Pourquoi on vous a décrit le Covid-19 comme la peste noire

Si les services publics français sont un champ de ruines, c’est simplement parce que la gestion collectiviste des activités économiques conduit toujours à la catastrophe.

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Pourquoi on vous a décrit le Covid-19 comme la peste noire

Publié le 9 septembre 2020
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Par Oliver Maurice.

Marseille est depuis quelques jours le nouvel épicentre de la pandémie et l’endroit où les chaînes d’info ont tourné leurs projecteurs.

Alarme ! La situation est grave ! Les Bouches-du-Rhône sont en alerte rouge écarlate ! La situation va bientôt échapper à tout contrôle ! Le Covid y explose ! Il n’y a presque plus de place en réanimation !

En fait, la principale information que l’on découvre en écoutant cette interview du président de la commission d’établissement de l’Assistance Publique et des Hôpitaux de Marseille (en quelque sorte le porte-parole des médecins du département) est que s’il ne reste bientôt plus de places en réanimation dans les hôpitaux de Marseille et des environs, c’est pour une simple et bonne raison : il n’y en a jamais eu.

La farce hospitalière

L’hôpital public, fierté de la République française, chef-d’œuvre de la planification administrative, pièce maîtresse des talents issus des plus grandes écoles, étendard du service public, porte-drapeau du meilleur service de santé au monde et que le monde entier nous envie, est juste une immense farce.

Le département qui comprend la seconde plus grande ville du pays et qui, avec plus de deux millions d’habitants, est le troisième département le plus peuplé de France, dispose en tout et pour tout de 300 lits de réanimation dont 70 ont été réservés aux malades du Covid.

Soixante-dix lits.

C’est-à-dire qu’il ne faut pas qu’il y ait plus qu’un cas gravement atteint du Covid pour 30 000 habitants. Sinon… sinon, on ne sait pas trop en fait.

Indécent

Ce chiffre est obscène. Inacceptable. Incompréhensible. La France est le deuxième budget au monde en termes de dépense de santé. La France se saigne depuis des années pour le financer, ce système de santé. Les Français se saignent depuis des années. La compétitivité des entreprises en souffre terriblement. Le poids des services publics, celui-ci et tous les autres, est une, sinon la raison principale de la désindustrialisation du pays, du chômage, de la dette, des impôts, de la misère de millions de personnes.

En Allemagne, il y a un lit de soins intensifs ou de réanimation pour 4000 personnes. La santé y coûte pourtant 20 % moins cher.

Le gouvernement, le ministre, les ARS… ont eu tout l’été pour anticiper le risque. Et quatre mois plus tard, avec 348 patients hospitalisés et 63 en réanimation et soins intensifs dans les Bouches-du-Rhône, le système est au bord de l’explosion.

Les Français étaient prêts au sacrifice financier d’un système qu’on leur vend depuis des années comme étant le meilleur du monde. Ils l’ont fait. Sauf qu’en face de ces efforts, il n’y a rien. Il y a un service de santé qui est sans doute champion du monde, mais en termes de coûts, de gaspillages et d’ineptie administrative mais totalement absent en termes de protection et de réactivité.

Des années que l’on se gargarise de ne pas avoir à payer les boîtes de paracétamol à 2,18 euros.

Inhumain

On comprend mieux maintenant la panique des autorités et les mesures autoritaires comme le port du masque obligatoire. Ce n’est même pas une question d’altruisme, de civisme ou même de principes. Inutile de sortir les arguments moraux, la réalité est bien plus prosaïque que cela : si vous tombez malade, et que vous n’êtes pas le seul, il n’y aura juste pas de place pour vous soigner.

La seule solution au mois de mars était de vider les hôpitaux et de consacrer toutes les places disponibles pour soigner les malades contaminés. En priant pour que ça passe.

On comprend mieux les hôpitaux de campagne, les TGV sanitaires. On comprend mieux pourquoi tous les services hospitaliers ont fermé leurs portes. Laisser les malades (tous les malades) chez eux était la seule option pour gérer le flux une fois débordées les faibles capacités sanitaires. On comprend mieux ce qu’il s’est passé dans les EHPAD.

Heureusement, l’épidémie s’est arrêtée et le massacre n’a pas eu lieu. Enfin, pas trop.

On comprend mieux pourquoi on nous a décrit le Covid comme la peste noire. On comprend mieux la peur panique de la seconde vague. On comprend mieux le discours liberticide des divers médecins. On comprend clairement pourquoi il ne faut pas compter sur l’hôpital public : il n’y a pas d’hôpital public. Il y a bien les budgets, les murs et les fonctionnaires, mais il n’y a pas de lits.

Si on a confiné la population, ce n’est pas par choix stratégique ou même par décision politique : c’est qu’il n’y avait pas d’autre solution, que notre système de santé ne permettait malheureusement aucune autre option.

À la lumière de ce constat irréfutable, on comprend mieux pourquoi une maladie dont environ 95 % des patients sont asymptomatiques ou déclarent des formes peu sévères, (ratio entre le nombre de cas positifs et le nombre d’hospitalisations) et qui a un taux de létalité inférieur à 0,5% (et sans doute bien inférieur) a pu provoquer un tel capharnaüm.

Honteux secret de famille

Il en va du système de santé français comme de tous les systèmes soviétiques, comme de tous les pans des économies planifiées : la gestion de la pénurie conduit inexorablement à davantage de pénurie, l’optimisation de l’organisation conduit inexorablement à la sclérose, la gestion sans aucune logique économique conduit inexorablement à la faillite. La planification finit par coûter tellement cher qu’il n’y a très vite plus d’argent pour l’activité elle-même car tout est engouffré dans la légion de planificateurs.

Si on a mis toute la population en résidence surveillée pendant deux mois, provoqué une crise économique d’une ampleur sans précédent, endetté encore plus les générations futures… s’il y a un conseil de défense une fois par semaine à l’Élysée et que l’État pique une crise de nerfs à chaque visage découvert, ce n’est pas seulement par panique, par sur-réaction, par incompétence, ni pour camoufler un agenda secret : c’est tout simplement parce que notre système de santé conçu selon les bonnes vieilles recettes ayant conduit à l’effondrement de toutes les économies planifiées, de l’URSS à Cuba en passant par la Corée du Nord, n’était en aucun cas capable de gérer la crise.

Et ce malgré toutes les bonnes volontés des personnels soignants qui semblent avoir décidé, même si ce n’est que timidement, de rompre le silence et de reconnaître l’échec.

9 novembre 1989

La seule question est de savoir combien de temps il faudra pour que les mécontentements innombrables se rassemblent autour de cette conclusion. Combien de temps il faudra pour que les gens arrêtent de croire aux excuses et aux fadaises et arrêtent de chercher des boucs émissaires exogènes pour refuser de regarder la réalité en face.

Si les services publics français sont un champ de ruines, c’est simplement parce que la gestion collectiviste des activités économiques conduit toujours à la catastrophe.

Combien de temps il faudra pour que les blagues du méchant ultra-capitalisme, de la vicieuse mondialisation ou de l’horrible Europe castratrice, désignés de-ci de-là comme boucs émissaires pour noyer le poisson, n’arrivent plus à camoufler des années de gaspillages, de décisions ubuesques, de laxisme, de lâcheté, de fainéantise, de copinage, de je-m-enfoutisme, de carriérisme qui sont ici comme ailleurs les conséquences inévitables d’une idéologique concédée il y a 75 ans pour des raisons d’équilibre géopolitique et de paix civile.

La vérité est là, devant nos yeux et elle est pitoyable.

Croisons les doigts qu’il n’y ait pas de seconde vague ou même un simple petit rebond. De toute évidence, le système hospitalier ne pourra pas gérer. Les chiffres de cette semaine semblent indiquer une stabilisation, voire une diminution du nombre de cas de contamination quotidiens au niveau national.

Faites attention à vous.

 

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  • Et une fois de plus on ne parle jamais de la capacité d’accueil des structures privées. Hors du public point de salut

    • A priori le privé n’a pas d’unités de réanimation (et pour cause, l’Etat s’est octroyé le monopole), et la réanimation ca ne s’improvise pas.
      Donc malheureusement les cliniques ne peuvent pas faire grand chose en cas d’épidémies.

      • Il y a de nombreux lits de soins intensifs dns les grosses cliniques privées (hopital Foch par exemple)

        • Idem en province, nombre de cliniques avaient préparé des lits en réa, qui n’ont jamais été utilisés, l’État ayant préféré faire du grand spectacle avec ses trains et ses avions

      • France entière, on dénombrait 753 lits de réanimation dans le privé au 30 mars 2020, ainsi que 567 lits de soins intensifs et 1136 lits de surveillance continue.

        Ont-ils été mobilisés au pic de l’épidémie ?

        https://www.le-guide-sante.org/actualite/546-covid-19-l-hospitalisation-privee-est-elle-mobilisee-ep-5.html

        Dans les Bouches-du-Rhône en particulier, on dénombre 125 lits de réanimations dans le privé entre Marseille, Aubagne et Aix, ainsi que 68 lits de soins intensifs et 198 lits de surveillance continue.

        Sont-ils aujourd’hui mobilisés en première intention pour faire face alors que l’hôpital public est bientôt débordé ?

        https://www.le-guide-sante.org/actualites/cliniques-coronavirus/carte_de_france#mobileBackToMap

        Cette crise démontre la nécessité absolue de la privatisation de tous les hôpitaux, sans exception, sans délai.

      • @Greg22
        Bonjour,
        Les cliniques privées plus souples que les hôpitaux sclérosés publics, s’étaient préparées à accueillir des patients atteints du covid. Elles avaient des lits à disposition, des réspirateurs et du personnel, avaient repoussé les i’terventions bénignes. L’Etat a préféré évacuer des patients sous respirateurs artificiels en TGV et en avion militaire que de les faire soigner dans le privé.

  • Par contre, pour faire respecter la propriété privée des plus âgés, des plus faibles, on pourra aller se faire voire sur la planète Tataouine…

  • Excellent article. Merci.
    Mais pourquoi ne lit-on pas de telles analyses dans la presse ?

    • Parce que la presse n’ose pas démasquer la haute bureaucratie qui la subventionne.
      Pire : les partis politiques n’osent présenter aucun projet alternatif à l’étatisme invétéré, il s’agit seulement de savoir quelle coterie de la classe mandarinale prendra le pouvoir et le gardera à coup de mesures démagogiques. Il n’est jamais question de libéralisme ni de retour à une véritable démocratie parlementaire. Il semble que seul le pire pourrait ouvrir les yeux.

    • +1000 !
      Mais pour lire de tels articles dans la presse mainstream, il faudrait admettre que le système de santé publique en France est indigne, et immédiatement cette indignité serait présentée comme une insulte aux personnels de santé qui en sont pourtant les victimes et aux déverseurs de « moyens » consacrés à 90% à en alourdir et compliquer l’administration.

      • Ce n’est pas qu’une question de subvention, c’est une question d’idéologie.
        La plupart des journalistes sont sincèrement convaincus que c’est le libéralisme qui est la cause de tous les mots.
        Pire ! les dernières réformes de l’hôpital étaient présentées comme inspirées des méthodes privées. eh oui.
        Dans ces conditions, la quasi-totalité des journalistes et des « faiseurs d’opinion » est convaincue que c’est l’austérité (eh oui !) et la fameuse « casse des services publics » qui sont la cause de tout.
        Regardez l’histoire du « pognon de dingue ». Sans parler du vocabulaire utilisé, Macron a posé un vrai diagnostic (mais pas appliqué de remède). Il n’empêche que cette expression est maintenant utilisée pour dépeindre Macron comme un affreux libéral obsédé par l’argent.
        Bref, on n’est pas prêt de voir un diagnostic lucide.

        • « les dernières réformes de l’hôpital étaient présentées comme inspirées des méthodes privées. eh oui »

          Ce qui n’est pas totalement faux. Précisément on a « rationalisé » les coûts : on a fermé des lits, des services, des hôpitaux. On y a fait comme pour la médecine libérale : on y a organisé la pénurie, en espérant qu’à la réduction de l’offre succéderait la réduction de la demande !
          Le hic, c’est qu’on n’a pas poussé la logique à son terme, en oubliant de réduire drastiquement les coûts de gestion.
          En quelque sorte, la « logique » actuelle est l’addition du pire des deux mondes : une gestion bureaucratique et congestive assortie d’une réduction des coûts sur le coeur du métier, à savoir le soin…
          Tout se passe comme si toute l’organisation administrative pléthorique de notre système de santé n’avait qu’un but : réduire la production (de soins) !
          Aucune entreprise ne peut fonctionner correctement sur ce principe !

          • la réforme n’a rien à voire avec le privé, c’est juste un groplan étatique qui comme tout ceux qui on précédé se termine en échec retentissant. Les hôpitaux doivent être gérés comme des entreprises privé avec faillite et fermeture à la clef si nécessaire, c’est la seul manière d’obtenir des établissements performants.

          • La rationalisation mise en œuvre ici s’est faite en écartant les médecins de la question. C’est comme si une entreprise classique rationalisait sans mettre en jeu les responsables de la production…
            C’est possible, mais cela ne peut se faire que contre cette production et sa qualité. En fait, pour un technocrate arriviste détaché des questions bassement matérialistes de satisfaction des besoins des clients, cela ne pose pas de problèmes, on rationalise avec des critères mesurables, ils sont indispensables pour les arrivistes…

        • Oui, mais les journalistes font partie du système.

          Or si on pose le constat en reprenant les termes du gouvernement : le meilleur système de santé du monde n’a pas su soigner une grippette sans faire 30000 morts et saborder l’économie.

          A ce niveau, il ne faut plus chercher des explications mais agir. Le « monde d’après » est un délire supplémentaire faisant partie du problème et non de la solution : on ne peut pas reconstruire à partir de zéro le système qui nous fait vivre et nous passer de manger pendant 10 ans. Il faut déconstruire à partir du haut jusqu’au fondement du problème : le gouvernement, l’administration, les idéologues, les media et autres « think tank ». Puis remettre en place quelque-chose qui tient la route.

        • oui..leur système de pensée est circulaire.. mais pour briser le cercle il faudrait être capable de fournir une faon de comparer privé et public.. pour un socialiste le succès c’est ..le socialisme..

          et si votre but c’est l’égalitarisme… alors le privé..ça ne marche pas…

          • Et pourtant, sur le long terme l’économie de marché est le système le plus égalitaire de tout les système, loin devant tout les autres en maximisant la baisse des prix et une offre maximum. c’est comme ça qu’aujourd’hui même les plus pauvre des pays industrialisé sont mieux soigné et dispose de plus de confort que les rois d’antan.

        • on pourrait dire que le libéralisme est la cause de tous les maux ???

    • La presse ? A part faire du copier/coller des dépêches AFP, relayer quelques papiers écrits par les services de presses des ministères, il n’y a rien. Le néant (il suffit de lire les articles du Pari sien). Aucune analyse, ou si peu, aucune contradiction. Normal si on veut continuer de percevoir les subventions et autres aides distribuée par l’Etat (presque 1/2 milliard dernièrement). Pas de vagues.
      Alors on raconte une histoire. Ca distrait le chaland. Pendant ce temps, il ne pense pas à mal, à force de lire à peu près les mêmes choses partout, il fini par être convaincu.
      N’oublions pas que la plupart des gens ne font aucun effort pour s’informer autrement. La fainéantise dans toute sa splendeur, qui nous fait préférer le lavage de cerveau devant des émissions toutes plus débiles que les autres plutôt que maintenir notre cerveau en bonne santé.

    • Parce qu’il faut maintenir la pression et la peur dans la population par un système médiatique sous contrôle.
      La peur est la meilleure mètjode pour gouverner les esprits, ce qui est bien plus intéressant que de contraindre les corps. Machiavel l’a dit, Goehring l’a rappelé à Nuremberg et tous les totalitarismes l’ont fait – et le font encore.
      A force de faire croire que la dictature, c’est ailleurs – ou autrefois – les gens ne la voient pas sous leur nez.

    • 890 millions d’euros de subventions d’état par ans…no comment

  • le système est bel et bien le meilleur du monde car il est collectiviste.. par contre les patients sont d’infâmes individualistes qui ne respectent pas le plan … leur place est en prison pas à l’hôpital..
    supprimez les malades de l’equation et osez me dire que l’hôpital public est en faillite!!!

  • L’hôpital, il faut voir ça comme une hôtel et c’est géré comme une hôtel, pas de chambres inoccupées, évidement si un car de touristes arrive à l’improviste, y a pas de place.. Idem pour les urgences.
    C’est tout le système economique des hôpitaux public qui est à revoir.

    • C’est géré comme un hôtel… public. Le meilleur exemple d’hôtel public, ce sont les prisons françaises surchargées.

  • Votre analyse est excellente et rejoint ce que je dis depuis des années . Nous dépensons enormément d’argent pour notre santé avec des résultats catastrophiques.
    Par contre, vous en attribuez les causes au système étatique i;y a aussi le lobby des professons de santé qui se gavent sur le dos de la bête et s’en mettent plein les poches il serait temps de les contrôler sérieusement plutôt que d’imputer les causes au système étatique

    • Pas certain que ce soit la cause première. La bureaucratie est devenue galopante dans les hopitaux depuis une dixaine d’années tout particulièrement. A titre personnel, j’ai rarement vu un grand brûlé arriver aux urgences en s’écriant, « Vite, un manager ! »

  •  » croisons les doigts pour qu’il n’y ai pas une seconde vague « …..peut être en faudrait il une de seconde vague , justement, pour mettre l’état en face de son incompétence , de son laxisme , de sa lâcheté , etc , et que les gens comprennent que le capitalisme , la mondialisation , etc , n’a rien à voir avec le système de santé que le monde nous envie ; une grande baffe dans la gueule , ça réveille …..

    • A véra.
      Oui, si seconde vague il y a (hypothétique), la catastrophe hospitalière sera identique. Les moutons, sur ordre, applaudiront à nouveau le personnel soignant et nos guignols, dans leur incompétence crasse, rejetteront la faute aux « vilains citoyens » qui ont refusé le port du masque… en extérieur.
      Toutefois, pour maintenir le pays sous « la terreur de la peste noire » nos margoulins au pouvoir bidouilleront chiffres et informations à leur avantage !
      Quant à la vraie « peste noire », Paris ferait bien de combattre la prolifération et l’invasion de ses rats, qui sont, eux, vecteur de ce fléau.

    • … et quand on voit l’application des gestes barrières de nos élites (actus d’hier), on se prend à rêver que le petit rebond atteigne surtout les hautes sphères et les mettent en quarantaine, histoire d’avoir un peu la paix !

  • Je ne crois malheureusement pas au coup de la grande baffe qui reveille.
    Quand on est biberonné par l’Etat dès son plus jeune âge, si il venait à faire faillite, on trouverait bien un bouc émissaire.

  • Et que dire des images provenant de Chine, montrant des personnes effondrées dans la rue, dans le métro, décrites comme étant atteintes par le virus?
    Ce type d’image a fortement marqué les esprits, ce qui a conduit à ces mesures disproportionnées.

    • Il semble que ce n’était pas le virus
      Ce n’est d’ailleurs pas crédible.
      Par contre d’autres explications circulent

      Je ne sais pas s’il faut y apporter crédit, mais on peut au moins se poser des questions.
      En tout cas, déployer ce système sans regarder plus avant les éventuels effets néfastes est problématique.

  • Les kapos sont de retour pour appliquer le PLAN !

  • Bonne analyse.

    On peut peut-être ajouter que cette crise nous montre le problème fondamental des bureaucraties financées par la contrainte: il ne nous est plus possible de les COMPARER!

    Qu’aurait fait un système de santé libre basé sur les signaux de prix avec les mêmes resources que le présent système a prises aux citoyens et qu’il a englouties?

    Nous n’en savons rien! C’est là que commence l’irresponsabilité. Personne ne peut rien contrôler sans comparaison.
    Dès qu’il y a contrainte, il n’y a plus de contrôle.
    Nous pouvons seulement conjecturer, empririquement, que les services de santé seraient bien meilleurs et/ou beaucoup moins onéreux qu’ils ne le sont actuellement.

    Mais le nombre de lits à Marseilles, nous n’en sauront jamais fichtre rien.

    La seule chose que nous pouvons constater, c’est ce que les bureaucraties (ici, celles de santé) font typiquement lorsqu’elles les effets de leur incurie deviennent par trop visibles: paradoxalement, elles étendent leur pouvoir.

    • Ce qui est sûr, c’est que partout en France, à chaque épidémie de grippe, beaucoup d’hôpitaux sont surchargés…
      J’avais fait une recherche google en mars 2020, et il était facile de trouver des articles de presse qui relataient des hôpitaux surchargés en 2018 2017 2016 …

    • Vous avez fait le tour des supermarchés pour acheter vos masques, ou le simple fait que la concurrence existe n’a-t-il pas suffit à ce que les prix soient partout moins chers et l’offre plus abondante que ce qu’avait obtenu l’état ?

    • vous ignorez tous de la « loi du marché ». Lisez Contrepoint pendant quelques années et vous pourrez faire des commentaires éduqués.

    • Ben oui, payer le vrai prix. La santé coûte « un pogne de dingue » et quand il y a une petite épidémie, tout s’effondre. Les hôpitaux publiques « que le monde entier nous envie » est incapable d’une montée en charge, surtout que l’ARH ne voulait pas faire intervenir les cliniques privées qui ont du personnel compétent qui est resté les bras croisés.
      Le collectivisme, c’est la mauvaise qualité, la pénurie, et l’explosion des coûts.

    • On peut comparer avec l’Angleterre et son système encore plus collectiviste et c’est une catastrophe. on peut comparer avec l’Allemagne et son système beaucoup plus décentralisé et c’est beaucoup mieux. mais personne n’ira au bout de ces comparaisons.

    • C’est basique comme analyse : un système soumis à concurrence est toujours mieux à même de répondre à une situation de déséquilibre entre offre et demande (la hausse des prix ne peut être durable en concurrence, il faut forcément une contrainte extérieure, genre contrainte administrative pour engendrer la pénurie). Par ailleurs, des hôpitaux privés auraient réfléchi à deux fois avant d ‘intuber précocement les malades graves…

    • Le « truc » c’est que si le prix augmente de nouveaux opérateurs vont venir, pour essayer de prendre part aux profits. Ces nouveaux opérateurs vont 1° faire augmenter l’offre, 2° faire rebaisser les prix et 3° offrir de nouveaux services. Peut-être ceux qui vous permettront de ne pas être en coma artificiel, sous respirateur ET d’avoir de meilleurs chances de survie (genre comme en Allemagne, ou même mieux).

  • Mais non voyons: tout ça c’est la fôte de l’ultra-néo-libéralisme …

  • Tous les détails sont dans le blouquin du Pr. Perronne.

  • C’est envore leur faire trop d’honneur de croire que l’imposition du masque correspond à des objectifs sanitaires parce qu’ils connaissent la rêalité hospitalière…
    Notre santé, ils s’en f…, ce qu’ils cherchent, c’est à direr malgré une révolte qui couve, potentiellement violente.

    « L’exécutif va demander au Parlement de prolonger de la loi du 9 juillet 2020 organisant la gestion de la crise sanitaire, a annoncé Jean Castex mardi. Le dispositif, qui permet de limiter les rassemblements, les déplacements ou de fermer des établissements, initialement prévu jusqu’au 30 octobre, sera reconduit jusqu’au 31 mars 2021. »
    (https://www.lci.fr/population/crise-sanitaire-covid-coronavirus-la-loi-permettant-de-limiter-les-deplacements-et-les-rassemblements-prolongee-jusqu-au-31-mars-2021-2163974.html)

    Devan la violation de certains principes, déjà sous Hollande, je me souviens avoir écrit que « les contempteurs des « heures les plus sombres n’allaient pas tarder à nous les faire revivre »…
    Je pense que nous y sommes.

    • Exact ! Nous pourrions virer paranos, en se demandant si l’abondance de tests ne leur sert pas à enregistrer notre ADN !

    • Effectivement, l’objectif de nos dirigeants a sans doute été, dans un premier temps, d’éviter la saturation d’un l’hôpital public mal en point (sans que jamais il n’y ait de remise en question de la gestion de la santé dans ce pays, cherchez l’erreur) ; aujourd’hui, il est manifestement de durer, et pour ce faire, d’accroître les pouvoirs de l’exécutif, au détriment des libertés élémentaires. On le voyait venir, nous y sommes : la dictature sous prétexte sanitaire – prétexte évidemment fallacieux, l’épidémie étant terminée, et son caractère saisonnier restant à prouver.
      Ces gens sont des bandits, des bandits de haut vol certes, mais des bandits. Ce qui me chagrine est de voir que les Français ne mouftent pas : dans leur majorité, ils se soumettent de bonne grâce. de Gaulle avait donc raison quand il disait que les Français sont « des veaux ». J’aimerais que mes compatriotes me démentent… en attendant, aucun signe de vie du côté de l’opposition politique ; à croire que ces gens ne cherchent qu’une chose : devenir califes à la place du calife.

      • Je vais me répéter: vous avez une idée d’action? A part se coller un slogan sur le masque?
        Collectivement, nous passons notre temps à marteler nos claviers mais il n’y a pas d’organisation, pas de soulèvement. Certes le dernier en date, aka GJ, a connu un apparent virage à gauche qui ne donne pas envie de le ressusciter (sauf pour le pétage de radars, ça c’était vraiment glorieux). Mais il y a bien un problème de base au stade où l’on frôle gentiment la tyrannie sans que les corps intermédiaires (vendus) jouent leur rôle et où le « peuple » (si une telle chose existe encore) se contente de commenter.
        Moi le premier. Heh.

        • Si tout le monde (ou beaucoup de monde) se collait un slogan sur le masque cela aurait un certain effet. Car cette avancée dictatoriale n’est possible qu’en l’absence d’opposition visible.

      • L’objectif de nos dirigeants est tout simplement de se protéger de mises en causes du genre “sang contaminé“. Donc ils pondent un maximum de règles pour pouvoir dire “on a tout fait ce qui était possible“. La santé des Français et a fortiori de l’économie, ils s’en foutent éperdument.

  • Le pays est géré de façon collectiviste depuis des décennies, comme l’est la Chine. Logique donc qu’à l’occasion de la survenue de ce virus un peu plus agressif que la « norme », nos dirigeants réagissent comme les dirigeants collectivistes chinois : avec le marteau de la coercition la plus brutale.

    • Oui, mais ces réactions autoritaires ont lieu aussi ailleurs. Aussi surprenant que ce soit à première vue, des « collectivistes » agissent au niveau mondial. Ils sont d’ailleurs très inspirés par le « modèle » chinois…

  • Merci beaucoup pour cet article clair et complet.
    Je m’en vas de ce pas le copier-coller sur mon FB, histoire de continuer d’informer mon entourage, goutte d’eau mais c’est mieux que rien…
    Vivement un vrai candidat aux élections…

  • Il y a plus de lits pour les directeurs et sous directeurs que pour les malades en réanimation. Cherchez l’erreur.

    Ça me fait toujours marrer ces collectivistes qui défendent l’héritage de Petain.

    • on n’a jamais été aussi proche du vichisme avec l’état seul organisateur de la société et le président « papa » de la nation expliquant au bon peuple comment vivre. On même l’écologisme en prime.

  • Combien de temps? il y a encore aujourd’hui des Russe nostalgique du communisme, les français VEULENT croire au fables de l’état, ça n’est pas une question de logique ou de réalisme . Même si tout le système explose les français continueront de vivre dans leur phantasmes et accuseront le libéralisme, les riches, les US, l’Europe… d’être responsables de leur malheurs

  • Bonjour, vous m’envoyez navré mais votre discours évoquant une gestion bureaucratique de la santé qui engloutirait des sommes monstres ne résiste pas aux faits comme je le montre ci-dessous. Cdlmt https://sagesseliberale.home.blog/2020/04/30/le-prive-plus-efficace-que-le-public-un-court-contre-exemple/

    • mdr, c’te blague ! C’est tellement énorme, comme écart, que c’en est risible. Faut vraiment prendre les gens pour des niais pour essayer de faire gober ça. Ma foi, on se rassure comme on peut.

    • Effectivement, c’est risible ! Merci à Sagesse Libérale pour ce pastiche très bien fait, avec un vrai site et tout !

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Un article de Romain Delisle

Au début du mois d’octobre, Arnaud Robinet, maire de Reims et président de la Fédération hospitalière de France qui représente les hôpitaux publics, a déclaré un besoin non satisfait par le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2024 de 2 milliards d'euros, et de 1,9 milliard d'euros pour l’année en cours, alors que le total des dépenses allouées aux établissements publics et privés se monte déjà à 98,4 milliards en 2022.

Depuis quinze ans, l’hôpital public est habitué à demeurer so... Poursuivre la lecture

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Nous entendons toujours les ONG dire que nous ne pouvons pas faire confiance à l'industrie, que nous devons exclure les preuves de l'industrie, ou que les lobbyistes de l'industrie répandent la tromperie et le mensonge. On nous rappelle constamment les quelques cas où des acteurs de l'industrie ont menti ou dissimulé des informations importantes au cours du siècle dernier.

Mais j'ai travaillé dans l'industrie pendant 15 ans et je n'ai rien vu de tel. Au contraire, j'ai vu une application stricte des pratiques éthiques, le respect des c... Poursuivre la lecture

Le gouvernement a été cette semaine confronté à un nouveau psychodrame : la fin programmée au 1er janvier 2024 de la dérogation permettant d’acheter n’importe quel produit alimentaire avec un titre-restaurant.

En effet, Bercy n’avait pas prévu de reconduire cette dérogation, adoptée durant la crise liée au Covid-19 alors que les restaurants étaient fermés : bronca immédiate parmi l’ensemble des partis d’opposition et des salariés maintenant habitués à faire leurs achats alimentaires quotidiens avec ces chèques subventionnés. Le gouvern... Poursuivre la lecture

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