Comptes publics 2017 : la France toujours en tête pour taxer et dépenser

La « vérité sur les comptes publics de la nation » comme dirait Gérald Darmanin, c’est que nous étions déjà les champions du monde des dépenses et des prélèvements, et que nous voilà à battre nos propres records.

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Comptes publics 2017 : la France toujours en tête pour taxer et dépenser

Publié le 29 mars 2018
- A +

Par Nathalie MP.

Lundi 26 mars dernier, l’INSEE a publié ses chiffres provisoires concernant les comptes publics 2017. Ô merveille, le déficit public est repassé nettement, et pour la première fois depuis des siècles, sous la barre fatidique des 3 % demandés par l’Union européenne ! À entendre les ministres concernés (tweets ci-dessous), cette bonne nouvelle est le résultat simple et direct du pur génie macronien insufflé dans tous les recoins du pays : la confiance est de retour, les dépenses baissent et l’économie repart !

Politiquement, la nouvelle d’un déficit ramené à 2,6 % du PIB est importante pour Emmanuel Macron. Si le déficit public restait sous les 3 % encore cette année comme c’est prévu au budget 2018, la France pourrait enfin sortir de la procédure européenne de déficit excessif.

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Le Président s’en trouverait tout requinqué et nettement plus crédible qu’auparavant pour essayer de convaincre ses partenaires de l’UE d’engager la « refondation historique » dont il rêve, notamment la création d’un budget de la zone euro susceptible de financer des projets d’investissement communs – une opération très keynésienne de dépenses publiques supplémentaires qui n’est pas forcément du goût de tout le monde en Europe.

La contrainte des 3% est respectée, mais…

Mais de toute façon, on n’en est pas encore là, car si la contrainte des 3 % est à nouveau respectée par la France, il faut bien voir deux choses : premièrement, un déficit public de 2,6 % reste un déficit élevé qu’il faut financer par de la dette ; et deuxièmement, lorsqu’un déficit diminue, ce peut être par baisse des dépenses – solution saine, ou par hausse des prélèvements – solution dangereuse, surtout quand on est déjà au top niveau.

Or justement, il y a beaucoup à dire sur ces deux points à propos des comptes 2017 publiés lundi par l’INSEE. Le génie reconnu d’Emmanuel Macron dans le champ de la communication heureuse et printanière risque de ne pas suffire pour faire oublier que chez nous, dépenses, impôts et dette continuent à augmenter sans entrave malgré toutes les déclarations inverses du gouvernement.

Avant d’entrer dans le détail, voici quelques précisions techniques. Les comptes publics définitifs de 2017 ne seront publiés que le 30 mai prochain, tout comme le PIB effectivement réalisé. Le PIB que l’INSEE utilise pour l’instant dans ses ratios de dette, de dépenses et de déficit pour 2017 est une estimation basée sur le PIB 2016 et les taux de croissance calculés trimestriellement.

Par ailleurs, l’INSEE a effectué un certain nombre de révisions dans les comptes des années passées, ce qui explique plusieurs petites différences entre le tableau récapitulatif des comptes publics que je vous propose en fin d’article et mes tableaux antérieurs.

• Parmi ses communications, l’INSEE a indiqué que la dette publique atteignait 2 218,4 Md€ à fin 2017, soit presque 66 milliards de plus que l’année précédente. Par rapport au PIB,  elle s’élève à 97 % contre 96,6 % en 2016 et 95,6 % en 2015. Le déficit est réduit mais reste élevé, donc la dette continue à augmenter lentement mais sûrement vers les 100 % du PIB. On en déduit directement que l’objectif de 96,8 % inscrit dans le budget 2018 sera difficilement tenable puisque c’est à nouveau un déficit de 2,6 % qui est prévu pour cette année.

Notons également qu’il existe des organismes publics dont la dette importante n’est pas comprise dans ces chiffres : 47 Md€ à la SNCF par exemple, ainsi que l’actualité récente nous l’a rappelé. La situation réelle est donc encore plus dégradée qu’on pourrait croire.

Ce résultat est mauvais et préoccupant. On en parle moins que des 3 % de déficit, mais le pacte de stabilité de l’Union européenne demande aussi aux États de limiter leur endettement à 60 % du PIB, histoire de ne pas se retrouver dans une inextricable situation de faillite à la grecque.

Or nous voici hélas très endettés, sans perspective de désendettement à court terme, dans un contexte de grande satisfaction du fait du passage sous les 3 %. Des revendications éparses sur l’utilisation de la « cagnotte » ainsi constituée ont même commencé à se faire entendre.

En réalité, il n’y a aucune « cagnotte », aucun surplus, mais seulement un déficit moins important que prévu. Il serait extrêmement dangereux de se mettre à dépenser l’équivalent de ces sommes complètement fantômes. C’est pourtant souvent ce qui se passe, tant il est vrai que la France reste la meilleure dès qu’il s’agit de taxer et dépenser plus, ainsi que les comptes 2017 nous le confirment encore une fois.

• Dans le tableau ci-dessous publié par l’INSEE (cliquer pour agrandir), on observe en effet que les dépenses publiques ont progressé de 31,1 milliards pour atteindre 1291,9 Md€ en 2017, en augmentation de 2,5 % par rapport à 2016. L’inflation ayant été de 1 %, leur dérive réelle est de 1,5 %, soit environ le double de l’année précédente.

On observe surtout que seul le poste « intérêts » de la dette est en baisse (en raison du contexte de taux bas), mais on peut difficilement y voir la maîtrise des dépenses dont se vante le gouvernement. Si l’on n’en tient pas compte, la dérive atteint 2,7 % (1,7 % hors inflation).

En revanche, on retrouve dans ces chiffres tous les cadeaux électoraux lâchés par Hollande et Valls avant la présidentielle de 2017, notamment le dégel du point d’indice des fonctionnaires qui se manifeste dans la ligne « rémunérations ». Quant aux prestations sociales et aux subventions, elles continuent à caracoler allègrement.

Les dépenses 2017 sont également marquées par le remboursement (5,3 Md€ en 2017) que le trésor a dû verser aux entreprises suite au prélèvement indu de la taxe à 3 % sur les dividendes. Pour le gouvernement, c’est un élément exceptionnel dont il ne faut pas tenir compte pour apprécier vraiment la situation des dépenses en 2017. Mais même sans ça et hors charge d’intérêt, la dérive est de 2,3 % (1,3 % hors inflation). Et il reste encore 5 milliards à rembourser à ce titre en 2018.

Autre point à noter, qui n’est guère flatteur pour notre rigueur budgétaire, la contribution de la France au budget de l’UE est en baisse de 4 Md€. Si on annule cet effet, tout en conservant les 2 retraitements précédents, les dépenses augmentent de 2,6 % (1,6 % hors inflation).

Au total, par rapport au PIB, les dépenses publiques passent de 56,6 % en 2016 à 56,5 % en 2017. C’est l’épaisseur du trait, le niveau est encore extrêmement élevé, incontestablement parmi les plus élevés du monde, mais c’est probablement ce petit 0,1 point en moins qui permet à nos deux ministres de Bercy de s’extasier sur la baisse des dépenses et la stratégie comptable d’Emmanuel Macron.

• Si les dépenses augmentent, les recettes s’envolent : elles progressent de 47,8 milliards soit 4 % (3 % hors inflation). C’est ainsi que dans un contexte de dépenses incontrôlées, on peut quand même enregistrer une baisse du déficit.

La reprise de la croissance mondiale a donné des ailes à l’économie française, ce qui a logiquement généré des rentrées fiscales et sociales supplémentaires. Les cotisations sociales encaissées en plus cette année permettent d’ailleurs à la composante « administrations de sécurité sociale » des comptes publics1 de sortir du déficit avec un excédent de 5,1 Md€.

Pas de réformes si bouleversantes que ça

Le gouvernement s’attribue la paternité de cette évolution positive en parlant de confiance retrouvée et de mesures prises en faveur de l’emploi et des entreprises. Disons que ces éléments ont certainement eu leur part, mais seulement leur part, d’autant qu’on ne parle que des 6 mois qui ont suivi l’élection présidentielle. C’est un peu court pour retourner une économie encadrée comme la nôtre en dehors de toute aide extérieure. Et on n’avait pas remarqué que les réformes – Code du travail essentiellement, étaient si bouleversantes que ça.

Ce qu’on remarque en revanche, c’est que la taxe additionnelle à l’IS instaurée pour les grandes entreprises dans le but de compenser le gros raté de la taxe à 3 % sur les dividendes a rapporté 4,9 Md€. Il est désagréablement ironique de constater que l’État profite à plein de ses bourdes et des solutions absurdes qu’il a mises en place pour essayer de les réparer. Absurdes, et immorales, car Bruno Le Maire a tout simplement imaginé de faire payer les victimes pour éponger la désespérante incurie de l’État.

Une absurdité et une immoralité qu’il revendique d’ailleurs, si ce n’est que pour lui, il s’agit d’une stratégie responsable et d’un engagement tenu (vidéo ci-dessus) :

Nous avons pris un certain nombre de décisions, qui étaient difficiles, de réduction de la dépense publique, de surtaxe à l’impôt sur les sociétés pour compenser l’annulation de la taxe sur les dividendes, et c’est ce qui nous a permis d’être sous les 3 %. (…) Et nous avons tenu nos engagements européens.

Le passage sous les 3 % est certes tenu, mais à quel prix ! On a vu que par rapport au PIB, les dépenses stagnaient à 56,5 %, ce qui est déjà énorme, mais côté recettes, les prélèvements obligatoires formés par les impôts et les cotisations sociales passent purement et simplement de 44,6 % à 45,4 % du PIB, point le plus haut jamais atteint.

(Voir dans le tableau ci-dessus l’ensemble des grandeurs importantes des comptes publics français depuis 2005.)

C’est sur l’emploi et la croissance économique que cette dérive incontrôlée se paiera finalement. On ne peut soustraire indéfiniment au secteur marchand des sommes toujours plus importantes qui seront gaspillées en lubies sociétales et en inefficacité administrative alors qu’elles seraient si nécessaires au titre de l’investissement privé.

Le gouvernement se félicite de ses bons résultats, mais le trio infernal dépenses-impôts-dette ne s’est pas infléchi en 2017 et le PLF 2018 n’est pas encourageant pour la suite. Reste à « penser printemps » et compter sur la croissance mondiale pour nous tirer vers le haut, tout en croisant les doigts pour que le relèvement des taux d’intérêt ne soit pas trop brutal.

La « vérité sur les comptes de la nation » comme dirait Gérald Darmanin (photo de couverture), c’est que nous étions déjà les champions du monde des dépenses et des prélèvements, et que nous voilà à battre nos propres records.

Sur le web

  1.  Rappelons que les comptes publics se décomposent en trois parties : l’État central (et ses agences), les collectivités territoriales (régions, départements, communes… ) et les administrations de Sécurité sociale.
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  • On peut même ajouter à ce tableau calamiteux que le taux de recettes fiscales comprenant l’ensemble des autres taxes s’ajoutant aux prélèvements obligatoires dépasse les 53 % du PIB (1232/2290), et que malgré cela, l’Etat continue à emprunter 3% du PIB chaque année. Au fait, pour en faire quoi ? une bonne justice ? une armée et une police solides ? un enseignement performant ? plus aucun sans logis et des logements adaptés ? un système de santé florissant ? des transports monopolistiques efficients ? une économie florissante ? Le modèle socialiste français est un modèle de fiasco total.

    • @ gaston79

      Votre « simple » énumération interrogative explique déjà bien qu’on ne peut humainement pas gérer « tout-ça » « en même temps »!

      Autre aspect trop souvent ignoré:
      collecter l’argent demande déjà du travail et de l’administration, donc des salaires et des retraites.

      Redistribuer aussi!
      D’où la perte obligatoire entre les 2!

  • et en plus ils préparent le terrain pour la suite…la limitation à 80 pour ensuite inonder les régions des sociétés privées privées qui vont bien nous flasher et bien nous ponctionner…à défaut de savoir gérer ils savent mettre la main dans la poche des autres.

  • Ce qui est effarant c’est que les dépenses de fonctionnement sont en 2017 de 410 Mrd et les rémunérations de 290 Mrd.
    L’Etat est donc surtout un employeur qui emploie sans compter et qu’il ne reste rien pour le réel fonctionnement c’est-à-dire les dépenses pour structurer le pays et améliorer la sécurité et le confort des citoyens!
    En 12 ans, la dette publique a doublée….
    Nous sommes dans une société de communisme soft et le poids administratif est si lourd qu’il finit par tuer toute entreprise privée et aboutit à une déresponsabilité sans équivalent dans le monde…
    Mais comme nous sommes le peuple le plus intelligent de la planète tout cela est normal…
    Redresser tout cela est strictement impossible à moins d’une guerre ou d’une catastrophe mondiale!
    Macron – après les calamités Sarkozy et Hollande n’y pourra rien.

    • En URSS en 1953, le poids de ce qui est le périmètre actuel de l’Etat Français était de 63% du PIB – Nous en sommes à 56,5%

      A part le fait que les grandes entreprises ne sont pas toutes nationalisées (ce qui est quand même le cas pour pas mal d’entre elles) et que les salaires ne sont pas tous réglementés (ce qui est quand même le cas pour la grande majorité d’entre eux, entre le SMIC, les prélèvements obligatoires, les effets de seuil) … Nous ne sommes pas dans un communisme « soft » mais bien dans un communisme tout court.

      • @ Stéphane Boulots
        En 1953, le budget militaire de l’URSS devait être plutôt gourmand!

        • 20,8% d’après les chiffres russes. La France est actuellement en dessous de 2% – ce qui veut dire que la France dépense plus que l’URSS en argent social

          cpef

    • Macron n’a AUCUNE intention de changer les choses!

  • Mais aussi des contraintes et de plus cette sale bande d’escrocs politico-Administratifs nous prennet pour des imbéciles. Tout est dans un état lamentable, Bâtiments publics, routes, forêts publiques et j’en passe seule la répression et la taxation permanente fonctionne bien ainsi que les dépenses somptueuses de l’Etat et des collectivités locales en fêtes et petites bouf permanentes. Un certain Tapi à parleé de Karcher un jour, mais il n’y a pas que dans les zones qu’il faudrait les passer mais ausssi dans toutes les administrations, associations et fondations dans lesquelles nichent tous les extrémistes écolos et sécuritaires. Hélas comme toujours les Français en tout cas pour ce qu’ils en reste sont toujours aussi mou, majoritairement de bonnes poires bien assistées et d’imbéciles heureux qui n’ont pas honte de crier « après moi le déluge ». Leurs enfant, rien à foutre, d’ailleurs l’inverse est vrai aussi de nos jours. Quand aux élus analysez le comportement de nos parlementaires, tous les 5 ans ils ont une nouvelle équipe et une fois élu, vite ils jettent ceux qui ont un peu de compétence pour ne s’entourer que des colleurs d’affiches avec lesquels qu moins ils ne risquent pas leur place. Pour finir, ils s’en vont sur Paris quelques semaines histoire de se faire laver ce qu’il leur reste de cervelle pour revenir en province avec la seule conviction Parisienne. Nosq élus sont des loques. Il y en a même quio se permettent de démissionner parrce que l’Etat ne leur donne pas assez d’argent ! d’autres ont décrétés une grève générale de tous les services pour les mêmes raisons ! imùmaginez un chef d’entreprise dire à son personnel je paye trop de charges, l’Etat ne veut rien savoir alors demain on fait grève, vous restez tous à la maison et vous serez malgré tout payés ! Oui cela est arrivé dans le grand Belfort la majorité des Elus en tête bon, c’était juste avant un pont ce qui à permis à tout le monde de faire une grosse escapade. Escapade ets un terme très courant dans les administration, ce ne sont pas des vacances car cela nbe dure au plus que 8 jours. les vacances c’est bien plus long qu’une escapade. Et avec toutes ces taxes et contraintes on veux un pay dynamique !

  • au lieu de se glorifier d’être sous les 3%…
    ils devraient réduire la Dépense Publique maïs ça, pas capable ..vu leurs compétence !!!!..donc, un non événement nous allons vers là faillite si ce n’est pas fait..
    pour tricoter les chiffres …çà ils savent le faire!!!
    par contre augmenter impôts,taxes ils ont de l’imagination et en créer d’autres…par les derniers, quand à, j’ai décidé pour les mises en scène de satisfaction de ses décisions. ..
    a vous de juger..!!! maïs vous allez voir !!! du vent !!!!

  • Nos élus ne font que chercher à ressembler aux électeurs…

  • Halte au bashing : les élus ne font que ce que le système les amène à faire : du clientélisme. Les groupes de pression revendicatifs pour « plus de » sont tellement nombreux qu’ils n’ont pas vraiment le choix

  • Le budget de l’Etat n’est que le résultat d’une société sans filtre : il est interdit de dire non aux milliers de revendications toutes plus dépensières les unes que les autres : la démocratie ce n’est pas la gestion de ce qu’il faut faire, mais la bataille pour ce que l’on voudrait.

    Ce pays ne changera pas : il faudrait revoir très profondément les institutions et changer complètement de modèle.

    La France est un immeuble en location, dont le propriétaire est parti en vacance, et dont les les locataires ont trouvé le mot de passe de son compte en banque pour réaliser tous les travaux qui leur passent par la tête.

    • Il est tout à fait permis de dire non. Ca s’appelle ne pas tenir ses promesses, ça se fait très fréquemment chez les politiciens. Et en pratique, les mandats sont suffisamment longs pour que si les promesses n’étaient pas tenues, mais l’économie redressée, la réélection reste parfaitement possible.

      • Mais dire non pour quoi faire ?

        Les gens s’en foutent pas mal que l’économie ne marche pas : tout ce qui les intéressent c’est leurs petites maraudes personnelles du moment.

        Et de toutes façon, la grande majorité est persuadé que si l’économie marchait, ce serait les riches (ou tout du moins ça ne serait pas eux) qui seraient les seuls à en profiter.

        Le problème est la démocratie : personne n’est responsable : ni les électeurs, ni les élus. Les électeurs sont persuadés à chaque élection qu’ils ont enfin trouvé le fils naturel de Jesus Christ et de Superwoman. Et les élus, sachant que de toute façon le seul truc qui compte s’est de ce faire réélire le coup suivant, ne fonctionnent que dans cette optique. Comme de toute façon ce sont les élus qui font les lois, ils ne risquent pas trop de se mettre les pieds dans le tapis (quoi que … il y en a qui y arrivent quand même)

        Et comme il n’y a personne, absolument personne pour siffler la fin de la récré, ça continue et tout le monde accumule les yaka fokon : faut que les élus soient des bon gestionnaires, yaka faire une loi pour limiter le déficit à 3%, fokon fasse des réformes, yaka changer les hommes politiques, yaka virer les étrangers, etc… tous plus irresponsables et utopiques les uns que les autres.

        • Vous avez mille fois raison. Ce peuple qui se prétend intelligent est le plus abruti au monde, incapable de comprendre que c’est l’économie qui fait la prospérité d’un peuple. Ils ont pourtant la Suisse comme voisin!

  • @stéphane, dans la vie nous avons toujours le choix.
    Les élus pourraient avoir un code d’honneur et le sens du juste.
    N’est ce pas ce que l’on attend de ses parents aimants ?
    Qu’ils expliquent la réalité et comment faire avec.
    Pas mentir pour s’enrichir sur le dos de ses enfants. Si ?
    Qui ferait cela…..

    • Oui, c’est la promesse de la démocratie, mais la réalité n’a absolument rien à voir : les super-héros, c »a n’existe que chez Marvel

    • Les politiciens sont majoritairement de grands malades à l’instar de celui qui officie à l’Elysée. Les gens normaux savent ce que sont l’honneur, la dignité, le devoir. Pas ces psychopathes.

  • Ou en Allemagne, Suisse, Suède, etc…
    Les pays où l’on fait le choix de laisser sa population s’enrichir et prospérer.
    La France est selon moi une humiliation permanente. J’ai même illustrer ce fonctionnement pour l’expliquer à mes enfants:
    1- castration, 2-humiliation.
    Ce le principe de base de ce pays.

  • Lorsque je regarde çà:
    http://www.dettepublique.fr/
    Honte aux dirigeants qui continuent de creuser sans notre autorisation!

    De vraies réformes devraient permettre de supprimer l’impôt sur le revenu et celui des sociétés sans avoir davantage de déficit budgétaire.

    Pour cela il faudrait arrêter ou réduire :
    Le budget de fonctionnement de l’état
    Les administrations
    Les aides aux associations
    Les aides aux syndicats
    Les aides extérieures militaires et financières
    et sans oublier
    Le désengagement total de l’état partout où il ne doit pas être
    Réformer les aides sociales
    Supprimer toutes subventions
    Réduire le nombre d’élus, réformer tout l’état
    Plus de présidence
    Interdiction des déficits…

    Avec tout ceci il y a fort à penser que l’on aurait du spectacle dans la rue. c’est le seul prix à payer:-)

  • @stephane, je forward à elysées.escrocs.com.
    Voyez vous je crois que nous manquons de foi et de courage. Comme les Jedis (lire jeu d’ail), l’energie positive existe naturellement de partout. Nous ne savons plus la capter. 40 ans de collectivisme et hop dans le côté sombre.

  • Bah oui. Sinon ils arrêtaient la propagande dans les médias pour nous dire que la France va mieux grace aux micro réformes de macronlescroc.
    J’ai les noms des médias qui font de la fake news:
    100% des médias Français.
    Les seules réformes visent à castrer plus, pour mieux humilier. Plus le peuple est pauvre et misérable, plus il ferme sa gueule.
    A ce niveau la France est une belle réussite. Un cas d’école au niveau économique et psychologique de la misère.

  • Bah oui. Sinon ils arrêteraient la propagande dans les médias pour nous dire que la France va mieux grace aux micro réformes de macronlescroc.
    J’ai les noms des médias qui font de la fake news:
    100% des médias Français.
    Les seules réformes visent à castrer plus, pour mieux humilier. Plus le peuple est pauvre et misérable, plus il ferme sa gueule.
    A ce niveau la France est une belle réussite. Un cas d’école au niveau économique et psychologique de la misère.

  • @miky, et dire qu’il reste encore aujourd’hui des poisons de cette époque en libre circulation.
    Au moins à ce niveau la France possède une longueur d’avance dans le raffinement pour asservir un peuple sans avoir besoin de l’armée.
    Une bonne pluie ininterrompue de taxes et de lois suffisent largement à calmer les ardeurs des plus courageux.
    Les restants (les déviants), seront détruits ou ils partiront d’eux mêmes.

  • Pas étonnant que les retraités fuient en masse vers le Portugal et que les jeunes diplômés fuient vers l’UK ou les USA (quand ce n’est pas vers la Chine). Il ne restera plus bientôt que des gauchistes qui n’auront plus de monton à tondre.

  • La dette actuelle de 2218Mds coûte 33104€ par tête. (pour 67 millions de têtes)
    L’Etat nous prend déjà 1062Mds, ce qui revient à 15850 par tête. Il reste 17254€ par tête à trouver., soit à peu près une année de salaire brut au SMIC (17 981,60 €).
    Bon bah… euh… ils n’ont plus qu’à doubler le SMIC, non ? IL nous resterait même une « cagnotte » de 727 euro. YOUHOU !!

  • A part une fin comme en Argentine ou en Grèce, je ne vois pas de solution. Sauve qui peut!

  • Il se fout du monde! Le budget 2018 est en augmentation de 7 milliards sur celui de 2017. Et ils dépensent moins? Et l’augmentation des taxes c’est aussi une baisse?

  • Ils sont incompétents et voleurs !

    A défaut de savoir compter ces « braves » qui aiment mener grand train ne connaissent que les taxes et prélèvements !

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