La croissance économique stagne, l’inflation réglementaire repart

Il n’y a donc aucune remise en cause, même à terme, du poids de l’État, du nombre des fonctionnaires, des rigidités réglementaires et des normes qui asphyxient l’économie

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Emmanuel Macron by EU2017EE Estonian Presidence (CC BY 2.0)

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La croissance économique stagne, l’inflation réglementaire repart

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 9 août 2018
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Par Dominique Philos.

Après le court intermède favorable de 2017, nous sommes retombés dans la croissance molle et les prévisions optimistes de l’équipe Macron s’avèrent désormais inatteignables.

La croissance pour 2018 ne sera ni de 2%, ni de 1.8, ni même de 1.7 ; elle sera même probablement inférieure à 1.5%. Ce phénomène de ralentissement atteint toute la zone euro, ce qui permet de penser que la France ne pourra pas, comme en 2017, compter sur une croissance exogène pour tirer sa propre économie vers le haut.

Le chômage va de nouveau augmenter et les comptes publics encore se dégrader. Malgré ses accents volontaristes, l’optimisme affiché par Emmanuel Macron va s’engluer dans les mêmes difficultés que celles rencontrées lors des deux précédents quinquennats, avec une marge de manoeuvre nulle ou à peu près.

Macron a beau multiplier les réformes afin de créer l’illusion d’un programme structuré et cohérent et de persuader les esprits d’une transformation du pays, il n’y a en fait aucune véritable réforme, aucun changement important. Il a par ailleurs expérimenté, avec la SNCF, la capacité de résistance de certaines catégories socioprofessionnelles et ne sous-estime pas non plus celle qui pourrait émaner d’une administration tentaculaire dont l’État ne peut pas se passer.

Les mesures phares du gouvernement

Les mesures prévues pour entrer en application sont :

  • La mise en place d’un bonus/malus pour les entreprises afin de limiter la précarité de l’emploi et l’usage abusif de CDD, sans voir qu’on s’attaque à la conséquence et non à la cause de la précarité, à savoir qu’il est très difficile pour une entreprise de se séparer d’un salarié embauché en CDI lorsque les circonstances l’exigent ;
  • La remise en cause des taux réduits de TVA qui « profiteraient de manière indue aux entreprises » alors que c’est le consommateur final, c’est-à-dire le Français moyen, qui paie la TVA ;
  • La reprise de la dette de la SNCF (35 Md€), sans remettre en cause les avantages acquis ni le mode de fonctionnement de cet établissement public qui va donc continuer à accumuler déficits et dettes ;
  • La mise en place du prélèvement de l’impôt à la source, lequel a pour but de rendre l’impôt opaque afin qu’il soit mieux acceptable tout en étant majorable à tout instant. Il s’agit en réalité d’une machine à cash, toute majoration du taux de prélèvement entraînant immédiatement une augmentation des rentrées fiscales, sans le décalage actuel d’un an.

Toujours plus de taxes

Ces différentes mesures interviendront après :

 

Nous attendons avec impatience les détails de la suppression de la taxe d’habitation ; laquelle, faute de financement et d’économies, sera nécessairement remplacée par un autre impôt ou donnera lieu à l’alourdissement d’un impôt déjà existant.

Parallèlement, on laisse perdurer un capitalisme d’État aux performances absolument lamentables (SNCF, Areva, EDF-RTE, Air France, Naval Group qui vient de perdre 250 M€, via sa filiale Nava Énergies, dans des investissements douteux dans l’hydrolien …) et qui coûtent des fortunes au contribuable alors même qu’elles fonctionnent souvent en situation de monopole !

Et la phase temporaire d’amélioration de la conjoncture n’a même pas été mise à profit pour tenter de limiter l’inflation des dépenses publiques mais il est vrai que le dérapage des dépenses est considéré comme naturel pour un gouvernement dirigé par des étatistes convaincus.

Car si la croissance a été de 2% en 2017, les recettes fiscales ont explosé de 4 %, soit deux fois plus que la croissance du PIB, et leur poids dans le PIB a augmenté de 0,7 point à 53,9 %.

Cela signifie d’une part que si le déficit public a baissé, c’est surtout parce que la pression fiscale a augmenté plus vite que le PIB alors que d’un autre côté les dépenses publiques ont encore fortement augmenté de 2,5 %en 2017, et d’autre part que si le déficit public de la France est passé sous la barre des 3 % du PIB (à 2,6 %, contre 3,4 % en 2016 et 4,1 % en 2013), la croissance a en fait été confisquée par l’État par le biais de l’augmentation de la pression fiscale.

On continue comme avant, avec les mêmes recettes qui n’ont pas fonctionné parce qu’on ne sait pas faire autrement, et la caste au pouvoir, cette noblesse d’État, va tirer sur la vieille ficelle du tabassage fiscal et du crédit jusqu’à ce qu’elle casse ; et ce d’autant plus que les vieux artifices spoliateurs, tels qu’inflation et dévaluation, qui permettaient auparavant de combler les dettes, sont devenus soit impossibles à mettre en œuvre soit inopérants.

Il n’y a donc aucune remise en cause, même à terme, du poids de l’État, du nombre des fonctionnaires, des rigidités réglementaires et des normes qui asphyxient l’économie… juste des petits aménagements à la marge pour les quelques mesures favorables, et un véritable matraquage réglementaire et fiscal pour le reste.

Nous assistons à la sempiternelle croissance des normes et des réglementations, à l’édiction de nouvelles exigences, de nouveaux contrôles, de nouvelles administrations, de nouvelles charges administratives ou financières pour les entreprises ou les particuliers, donc à un accroissement du poids de l’État.

Fatalement, ces excès d’impôts et de normes auront forcément des répercussions sur la croissance future dès 2018 mais, par habitude, par conformisme, par peur de déplaire au souverain, la caste au pouvoir est incapable de se déjuger et l’État est finalement incapable de se réformer.

La pression fiscale s’intensifie

La seule issue trouvée à ce jour n’a donc été que l’augmentation perpétuelle des impôts et de la pression fiscale… exercice qui, évidemment, va trouver à un moment ou à un autre ses limites.

Nous sommes pris dans un cercle vicieux dont nos hauts fonctionnaires n’ont pas encore trouvé l’issue : quand la croissance repart, la pression fiscale augmente, ce qui signifie que les bénéfices de la croissance sont captés par l’État et quand la croissance devient insuffisante, la pression fiscale continue d’augmenter parce qu’il faut continuer à financer des dépenses en augmentation constante, ou alors accepter d’aggraver le déficit en empruntant ; ce qui n’est qu’une manière de différer le prélèvement fiscal.

Autrement dit, quand tout va bien on augmente les impôts et quand tout va mal on augmente encore les impôts.

Ce mécanisme s’explique par le fait, qu’en France, a été mis place un système de tiers-payant qui évolue en un système de gaspillage et d’abus généralisés car chacun veut y trouver son avantage sans aucune considération pour les coûts engendrés ; ce qui explique pourquoi tous les comptes soient dans le rouge.

Entre ceux qui ne comprennent pas le fonctionnement de l’économie et pensent que tout va bien et ceux qui ont compris qu’il était plus facile de vivre aux dépens des autres, le développement excessif de l’État providence a transformé la France en une espèce de caisse commune où tout le monde se sert, jusqu’au jour de la faillite pure et simple du pays.

Le crédit gratuit via les rachats massifs de dettes par la BCE cessera un jour et, ce jour là, le coût des intérêts va s’envoler entraînant la dette dans une spirale haussière qui pourrait très rapidement devenir incontrôlable. Nous sommes de plus à la merci de la guerre économique enclenchée par D. Trump, d’un évènement fortuit, d’une crise financière internationale et d’une remontée des taux d’intérêts alors que les comptes du pays vont retourner dans le rouge et tangenter à nouveau avec les 3% de déficit pour 2018.

Sauf incident de parcours imprévu et catastrophique, nous avons encore quelques années devant nous à profiter de ce système, et il restera toujours une loi sur les fake news qui pourrait bien aider le pouvoir à nous faire penser correctement ; et ces radars qui crépitent le long des routes limitées à 80 km/h pour nous rappeler que nous sommes en liberté surveillée…

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  • Les normes qui asphyxient le pays France ? Certainement, mais ce ne sont pas les normes Européennes bien appliquées an Allemagne et toujours très rapidement, ce sont les petites normes NFC qui ne sont là que pour la protection du portefeuille de quelques escrocs et qui empêchent tout positionnement sur le marché international. Tout notre système politico-administratif est complice de ces petits arrangements qui permettent à l’Etat de constituer de petites entités administratives pour bien surveiller l’économie à travers une belle panoplie de certifications pour engraisser tout ce petit monde de donneurs de leçons dont font partie les syndicats professionnels, les chambres correspondantes aux métiers et toute cette misérable bande sortant des grandes écoles qui se promènent en France pour donner des leçons alors qu’ils sont incapables de faire le métier pour lequel ils imposent des règles et contraintes. Mais il faut bien en France engraisser toute une caste de fainéants de plus en plus nombreuse au détriment de l’économie et de la liberté du travail, voir de la liberté individuelle de tous les jours.

    • @ Laurent46
      Ben voilà! Je crois que vous avez presque tout compris.

      « L’état » est évidemment votre principal coupable!

      Sauf que l’État Français, ce sont des dizaines de millions de personnes, qui de près ou bien plus indirectement, dépendent au moins partiellement de l’état, pour leurs revenus!

      C’est évidemment le caractère « mêle-tout » de l’état qui, progressivement, l’a rendu, si pas ingérable, en tout cas mal, certainement, ou/et très insuffisamment géré!

      Si la France est un beau et grand pays, en Europe (c’est indéniable!), les Français sont des gens comme moi et les autres: avec quelques qualités et beaucoup de défauts!

  • « Autrement dit, quand tout va bien on augmente les impôts et quand tout va mal on augmente encore les impôts. »

    En même temps que voulez-vous que fasse le souverain quand son peuple avachi exige toujours plus de sa nounou?

    • Peuple avachi qui a la tête dans le guidon et qui se laisse mener par une bande d’escrocs. C’est pas nouveau.

  • et ces radars qui ont crépité deux fois plus que d’habitude depuis la mise en place des 80 km heure et ont donc rapporté deux fois plus à l’état ….ceci dit il y a une chose de plus qui ne va pas en France c’est l’augmentation de la délinquance , de la criminalité et des incivilités , mais chuuuut , de cela on n’en parle pas et pourtant ça a un coup pour les français ;

  • Rien n’a changé depuis l’arrivée de Macron à la tête de l’État. La dépense publique n’a pas diminué. La dette publique augmente tous les jours et va bientôt rattraper le PIB. Les prélèvements obligatoires sont au maximum grâce à la CSG qu’a appliqué Macron. Et les fonctionnaires sont en augmentation. Alors Macron peut aller se faire foutre. Il voulait le pouvoir et en mentant et en promettant que demain on rasera « gratis ». Il est comme tous les Politiques qu’un menteur et un escroc. Sa séance de cinéma à Brégançon vient de nous le démontrer.

    • @ Michel P.
      L’électeur en âge de voter et qui ne sait pas que l’affichette « demain, on rase gratis » sera encore là le lendemain, est un « innocent »!

      « Le bonheur, c’est toujours pour demain, et fillette ne me prends pas ma main … » chantait Pierre Perret!

      Si vous croyiez qu’E.Macron pouvait revenir sur 50 ans de législations, ce n’est pas plus clairvoyant!

      Par contre, si, effectivement, le nombre de députés français, à la prochaine échéance électorale, diminue, cette mesure-là, personne ne l’aura prise depuis 50 ans et ça coûtera moins cher à la France et à son mille-feuille!

      Parce qu’à part E.Macron, « qui qui n’y a? » comme dirait Sarkozy-Gerra?

  • Vous vous attendiez à quoi? Macron est un socialiste et il avait déjà tout avoué dans son livre!

  • vous attendez à quoi avec ce personnage ,il avait déjà fait ces preuve à part trahir que sait -il faire ? augmenter taxes et contributions ,quand on désire que nos entreprises deviennent compétitive..mettre l’impôt des société au niveau du pays européen au taux le plus bas…12% …mais comme ces inutiles sont incapable de réduire la dépense publique….Vous parler de justice avec 7 milliards d’euros de budget alors que la culture 10 milliards d’euros ,là il y a des électeurs….revoir la loi sur les directives du marché du travail…faire des offres où l’emploi manque et faire une loi ..qui ne respecte pas la loi :expulsé…tout citoyen double nationalité condamnation pénale,déchu de là nationalité Francaise. ou si étranger avec carte de sejour expulsion immédiate et interdiction de territoire…je ne suis par contre les immigrés les mêmes droit qu’un Français mais s’il ne respecte pas la loi .dehors…ils ont des droits maïs des devoirs…oseront-ils !!! allé travailler à l’étranger faite là même chose ils ne vont pas se gêner de vous virer….L’ÉTAT n’est même plus capable de vous protéger !!! les villes doivent elle même avoir une Police Munipale
    vu le sous effectif des policiers et gendarmes ..dans certains villes et des villages dont l’état s’est désengagé..tout élu battus ne doit plus se présenter…trop facile ..député battu..il a le choix entre député européen ou sénateur cumul des retraites elle est belle la vie pour eux ..des actes ,pas du baratin !!!

  • Certains n’ont pas hésité à présenter macron avant les élections comme un libéral, mais comme il a été dit, macron est socialiste et j’ajoute qu’il est « pratiquant », en conséquence il ne peut être libéral.

    Tout comme un écologiste pratiquant (politique) ne peut être libéral, sinon cela revient à penser qu’un végétarien peut être carnivore !
    La liste est longue…

    La 5éme république permet au chef de l’état d’être tout puissant avec 48% du corps électoral au second tour et 17,84% au premier tour !

    Après que tout déraille n’a rien de surprenant.

  • vous appelez ça un Président, il ne sait même pas déplacer pour la commémoration à AMIENS quelle honte ,en mémoire de ces soldats ANGLAIS mort pour la France …insignifiant ce personnage ,pendant que des charlots en attente de sa sortie de son fort en vacances que ce triste individu fait le KEKE…quel manque de respect…une Honte NATIONAL…

  • Je suis étonné qu’on s’étonne qu’un chgt de président ne change rien a l’état de la France…pourtant il y a des changements ,on change la cour certains milliardaires tombent en disgrâce d’autres assistent au coucher du roi…

  • La dette publique de la France augmente de 2665 € par seconde
    Question: à quoi servent les inspecteurs des finances ?
    Pendant ce temps la dette publique de l’Allemagne diminue de 58 € par seconde
    Question: cette situation peut-elle se prolonger longtemps ?

  • en plus de l ‘Etat je rajoute les banques si vous le permettez…qui sans honte , prélève grassement sur le dos des plus modestes ..refus de revoir les taux des emprunts immobiliers parce que vous travaillez en précaire (même si vous payez rubis sur l’ongle tous les mois les échéances et n’êtes jamais dans le rouge sur vos comptes courants) et j’en passe d’autres…banques qui, sont protégées par ce même Etat providence.

    • Les banques, en l’absence de l’état, ne poseraient pas de problème. Ce que vous dénoncez n’existerait pas s’il n’y avait le crime d’exercice illégal de la profession de banquier : imaginez que je vous consente le prêt immobilier dont vous avez besoin, aux conditions normales de marché, nous finirions tous deux devant la justice !

  • Je pense que presque tout le monde est conscient de devoir réduire les dépenses, la dette, les réglementations, etc. La question n’est pas là. Ce qui manque c’est le cran pour traverser la période de transition qui sera nécessairement douloureuse. Ce courage ni les dirigeants ni le peuple n’osent le prendre parce qu’il faut quelques sacrifices et de la fermeté. Ce n’est plus trop de mode..

    • La période de transition ne serait guère plus douloureuse que la période actuelle. Mais ce ne seraient pas les mêmes qui ressentiraient la douleur…

  • une catégorie de gens ont voté pour ce Jupiter, et quel choix avait l’électeur :la peste ou le choléra…..dans son programme une politique autrement …nous en voyons quelques résultats….comment voulez vous que cela change.les mêmes qui retournent leur veste au grès du vent ….pour avoir un peu de pouvoir…la depense publique n’a pas baissé,elle a augmenté…le PIB suit la courbe des depense en augmentation …Le changement augmentation de taxes ect..ect..
    la loi sur la suppression des impôts locaux ,un casse tête chinois…des programmes fait à partir d’une feuille blanche au grès du vent…
    et bien attendons la suite de son mandat et sera comme tous ces predecceurs affilié au scandale d’État..et au retournement de veste de trahison là il en connaît un rayon…l’avenir le dira !!!

    • @Lou 17
      Bonjour,
      Macron champion du premier tour a scoré moins que l’abstention. Des électeurs un peu moins sujets aux appels à voter contre le F.N en votant pour Macron auraient voté blancs ou se seraient abstenus. M.L.P aurait fait son score du premier tour, Macron aussi, et le reste serait des blancs/nuls et de l’abstention. Du coup les finalistes se seraient « battus » pour obtenir quelques millions de voies contre un paquet de bulletins blancs/nuls et d’abstention. Un 60/40 avec 50% d’abstention ça passerait moins bien, et serait plus compliqué à justifier.
      Faire croire aux électeurs qu’ils DOIVENT choisir ente la peste et le choléra en finale n’est pas démocratique. Ne pas considérer leurs votes blancs/nuls ou leur abstention comme des choix ne l’est pas non plus.

      Dans votre commentaire se trouve la racine de notre situation : « trahison ». Effectivement, ce sont des traîtres, et le pire est le président, qui trahit sa fonction, et qui trahit la Nation qui l’a mis en poste et qu’il est sensé reprénsenter, pas mener à la baguette.

  • à STF Bonjour, ceux qui on trahit …pour se sauver , invoquerons le 《 droit à l’erreur 》..
    le rêve absolu de la droite où la gauche est d’être au 2eme tour avec le FN..pardon RN
    ils jouerons le front républicain….cela prouve qu’il défende pas une ligne politique , mais obtenir le pouvoir …Après on verra au grès du vent !!!autrement ..non…continuité ..ouï…
    mal barré la Démocratie….

    • Il n’y a PAS de démocratie en France, pays qui ne possède aucun des attributs caractérisant la démocratie, à part le droit de vote. Mais une fois élus les parlementaires se fichent des volontés de leurs électeurs et font ce qu’ils veulent.

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