Réforme des retraites : les déclarations de Macron ne sont pas rassurantes

Le régime universel des retraites semble très mal parti pour le moment et risque d’aggraver la situation du privé. Si les régimes spéciaux sont maintenus, un système appelé unique obligera forcément le privé à payer encore plus pour le public.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Emmanuel Macron by EU2017EE Estonian Presidence (CC BY 2.0)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Réforme des retraites : les déclarations de Macron ne sont pas rassurantes

Publié le 21 juin 2018
- A +

Par Nicolas Lecaussin.
Un article de l’Iref-Europe

La réforme a déjà été repoussée à 2019, sous prétexte d’une nécessaire « consultation citoyenne ». Depuis le Livre blanc sur les retraites de 1991, les consultations se multiplient au même rythme que les rapports, les études et livres sur les retraites. Par dizaines et sans déboucher sur aucune vraie réforme systémique. Tout ce qu’on a fait jusqu’à maintenant, ce sont des changements à la marge, des mini-réformes paramétriques. Cette consultation citoyenne démagogique va sûrement se transformer en une sorte de cacophonie nationale qui n’apportera que plus de confusion au sein de la réforme des retraites.

Les récentes déclarations des uns et des autres ne sont pas rassurantes non plus. On parle d’ « un euro cotisé et… les mêmes droits pour tous » (voir l’encadré plus bas). On promet de préserver le caractère « solidaire » du régime par répartition mais avec quelques abstractions. Pour Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire aux retraites, « un système universel ne veut pas dire unique… des différences peuvent exister si elles sont justifiées par l’équité ». Pour Emmanuel Macron aussi, « les spécificités de certains ne disparaîtront pas ». Autrement dit, les régimes spéciaux seront sauvegardés.

Toujours selon M. Delevoye, l’âge légal de départ à la retraite ne changera pas. D’accord, sauf qu’il est de 62 ans dans le privé et à partir de 52 ans dans la fonction publique d’État et les services publics. Ces différences scandaleuses risquent de rester dans le nouveau régime « universel ».

Jean-Paul Delevoye fait partie, lui aussi, des privilégiés car, en tant qu’ancien maire, conseiller général, sénateur, député, médiateur de la République et président du CESE, il peut cumuler au minimum 6 régimes de retraite qui n’ont strictement rien à voir avec les conditions de la retraite dans le privé. Fera-t-il amende honorable en donnant l’exemple et sera-t-il le premier à adhérer au régime universel ? De plus, M. Delevoye est entouré d’une équipe d’experts, tous (sauf un) énarques et hauts fonctionnaires. Aucun ne travaille dans le privé. Et aucun n’est retraité ! Non concernés par le régime du privé, sont-ils le plus à même de réformer les retraites en France ?

Une vraie réforme des retraites ? Équité, liberté et épargne

Le système français par répartition est à bout de souffle. Il est déficitaire et inégalitaire. La France est le seul pays qui n’a pas vraiment mis en place une réforme systémique des retraites. Il n’y a pas plusieurs piliers comme dans les autres pays. Les fonctionnaires sont les seuls à bénéficier de la capitalisation grâce au RAFP (Retraite Additionnelle de la Fonction publique). C’est le seul fonds de pension par capitalisation, qui bénéficie à une seule catégorie de Français : les fonctionnaires. Ouvert aux trois fonctions publiques (État, territoriale et hospitalière) et aux militaires, il s’agit d’un régime obligatoire et par point assis sur les primes et indemnités qui n’entrent pas dans le calcul de la pension de base. Institué par l’article 76 de la loi du 21 août 2003 portant réforme des retraites, il est entré en vigueur le 1er janvier 2005. Aujourd’hui, ceux de la fonction publique d’État représentent 44 % du total des bénéficiaires, ceux des collectivités locales 32 % et ceux des hôpitaux 29 %. Pourquoi ne pas l’ouvrir aussi à ceux du privé ?

Un système de retraite idéal serait bâti autour de 3 mots clés : l’équité, la liberté et l’épargne. Pour avoir l’équité, il faudrait en finir avec le paritarisme à la française associant, à la réforme des retraites, des partenaires sociaux qui ne sont nullement concernés par le régime privé. De même, il est absolument anormal que des syndicalistes fonctionnaires fassent partie des conseils d’administration des caisses du privé. Le comble : le président de la CNAV est un ancien de la Poste qui bénéficiera du régime spécial des postiers et non pas du régime privé !

Les Français devraient pouvoir préparer librement leur retraite en épargnant dans des fonds de pension grâce à la capitalisation. Chacun doit être responsable de sa propre retraite, c’est pourquoi l’IREF propose la création d’un compte personnel retraite (CPR) qui donnerait aux Français la possibilité de gérer au mieux leur pension et de partir à la retraite à l’âge de leur choix comme c’est le cas en Suède.

Le régime universel des retraites semble très mal parti pour le moment et risque d’aggraver la situation du privé. Si les régimes spéciaux sont maintenus, un système appelé unique obligera forcément le privé à payer encore plus pour le public. Dans ce cas, il ne s’agit pas d’une réforme des retraites, mais d’une euthanasie.

Sur le web

Voir les commentaires (31)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (31)
  • déjà mettre en application une seule Caisse de la Sécurité Sociale.avec un même taux pour tout les adhérents Privé et Public..et que l’Etat paye les cotisations à cette caisse … quand vous citer le cumul des retraites de celui qui préside. .il doit être remplacé,vous dever être inattaquable. .déjà sa position ,il y a conflits d’intérêts. ..il ne va pas se supprimer ses retraites pour une seule ..vous rêver.!!!! …et une seule caisse de retraite complémentaire !!!! Et en plus les futures élections arrivent !!! ils vont trainer des pieds…sujet très sensible …

  • Le probleme est assez simple a comprendre: les retraités sont nombreux et votent plus que les actifs. Donc il est politiquement suicidaire de s attaquer a eux. Deja Marcon a perdu des plumes en voulant aligner leur taux de CSG sur celui des actifs, il declencherai un tsunami electoral s il voulait baisser les pensions.
    Donc si on ne peut baisser les depenses, il ne reste plus qu a faire de la dette et tondre les actifs (qui pairont 2 fois, la premiere avec leurs cotisations, la seconde en devant rembourser les dettes)

    La capitalisation preconisee par l auteur se heute a plusieurs problemes:
    1) comme il y a de plus en plus de retraites qui vivent de plus en plus longtemps, il faut taxer plus les actifs -> comment ceux ci vont pouvoir en plus capitaliser ?
    2) Si une grosse partie de la capitalisation va dans des obligations d Etat, il y a un risque certain. Quasiment tous les etats sont lourdement endettes et ne pourront jamais rembourser (pas uniquement la France ou l Italie. la belgique ou les USA sont dans le meme cas). En cas de haircut a la greque, c est votre capitalisation qui s envole… De meme, l immobilier est surevalué. Donc risque serieux de moins value dans 30 ans. Evidement il reste les actions, mais pas facile de trouver le futur Google. Vous avez des chance d investir dans le futur Nokia ou Eurotunnel

    • Si vous diversifiez votre investissement en actions, vous aurez à la fois du Google, du Nokia et de l’Eurotunnel, et vos gains sur Google feront plus que compenser vos pertes sur Nokia ou Eurotunnel. Une action multipliée par 10 vous permet de perdre 100% sur 9 autres avant d’être en perte…

      • Il aura rien du tout car à part les fils à papa, les actifs sont endettés jusqu’au cou. Ce sera déjà super de payer les retraites de 2 générations de retraités au niveau actuel des pensions et avec la stagnation du pouvoir d’achat dans le privé comme dans le public, avant de penser à capitaliser.

  • Il faut arrêter de fantasmer sur les retraites des fonctionnaires.Pour ma part j’étais à la poste et en temps que fonctionnaire une grande partie de mon salaire était en prime ce qui n’est pas pris en compte pour la retraite.
    Mon épouse gagnais 35% de moins que moi dans le privé et a la même retraite.

    • Le gus cité dans l’article, 6 retraites différentes cumulables…
      Il y a les péquenots … et les seigneurs.

    • profitez de votre retraite pur ouvrir un bescherelle..et si une partie de votre salaire était des primes vous avez un mot qui s’appelle « épargner » ..perso mes parents étaient l’un dans le privé et l’autre dans le public, à statut de fin de carrière égal l’un du privé touche deux fois moins que l’autre du public (merci les complémentaires pour arriver à une équivalence de salaire)..

    • Il fallait faire une complémentaire ! Simple

    • Que votre épouse ait payé votre retraite (et votre salaire) et la sienne ne semble pas vous déranger.

  • Clés je ne comprend pas, l’article cité le RAFP, retraite complémentaire pour les fonctionnaires, assise sur les primes et autres non pris en compte dans le calcul de la retraite de base. Désinformation de votre part ? Un peu comme ce point d’indice qui n’augmente pas, laissant croire que les fonctionnaires ne sont pas augmentés alors qu’ils passent à l’indice suivant chaque année où tous les 2 ans.

  • Renseignez vous et vous verrez qu’il n’y aucune désinformation mais juste un constat.
    Je suis bien placé mon épouse était dans le privé et moi dans le public
    M’insulter ne changera rien à la réalité

  • De plus mélanger l’augmentation du point d’indice et le changement de celui-ci est une confusion.
    Par contre le changement d’indice devrait être moins systématique.

  • Tout à fait, il faut un compte de ce type. Libre à l’assuré d’y mettre ce qu’il souhaite. S’il ne veut pas d’obligations d’état pourries, il prendra des actions et des obligations d’entreprises convertibles quand c’est intéressant. Voir des fonds spécialisés travaillant sur le long terme. Il n’y a pas que la France…

  • Désinformations de vôtre part ? De plus le changement d’indice n’est pas de 2ans systématiquement quand on veut critiquer un statut qui est critiquable il faut le faire sur des faits exacts et pas parler de désinformation ou alors il faut le prouver et vous aurez du mal car je parle en connaissance de cause.

  • Simple comme une lettre à la poste, un régime unique, le privé va payer la retraite des fonctionnaires qui vont garder tous leurs avantages cela va de soi. Honte à ce pays merdique. Et l’Etat ne va jamais payer ce qu’il doit aux caisses de retraites là aussi c’est une habitude. Honte à ce misérable pays gouverné par des escrocs.

  • Au fait ce dont vous parler est la retraite additionnelle qui est en vigueur depuis 2005 et qui n’a rien à voir avec une retraite complémentaire.Lisez les textes et vous comprendrez,de plus pour ma part je n’y est pas eu droit.

  • Je pense que la question essentielle est le périmètre de l’état d’où on déduira qui doit être fonctionnaire.

  • Il est sûr que cela dépend de la qualité de la complémentaire mais mon cas n’est pas isolé car je connais quelqu’un qui était chez France télécoms et qui c’est retrouvé dans un cas équivalent
    Quant aux fautes grammaticales que je fais .Je suis désolé que cela vous contrarie et à mon âge je pense que c est hélas incurable.

  • En plus je ne vois pas où la complémentaire intervient dans le salaire puisqu’elle intervient à la retraite sur la pension et non sur le salaire pendant l’activité.Et une partie de la retraite complémentaire est payée par l employeur.
    Par contre je persiste et pense que le vrai problème est ce que l’on veut garder comme service public le restant n’étant que chicaneries
    De toute façon je ne vois pas comment faire une refonte totale de la fonction publique sans réforme des retraites et alignement des régimes
    Par contre la difficulté est qu’il faudrait une consultation nationale sur le sujet.
    Sujet très sensible politiquement.

    Au fait le mot épargne ne m’est pas étranger.

    • « une partie de la retraite complémentaire est payée par l employeur. »
      C’est TOUJOURS au détriment du salaire puisque l’employeur ne voit que le cout global d’un employé. La part « payée » par l’employeur c’est du salaire en moins que l’on ne vous a pas versé qui vous aurait permis de mettre de côté de l’argent pour votre retraite.

  • M. Lecaussin refait l’erreur de mentionner la retraite additionnelle de la fonction publique comme une retraite de type capitalisation. C’est une retraite par point de type « répartition ». Les employés du privé ont exactement la même chose avec l’Agirc/Arrco. L’assiette de cotisation pour les fonctionnaires, ce sont les primes qui ne sont pas prises en compte pour l’assiette de leur pension de base. Pour le privé, ce sont les montants au delà de deux fois le PASS, qui ne sont pas pris en compte dans la retraite CNAV (en fait, un peu plus complexe pour l’Arrco). Rien à voir avec de l’épargene, puisque c’est dans les deux cas obligatoire. Simplement, les organismes de retraites par répartition ont un peu de fonds d’avance qu’ils se permettent de placer.
    L’avantage du système par point, c’est qu’on peut instaurer un équilibre systématique entre recettes (cotisations) et dépenses retraites payées) en faisant varier la valeur du point, y compris en baissant sa valeur (ce que, pour l’instant, personne n’a osé envisager, mais ça devrait être la règle).
    La retraite par capitalisation par épargne volontaire existe en France, ce sont les retraites article 83 (pour le privé), les plans PERP, les plans Madelin pour les indépendants, la PREFON pour les fonctionnaires. Dans tous ces cas, on épargne (en déduisant des revenus imposables), (en complétant une base obligatoire négociée en entreprise pour les 83) jusqu’à un certain niveau (10% pour privé et public, pour les indépendants c’est un peu plus compliqué), et on sort en rente à la liquidation de la retraite (rente imposée et soumise aux prélèvements sociaux).
    Une réforme bienvenue serait (pour les salariés et fonctionnaires)l’augmentation du taux de 10%, la suppression de la double soumission aux prélèvements sociaux (une fois au niveau de l’épargne, puisqu’on épargne des revenus salariaux, une fois à la sortie en rente), et une plus grande liberté des fonds utilisés pour placer l’épargne.

  • Je ne vois pas en quoi « désinformation de votre part » est une insulte. D’autant que vous admettez par la suite l’existence de cette retraite supplémentaire (qu’on l’appelle complémentaire ou additionnelle n’a aucune importance) mais simplement comme vous n’y aviez pas droit, vous en concluez qu’il faut arrêter de fantasmer sur les retraites des fonctionnaires. Je maintiens ce que je dis, les fonctionnaires sont très bien lotis côté retraite, surtout quand on sait que leur régime est déficitaire et que ce sont les gens du privé qui mettent au bout. Regardez les chiffres sur les montants des pensions moyennes privé/public. Pour le point d’indice, je maintiens la désinformation régulière de nombre de fonctionnaires se plaignant de son « gel » donc faisant croire qu’ils n’ont pas été augmentés depuis 6 ou 7 ans, alors qu’ils changent d’échelon juste par la grâce de l’avancée en ancienneté et sont donc mécaniquement augmentés, ce qui n’existe pas dans le privé.

  • Avant tout il faut mettre de l’ordre dans la gérance des caisses de retraites. Cherchez par exemple Cipav Info pour vous en rendre compte tout en sachant que régulièrement les Ex directeurs sont mutés dans d’autres régimes ou caisses, que ce sont toujours de la famille des Enarques vous savez, cette famia qui vit au-dessus de ses compétences et qui détruit le pays a petits feux. Ce sont les mêmes qui gèrent les caisses de retraite. Alors attendez vous à d’autres magouilles pour le bien de leurs porte feuille et pas de celui des cotisants. J’oubliais, Cipav Info n’est que la partie visible de ce qui se passe à l’intérieur de ces caisses.

  • Je suis désolé mais le système de retraite additionnel des fonctionnaires qui date de 2005 n’a rien à voir avec les complémentaires du privé .
    De toute façon l’herbe est toujours plus verte chez le voisin.

  • Il ne faut pas oublier aussi que 55% des effectifs du public sont des cadres grâce aux enseignants.Donc comparer le salaire moyen du public et du privé n’a aucun sens.

  • Je suis désolé mais j’ai produit comme n’importe qui dans le privé.Donc j’ai cotisé .Si être fonctionnaire est si bien pourquoi n’avez vous pas passé les concours pour l’être
    Il suffisait d’avoir une licence et vous étiez cadre à ne rien faire si j’ai bien compris vôtre raisonnement.

  • Où vous a-t-on dit qu’on veut être fonctionnaire ? Et non, vous n’avez pas produit. Vous avez cotisé ce n’est pas la même chose. Et 1€ cotisé dans le public rapporte plus que 1€ cotisé dans le privé. Sinon, expliquez-nous pourquoi les fonctionnaires ne veulent pas de l’alignement du mode de calcul de leur retraite sur celles du privé, si elles sont mieux à vous entendre ?

  • Les fonctionnaires ne produisent rien, leurs salaires sont issus des cotisations prélevées sur ceux qui produisent. Bien sûr, certains fonctionnaires ont un rôle utile à la société, je dis bien certains (police, justice, hospitaliers). Pour les autres, ils sont couverts par le millefeuille administratif qu’il serait bon de réduire. Il y a trop de fonctionnaires en France par rapport â la population, ce n’est pas moi qui le dis, et cette situation participe à la chute de notre pays.

  • Pour ma part j’ai toujours milité pour un alignement.Il est vrai qu’en étant cadre à la poste j’avais beaucoup de primes et d’ailleurs quand ça a été possible certains de mes collègues ont choisi le statut privé.Pour moi c’était trop tard la retraite arrivée mais pour les plus jeunes ils étaient gagnants.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
7
Sauvegarder cet article

Notre nouveau et brillant Premier ministre se trouve propulsé à la tête d’un gouvernement chargé de gérer un pays qui s’est habitué à vivre au-dessus de ses moyens. Depuis une quarantaine d’années notre économie est à la peine et elle ne produit pas suffisamment de richesses pour satisfaire les besoins de la population : le pays, en conséquence, vit à crédit. Aussi, notre dette extérieure ne cesse-t-elle de croître et elle atteint maintenant un niveau qui inquiète les agences de notation. La tâche de notre Premier ministre est donc loin d’êtr... Poursuivre la lecture

Le fait pour un gouvernement de solliciter et d’obtenir la confiance de l'Assemblée contribue à la prévisibilité, la stabilité et la sincérité de l’action publique, et cela devrait être reconnu comme indispensable.

Le 30 janvier dernier, Gabriel Attal a prononcé son discours de politique générale, sans solliciter la confiance de l’Assemblée, avant qu’une motion de censure soit soumise, puis rejetée le 5 février. Le gouvernement Attal, comme le gouvernement Borne avant lui, a donc le droit d’exister, mais sans soutien de la chambre.

... Poursuivre la lecture
8
Sauvegarder cet article
« Je déteste tous les Français »

Le 3 février dernier, un immigré malien de 32 ans, Sagou Gouno Kassogue, a attaqué au couteau et blessé grièvement des passagers de la Gare de Lyon. Finalement maîtrisé par l’action conjuguée des passants, des agents de sécurité et des membres de la police ferroviaire, l’homme en garde à vue a été mis en examen pour tentative d’assassinat aggravée et violence avec armes aggravée.

Les premiers éléments de l’enquête dévoilés par le préfet de police de Paris révèlent les discours conspirationnistes d’un in... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles