Chômage : on a tout essayé ?

A-t-on vraiment épuisé toute la panoplie de la lutte anti-chômage ? Certainement pas, voici pourquoi.

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Chômage : on a tout essayé ?

Publié le 27 janvier 2018
- A +

Par Nathalie MP.

Fin d’une époque, avant-hier, au Ministère du travail. La DARES, sa direction des études et des statistiques, nous livrait pour la dernière fois son analyse mensuelle des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi.

Cet indicateur très attendu du temps où François Hollande avait pris l’engagement (régulièrement repoussé) d’inverser la courbe du chômage n’est plus considéré comme significatif du fait de ses embarrassantes variations trop erratiques d’un mois sur l’autre.

Dorénavant, selon le souhait de la ministre du travail Muriel Pénicaud, il adoptera un rythme trimestriel afin de permettre, espère-t-on, une meilleure lecture des tendances profondes de l’emploi, ou plutôt du non-emploi, en France.

Petit bilan pour 2016 et 2017

J’en conclus que les comparaisons annuelles sont certainement encore plus pertinentes. Donc ne nous privons pas, la DARES vient justement de nous communiquer les chiffres arrêtés à fin décembre 2017, ce qui permet de faire un petit bilan pour 2016 et 2017 :

Évolution du nombre de demandeurs d’emploi en France
Sources : DARES, sauf 2007 : presse – Grandeurs en milliers, sauf 2007 : millions.

Les deux dernières colonnes donnent l’évolution des demandeurs d’emploi au cours de 2017 en nombre et en pourcentage par rapport à décembre 2016. On observe donc une sorte de « stagnation à la hausse » même si on est passé par des hauts et des bas pendant l’année comme en témoigne par exemple le pic de mai 2017.

Les derniers socialistes orthodoxes pourront éventuellement tenter un ultime baroud d’honneur en claironnant qu’en 2016, année où la fine politique de François Hollande avait donné toute sa formidable puissance, il y avait bel et bien eu retournement de la courbe avec une baisse de plus de 100 000 demandeurs d’emploi en catégorie A, celle des personnes complètement sans emploi.

Mais c’est déjà moins vrai quand on tient compte des catégories B et C (personnes ayant eu dans le mois un travail de courte durée). Et de toute façon, on se rappellera que François Hollande avait annoncé officiellement dans ses vœux pour 2016 sa volonté de mettre 500 000 personnes en formation d’ici la fin de son quinquennat. Et de fait, on lit dans le tableau ci-dessus que les catégories D et E (personnes non immédiatement disponibles en raison de stage ou formation) ont beaucoup augmenté en 2016 pour diminuer de près de 100 000 personnes en 2017.

Stagnation du nombre de demandeurs d’emploi

Conclusion : les chiffres de fin 2017 ont l’avantage d’être moins pollués que précédemment par les mises en formation, les emplois aidés etc., mais dans l’ensemble, après la forte hausse consécutive à la crise de 2008, le nombre de demandeurs d’emploi en France entière stagne depuis 2015 à environ 3,7 millions de personnes pour la catégorie A et 5,9 millions de personnes pour les catégories A, B et C. Pas de baisse franche à signaler.

Ce résultat pas très folichon en lui-même, devient terriblement angoissant quand on commence à faire des comparaisons avec les autres pays de l’Union européenne (UE).

En moyenne, le taux de chômage dans l’UE a augmenté à partir de la crise de 2008 pour atteindre un maximum de 11 % environ en 2013 (12 % pour la zone euro) et redescendre ensuite pour se retrouver aujourd’hui plus très loin de son niveau d’avant-crise (courbes ci-dessus). En novembre 2017, la moyenne européenne était à 7,3 %, l’Allemagne à 3,6 % et le Royaume-Uni à 4,2 % quand la France était à 9,2 %.

À ce stade, il est utile de préciser que pour ses stats, l’UE utilise les chiffres communiqués par l’INSEE. Ceux-ci sont calculés conformément aux définitions du Bureau international du travail afin de permettre les comparaisons internationales. Ils correspondent en principe à la catégorie A de la DARES, mais depuis 2010 on observe une divergence significative et fâcheuse entre les communications des deux administrations.

À fin septembre 2017, l’INSEE évaluait le taux de chômage à 9,7 % en France entière, soit 2,88 millions de chômeurs, tandis que la DARES était à 3,7 millions en catégorie A. Il est vrai que l’INSEE dispose en plus d’une catégorie insaisissable appelée « halo autour du chômage »… Si on appliquait à la population active le nombre de chômeurs de la DARES, ce serait un taux de chômage de 12,5 % environ qu’il faudrait constater.

Mais quoi qu’il en soit, même à 9 % et quelques, la France reste irrémédiablement du côté des pays les moins performants avec l’Espagne, la Grèce et l’Italie.

A-t-on vraiment tout essayé ?

Irrémédiablement. Et pourtant, on en a eu, des promesses politiques sur la baisse du chômage ! On en a essayé, des remèdes ! D’après Mitterrand en 1993, on aurait même tout essayé !

Et il est vrai que quand on met bout à bout les 35 heures (censées permettre le « partage » du travail), les emplois d’avenir et toutes les variétés possibles d’emplois financés par l’État (surtout en période pré-électorale), les grands travaux et les grands emprunts pour créer de l’activité (artificiellement, hélas) et toute la vaste nébuleuse de la formation, on pourrait penser qu’on a épuisé toute la panoplie de la lutte anti-chômage.

À vrai dire, ce faisant, on a surtout pioché dans la boîte à outils keynésienne. En vain, apparemment. Aussi, déjà sous le quinquennat de François Hollande, est apparu un nouveau concept, la flexi-sécurité. Notre marché du travail est trop rigide, le coût du travail est trop élevé par rapport à la concurrence, alors introduisons avec prudence un peu de flexibilité qui libère les entrepreneurs tout en assurant la sécurité qui protège les travailleurs !

Et c’est ainsi que nous avons eu les baisses de charges sur les bas salaires et la réforme du Code du travail. Il est maintenant question d’aller plus loin en réformant l’assurance chômage (parmi les plus généreuses de l’OCDE) et la formation. Tous ces chantiers sont importants et doivent être entrepris. Mais quand on voit la façon très douce, voire superficielle, avec laquelle le code du travail a été retouché, on se demande si le reste du processus ira plus loin qu’un simple toilettage.

Des mesures purement décoratives

Il est désagréablement frappant de constater à quel point d’année en année les sujets d’importance ne sont pas abordés et à quel point on nous amuse avec des mesures purement décoratives qui n’ont aucune chance d’avoir le moindre impact contre le chômage.

Je pense par exemple à ces usines à gaz que sont le compte pénibilité (devenu compte professionnel de prévention dans les ordonnances travail) ou le compte personnel d’activité qui englobe le précédent. Ce faisant, on donne à fond, mais de façon purement formelle, dans l’aspect sécurité de l’emploi, bien-être du salarié… tandis que la partie flexibilité est fort peu abordée.

Les 35 heures, malgré leur échec sur l’emploi et leur implication certaine dans la désorganisation de moult entreprises et services publics (l’hôpital, par exemple) restent la base de l’horaire de travail. Quant au salaire minimum, dont un groupe d’experts avait proposé récemment de revoir l’indexation automatique sur l’inflation, il vient d’être conforté dans sa forme actuelle par Bruno Le Maire.

Le ministre considère qu’une telle décision de désindexation aurait « du mal à être comprise » par les personnes concernées. Ne parlons même pas de sa baisse. On sait pourtant, que le SMIC, indexé ou pas, forme une barrière à l’entrée sur le marché du travail des personnes les moins formées. D’où chômage, chômage et re-chômage de masse.

Le maquis de la formation professionnelle

Dans le même temps, il est question de s’attaquer à la formation professionnelle, véritable maquis complètement hors marché, ultra-complexe et incontrôlé, maintes fois épinglé par la Cour des comptes, qui fait circuler des milliards d’euros entre l’État, les régions et les organismes paritaires de formation pour des résultats le plus souvent douteux et parfois carrément frauduleux.

Mais imaginons (rêvons) qu’on introduise plus de souplesse dans le salaire minimum. Cela permettrait de faire entrer dans l’emploi ces personnes peu ou pas formées, souvent des jeunes, que les employeurs n’embaucheront jamais au niveau actuel du SMIC, d’autant que former un nouveau salarié exige toujours qu’un employeur ou un employé expérimenté y consacre du temps qu’il passerait autrement à s’occuper de ses clients, de ses contrats et de sa production.

Mais si le salaire est plus bas, le surcoût lié à la formation baisse et le nouveau salarié obtient la chance de pouvoir être formé directement de façon opérationnelle dans un domaine professionnel précis plutôt que de rester au chômage et suivre, peut-être, une vague formation mal définie. Acquérant ainsi une première expérience, son employabilité est considérablement améliorée pour la suite.

Le cercle vertueux de la croissance

En réalité, la vraie question consiste moins à lutter spécifiquement contre le chômage que de se positionner de façon plus large dans un cercle économique vertueux. De nombreux domaines sont concernés car tout fonctionne ensemble. Le Code du travail, le coût du travail, l’horaire légal et les réglementations délirantes sont à revoir ; mais également tout notre système actuel de fiscalité et de dépense publique, d’État stratège et d’État providence, afin de laisser les capitaux se réorienter vers les activités productives.

C’est une libération complète des énergies qui est nécessaire, ainsi qu’un retour à une saine et large concurrence qui fait prendre les bonnes décisions. L’assouplissement du SMIC est une piste importante, et ce qui est certain, c’est que ça n’a jamais été essayé. Normal, ce serait de la folie et le comble de l’injustice sociale ! m’objecte-t-on. Effectivement, si on préfère le chômage, surtout ne changeons rien.

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  • On n’a pas tout essayé comme, par exemple la baisse de la part de l’état dans l’activité nationale..et si elle passait à 45% du PIB comme ailleurs ?

  • Les oligarques ont tout essayé sauf de traiter le mal à la racine ! 1 privilégié du statut public génère 1.5 chômeur du statut privé. Donc nul besoin de sortir de mat SP pour sauver la France de la Ruine crée par les énarques

  • il n’et pas inintéressant de remarquer que le chômage est moins élevé dans les pays européens non soumis à l’euro. L’euro crée du chômage dans les pays les moins compétitifs de la zone, dont la France fait malheureusement partie et dont elle ne pourra se sortir que si les réformes efficaces mais impopulaires ci dessus sont appliquées avec fermeté

    • Est moins élevé dans les pays du Nord …

      Non, l’Euro n’a absolument rien à voir directement : il a juste permis à des pays gérés par des branquignols d’avoir encore plus de moyen pour mettre en oeuvre des politiques débiles.

      C’est exactement comme le système monétaire international : il a permis à des incapables aux commandes de s’endetter encore plus et de créer encore plus d’usines à gaspillage.

      L’Euro est un gigantesque levier, mais certains (l’Allemagne) s’en s’ont servis pour développer leur pays, d’autre (comme la France) l’ont utilisé pour acheter leur réélection et faire plaisir à leurs copains …. et ont juste été tellement nuls et arrogants qu’il n’ont même pas compris à quoi ça pouvait servir.

      La BCE devrait faire grève, juste pour que les gens qui colportent ce genre d’idée comprennent une bonne fois pour toute.

    • Les pays hors de l’Euro ont une contrainte que vous n’avez pas vu : ils doivent payer leurs importation avec leur monnaie, ils n’ont pas intérêt à pousser trop loin les déficits. La Pologne a fait faillite il y a quelques décennies. De plus, ils ont souvent moins de réglementations débiles et inutiles.

  • Non Nathalie, l’assouplissement du SMIC, la modification de la réglementation ou le coût du travail ne sont que des facteurs qui jouent à la marge. Tout comme la formation ou l’aide à l’innovation.

    La taille de l’Etat est la cause #1 du chômage, pas parce qu’il absorberait des ressources, mais tout simplement parce qu’il diminue la capacité du privé à se différencier et qu’il empêche la France de développer des domaines économiques.

    Combien y a t’il de société de logiciels aux US ? Amazon, Apple, Google, Microsoft, Facebook, IBM etc… Combien en France ? Une ou deux : (Dassault Système, Ubi Soft)

    Combien y a t’il de constructeurs automobiles au Japon ? Toyota, Honda, Suzuki, Nissan … Combien en France ? Une ou deux (Renault, PSA)

    Idem dans tous les domaines, il y a au mieux une grande entreprise, rarement deux, souvent zéro. Hors ce sont les grandes entreprises qui par la sous-traitance créent l’emploi.

    L’Etat Obèse est en compétition avec toutes entreprises parce qu’il emploie 25% (voir plus si on étend) des actifs, qu’il est actionnaire dans nombre d’entreprises, parce qu’il rend la compétition très difficile, parce qu’il favorise par connivence les acteurs en place , voire même parce qu’il favorise activement la création de leaders monopolistiques comme Airbus. Les autorités US ont bien fait attention de préserver le tissus des constructeurs aéronautiques face à Boeing (UT, Lockheed, Northrop..)

    C’est l’intégralité du logiciel qu’il faut changer : tant que les gens de ce pays n’auront pas compris que c’est la compétition qui crée l’emploi, la croissance et la richesse, et qu’il vaut mieux un secteur économique avec plusieurs leaders que d’avoir un champion monopolistique dans chaque catégorie, on n’en sortira pas.

    • L’Etat obèse, oui, mais les grandes entreprises qui créent des emplois, c’est une véritable falsification de la réalité, c’est supposer que le capitalisme de connivence que nous connaissons est performant pour résoudre le chômage.
      On ne voit pas de façon évidente chez nos voisins quelles grandes entreprises créent les emplois, et notamment en tournant les yeux vers l’Allemagne.

      • @Propone
        Bonsoir,
        « L’Etat obèse, oui, mais les grandes entreprises qui créent des emplois, c’est une véritable falsification de la réalité, c’est supposer que le capitalisme de connivence que nous connaissons est performant pour résoudre le chômage. »
        Amazon France a créé 1500 emplois, avec un seul dépôt.
        Le capitalisme de connivence n’est performant en rien, autrement la SNCF, EDF et la RATP seraient des entreprises au top, niveau rendement et emplois à pourvoir.

      • Le capitalisme n’est de connivence en France que parce que l’Etat s’est débrouillé pour que toute activité économique qui arrive à un certain niveau tombe dans ses filets.

        Quand le sage vous montre la lune, vous regardez le doigt : « ce sont les grandes entreprises qui par la sous-traitance créent l’emploi. »

        Dire l’inverse n’est qu’un falsification gauchiste pour dévaloriser les grandes entreprises qui sont le fer de lance de toute activité économique : on ne construit de la productivité qu’en faisant à la fois des économies d’échelles et de la concentration de moyens. (C’est même Marx lui-même qui l’explique dans Das Kapital)

    • « La taille de l’Etat est la cause #1 du chômage » : Absolument d’accord.
      C’est d’ailleurs ce que je dis en fin d’article – et à longueur de blog :
      « En réalité, la vraie question consiste moins à lutter spécifiquement contre le chômage que de se positionner de façon plus large dans un cercle économique vertueux. De nombreux domaines sont concernés car tout fonctionne ensemble. Le Code du travail, le coût du travail, l’horaire légal et les réglementations délirantes sont à revoir ; mais également tout notre système actuel de fiscalité et de dépense publique, d’État stratège et d’État providence, afin de laisser les capitaux se réorienter vers les activités productives. »
      Mais ici, je pointe spécialement le fait que concernant le marché du travail lui-même, on tourne autour du pot en se gardant bien de toucher aux facteurs essentiels.
      Et ensuite on claironne partout : « Ca y est, on réformé le code du travail. »

      Le danger qui nous guette : Macron aura peut-être la « chance » que Hollande attendait et qu’il n’a pas eue ; la croissance mondiale qui se profile permettra peut-être d’améliorer les chiffres sans toucher aux structures … Et on repartira pour un tour dans le n’importe quoi.

      • Je suis d’accord sur la chanson que va nous chanter Macron.

        Par contre, ce n’est pas une histoire de productivité, c’est l’inverse : les activités monopolistiques tendent vers une productivité maximale et donc aussi vers un profit minimal.

        Notre pays est bien trop productif et pas assez diversifié : là où il pourrait y avoir 5 offres différentes (prenez l’exemple des constructeurs aéronautiques US) et donc une meilleure couverture et un développement du marché, il n’y a qu’un seul acteur qui écrabouille tous les autres, les empêche de se développer et bloque l’innovation.

        Vous imaginez un Elon Musk en France face à Airbus ou Renault ? C’est juste impossible.

  • bravo à Nathalie…
    rare de lire un article précis, et compréhensible pour les personnes qui n’ont pas le temps de faire cette analyse.
    pour ma part,1- je privilégierais la restriction des activités de l’ état et collectivités, avec privatisation des activité abandonnées.
    2 l’amélioration des activités restantes en qualité et en efficacité.
    avec pour conséquence direct , au moins 2 million de fonctionnaires en moins, malgré le redéploiement de secteurs ou nous devons embaucher; » sécurité, santé, justice ».
    baisse drastique des charges sur les salariés et les entreprises.
    conséquence: plus de consommation, et plus d’efficacité concurrentielle les entreprises.
    MAIS, par l’assistanat, la majorité des Français votant, n’accepterons pas. c’est pourquoi, le programme « dit Fillon » passait en partie ces réformes par décret avant même les élections législatives…;on connait la suite…….

  • il y a trop de fonctionnaires qui en vivent et d’élus qui lui doivent leurs mandats pour faire baisser le chômage.

  • Il serait important que l’état incompétent se désengage de nombreuses sociétés où il a dès jetons de présence et laisse les entrepreneurs gérer leurs entreprises dans le respect de la loi
    Les nocifs syndicats exclus de la gestion des entreprises

  • Il n’y a AUCUN doute, la gauche préfère le chômage à l’emploi, en se fichant complètement de cette frange de la population qui vit dans la pauvreté!

    • Elle ne s’en fiche pas : ce sont pour une partie ses électeurs, et pour les bobos la principale justification de leur vote à gauche. S’ils sortaient de la pauvreté, la gauche disparaîtrait !

  • je pense déjà virer toute personne qui touche des aides que ce soi allocations chômage ou autre et surtout si ils n’ont jamais cotisé.. je ne vous ferai pas un dessin .vous avez tous compris

    • @pircque
      Bonsoir,
      « Je pense déjà virer toute personne qui touche des aides »
      Virer où ?
      Personnellement, je bosse 24h par semaine, et je touche l’A.S.S, je voudrais bien vous voir venir me virer. Peut-être seriez vous plusieurs dans votre armure ?

      • Edit :
        J’ajoute que je ne me laisserais pas amener dans un wagon à bestiaux sans qu’il ne vous en cuise fortement.
        Cependant, votre « solution » diminuerait grandement le chômage, en mettant une belle claque à l’emploi tout court, car les aides sont distribuées à des millions de personnes tous les mois dont beaucoup travaillent justement.
        « Virer » les indésirables, vous avez peut-être oublié que cela a été fait sous le troisième Reich.

      • Bonjour , vous avez certainement mal lu. je précise que je parle des personnes qui non jamais cotisés .Soi vous êtes un jeune qui commence dans la vie et là bien attendu je comprend votre réaction. mais moi je parle des gens qui non rien a faire en France et qui eux touchent plus que vous . Malheureusement ,continuez a vous faire mener par notre gouvernement qui lui n’a aucun soucis d’argent

        • @pircque
          Bonjour,
          Pour toucher le chômage il faut avoir cotisé donc avoir travaillé. Le R.S.A il faut avoir 25 ans ; les alloc il faut avoir un logement, et les prestations familiales il faut avoir des enfants.
          Je ne suis pas un jeune qui commence dans la vie.
          Fondamentelement je me moque qu’autrui gagne plus que moi. Ce n’était pas le cas quand j’étais au lycée.
          Le système est pourri soit. Mais que voulez-vous que ces « indésirables » fassent ? Le marché du travail est fermé ; embaucher est un corvée en plus d’être coûteux puisque le SMIC fixe un plancher de rendement obligatoire à l’emloyé, et le faire travailler moins longtemps le laisse tout autant dans la panade et dépendant d’aides, sans compter les taxes qui étranglent les employeurs et l’instabilité fiscale. J’ajoute aussi le ratio salaire net/coût total employeur qui n’est bénéfique que pour un seul intervenant qui lui ne travaille pas.
          Notre gouvernement n’a « aucun soucis d’argent » parce qu’il se permet ce qui nous est interdit : emprunter advitam eternam et au-delà de ses capacités de remboursement. (2000 milliards de dettes c’est tout de même un sacré soucis !)Pour le commun des mortels, si un individu gagne 2000, il ne peut rembourser un prêt qu’à hauteur de 666 mensuels maximum. Au delà, le prêt n’est pas possible.
          Le gouvernement prévoit de nous soulager de quelque 400 milliards d’euro cette année, contre tout juste 300 l’année dernière, soit 33% d’augmentation des recettes. Je suis conscient de ce qu’est notre gouvernement et dan quel régime nous sommes.

    • Du gros yaka fockon : vous croyez vraiment qu’en virant quelques dizaines de milliers de personnes, vous aller donner du travail à plusieurs millions ?

  • Effectivement, si on préfère le chômage, surtout ne changeons rien.

    Mais les polytocards votent massivement pour le chômage. Pourquoi se priver d’aussi bon clients quand il suffit de pointer les salauds de patrons ❓

  • Un point important à soulever, c’est que l’état prétend tout gérer.
    cette réglementation empêche les PME, parfois de survivre, toujours d’être efficaces. D’où un impact sur l’emploi.

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