.
Votre commentaire est tellement juste que cela me rappelle de nombreuses conversations en famille et/ou avec des amis.
Ma première question est souvent : Qui de vous connaît Frédéric Bastiat ? La réponse de 99,9% des gens est : Frédéric qui ?
Ensuite si vous demandez qui sont les personnes qui ont défini le libéralisme vous serez édifié par la silence qui va s’installer.
Autres questions à poser :
Qu’elle est la différence entre libéralisme et capitalisme ?
Qu’entendez-vous par ultralibéralisme ?
Enfin je termine en leur donnant cette définition du libéralisme :
– Le vrai libéralisme est une doctrine du vivre ensemble qui veut rendre à chaque personne le maximum d’autonomie, qui veut permettre à chacun d’accomplir sa propre vocation profonde et de se réapproprier sa propre vie, qui souhaite que chacun puisse être entièrement responsable de soi. Il combat, à la fois, le démagogisme des États qui s’imposent par l’assistanat généralisé, les idéologies de tous bords qui se construisent sur la prédéfinition utopiste – et toujours surréaliste – de l’homme idéal ou parfait – de l’homme nouveau, de l’homme fantasmagorique qui correspondrait à leurs caprices au détriment de l’homme réel.
Ce qui clôt les débats car les 99,9 % découvrent finalement qu’ils ne savaient pas ce qu’est le libéralisme.
le libéralisme est fortement combattu par les médiocres on a peu de comprendre pourquoi mais c’est limpide..
Le libéralisme implique la responsabilité individuelle , la détermination ,le risque inhérent a la réussite ou a l’échec en lieu et place de la rente de situation , de la socialisation des risques , et de la confiscation des réussites pour redistribuer la rente..
Pour justifier tout çà , on importe des pauvres , on les finance par l’impôt pour qu’ils consomment , prétendant « créer de la croissance »par la consommation et de fait on ne crée que de la dette et du chomage..
dans un pays libéral un pauvre a une chance de ne plus l’être un jour , pas dans un pays qui utilise la « solidarité » pour capter le vote des plus faibles
C’est une partie de la classe moyenne opportuniste, incarnée par Macron (et d’autres avant) qui tirent les manettes de l’Etat en distribuant la solidarité ou le mérite selon ses propres critères. Les plus faibles n’ont jamais (eu) leur mot à dire.
La classe moyenne supérieure habitant les métropoles… Tout à fait.
Par là, on comprend mieux que celle des Gilets jaunes, la classe moyenne inférieure des zones rurales ait été dans l’angle mort de la Macronie.
De fait les Gilets jaunes ne revendiquaient rien d’autre que de ne pas être dépossédés de l’existant. D’où le rejet du 80 km/h, de la taxe carbone qui représentaient pour des gens pour qui la voiture conditionne leur survie un sacré coup de canif dans le contrat social…
voila la preuve de ce que j’avance
« classe supérieure,particule,supériorité ».. tous les éléments infondés fantasmés qui marquent le propos ou l’indigence le dispute a la médiocrité
Et l’insulte n’est pas le marqueur d’un sentiment de supériorité et de mépris?
Le libéralisme est mal vu, comme le nationalisme, parce que la culture, l’éducation et les médias, c’est à dire tous les moyens de propagande, sont contrôlés par la gauche.
Et la propagande ça marche !
Oui, la propagande ça marche, mais on devrait peut-être aussi s’interroger et se demander pourquoi! Pourquoi une telle disparition de l’esprit critique!?
Comme l’a dit Claude plus haut, la liberté va de pair avec la responsabilité. Je ne peux pas être responsable du choix fait par un autre, et si je fais un choix, c’est forcément moi qui devient responsable des conséquences (positives et négatives).
Or, on a bercé la population dans le mythe qu’ils peuvent se décharger de leur responsabilité sur d’autres (l’Etat nounou). Sans préciser, mais c’est obligatoire, qu’en contre-partie leur liberté est compromise. Certains s’en rendent compte plus vite que d’autres…
C’est tellement facile de se déresponsabiliser…
La propagande marche parce que la plupart des gens ne réfléchissent pas beaucoup. C’est un fait de la nature humaine dont il faut tenir compte.
exact , c’est la raison pour laquelle la democratie utilise des agences de com pour « vendre » de l’idéologie, des candidats « prêts a cuire », des promesses taillée sur les études d’opinion, des sondages fallacieux, et une autosatisfaction généralisée des élus..
ceux qui sont capables de comprendre le processus ne votent plus, ceux qui détestent le processus votent contre..
une fois identifiés ceux qui vont voter pour et ceux qui vont voter contre , il suffit de mettre en place un candidat repoussoir pour ceux là et la messe est dite
@chdc-Ce qui va être rigolo pour les présidentielles c’est que les médias vont nous propulser une Ségolène Royale contre une marine Le Pen
possible , çà va etre marrant a observer, jusqu’à constater que ce sera macron qui sera réélu
« ceux qui sont capables de comprendre le processus ne votent plus, ceux qui détestent le processus votent contre.. » j’aurais dit l’inverse…ce sont ceux qui sont contre qui ne veulent plus participer à cette blague..ceux qui votent contre y croient encore.
L’esprit critique a disparu parce qu’il demande un effort intellectuel et que notre monde moderne est devenu ultra-tolérant à la paresse intellectuelle.
Vous croyez que c’était vraiment différent avant pour l’esprit critique !
Oui, parce que chacun subissait individuellement et fortement dans sa vie quotidienne les conséquences de ses capitulations, tandis que ceux qui faisaient l’effort intellectuel sortaient facilement du lot et étaient vus comme des exemples d’ascension sociale. Ceux qui se laissaient aller se retrouvaient dans la mouise vite fait. Je vous concède qu’il y en avait beaucoup dans la mouise, mais il y avait aussi une bien plus grande proportion qu’aujourd’hui de gens qui s’étaient élevés à la force du poignet, comme on dit quand c’est le cerveau qui travaille…
Difficile à dire pour ma part ! J’ai l’impression que l’esprit critique est au moins constant, peut-être un peu noyé dans la masse d’information spontanée. Ce que vous exprimez me fait penser au sens de l’effort en général, moins à l’esprit critique. Vous pouvez excercer un talent et réussir avec de l’effort sans nécessairement un esprit critique distingué.
Enfin chacun possède un minimum d’esprit critique c’est inné, certains sont mieux lotis mais à partir de combien un esprit critique est jugé suffisant ?
Avoir un esprit critique n’est pas inné.
C’est le fruit d’une éducation, d’un enseignement qui vous apprend à douter, à analyser un tant soit peu ce qu’on vous dit ou qu’on vous fait lire ou voir.
Évidemment, former une population à l’esprit critique la rend bcp plus difficile à manipuler…
Ce n’est pas dans le programme de l’EdNat française. 🙂
Il existe une base innée dans toute chose humaine.
Pour l’intelligence Ok. Mais sans maitrise, outils (intellectuels) et apprentissage, l’intelligence n’est rien.
Comme un gros moteur très puissant. Mais sans la boite vitesse, la transmission, le châssis, la suspension et l’amortissement, les freins, roues et pneus ad hoc. Et encore!! Il vous faudra le pilote compétent pour savoir tirer le maximum de tout cela.
Qui n’a jamais vu de personne très intelligente, ayant réussi de bonnes études et possédant de très bonnes connaissances (à l’interrogatoire) livresque, théoriques et scientifiques, ne jamais parvenir aux résultats qu’on aurait pu attendre d’elle…
Je peux vous donner le nom de quelques pays où le libéralisme est bien abaissé, l’état bien omniprésent, et les gens bien malheureux…
singapour
Le mal est profond ,le libéralisme est une phylosophie ,un dogme ,ce que vous voulez, qui a un énorme défaut , aucune arme pour se défendre sauf l’intelligence ,comment interdire la liberté d’être socialiste communiste et autres fantaisies destructrices ,qui eux œuvrent justement sur l’absence d’intelligence des hommes ?
parce que etre esclave , c’est n’avoir aucune responsabilité.. un poulet de batterie a peur d’une vie dans la nature , parce qu’il va devoir se défendre.. il prefere de loin sa gamelle et son HLM
La plupart des gens ne cherchent pas à être riche ou maitre de leur vie, mais qu’on leur foute la paix et qu’ils aient une vie sans grands changements (bon ou mauvais).
Les élites sont culturellement mal vues sauf dans le sport ou la chanson. Donc rien qui pousse vers le haut.
Le responsabilité, qui en veut, même le salarié qui les réclame n’en use pas.
Après les impôts tant qu’ils reste de l’argent à la fin, ce n’est qu’un sujet de conversation. S’ils veulent se donner bonne conscience, un petit don aux restos du coeur. On leur a fait peur avec les gros ratages du capitalisme américain : santé, Enron, la bourse… et hop c’est bouclé, 90% des gens dans le status quo. Après il y a 5% qui profitent, et 5% qui ouvrent leur gueule, mais on a des CRS pour ça.
Effectivement, on a du mal à comprendre pourquoi tant de gens aspirent à devenir des esclaves? Car c’est bien l’aboutissement de la route de la servitude.
Un exemple parmi tant d’autres: ceux qui prônent la disparition du cash ne se rendent pas compte qu’ils vont devenir des proies faciles pour tous les apprentis dictateurs.
Les français sont ainsi devenus schizophrènes: ils râlent contre l’état et veulent toujours plus d’état, ainsi que les GJ l’ont abondamment démontré. Et vouloir plus d’état, c’est vouloir plus d’asservissement.
Je vous invite à écouter Christine Lagarde qui vous explique comment vous allez devenir esclave grâce à son indigence économique
Passez un bon moment si je peux dire
Esclave, si l’on n’est pas obligé de trop travailler, ça permet de ne pas se préoccuper de ses responsabilités et d’échapper à l’esclavage, bien pire celui-là, de leurs exigences.
L’auteur fait allusion au discours de la servitude volontaire…
« On ne le croira pas du premier coup, mais certes il est vrai: ce sont toujours quatre ou cinq qui maintiennent le tyran, quatre ou cinq qui tiennent tout le pays en servage. Toujours il a été que cinq ou six ont eu l’oreille du tyran, et s’y sont approchés d’eux-mêmes, ou bien ont été appelés par lui, pour être les complices de ses cruautés, les compagnons de ses plaisirs, les maquereaux de ses voluptés, et communs aux biens de ses pilleries. Ces six adressent si bien leur chef, qu’il faut, pour la société, qu’il soit méchant, non pas seulement par ses méchancetés, mais encore des leurs.
Ces six ont six cents qui profitent sous eux, et font de leurs six cents ce que les six font au tyran. Ces six cents en tiennent sous eux six mille, qu’ils ont élevé en état, auxquels ils font donner ou le gouvernement des provinces, ou le maniement des deniers, afin qu’ils tiennent la main à leur avarice et cruauté et qu’ils l’exécutent quand il sera temps, et fassent tant de maux d’ailleurs qu’ils ne puissent durer que sous leur ombre, ni s’exempter que par leur moyen des lois et de la peine.
En somme que l’on en vient là, par les faveurs ou sous-faveurs, les gains ou regains qu’on a avec les tyrans, qu’il se trouve enfin quasi autant de gens auxquels la tyrannie semble être profitable, comme de ceux à qui la liberté serait agréable. Dès lors qu’un roi s’est déclaré tyran, tout le mauvais, toute la lie du royaume […] ceux qui sont tâchés d’une ardente ambition et d’une notable avarice, s’amassent autour de lui et le soutiennent pour avoir part au butin, et être, sous le grand tyran, tyranneaux eux-mêmes.»
Quelle actualité! La Boétie l’a écrit à 18 ans….
C’est bien plus simple! Parce que les Français sont des imbéciles!
Depuis 2000 ans on leur dit que l’argent c’est sale et que les riches iront en enfer et que s’ils sont de gentils toutous ils iront au paradis.
Oui la cupidité est un péché, associer le libéralisme à l’argent c’est contre productif, à mon sens c’est la liberté et la responsabilité qu’il faut mettre en avant.
Aucun média ne voit autre chose que le libéralisme économique, je ne pense pas que l’autorisation de vente de la Marijuana ou la GPA serait vu comme un acte libéral.
il n’y a pas de libertés sans responsabilité : c’est cela qui fait peur !
Une bonne manière d’aborder le problème est d’être concret: n’aimeriez-vous pas décider davantage de ce qui vous concerne? N’aimeriez-vous pas que notre pays décide davantage de ce qui le concerne (et donc nous concerne tous)?
Principe bien compris de subsidiarité…
Merci pour cet article. L’antilibéralisme des politiques et des médias c’est bien sur d’abord la peur qui l’inspire. Le libéralisme est l’adversaire ultime, l’ennemi de toutes les tendances politiques « statutaires », de toutes les prébendes, de tous les « avantages acquis », de tous les privilèges. Le libéralisme, Monsieur Macron ne peut meme pas s’en faire une idée, meme dans ses pires cauchemars. La caste sociale, dont il est issu et qu’il protège soigneusement, est « l’antimatière » du libéralisme, elle doit en détruire l’idée autant que possible, meme en s’en parant quand il le faut. En se disant « libéral » , ou en laissant dire qu’il l’est ce qui revient au meme, et en agissant comme il le fait en réalité, il a trouvé le moyen le plus efficace pour l’empecher d’éclore dans la société. Le libéralisme c’est d’abord et avant tout un terrible danger pour la plupart des gens de pouvoir, pour ceux qui l’ont et qui en profitent, ne l’oublions pas.
Les français n’aiment pas le libéralisme car ils pensent que les politiques d’inspiration libérales vont conduire aux mêmes excès que ceux que l’on observe au sein de la société américaine. Quand on voit ces américains obligés de dormir dans leur voiture ,même en ayant un boulot , on peut aisément comprendre la crainte que leur inspire le démantèlement progressif du modèle social français. Ils voient bien que réforme après réforme on se rapproche de plus en plus de ce modèle anglo-saxon ultra inégalitaire qui broie les plus fragiles sans état d’âme .
pas besoin d’aller aux us pour voir des travailleurs qui dorment dans leur voiture, ça existe déjà en France.
Oui, mais aux USA c’est un facteur de mobilité sociale, et en France d’immobilité sociale…
S’ils dorment dans leur voiture c’est dans les régions où l’immobilier est hors de prix, comme à New-York ou en Californie. Avec un salaire d’employé impossible de se loger.
ils dorment dans leur voiture ?
ils ont donc une voiture, un objet de luxe.
Je pense qu’à ce titre en France ils déclencheraient
les foudres de Bercy.
Le libéralisme pour un lecteur de CP consiste à dormir dans sa voiture. On est effectivement très mal barré.
Article limpide pour moi mais je crains que les « non éduqués » qui ne savent plus penser par eux mêmes restent dans l’erreur…. Je trouve que les gens sont de plus en plus c….. La Faute à une Education Nationale qui ne joue plus le rôle qu elle devrait avoir… qu’elle avait quand je suis né (avant 1970)
Il n’y a pas que les non éduqués. Ceux qui le sont c’est encore pire, ils sont presque tous socialistes! Voir ce qui se passe dans les universités où wokisme et cancel culture règnent en maîtres.
Bah non, Les non éduqués sont d estremedroate.
Je déconne hein c’est histoire d’être aussi débile que votre commentaire.
Le XXIÈME siècle en Europe ne sera pas libéralisme vs socialismes mais communautarismes vs souverainisme, europeanisme et utopie des Lumières face à l’invasion et au grand remplacement…..
Le libéralisme se fonde sur la responsabilité individuelle, tout le contraire de notre société d’assistés actuelle…
C’est à cause de l’inculture des français pour qui le libéralisme est uniquement économique et préconise le capitalisme sans règle! Il ne sont pas assez futés pour associer le terme à celui de liberté.
La France est le seul pays au monde où ses habitants ne veulent pas essayer de devenir riche et libre. Ils devraient alors renoncer à leurs subventions miettes que leur distribuent leurs politiciens qui ne vivent que d’une situation de rente en retour.
Ça s’appelle le socialisme.
Si si, ils veulent essayer de devenir riches et libres, mais seulement une fois qu’ils auront rendu leur voisin pauvre et ficelé dans les ennuis.