Dette de la SNCF : un chèque de 55 milliards avec votre argent

L’objet du marchandage qui a lieu en ce moment est l’arrêt du mouvement de grève contre un chèque de 55 milliards d’euros pour la reprise de la dette de la SNCF.

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Chéquier abandonné by Yann Droneaud(CC BY-SA 2.0)

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Dette de la SNCF : un chèque de 55 milliards avec votre argent

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 2 mai 2018
- A +

Par Olivier Maurice.

Le brouillard semble se dissiper sur les enjeux réels de l’opération loi SNCF et le scénario que poursuit le gouvernement : ralentir par tous les moyens la libéralisation des transports.

Pourtant, ce n’est pas la première fois que l’opinion publique et les médias se font prendre. Nous avions déjà eu droit au même tour de passe-passe il y a 4 ans, lors de la loi Macron, supposée libéraliser l’économie française et qui avait abouti à quelques assouplissements noyés dans un catalogue de mesures étatiques : possibilité de travail le dimanche mais à condition de majoration de salaire, élargissement du statut du délégué syndical, cession forcée des entreprises en difficultés, augmentation des prérogatives de l’inspection du travail  …

En fait, derrière ce « en même temps » tous azimuts, se jouait déjà une partie de cache-cache avec l’Europe sur la liberté de transport dans l’union et la suppression des monopoles ferroviaires.

Se réfugiant derrière la grogne sociale occasionnée par la loi Macron, l’État français avait pu plaider la difficulté de réformer le rail devant la Commission européenne et avait ainsi obtenu un accord à minimum se limitant juste à supprimer d’anciennes dispositions qui interdisaient le transport de passagers par car sur une distance de plus de 100 kms pour ne pas empiéter sur le monopole de la SNCF.

Personne n’avait été à même de démêler dans le flou d’une loi fourre-tout de 308 articles si l’origine de la grogne sociale était bien liée à la directive européenne de libéralisation des transports ou à d’obscures conditions de limitation des indemnités de licenciement et de travail dominical.

Opération si bien menée que la presse de l’époque avait été habilement amenée à présenter deux vérités totalement différentes : les médias français ne parlant pas de transport et ne relatant que les autres points contenus dans la loi, alors que les médias étrangers n’avaient retenu que les grèves des transports qui risquaient de mettre en péril l’Euro 2016

Il semblerait bien que l’on s’avance à nouveau dans le même schéma : une énième manœuvre dilatoire de l’État français et une nouvelle facture supplémentaire à payer par le contribuable et l’usager. Le tout sous couvert de libéralisme présumé, lequel a bon dos pour faire avaler la pilule.

27 ans à ne rien faire

L’histoire n’est pas nouvelle, loin de là. Elle a commencé en 1991 avec la première directive européenne sur le développement des chemins de fers dans l’union.  Il faut dire que dans quasiment tous les pays, le rail avait été nationalisé après la guerre et qu’il était en chute libre depuis les années 70, en particulier pour le fret qui avait vu son volume de transport divisé par deux, la perte de marché entraînant partout déficit et dettes.

Il fut donc décidé par tous les États (la France comprise), de prendre des mesures, dont la première était d’assainir la situation financière et de réduire l’endettement des entreprises ferroviaires. L’objectif final étant l’ouverture d’un espace Européen libre de concurrence, dans le but de transformer ce secteur déficitaire en vecteur de croissance.

L’opportunité est claire : en plus de l’expansion du trafic qui suit l’ouverture à la concurrence, la création d’un grand marché brisant les frontières permet le développement d’un moyen de transport alternatif aux lignes aériennes et au poids lourds.

Les grands pays se saisirent donc de l’opportunité de réformer et de montrer la voie aux autres pays européens. L’Allemagne et l’Angleterre s’engagèrent donc dans la voie de la réforme, mais pas la France qui depuis 27 ans fait quasiment tout ce qui est possible pour reculer l’échéance, montrant ainsi l’exemple du plus parfait immobilisme et donnant caution à tous les autres pays de l’union pour l’imiter dans l’accumulation d’excuses à ne rien faire.

Cela fait 27 ans que l’État français jongle avec ses engagements et laisse se creuser la dette, le déficit et le malaise social chez les cheminots. 27 ans que l’État ne prend pas ses responsabilités et laisse pourrir la situation. 27 ans que l’État se réfugie derrière l’exception culturelle et use et abuse d’arrogance en défendant une vision meilleure que celle de tout le monde : celle des lignes de TGV déficitaires et supplémentaires qui ont continué à être mises en chantier malgré la situation financière désastreuse de la SNCF.

Surtout, cela fait 27 ans que personne ne semble s’être soucié du problème. Aucun plan de redressement, aucune alerte sérieuse : les 50 ou 55 milliards de dette, on ne sait pas trop, et les 11 ou 12 milliards de subventions annuelles semblaient n’empêcher personne de dormir. Vous imaginez bien comment l’objectif d’un espace ferroviaire européen a pu alors passer à des kilomètres au-dessus de la tête des ministres des Transports et des directeurs de la SNCF successifs.

Personne, à part les syndicats, qui ont bien compris que la seule solution économique était la privatisation de la SNCF et qui ont donc eu tout le temps nécessaire pour se préparer et transformer en guerre de tranchées la plus petite annonce de changement.

L’annonce en catimini d’une reprise progressive de la dette par l’État (sans impôts nouveaux, ni augmentation d’impôts, ni augmentation du prix des billets) sonne donc bien comme l’enfumage de plus se cachant derrière l’écran de fumée des « négociations » : personne n’expliquant d’où allait venir l’argent et comment, comme par magie, la SNCF allait passer du rouge au vert en un claquement de doigts, ou plutôt en un claquement de loi.

Parce que c’est bien l’objet du marchandage qui a lieu : l’arrêt du mouvement de grève, contre un chèque de 55 milliards d’euros. Sans doute une des plus belles rançons de prise d’otage réalisée de par le monde.

Un statut public consolidé

On voit mal ce qui pourrait empêcher l’État de conclure le deal avec les syndicats.

Toute à sa stratégie électoraliste de dénonciation de l’invasion migratoire, la droite fait preuve sur le sujet d’un silence assourdissant. Il vrai que même avec des miracles de rhétorique, il semble difficile de faire le lien entre la reprise par le contribuable de 55 milliards d’euros et l’invasion de masse qui paraît-il nous menace. Il semble aussi assez compliqué d’expliquer que la Commission européenne nous pointe le problème depuis 27 ans alors que la droite tire régulièrement à boulet rouge contre celle-ci en expliquant qu’elle ne sert à rien.

Quant à la gauche, il y a bien longtemps qu’elle est convaincue que les 55 milliards d’impôts supplémentaires qui vont tomber sur la tête du contribuable sont bien évidemment de la faute de la libéralisation débridée imposée par l’Europe et qu’ils sont là pour la bonne cause : celle du combat pour le service public.

De toute façon, bien mal en prendrait à celui qui aurait l’idée de faire capoter l’accord et qui serait aussitôt accusé de faire durer la grève, de plonger le pays dans le chaos, etc…

Donc une fois la dette reprise, on retournera à la case départ : avec un financement public d’environ un tiers du chiffre d’affaire, la SNCF restera un aspirateur à argent public, le nettoyage du bilan ayant rendu totalement impossible toute privatisation : la valorisation comptable de la SNCF ayant fait un brusque bond de 55 milliards d’euros. Le calendrier étalant la reprise de la dette sur plusieurs années empêchera d’ailleurs toute ouverture du capital qui viendrait interrompre le processus pendant cette période.

On en vient même à se demander si ces hostilités déclenchées pour un motif somme toute assez futile n’avaient pas comme but caché de sanctuariser définitivement la SNCF.

Le gouvernement aura juste signé avec notre argent un chèque en blanc d’immobilisme et de gabegie supplémentaires, sans compter les grèves, les retards et les accidents qui vont avec. Les syndicats auront réussi à rendre la SNCF impossible à privatiser et seront donc encore moins susceptibles (si c’est encore possible) de lâcher le morceau. La SNCF quant à elle, avec des comptes apurés, aura les coudées franches pour user de sa position dominante pour empêcher toute concurrence de s’installer.

Le gouvernement pourra aussi fanfaronner d’avoir fait preuve d’autorité et d’avoir fait passer sa loi malgré la contestation. Il se sera sorti une épine du pied face à Bruxelles et à l’Allemagne qui ont un peu de mal à comprendre le retard pris par un pays qui revendique régulièrement sa part de leadership Européen.

Sous couvert de modernisation et de libéralisation, on aura donc sévèrement consolidé le statut public et monopolistique de la SNCF : on ne change pas une équipe qui perd.

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  • J’ai bien aimé : »une des plus belles rançons de prise d’otage réalisée de par le monde »

  • Ils sont vachement couillus nos gouvernants.

  • Bien vu les syndicats, sacrés stratèges : »le nettoyage du bilan ayant rendu totalement impossible toute privatisation : la valorisation comptable de la SNCF ayant fait un brusque bond de 55 milliards d’euros »

  • J’allais oublié: » ça ne coûte rien, c’est l’Etat qui paie » F. Hollande septembre 2014

  • S’il n’y avait que dans ce domaine dans lequel la France ne fait que reculer !!! c’est dans tous les domaines publics voir privés que le pays s’enlise dans une régression sans précédent. Avec le Président en place ce sera pire, pour lui seul compte son prestige et l’argent qu’il peut piller à la population et aux entreprises. Ce n’est pas pour rien que la France occupe aujourd’hui la 35ème place pour les libertés économiques et la 31ème place pour les libertés individuelles ! Mais la 1ère place pour donner des leçons aux autres !

    • @ Laurent46
      Non! C’est facile de jeter toute la responsabilité sur E.Macron alors que l’article dit et répète que la tricherie date de 27 ans! C’est gonflé … ou indigne.
      Je parle de tricherie à cause de ceci:
      « Le gouvernement pourra aussi fanfaronner d’avoir fait preuve d’autorité et d’avoir fait passer sa loi malgré la contestation. Il se sera sorti une épine du pied face à Bruxelles et à l’Allemagne qui ont un peu de mal à comprendre le retard pris par un pays qui revendique régulièrement sa part de leadership Européen. »

      La France sert ses intérêts en utilisant l’U.E. et la B.C.E., et en trichant, comme d’habitude!
      La France est sans le sou (http://france-inflation.com/dette_publique_france_1950.php) mais conserve sa « rhétorique officielle ».

      Les 50-55 milliards augmenteront donc la dette, les Français payeront trop cher, directement (ticket) ou indirectement (impôts) leur SNCF même pas soumise à la concurrence pour diminuer les prix et améliorer le service: tant pis!

      • On se moque de la durée depuis laquelle dure la tricherie, une tricherie, ça s’arrête en un trait de plume, et celui qui prétend qu’il va l’arrêter et qui ne le fait pas alors qu’il a laissé bloquer les chemins de fer du pays et qu’il a le parlement à sa botte est un nul.

  • Donc les lignes ont bougé. Surtout la ligne comptable. Ainsi Macron pourra mettre cette ligne dans son bilan. Je fais ce que j’ai promis et c’est réalisé.

  • Rassurez-vous ! Le chéquier de l’illustration flotte, donc les chèques du contribuable sont en bois…

  • Indépendamment des tractations actuelles, plusieurs remarques :
    – avec quel argent les autoroutes ont-elles été construites ? puisque c’est l’équivalent d’un réseau ferré.
    – avec quel argent les routes, toutes les routes sont-elles construites et entretenues ?
    – Au total, combien coûte la création et l’entretien d’un réseau routier ? Combien le contribuable a payé et paie-t-il à travers taxes, péages, etc. ?
    Je voudrais mettre cela en face du coût de création et d’entretien du réseau ferré…
    – A l’heure écologique, le trafic routier – les pois lourds, les bus et les cars en particulier – sont-ils plus propres que le rail ?

    Bref les cheminots ont bon dos, d’autant que ce ne sont pas eux qui ont pris les décisions d »investissement (TGV…) !
    – A qui a profité et profite la privatisation des autoroutes ?

    • « – A qui a profité et profite la privatisation des autoroutes ? »

      à l’état qui se gave en taxes. Au pays via la transparence.

      • On ne vous suit pas. L’Etat a vendu les autoroutes : il ne touche donc plus rien des peages . M de Villepin ancien premier ministre a reçu son cadeau : il a été embauché comme avocat international dans un cabinet prestigieux et il s’occupe de petrole et de ventes d’armes aux dictateurs du Moyen Orient avec un financement des emirs de l’Arabie Saoudite, grand pays democrate comme l’on sait.

        • Ben si, c’est évident, l’état perçoit en taxes diverses sa part sur les péages et sur le trafic, alors qu’il n’a plus la charge de mettre des fonctionnaires mal-embouchés et susceptibles de faire grève dans les cabines, de boucher les nids de poule ou de mettre en place des logiciels libres de bugs pour le télépéage. Et si par hasard la société d’autoroutes parvient encore à faire des profits, il va en prendre aussi sa part. Dans la privatisation, il a échangé une rente nominale élevée grevée de tas d’inconvénients contre un capital et une rente nette plus faible, mais sans la moindre contre-partie. C’est un super-affaire pour le contribuable !

    • Et quand on vient se plaindre des impôts, les mêmes viennent nous parler de ces magnifiques routes payé par ceux-ci…

    • Entièrement d’accord avec ce point de vue. Quand une entreprise va mal, ce n’est pas la faute des ouvriers mais de son conseil d’administration qui n’a pas pris les bonnes decisions. Les autoroutes – la poule aux oeufs d’or payées par nos impôts – il y a 40 ans ont été vendues aux grossiums du BTP ( Vinci eifface & C°) par un certain Villepin, chirac regnante….

      • Quand les ouvriers sont payés des fortunes par le con-tribuable et ne font pas leur boulot, c’est un scandale auquel le conseil d’administration ne peut rien.

    • Les autoroutes rapportent toujours autant à l’état, la privatisation n’est qu’un prête nom.
      le réseau routier et son entretient est largement financer par montagnes de taxes sur les possesseurs d’automobiles (aussurances ,essence, péages, contraventions et j’en passe).il reste même un paquet de pognon dont l’état profite pour faire ses petites magouilles.
      Le rail ne peut pas remplacer le réseau routier de toute façon alors que l’inverse se fera sans difficultés et les voitures électriques seront aussi propres que le train (qui lui même est propres en France uniuqement grâce au nucléaire. faire rouler un train avec 10 personnes dedans et vous verrez si votre train est propres…

    • Les cheminots pas plus que les contribuables n’ont droit au chapitre : ce sont les syndicats, la direction de la SNCF et le gouvernement qui mènent le bal.

  • Ce n’est qu’un jeu d’écritures. Que les 55 milliards viennent alourdir la dette de l’Etat ou qu’ils restent dans le bilan de la SNCF, ce sont bien les contribuables qui seront taxés d’une manière ou d’une autre, et la réforme de la SNCF en vue de sa privatisation attendra.

    • non, il suffit que la SNCF devienne rentable, fasse des bénéfices et rembourse sa dette, au besoin elle pourra vendre les lignes déficitaires à des compagnies privés pour rembourser.

  • Peut-on arrêter un peu de tout mettre sur le dos de la SNCF !
    80% de la dette est une dette de nos super-politiciens (hyper dépensiers avec le fric du contribuable). Ils ont misés sur le tout TGV nécessitant une infrastructure spécifique, ignorant délibérément la technologie du « train pendulaire » entre autre…
    L’organisation de la SNCF à besoin de sérieuses réformes, aligner le statut des roulants SNCF sur ceux des routiers et conducteurs de bus/cars touristiques.
    Comme un partie du réseau ferré est considéré comme stratégique il ne serai peut-être pas idiot de le faire co-gérer pas les militaires… « ON » pourrait enfin développer le FRET par le rail !

    • La SNCF est l’exemple et le symbole de notre état. Si on n’est pas capables de débarrasser la collectivité de ce fardeau, on sera l’URSS du 21e siècle. Et il n’y a plus rien de stratégique dans notre réseau ferré, donc évitons de donner une charge supplémentaire aux militaires, contentons nous de laisser ceux qui ont envie de faire des profits gérer notre rail.

    • La dette au finale ça n’est pas grand chose, il ne faut pas oublier que rien qu’en subventions il ne faut que 4 ans pour dépenser le même montant…

  • Cet article est tout à fait inequitable car il est muet sur les causes de l’endettement de la SNCF. Dans les années 80-90, pour financer les lignes TGV voulues par le gouvernement et les grands corps de l’etat, la SNCF a du supporter d’emprunter SEULE des sommes phenoménales aux conditions d’emprunt de l’epoque ( 7-10%) Comme elle n’était pas maître du coût du billet, elle a du gérer sa dette en empruntant de plus en plus. D’autre part, l’auteur de l’article omet – à dessein – de mentionner les depenses phénoménales de l’Etat, des collectivités locales et territoriales en faveur des automobilistes qui, malgré leurs cris, ne paient en realité qu’une part infime des depenses de voierie tous genres confondus( routes autoroutes, voies urbaines et maintenant le desordre des routes secondaires, departementales, communales). On serait curieux d’en avoir le total national. On n’oubliera pas non plus le coût social des 4000 victimes de la route et des 60000 victimes du diesel causées par la tarification très basse du carburant pendant des decennies pour faire plaisir au pdg de Peugeot, M Calvet, (ENA) il y a quelques dizaines d’années. Ce qui lui a permis de sauver l’entreprise en remplissant les cimetières.

    •  » des 60000 victimes du diesel « 
      😆 arrondissez à 100K voire 1M pour faire bonne mesure, voyons

      • Ce sont les Chiffres officiels de l’UE et de l’INSEE. Ajouter les 50 000 morts du Tabac et ceux du lobby de l’alcool fort bien représentés à l’AN. Noter aussi que le ministère de la Santé est plus bavard sur les dangers du tabac ( la Seita a été vendue à un groupe espagnol) que sur le lobby de l’alcool représenté par des intérêts français);

        quand j’étais gamin, PMF ( Pierre Mendes France) a imposé la distribution de lait et d’un biscuit ans les ecoles primaires. On avait aussi des films sur l’alcoolisme dont on voyait les ravages. Je n’ai pas oublié. Dans les ecoles en 2018, aucune info et meme plus d’infirmières dans les collèges… Et au sortir des collègesen Francen contrairement à tous les autres pays la clope règne, le futur deficit de la SS.

    • Renseignez vous avant de dire n’importe quoi le réseau routier est plus que largement financer par des myriades de taxes supporté par les automobilistes et ce depuis très longtemps.
      60000 victimes du diesel? alors combien de mort faisait le chauffage au charbon jusqu’a dans les années 50? des millions? soyont sérieux, tout le monde sait que ces chiffres ne servent qu’a justifier la propagnade de l’état pour augmenter encore les taxes sur le diesel.

      • en êtes-vous si sur ? Avez vous seulement la moindre idée du cout de l’ensemble des routes ? Du cout des accidents ?

        Je doute.

    • Ohhh j’avais pas vu le plus beau « les taxes très basses sur le diesel »!! c’est sur 70% de taxes au lieu de 80% c’est vraiment très bas! ya qu’en URSS qu’on pouvait manier de tel concepts…

    • @prozacpetrifie
      Bonjour,
      « depenses phénoménales de l’Etat, des collectivités locales et territoriales en faveur des automobilistes qui, malgré leurs cris, ne paient en realité qu’une part infime des depenses de voierie tous genres confondus »
      Donc les millions d’automobilistes, motards camioneurs qui ont l’impression d’être des vaches à lait ont des hallucinations ?
      Le prix d’une carte grise est fixé sur le nombre de « chevaux fiscaux » du véhicule. Une taxe supplémentaire est ajoutée si le véhicule est « polluant », ce que le diesel n’a pas été reconnu pendant ces dizaines d’années. Une taxe si le véhicule est de type « utilitaire » ; la « vignette », temporaire mais qui a duré des décennies, disparue puis ressucitée par les vignettes de couleur qui améliorent l’air. Les taxes sur le carburant à hauteur de plus de 60% du prix total. Les taxes des péages autoroutes, qui peuvent être stupéfiants dans certains endroits de France. Le contrôle technique, bien évidemment avec sa part de T.V.A ; ainsi que toute la panoplie d’infractions inventées pour récolter de l’argent. Sans compter la montagne d’argent lachée pour sauver l’industrie automobile française après la crise de 2008, soumise à l’obligation de ne licencier personne. Industrie qui ne s’est pas génée, et aucun prêteur sur gage n’a moufté.
      L’argent que dépense l’Etat n’est pas le sien : c’est le nôtre, que ce soit en taxes/impôts, amendes, dividendes sur les actions qu’il « possède », sur la revente de bien en expropriation, l’Etat ne crée pas de richesse, il se les accapare. Les dépenses de l’Etat sont encore plus phénoménales quand elles le concernent lui directement. D’ailleurs, de ceux qui le font vivre, il n’en a cure.

    • Les LGV ne sont pas si loin de la rentabilité, c’est de faire rouler les TGV sur les lignes ordinaires au bout plutôt que d’y avoir une politique de hub avec des correspondances garanties qui les coule.
      Et à ma connaissance, l’état a toujours garanti les emprunts et la dette de la SNCF, ce qui lui a permis de bénéficier de taux bien inférieurs, à comparer avec Eurotunnel qui lui a réussi à atteindre la rentabilité…

      • Michelo, Encore la memoire courte. Si Getlink va mieux, il ne faut pas oublier que pour la construction du tunnel, Eurotunnel ( l’ancien raison sociale ) a ruiné des dizaines ( centaines ?) de milliers d’epargnants qui ont fait, à leur detriment, confiance à la pub forcenée des banques, grandes beneficiaires de l’operation. En effet, les actions ont été vendues au prix nomlnal par elles avec les frais financiers idoines qu’elles touchaient. Puis eurotunnel etant couvert de dettes monstrueuses, il a fallu renegocier la dette ( -50% ) avec les actionnaires => des dizaines de milliers d’epargnants ont été ruinés. Après ce desastre, l’entreprise – reorganisée – a sorti la tête de l’eau. Les banques qui avaient vendu les actions au prix fort les ont rachetées pour une bouchée de pain avec les frais bancaires dejà evoqués. …. Exactement le même procédé que pour le canal de Suez et le canal de Panama . Seulement les petits epargnants n’ont pas de culture historique. Il y a aura des depassements de coût énormes si bien que la facture du tunnel sera au final de 89 milliards de FF…

        • Ben les épargnants ont perdu une partie de ce qu’ils avaient librement investi, ceux qui ont été ruinés se comptent probablement sur les doigts d’une seule main et n’ont eu que ce qu’ils méritaient pour avoir mis dans l’affaire plus que ce qu’ils pouvaient assumer de perdre. En revanche, la SNCF c’est Eurotunnel avec 1) l’obligation pour le contribuable de souscrire, conscient des risques ou pas, 2) l’absence de renégociation de la dette, personne n’envisageant de toute façon de faire de la SNCF une société rentable, tout le monde comptant sur le contribuable contraint à éponger les pertes d’exploitation après celles des investissements, et 3) l’état qui se sucre au moins le double des frais des banques pour les redépenser à des fins électorales, alors que vous pouvez très bien, si vous avez peur que la banque vous arnaque, acheter aussi de ses actions afin que ses bénéfices reviennent dans votre poche (moins la part significative confisquée par l’état).

    • Je ne parle pas de la concurrence rail-route parce que c’est une ineptie : la concurrence développe toujours un marché. Enfin toujours, quand les entreprises s’adaptent, pas quand elles pleurnichent et qu’elles méprisent toutes les règles de gestion car elles ont open bar.

    • A Paris c’est sur les quais du Métro qu’on respire le plus de particules Fines. Le métro doit tuer au moins 300 000 personnes par an. Des autopsies seront pratiquées dans les couloirs par les coreligionnaires de prozacpetrifie, pour que ces stats soient tenues avec soins !

  • Rien n’a changé. On paye « Avec l’argent des autres » c’est à dire celui du contribuable.

  • Ma foi, on va bien voir l’avis de l’UE. L’Etat reprenant la dette de la SNCF cela ressemble à des subventions déguisées. Et l’Etat de plus devient encore plus majoritaire dans la SNCF, si tant est que l’on puisse dépasser 100%, allant à contresens évident à l’ouverture à la concurrence, qui se rapproche à grand pas. Peut-être que l’UE, éblouie par Macron et ses super discours en anglais, se contentera de nous coller une amende, dont on est coutumier auprès de la commission, nous rajoutant une légère louche de taxes à venir pour compenser.

  • Que la dette soit au passif de la SNCF ou à celui de l’Etat, cela ne change rien. Dans les deux cas, c’est la dette du contribuable. Les syndicats et le gouvernement ont choisi de cristalliser la négo sur ce point parce que cela les arrange tous les deux. Les syndicats, qui sont dans un corner, vont donner l’impression de marquer un point en obtenant le passage de la dette à l’Etat (alors que c’est neutre pour toutes les parties) et l’Etat donnera l’impression d’avoir fait une concession (qui n’en est pas une).
    La seule vraie question est la suivante : la SNCF sera-t-elle privatisée ou non. Si oui, elle se transformera, si non, elle continuera à accumuler des déficits d’exploitation, payés in fine par le contribuable.

    • Ça change tout : celui qui rachètera la SNCF devra mettre 55 milliards de plus et n’aura plus le moyen de négociation que permettait la reprise de la dette. Donc non, elle ne sera pas privatisée ou du moins pas tout de suite, il faudra attendre qu’elle ait recreusé un trou.

    • @ Mychkine
      Le premier point sera l’ouverture à la concurrence et c’est de ça qu’il s’agit pour le moment car il n’y aura plus de délais.
      La privatisation, tout le monde y pense, des 2 côtés, mais elle n’est pas actuellement sur la table, officiellement.

  • L’invasion de masse nous menace sans « parait-il » serait plus juste !

  • Sur ce forum, beaucoup d’intervenants prennent leur fantasmes pour des verités scientifiques ou financières avant de les asséner comme vérités d’Evangile pour – croient ils – decredibiliser leurs interlocuteurs.

    Une courte recherche montre qu’entre 1990 et 2015, la France a consacré 400 milliards d’euros ( valeur 2015) à ses infrastructures ( rail, routes, trams metros voies navigables ). La réalité est implacable car sur ces 400 MM€, 69,4% ont été dépensés pour les routes soit 280 milliards €; 19,6% ( soit 80 M€) l’ont été pour le réseau SNCF; 9,9% pour les réseaux ferrés urbains (métros et tramways)… Les routes ont donc beneficié de depenses 3,5 fois plus importantes que le rail… D’autre part les depenses pour les routes viennent des impôts càd de tous les contribuables même ceux qui n’ont pas de voiture par choix ou parce qu’ils n’en ont pas les moyens. Les depenses pour le rail sont en majorité assurées non pas par l’Etat mais par l’entreprise SNCF seule – d’où le deficit de 55 MM€ – et aussi les collectivités territoriales (Regions) et par une curieuse agence l’AFITF – demolie par un rapport de la Cour des comptes.. http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/08/30/infrastructures-la-cour-des-comptes-voit-dans-l-afitf-une-quasi-coquille-vide_4989899_3234.html
    Enfin, des etudes britanniques montrent que la pollution par le diesel au Royaume Uni coûte au NHS 3,9 milliards £ ….Et que ce sont les conducteurs de voitures diesel les plus touchés. Merci à ceux qui prétendent le contraire de nous donner leurs chiffres et de demontrer que l’OCDE, l’OMS, l’UE,les Britanniques ont tort et que leurs etudes sont fausses.

    • avec les taxes sur les carburants, il y a de quoi refaire plusieurs fois toutes les infrastructures routières du pays.
      la route transporte beaucoup plus que le rail (normal vu l’incurie de la SNCF, tant pour les voyageurs que pour le fret).
      Quant au coût de la pollution par le diesel, auriez-vous un lien vers l’étude qui étaie ces chiffres ?

    • Les routes ont donc beneficié de depenses 3,5 fois plus importantes que le rail…

      Et comme il y a 30 fois plus de trafic par la route, ou est l’injustice?
      Et les bus, ils n’empruntent pas les routes ❓ Ah, le rail aie aie aie…
      Sans les cochons de payeurs motorisés, les bus auraient l’air cons en soulevant un nuage de poussières fines, les ambulances passant sur les nids d’oie avec les patients au membres fracturés, etc… quel progrès…

      • Ne vous fatiguez pas, tout son argumentaire se ramène à justifier que ce qui est public doit faire des pertes compensées par le contribuable, les pertes sur un poste justifiant les pertes sur l’autre.
        A partir du moment où il oublie de comptabiliser le poste recettes en face du poste dépenses, recettes négatives en ce qui concerne l’exploitation de la SNCF et faramineuses en ce qui concerne celle des automobilistes, on peut avoir des doutes sur ses compétences en gestion. Serait-il cheminot alors ?

      • raisonnement stupide… Et où donc avez vous trouvé qu’il y avait « 30 fois plus de trafic » sur les routes que sur le rail ?

        • Sachant qu’il y a que la route fait environ 900 Mds de voyageurs-kilomètres à 1 ou 2 personnes en moyenne par véhicule, et le rail 80 Mds à sans doute plus de 100 par rame, le chiffre de 30 me paraît bien faible en effet.

    • Pour quelqu’un qui est censé nous apporter des « vérités scientifiques », votre commentaire manque cruellement de rigueur scientifique. Pour votre information, le préfixe de milliard dans le système international est G pour Giga et MMM dans le système romain. Faire une confusion d’un facteur 1000 n’est pas très scientifique, surtout si vous mélangez plusieurs systèmes d’unités dans la même phrase (milliards, M, MM pour représenter la même échelle de mesure avec un facteur d’erreur de mille).
      J’imagine que dans votre cas les mots « vérité » et « scientifique » ne s’appliquent que quand cela correspond à vos idées et en aucun cas vous vous devez de suivre la méthode scientifique.

  • Ouais l’opportunité de mourir an voiture = une chance sur 400. Beaucoup plus que de
    Décéder dans un accident ferroviaire. La sncf prend les gens en otage et les oblige à majorer leurs risques alors qu’ils ont largement payé pour eux.

    • C’est ça.. ecrivez donc 10 G € pour 10 milliards € et personne ne vous comprendra. Un moteur de recherche ne trouvera jamais « une somme de 10 G € ou 10 G euros ou 10 Gigas € ». Idem pour le milliard ecrit « MMM » !

      • Pourquoi et comment un moteur de recherches trouverait-il une somme de 10 G€ alors que pas un Français n’en est capable ?

      • Ce n’est pas parce que vous êtes ignare que tout le monde est comme vous. Relizez votre commentaire, dans la même phrase vous utilisez M et MM pour désigner milliards sans qu’il n’y ait aucune consistance. Si vous pensez que personne ne peut comprendre les unités scientifiques ne les utilisez pas, surtout quand vous ne connaissez pas leurs significations. Pour quelqu’un qui essaie de nous inculquer des vérités scientifiques la moindre des choses c’est d’en avoir la rigueur.
        D’ailleurs en parlant de rigueur scientifique vous nous donnez une série de chiffres, ça serait bien d’avoir la source qui va avec. J’espère que la source est mieux écrite que votre commentaire sinon il y de forte raison de penser que votre charabia est plus un phantasme qu’une vérité scientifique et financière (pour reprendre votre propos).

        • Ignare ? Quel adjectif devrait on alors utiliser à votre egard ? Car dès la 2e ligne, vous laissez passer une faute de debutant en ecrivant « ReliZez » avec un Z au lieu de  » reliSez avec un S…

          D’autre votre maîtrise du latin semble ténue. L es lecteurs latinistes (ou pas !) doivent constater que vous les induisez en erreur car, – excusez moi – vous êtes aussi ignorant en français qu’en latin. Si M est l’abrégé de mille en latin, MMM (lettre M capitale répétée trois fois ) signifie 3000 mais pas un milliard. Ma source ? Mes souvenirs de 6 ans de latin de la 6e à Terminale. A vous lire…

        • J’ai gardé aussi l’habitude ( pas très reglo, je sais) des etudiants d’ecrire en abrégé toute une serie de mots dont m pour 1000 M pour mllion et MM pour milliard

          Mes sources pour les chiffres sont les dossiers de l’Insee et les rapports de l’Assemblée nationale sur le financement des infrastructures dont la presse eco a parlé en 2017.

        • Bon nombre d’internautes sur ce forum, tout comme l’auteur de l’article, Olivier Maurice, d’evidence pas un journaliste prof, se contentent – avec un titre accrocheur sur un site plus qu’à droite, de lancer des anathèmes contre la SNCF la plupart du temps ou comme Adrien en tentant de décrédibiliser un auteur de message en s’attachant à un detail ( la manière d’ecrire milliard en abrégé) mais sans verifier une seconde les fondements de leur argumentation . Et là, ils se grillent sans s’en rendre compte.

          • Ce n’est pas un site plus qu’à droite monsieur le communiste! C’est un site libéral, ni à droite ni à gauche.
            Libéral découle étymologiquement de liberté. Contrairement à vous le collectiviste qui haïssez la liberté, pourtant inscrite en premier dans la devise de la République française!
            La liberté exige d’être adulte et responsable, de faire ses choix et de ne pas subir l’oppression d’une personne ou d’un système!
            Si vous préférez vous faire mener par le bout du nez c’est votre problème!
            Pour ce qui concerne la SNCF, elle coûte 10 milliards par an aux citoyens. Il est le devoir du gouvernement, c’est son rôle, de la rendre rentable.
            Les français ne cessent de revendiquer l’égalité de tous. Les privilèges ont été supprimés le 5 août 1789, puis rétablis par les communistes après la guerre. Pour qu’elle raison des gens auraient le droit de partir à la retraite plus tôt et avec une pension 40% supérieure aux travailleurs du privé?
            J’attend vos justifications à propos d’une faveur aussi inique!

            • Il y a deux jours, Adrien me traitait « d’ignare » tout en démontrant son ignorance absolue à propos de la graphie de milliards en latin ! Ce jour, c’est Virgile qui est certain, puisque j’émets une opinion qui lui déplaît, que je suis «  un communiste » , « un collectiviste «, « un ennemi de la liberté » ; le couteau entre les dents  peut être ? A-t-il lu la charte qui interdit les insultes et l’agressivité ? Hélas, on ne connaît que trop ces gens qui profitent de l’anonymat du web pour lancer des anathèmes pleins de rancoeur contre ceux qui osent ne pas être d’accord avec leurs oukases.

              Puis il nous commente sa notion de la liberté tout en exprimant son plus profond mepris envers ceux qui l’exercent pour faire grève , un droit constitutionnel qu’il devrait respecter pour le moins. Puis il nous ressort son grand chapeau et enfourche son grand cheval pour nous rappeler qu’il faut être « adulte » (?) et ne pas « subir l’oppression d’une personne ou d’un système » etc… le couplet habituel des démagogues

        • Pour faire plaisir à Adrien, la source des chiffres de depenses d’infrastructures montrant que la route obtient 3.5 fois plus d’investissement que le rail, c’est le journal les Echos commentant un rapport de l’AN : https://www.lesechos.fr/09/01/2017/lesechos.fr/0211666481092_rail–routes–autoroutes—retour-sur-25-ans-d-investissement.htm

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