Covid-19 : la France a peur

Derrière l’obligation de porter les masques, y compris en plein air, il y a aussi toutes les restrictions touchant à la liberté d’association et de circulation qui sont désormais normalisées.

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Worried easter egg wearing a face mask. COVID-19 By: Ivan Radic - CC BY 2.0

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Covid-19 : la France a peur

Publié le 25 août 2020
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Par Frédéric Mas.

La France a peur. Partout dans les rues, les magasins, aux terrasses de café, sur les réseaux sociaux, les Français se scrutent et se jaugent. Tout le monde a-t-il son masque réglementaire ? Mon voisin respecte-t-il bien les distances de sécurité ? Ces enfants un peu trop agités ne sont-ils pas trop près de moi ?

Il faut dire que les pouvoirs publics soufflent sur les braises de la panique. Après avoir soutenu que le masque était inutile au plus fort de la crise sanitaire, les voilà alarmistes au moindre signal de reprise de la pandémie, aussi frémissante soit-elle. Le principe de précaution est désormais généralisé, intériorisé jusqu’à la folie.

Après avoir obligé les entreprises à constituer des stocks de masques, après avoir modifié les contraintes sanitaires partout sur le territoire, c’est maintenant l’obligation du port du masque en entreprise qui viendra signaler la rentrée de septembre.

L’administration se veut inflexible, et les mesures politiques visant à rassurer la population ne feront qu’aggraver une situation économique déjà précaire, sans compter les diverses actions liberticides charriées par l’état de panique généralisée.

Pour couronner le tout, ce sont des centaines de policiers et de gendarmes que l’on mobilise pour vérifier le port du masque et qui ne seront pas utilisées pour assurer leur mission essentielle de sécurité. Et on ne peut pas dire que le niveau d’« insécurité » ait baissé en France pour se permettre ce genre de fantaisie politicienne.

L’extension du pouvoir bureaucratique

Derrière l’obligation de porter les masques, y compris en plein air, il y a aussi toutes les restrictions touchant à la liberté d’association et de circulation qui sont désormais normalisées au nom du grand principe étatique : Salus Populi Suprema Lex.

L’État communique encore : son personnel cherche à montrer qu’il fait quelque chose, qu’il s’agite pour prévenir une menace qu’il a du mal à cerner et à comprendre. Et en cela, il contribue grandement à généraliser la défiance entre les individus, défiance qui s’étend aujourd’hui de la base au sommet.

Pire encore, les mesures politiques de confinement et post-confinement participent activement à l’effacement de la justice, de la libre-entreprise et de l’économie de marché au nom du centralisme bureaucratique qui se sent pousser des ailes. En situation de crise plus ou moins grave, nos bureaucraties étatiques se sentent autorisées à « organiser » l’économie, contrôler les prix et à intervenir pour tenter de limiter les dégâts qu’elles ont elles-mêmes créés au nom de l’urgence sanitaire.

Le gouvernement Castex est une sorte de grand bond vers le passé, celui du planisme généralisé des années 1960, avec l’espoir secret, et largement magique, que les solutions de l’économie administrée du monde d’hier marchent pour celui d’aujourd’hui.

Sur-réaction du Politique

Certaines voix s’élèvent contre ce qui s’apparente à une sur-réaction du Politique, qui intervient comme pour faire oublier sa remarquable nullité au plus fort de la crise en mars et avril. La fameuse seconde vague n’arrive pas, en tout cas pas avec la même ampleur que la première, le taux de mortalité lié au Covid-19 est bas, et les fameux foyers d’infection quasi inexistants.

Le risque de reprise n’est bien sûr pas à écarter, mais pour l’instant, tous les indicateurs sont au vert, ce qui n’empêche pas les déclarations martiales, à la limite du grand guignol, de nos édiles devenues hygiénistes hardcore. Ce qui devait être limité au temps de la crise est devenu le nouveau normal, sans surprise.

Qu’on ne prenne pas ces réflexions pour ce qu’elles ne sont pas. Il ne s’agit pas de nier l’importance de la crise sanitaire ou de la nécessité de porter le masque dans certains lieux publics fermés pour éviter la transmission du virus. Mais comme les libéraux le savent très bien, il y a ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas, et l’intervention étatique pour réglementer la vie des individus dans le détail de leur vie quotidienne est à la fois moralement insoutenable et politiquement contre-productif.

Ce qu’on ne voit pas immédiatement, c’est ce que cette politique autoritaire va nous coûter en termes de vie sociale, économique et même psychologique. L’atomisation du corps social, les commerces désertés et les limites posées à la liberté d’interagir et circuler pourraient être les ingrédients d’une bombe à retardement sociétale qui pourrait exploser à tout moment.

Multiplier les mesures anti-covid exceptionnellement strictes au moment où sa mortalité est particulièrement basse pourrait aussi avoir pour effet de lasser la population. Où est la deuxième vague tant attendue ? Pourquoi avoir multiplié les mesures vexatoires et privatives de libertés pendant des semaines – si ce n’est plus – pour rien ?

Si d’aventure le virus redevenait une menace non pas tout de suite, mais en octobre ou novembre, la population pourrait réagir avec une défiance accrue envers les autorités sanitaires qui n’ont pas arrêté de crier « au loup ! ».

L’État est semblable à l’ours de la fable de la Fontaine, qui pour chasser une mouche posé sur le visage d’un vieillard, lui écrase le visage avec un rocher. Incapable de réagir de manière adaptée face à la pandémie, les mesures qu’il prend risquent fort d’étouffer la société civile qu’il prétend protéger :

« Rien n’est si dangereux qu’un ignorant ami ;
Mieux vaudrait un sage ennemi. »

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  • Les philosophes sont d’ailleurs curieusement inaudibles, quelques mots de Conte-Sponville, de BHL … qu’attendent-ils pour s’insurger contre cette tyrannie ???? On nous menace encore aujourd’hui de répandre la peste si nous ne sommes pas sages ! Ce n’est pas une crise sanitaire que nous vivons, c’est une crise de PANIQUE GENERALE entretenue par le pouvoir et les mauvais médias (pour l’essentiel mainsteam) France-Soir excepté. Quand aux médecins, le doigt sur la couture trop craintifs de la sentence de l’Ordre, honneur soit rendu aux courageux résistants qui n’ont pas oublié le serment d’Hippocrate.
    La rentrée est là, totalement irréaliste avec son lot de surenchère restrictive débile. J’anime une petite association conviviale de loisir scientifique, se réunir muselés, arrosés de gel hydroalcoolique sans même s’être serré la main depuis mars. Un cauchemar.

  • Il n’y aura pas de deuxième vague, pour la simple et unique raison qu’il n’y a plus d’argent pour financer un deuxième confinement.

  • Hier, ça m’arrive j’ai osé lci à 19h….sujet les masques.. Et pas un masque sur le plateau, sans doute tous sous chloroquine ou vaccines , ces gens n’avaient absolument pas peur d’étaler leurs bobards…..

    • Ce qu’ils racontent est une chose, mais aller leur reprocher de ne pas porter de masque alors qu’il ne leur servirait à rien dans le vaste studio en est une autre. Je ne sais pas si la France a peur, je crois surtout qu’elle est droguée à son pire défaut, celui de ne pas pouvoir faire de choix individuel et de réclamer obligations et interdictions.

      • Vaste studio surchauffé, lles postillons de ces baveux sont atomisés et répartis partout, sans compter le verre de champagne obligatoire en fin d’emission, deux vacanciers étaient de retour, l’innénarable apathie et l’honorable spécialiste en finance le bien nommé langlais.

  • « Il ne s’agit pas de nier l’importance de la crise sanitaire » justement si! il n’y a plus de crise sanitaire depuis le 1er mai (insee) et de plus elle n’a jamais été importante. Sur les 30000 victimes, la plupart est imputable à l’incompétence de l’état dans ses réactions. Et que sont 30000 morts parmi les 600000 morts annuels en France? Cette « épidémie » est un escroquerie mondiale.

    • Allez au Brésil, au Mexique, en Inde, aux US… Entre 700 et 1300 décès par jour, c’est sympa cette escroquerie…

      • Nombre de morts à rapporter à la population et au nombre moyen de morts par an . Aus US environ 330 000 habitants et 2 800 000 morts par an.

        • Pour les épidémies et autres événements à dynamique explosive, rapporter à la population n’a pas de sens, ce qui compte est le risque, pas la statistique. Sinon, vous vous trouvez comme en 2003 à retarder l’installation du système d’alerte aux tsunamis…

          • Bien sûr que si, rapporter à la population a un sens. Non pas pour prévenir un danger, mais pour faire un bilan a posteriori. Ce que fait majobo ici.

            • Un bilan n’est a posteriori que lorsque la dynamique est démontrée non-explosive ou que l’événement extrême est manifestement passé. On ne parle pas de prévenir un danger, mais de se prémunir contre un risque.

              • L’événement extrême est bien évidemment passé eu Europe. On peut tirer un premier bilan. Je parle ici de la première vague, qui a eu exactement la même forme dans tous les pays, quelles que soient les mesures sanitaires mises en oeuvre. En Amérique du Sud, ils n’en sont encore qu’au pic. Eux, ils ne peuvent encore tirer un bilan.
                Tous les épidémiologistes sont d’accord là-dessus.

                L’incertitude demeure sur l’apparition d’une deuxième vague. Cette deuxième vague pourrait être liée à un caractère saisonnier du coronavirus. Cette saisonnalité est pour l’heure incertaine.

                • Hum ! Beaucoup d’évidences qui mériteraient un peu plus de justifications… Mais admettons, et justement pour l’Inde, le Brésil, le Mexique, les USA même, ces pays où rien ne prouve que la dynamique ne peut pas encore fracasser les seuils de lits et de personnels disponibles, seuils bien plus absolus que proportionnels à la population, il n’est pas opportun de déjà rapporter à la population ni de faire un bilan.

        • Réponse que démontre votre incompréhension complète du phénomène !

  • il me semble que c’est come l’ecologie, on peut penser que les gouvernements voient comme uneaubaine, tout événement ou toute opportunité Leur Permettant de dire, voila la cause de l’appauvrissement, l’urgence climatique ou la nécessité de lutter contre le covid…

    en clair comment osez vous parler de fric!!!

  • Des députés ,habitués à ne rien payer et à vivre sur la bête demandent la gratuité du masque,Mélenchon en tête,Mélenchon caricature du rentier en politique que permet notre système que nous finançons à fonds perdus.

  • d’après le virologue Luc montagnier , il existe des médicaments qui soignent très bien le covid ; mais l’état refuse l’emploi de ses soins soi disant inefficaces ; à croire que ça l’arrange de mettre la population en veilleuse histoire de se protéger …..

    • Savez-vous que la chloriquine peut à nouveau être prescrite de puis le 20 juillet par les médecins, mais pour traiter la covid cette prescription est tellement encadrée qu’aucun médecin ne prend le risque de la prescrire et pour cause.
      La direction générale de la santé précise que le Plaquénil peut être prescrit hors de son autorisation de mise sur le marché, comme prévu par le code de la Santé publique, à condition que « cela soit justifié par les connaissances scientifiques et que le patient en soit clairement informé ».

      « Dans ce cas, cela doit être mentionné sur l’ordonnance et elle ne sera pas remboursée », a relevé la DGS soulignant qu' »en cas de problème, la responsabilité civile, pénale ou ordinale du médecin peut être engagée. »
      Voilà comment on traite la covid en France, heureusement que la majorité des malades sont asymptomatiques sinon on mourrait presque tous.

      • D’ailleurs dans le pays comme le Brésil où le Pdt prend de la chloroquine, on voit les effets. 1200 morts par jour depuis 3 mois chaque jour en moyenne… Peut-être que le phosphate de chloroquine marche mieux. Cela décape les aquariums au moins…

        • Pour l’instant, le Brésil a à peu près autant de morts du Covid19 par million d’habitants que la France où on a comme chacun sait des dirigeants si merveilleux que le monde entier nous les envie

          • Vous n’avez manifestement rien compris au processus épidémique…

          • pays plus jeune je crois on doit normaliser à minima par la mortalité par tranche d’age… par la comorbidité quand on affine.. d’un autre coté on de des favellas.. bien le bonjour pour comparer..
            on doit se contenter des ordres de grandeurs..

        • Pour l’HCQ, qui sert à traiter les malades, le bon indicateur n’est-il pas plutôt le nombre de décès/nombre de cas positifs (=taux de létalité) ?
          Auquel cas, le Brésil est plutôt bien placé, avec environ 3,2%, nettement mieux que la France et ses 12% et bien d’autres pays n’utilisant pas l’HCQ.

          • La létalité est bien moindre. Le taux de létalité n’est pas le nombre de cas positifs mesurés mais réel, et on ne le connait pas. On l’estime par des croisements avec d’autres cas plus précis (bateaux) et la pyramide des âges. Létalité France : 0.33% et Brésil 0.19% . Pire pays Japon, 0.41% et le mieux loti Ouganda 0.08%. Evidemment il y a des marges d’erreur, mais l’écart relatif est parlant

        • Les gouverneurs des états brésiliens, en général d’une gauche progressiste en guerre contre Bolsonaro, ont interdit et l’azythromycine et la chloroquine à la vente en pharmacie. De plus, l’obésité atteint des niveaux record.

    • Oui, il me l’a aussi dit hier, avant d’aller se coucher… Il est sympa Luc !

      • Il a dit aussi que ce virus était le résultat d’une manipulation génétique…. Que nos experts ont immédiatement nié…. Pourtant on est capable de manipuler un virus pour en faire un vaccin (Russie)

        • Le Pr Montagnier n’est plus ce qu’il était. Il a raconté bcp d’âneries et celle concernant le SARS-CoV-2 est un bon exemple. Il faut lire les publications scientifiques, pas le blabla médiatique

          • ce sont bien les 16 études concluant à un effet négatif de l’HCQ qui ont été faites sur la base d’une administration tardive de l’HCQ, pas les autres, qui pour la majorité ont été faites sur la base des préconisations des médecins responsables, à savoir une administration précoce.

    • Évidemment, comment on soigne une grippe, un antiviral un antibiotique et basta. La chloroquine est un antiviral et le boxon autour d’elle à permis de déboussoler toute la profession médicale, on voulait des morts à la tête de l’état, bcp de morts, bcp de morts en europe

    • Il m’ennuie Montanier: certes prix Nobel, mais depuis, il a vraiment raconté n’importe quoi, alimentant les thèses les plus complotistes.
      Le problème, c’est que même si il peut avoir raison sur quelques sujets, son discours devient sujet à caution.

      • Est-ce que ses compétences et celles partagées avec ses collègues scientifiques n’ amènent pas à déceler « un truc énorme »dans l’ affaire à tel point qu’ il est difficile de ne pas chercher à lever le lièvre?

      • Le Pr Montagnier (mes respects professeur) déconne surtout pour l’establishment, nuance. Ces écrits sur la manipulation du virus Sars Cov2 sont en train d’être confirmés par d’autres scientifiques moins qualifiés de séniles … Ce qui ferait entrer cette crise dans une tout autre dimension.

      • Crier complot est comme crier raciste, c’est pour faire taire.

      • Bien d’autres médecins et chercheurs que Montagnier le disent aussi, si son nom vous embête.

  • A la decharge du gvt, masque ou pas, si on ne soigne pas il y a des morts et c’est ainsi pour tous les pays.le masque n’est utile qu’en service hospitalier. Dans le public cela ne soigne que les hypocondriaques.. Et même pas puisque ça accelere le stress.

    • Un typo? ce n’est pas à la décharge de l’état puisque c’est l’état qui empêche les médecins de soigner… vrai que si on ne soigne pas si il y a des morts et c’est à la charge de l’état

      • Mais on ne l’attaque que sur les masques , comme si on ne voulait pas qu’on voit le reste, la lune, le doigt.

        • Non mais cette histoire de masque ainsi que les tests, un autre scandale, ne sont que les constituant d’une partie du scandale car on pourrait continuer avec le confinement, le périmètre de 100 km, les élections municipales, le puy du Fou, le match Lyon Turin, la chloroquine, le déplacement des malades en TGV, les contradictions scientifiques, les mensonges de l’état, la situation précaires dans les hôpitaux, les médias à la solde des labos et de l’état etc etc etc……

  • @roros merci pour cette vidéo éclairante. J’ajouterai que la filière textile s’est immédiatement présentée à l’état pour proposer des masques en tissus et la réponse de l’état a été …. ah bah pas de réponse.

  • La peur a toujours été un levier puissant du pouvoir, et ce depuis la nuit des temps. Faire commerce de peur c’est faciliter la domination des plus faibles par les plus forts pour le seul profit de ces derniers.
    La peur des barbares nous a amené l’alliance de l’aristocratie et de l’église, la peur de l’enfer entretenue par le prêche du curé (une piqure par semaine), la peur du fou et du pestiféré, la peur de l’étranger, et plus récemment la peur du sida, de l’hépatite, du SARS et maintenant du Covid-19…
    Toutes ces peurs ne font que masquer les propres peurs des élites qui craignent pour leur place. Le roi est nu, il le sait et il se rend bien compte que de plus en plus de gens le savent. Alors il se raidit et les savants et les philosophes alignés se taisent tandis qu’on essaie de faire taire les quelques-uns honnêtes qui dénoncent courageusement la forfaiture (Raoult, Onfray, Perronne, Henrion-Caude, Montagnier).
    Mais le vrai problème c’est que comme le pouvoir perd pied et panique, il se raidit de plus en plus au détriment des libertés, alimentant ainsi la défiance généralisée grandissante.
    Nous avons plus de chances de connaître une deuxième vague non pas du virus mais de gilets jaunes, voire de gilets bleus ou de masques jaunes & noirs (de la couleur des tenues des frères Dalton dans Lucky Luke)
    Plutôt que le principe de précaution, c’est le principe de l’indignité du commerce de la peur qui devrait être constitutionnalisé et promus par les libéraux.

    • Difficile d’interdire la peur l’homme n’avance que par la peur de l’avenir ou du présent grâce à sa memoire du passé…. D’où l’art de modifier le passé par les pas gentils qui ont tout compris.

  • «ON» y est ! (Ce que tous les commentaires confirme)…
    Démonstration par a + b = ¿0? et confirmation de la théorie du Grand Complot…
    Trump, Kim, Loukachenko, Sarko, et Bolso on pissé dans leur bain et ont fait muté le virus du PipiAuLit(ium)-19 pour se maintenir en place !

    • @jean-m tres drôle … sans aller à la théorie du grand complot, on peut quand même raisonnablement statuer sur la théorie du grand n importe quoi de la part de l’état avec pour crainte de sa part que tout ce joyeux foutoir lui pète à la figure avec pour déclencheur la deuxième vague, celle de la crise économique celle là bien prévisible .

  • Peur ?
    ah bon…
    Diantre, je serais tellement content de rencontrer ces fameux Français (et Belges) apeurés… Il en existe sans doute, quelques uns ici et là. Et puis l’immense majorité de gens qui sont fatigués de ce bazar, qui portent le masque a minima (sans compter les branquignoles qui le portent n’importe comment), qui claquent la bise aux gens qu’ils connaissent bien « parce que s’il était malade, je le verrais bien hein », etc…
    Peur… Non… La peur est passée depuis longtemps.

    • Mais bien sûr, c’est quand la rentrée scolaire, on fera combien il y aura de personnel en congés maladie après la première semaine…. OK, ce n’est pas la peur du virus, pour le masque c’est la peur du gendarme et du type qui t’obligera à porter ton masque et qui finira à l’hosto. pour les profs, j’imagine le traitement aimable des élèves déjà pas très aimables en temps normal.

    • Je croise régulièrement des gens qui ont l’air terrorisés, alors que l’endroit est désert, et ils portent leur petit masque .
      Dans l’autre sens, j’ai vu un vieillard très diminué sortir d’un restaurant soutenu par la famille, vraiment pas l’endroit à fréquenter dans son état.

      • @gillib moi je le comprend ce vieillard, je pense qu’il préfère mourir de maladie que de mourir d’ennui . Ma voisine, 100 ans dans un mois , bon pied bon oeil, m’a dit « vous savez, quand on a eu 18 ans en 40, on ne comprend pas bien le pertinence de ce qui se passe en ce moment … »

        • Au lieu d’aller sur la terrasse de la brasserie, il était dans une salle close. Après il fait ce qu’il veut, mais il est des règles simples, éviter les lieux clos bondés.

          • allez vous avez 10/10 et bravo d’avoir appris votre leçon et la réciter sans hésitation !!! continuez comme çà et vous pourrez devenir ministre ou au moins fonctionnaire !!!!

            • Chacun doit décider de ses actes en pleine connaissance des risques. Suivre les règles sans réfléchir présente aussi des risques…

    • Alors si les gens n’ont pas peur, comment expliquez-vous l’adhésion à une mesure stupide et liberticide comme le masque pour tous dans l’entreprise, cf par exemple le sondage de ce jour sur le site du Point (75% pour, 25% contre) ? Comment expliquez-vous que l’opposition soit muette sur le sujet – ah non, pas tout à fait : le RN comme Mélenchon réclament la gratuité du masque… – ?
      Comment expliquez-vous que pour faire passer les mesures liberticides comme le masque partout pour tous ou l’interdiction des rassemblements de plus de X personnes, le gvt français brandisse à tout bout de champ la menace d’un reconfinement ?
      Bien des gens ont tellement peur de mourir qu’ils en viennent à avoir peur… de vivre !

      • Il y a seulement Philippot qui a le courage de dénoncer cette imposture. Mais les autres ne peuvent ignorer ce qu’il en est…
        Le personnel politique a pris l’habitude de dire aux électeurs ce qu’ils ont envie d’entendre. Ce qui est parfaitement contradictoire avec l’aptitude à gouverner quand on y réfléchit…

  • On a réclamé sur CP ces mesures de prophylaxie et de tests dans un esprit de responsabilisation, de décentralisation, de gestion différentiée.

    Le gouvernement fait tout le contraire. On a plus peur par ordre décroissant :

    – de la gestion administrative, médiatique et politicienne du problème,
    – des conséquences sociales et économique,
    – de la façon dont on (ne) soigne (pas) les malades
    – du virus

  • « L’administration se veut inflexible ». Oui, et cette intransigeance peut répondre à une motivation qui n’est sanitaire que par la bande. Imaginons que les mesures prescrites ne soient pas ou peu suivies par la population, et que malgré tout l’épidémie s’évanouisse. Démonstration serait faite d’une grosse arnaque.
    La sévérité avec laquelle les contraintes seront appliquées permettra d’affirmer, en cas où l’épidémie disparaîtrait (éventuellement de façon naturelle) que la coercition était bien nécessaire.

    • @René tout à fait ce que je pense

    • On a déjà cette preuve de l’arnaque, en réalité. Le gvt a alerté à plusieurs reprises sur une 2ème vague au moment du déconfinement : rien ; puis au moment de la fête de la musique : rien ; puis au moment des vacances : rien. La courbe des hospitalisations et des décès a suivi la pente habituelle des épidémies.

  • Article polémique. Personne aujourd’hui n’a de certitudes face à cette pandémie. Les médecins conviennent que chaque jour ils apprennent. Les gouvernants cherchent à endiguer la propagation, mais n’ont aucune expérience dans ce domaine.
    Les oukases sont malvenus, même au nom du libéralisme. Nous n’évoluons pas vers la dictature, c’est évident. Une certaine mansuétude est de mise, sinon l’impression de polémique petitement politicienne est inéluctable.

    • C’est votre avis. Le mien c’est que nous n’évoluons pas vers la dictature mais que nous y sommes déjà en plein dedans: un coup d’Etat sanitaire qui met à mal les libertés les plus fondamentales et qui, si on ne donne un coup d’arrêt rapidement, ne cessera de s’aggraver.

    • Enfin un propos sensé au milieu d’un torrent de fake news, de complotisme au nom du libéralisme. C’est assez lamentable à vrai dire de constater que ceux qui se proclament libéraux, donc en principe éclairés (on aurait pu le penser) sont dans un obscurantisme crasse. Très décevant.

      • @word bravo pour votre totalitarisme. Alors parce que Pierre Paul ou Jacques ne pensent pas comme vous c’est une « fake news » . Et voyez vous les libéraux peuvent se tromper comme les autres. La vérité n’appartient à personne, le penser est le signe d’un obscurantisme profond, en être déçu est pathétique…

        • Désolé mais je vois des liens vers des fake news et des propos bien complotistes… Cela saute aux yeux. Maintenant chacun peut raconter toutes les âneries qu’il souhaite, c’est son droit le plus strict. Et c’est aussi mon droit de penser le contraire. Me l’interdire est du totalitarisme… Mais bon restez dans vos certitudes, moi je doute et je m’amuse bien. Cela me suffit. Vous me faites bien rire !!

          • @world mais qui parle de vous interdire ? à part vous. Moi je critique le fait que vous accusiez sans preuve ni argument les gens de fake news. Et moi je vous le fais juste remarquer. Je n’ai aucune certitude (contrairement à vous) et quand je ne suis pas d’accord je ne crie pas à la fake news mais j’argumente . Contente de vous faire rire , c’est réciproque .

      • Vous êtes juste un imposteur, quelqu’un se prétendant libéral mais roulant en réalité pour la coercition et le totalitarisme, au nom de la santé et d’un principe de précaution poussé au-delà de l’absurde.

    • Tout le monde a une certitude, la pandémie est terminée. On a toute la connaissance nécessaire pour venir à bout de ce virus et suivra sans doute un vaccin. Les suisses ont eu la surprise d’avoir moins de morts avec la pandémie qu’ en temps normal, bah, ce sont des suisses, propres dehors propres dedans.

      • Moins de morts par rapport à 2019, pas aux années précédentes. Le virus n’ayant fait « que » 1 716 personnes au 16 août dans le pays, ce n’est guerre surprenant. Le confinement et autres limitations entrainant mécaniquement une baisse du nombre d’accidents sur les routes ou au travail, le tout s’équilibre et dans ce cas ci, la Suisse n’a rien senti en terme de décès, tant mieux pour eux. Le fait d’avoir des frontières contrôlées a aidé sans doute.

      • Tout le monde c’est vous seul ?

        • Quelqu’un parle t il encore de pandemie ?
          Non, sauf des loosers et les sbires habituels d’état en voie de putréfaction et parlant français… Tiens y a que la France et la Belgique… Des états très rigolos, sans doute quelques démocrates américains et leurs affiliés internationaux toujours entre deux fripouilleries.

          • Voues êtes trop franco-français dans votre analyse. La pandémie ne fait pas de politique, elle se fout du libéralisme ou du socialisme. Elle passe, et laisse des traces. Chaque pays essaie de lutter à sa façon pour limiter les dégâts. Brésil, Inde, Mexique, et j’en passe, ne semblent pas dans une situation très confortable. Tout reste bloqué à l’échelle des états, et même pour le travail, impossible de se déplacer facilement. Pas de sbires, pas de putréfaction, pas de loosers. Des précautions par rapport à un risque. C’est tout. Après vous libre d’avoir la grille de lecture que vous voulez. C’est cela la liberté. Mais la liberté, c’est aussi d’apprécier le sérieux de certains propos 🙂 !

            • C’est ça le mondialisme, tout le monde depends de tout le monde.. Ce que l’un fait tout le monde doit le faire ou est en disgrâce. Les allemands viennent de décider le sud de la France zone à risque, merci la propagande de verran et ses tests sortis de nul part et ne signifiant plus rien.

      • Avorton bénéficie d’un niveau d’information très privilégié. On aimerait connaître ses sources. Nombreux sont les épidémiologistes qui pensent qu’une seconde vague, plus virulente, aura lieu au cours de l’hiver 2020-21. Les gouvernements le savent mais comment réagir ?
        Avorton a certainement le réponse.

    • Non, les gouvernants (français en tout cas) ne cherchent pas à endiguer la propagation: du point de vue sanitaire ils ont tout fait pour que la situation s’aggrave, du point de vie politique pour assassiner nos libertés. Et ils ont ajoute la crise économique à la crise sanitaire…

  • Cette dictature sanitaire qui s’est installé avec la Macronie est totalement insupportable! Et qui dirige la France désormais? Encore aujourd’hui comme pratiquement tous les jours le Pr Delfraissy, Président du Comité dit Scientifique, se répand sur les radios pour dire ce qu’on va faire, ce qu’il ordonne, ce qu’il a décidé…. Qui est ce Pr Delfraissy? Par qui a t il été élu? Quelle est sa légitimité démocratique? Rappelons que ce Comité dit Scientifique devait s’arrêter le 9 juillet dernier. Or, le voilà qu’on prolonge son « pouvoir » ad vitam aeternam… Jusqu’à quand le peuple français va-t-il accepter de voir ses droits fondamentaux e principe garantis par la Constitution ainsi bafoués?

    • Faut se calmer !!!

    • Très juste, HangaRoa. On est stupéfaits de constater que nombre de démocraties s’appuient sur le « système chinois » et le modèle de surveillance généralisée de la population installé par Xi Jinping: Australie, Nouvelle Zélande, Canada, France…. Mais en France, le pouvoir est désormais si faible qu’il s’avérera incapable de contenir la révolte des Français qui va venir avec les effarants résultats d’une politique aussi nulle que stupide.

      • La révolte ? J’envie votre optimisme béat.

      • Vous planez avec la révolte. La révolte, c’est quand les gens commencent à souffrir de la faim. Jamais quand les peuples sont bien nourris.

        • Ne vous inquiétez pas world28: d’ores et déjà les banques alimentaires des associations caritatives sont submergées. J’en ai tenu une hier à Lyon et je peux vous affirmer que nous voyons arriver de plus en plus de gens jamais vus auparavant, femmes seules avec deux enfants et mises au chômage par la crise sanitaire si mal gérée par le gouvernement. Et à mon avis, ce n’est qu’un début: pour l’instant, c’est l’afflux de gens qui étaient presque précaires et qui ont basculé dans la pauvreté. Dans quelques mois, nous aurons les centaines de milliers de licenciés qui tomberont dans la précarité et la misère

          • Certes, il y aura des moments difficiles, mais de là à la révolte, il y a du chemin. Votre cas particulier, aussi préoccupant soit-il, n’est pas en soi une généralité qui mène un peuple au soulèvement. Combien de fois ai-je entendu ce propos et jamais rien n’est arrivé.

          • Sans l’intervention de l’Etat (chômage, aide, etc), votre banque alimentaire aurait été noyée. C’est pas infaillible, mais ça permet d’avoir un coussin amortisseur avant de connaître des situations de tiers-monde comme aux USA par exemple.
            https://youtu.be/dG–ED2LTnI

            • mouahaha, l’intervention de l’État !
              Celui qui a causé les problèmes par sa gestion désastreuse de la situation !
              Celui qui arrive, tel Zorro, avec des centaines de milliards d’euros de fausse monnaie (planche à billets de la BCE), pour tel un illusionniste faire croire aux Français qu’il n’y a pas de problème, mieux même : le revenu des Français serait celui ayant le moins souffert de la crise ! cf https://www.lefigaro.fr/conjoncture/coronavirus-face-a-la-crise-les-francais-moins-leses-que-leurs-voisins-20200806
              Alors que toute personne connaissant un minimum les mécanismes économiques sait que quand on travaille moins, on ne peut que gagner moins et de ce point de vue, les Français sont les premiers de la classe. L’inflation à venir, l’augmentation à venir des prélèvements obligatoires, voire la confiscation des économies des particuliers le rappelleront aux Français.
              Vous êtes formidable, vous ; vous devriez postuler au gouvernement de Jean Castex.

              • Bonjour Jacques B.
                Vous mélangez tout pour faire diversion, bien entendu. Les centaines de milliards ne sont pas la protection sociale de l’Etat français : je parle des mécanismes préexistants/actuels de chômage et autres.
                Vos fantasmes de vols (confiscation des économies) ne se réaliseront pas, désolé.
                Et pour les centaines de milliards, le système économique mondial étant de toute façon artificiel depuis des décennies, soutenus par des mécanismes de manipulation et d’illégalité (paradis fiscaux, création de monnaie, manipulation des cours), au final, je sais pas si ce sera pire ou mieux…

                • Non, je ne mélange pas tout : on ne résout pas un problème avec l’aide de ceux qui l’ont créé.
                  L’État (français pour le coup) a tout fermé pendant deux mois, et continue à contraindre fortement l’économie : dans bien d’autres pays, les atteintes à l’économie ont été bien moindres – j’espère que vous le savez.
                  Et c’est ce même État que vous louez pour son intervention salvatrice ! C’est une blague ? Dites-moi que c’est une blague, s’il vous plaît.
                  — ah, on me souffle qu’en réalité, c’est une habitude chez vous de faire semblant de ne pas comprendre —

            • Comme vous ne connaissez visiblement pas les Etats Unis, je peux vous dire – je m’y rends chaque année rendre visite à notre fils qui y vit depuis longtemps – que 1) les banques alimentaires sont très nombreuses et bien pourvues mais ne relèvent effectivement pas des pouvoirs publics mais des Eglises et associations de bienfaisance 2) les gens ont été mis au chômage (avec allocations de chômage sur trois mois relativement importantes selon les Etats) 3) et que les Etats versent une forte somme non pas à ceux qui restent au chômage mais à ceux qui retrouvent un emploi.
              Quant à la banque alimentaire que j’aide à Lyon, les subventions de l’Etat sont totalement inexistantes et tout provient de la Région Rhône Alpes, de la Métropole et de dons de particuliers.

              • Donc les banques alimentaires US et françaises ne sont pas subventionnées par l’Etat. La mainmise des Eglises (exemptes d’impôts, avec leurs pasteurs richissimes) n’est pas surprenante.
                Les banques alimentaires sont certes bien fournies aux USA (et heureusement vu la situation dans laquelle se sont retrouvées des millions d’américains) ne sont pas le chômage. Vous avez vu sur les images du lien ? Les gens qui viennent à la banque alimentaire US ne viennent pas forcément en poussant un caddie à la zézette, ils viennent en 4X4 valant des dizaines de milliers d’euro et qui consomment à fond.. clairement pas la même chose que chez nous, si ? Vous voyez arriver les gens ainsi dans la banque alimentaire de Lyon ? En France, ce sont des gens en (très) grande précarité EN GENERAL qui viennent aux banques alimentaires. (Vous confirmez ?), pas le chômeur de courte durée.

        • @world pas totalement exact , la révolte arrive aussi de l inoccupation de la jeunesse (cf mai 68) . Quant le peuple est dans une très grande misère il ne se révolte pas , il est bien trop occupé à survivre . Les révolutions ont toujours et de tout temps été fomentées par les oisifs . Les miséreux sont le prétexte (la révolution a besoin d’un mythe fondateur), idiots utiles des oisifs qui eux un un projet politique (celui d’accaparer le pouvoir à leur profit) .Or nous avons une palanquée d’oisifs … et les miséreux sont là eux aussi et leurs rangs vont grossir. Les ingrédients sont prêts .

  • « Le principe de précaution est désormais généralisé, intériorisé jusqu’à la folie. »

    Un jeune gars avec sa copine, déambulation lente et lèche vitrine, baisse son masque pour s’allumer sa clope dans la rue encore peu fréquentée à cette heure. Deux vieux zorros masqués de bleu jusqu’aux yeux changent de trottoir pour venir les engueuler en affirmant que la fumée de cigarette transmet le virus chinois. Le jeune couple bat en retraite, les yeux écarquillés d’étonnement. On ne discute plus lorsque les fous sont en liberté.

    • Ambiance rétro garantie: le régime de Vichy bis

    • Certains croient qu’il y a une dictature sanitaire ou un agenda caché derrière tout ça (avec ou sans 5G dans le vaccin)… des fous en liberté… Certains sont mêmes présidents.

      • le fait est qu’il ya bien un recul des libertés individuelles…
        la démocratie est un tyrannie..

        on peut polémiquer sur le mot dictature..

        • La démocratie peut parfois flirter avec la tyrannie, mais la tyrannie est une tyrannie :-). Polémiquer sur le mot dictature ? Ah bon ?

          • prenons cette définition..
            Concentration de tous les pouvoirs entre les mains d’un individu, d’une assemblée, d’un parti, d’une classe.

            dans une démocratie les pouvoirs sont détenus par une majorité… pour peu que cette majorité recouvre des groupes correspondant à une définition du mot classe..

            ou sinon..je cite wiki
            Définitions
            Encyclopædia Universalis : « La dictature est un régime politique autoritaire, établi et maintenu par la violence, à caractère exceptionnel et illégitime. Elle surgit dans des crises sociales très graves, où elle sert soit à précipiter l’évolution en cours (dictatures révolutionnaires), soit à l’empêcher ou à la freiner (dictatures conservatrices). Il s’agit en général d’un régime très personnel ; mais l’armée ou le parti unique peuvent servir de base à des dictatures institutionnelles. »
            Dictionnaire de la politique (Hatier) : « La dictature se définit comme un régime arbitraire et coercitif, incompatible avec la liberté politique, le gouvernement constitutionnel et le principe de l’égalité devant la loi. »
            Dictionnaire culturel (Larousse) : une dictature est un « régime politique dans lequel le pouvoir est détenu par une personne ou par un groupe de personnes (junte) qui l’exercent sans contrôle, de façon autoritaire » et un dictateur est une « personne qui, à la tête d’un État, détient tous les pouvoirs, les exerçant sans contrôle et de façon autoritaire ; autocrate » ou « sous la République romaine, magistrat extraordinaire nommé en cas de crise grave par les consuls sur la demande du sénat, et possédant tous les pouvoirs en Italie pour six mois au maximum ».
            Selon Hannah Arendt la différence entre une dictature et un régime totalitaire ne se situe pas dans l’ampleur de l’arbitraire, de la répression et des crimes, mais dans le degré de contrôle du pouvoir sur la société : une dictature devient « totalitaire » lorsqu’elle investit la totalité des sphères sociales, s’immisçant jusqu’au cœur des sphères privée et intime (familles, mentalités, psyché individuelle)5.

            Juan Linz propose de réserver l’usage du terme de dictature aux « gouvernements de crise intérimaires qui ne se sont pas institutionnalisés et qui introduisent une coupure provisoire avec les règles du régime précédent en matière d’accession au pouvoir et d’exercice de celui-ci ; et cela, quelque soit la nature des contextes politiques — démocratique, traditionnelle ou autoritaire — dans lesquels ils constituent une parenthèse. » Cette suspension temporaire des règles du régime antérieur serait, selon lui, « le propre des gouvernements justifiant l’appellation de dictatures constitutionnelles. »6

            Critères contemporains
            Dans le domaine de la politique, on appelle « dictature » un régime dans lequel une personne (dictateur), ou un groupe de personnes, disposant d’un pouvoir absolu, s’y maintient de manière autoritaire et l’exerce de façon arbitraire.

            Le caractère absolu du pouvoir se caractérise notamment par l’absence de séparation des pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire). Cette confusion des pouvoirs peut l’être au profit de l’exécutif (cas le plus courant) ou au profit du pouvoir législatif (régime d’assemblée). Il résulte aussi de l’absence de contrôle démocratique et d’élections libres (répression politique des opposants, le non-respect de la liberté de la presse).

            Le caractère arbitraire du pouvoir se traduit par le non-respect de l’État de droit (violation de la Constitution, établissement de lois d’exceptions).

            Si beaucoup de dictateurs arrivent au pouvoir à la suite d’un coup d’État (en Afrique, en Amérique du Sud et en Europe centrale et orientale notamment), d’une guerre civile (Francisco Franco) ou d’une guerre internationale (Kim Il-sung), il arrive qu’un dirigeant parvienne au pouvoir légalement avant de devenir un dictateur (ce fut le cas d’Adolf Hitler ou d’António de Oliveira Salazar) ou bien accède au pouvoir dans un régime de parti unique (ce fut le cas de Lénine, de Staline et de Mao).

            en ralité les gens opposent dictature à démocratie, en ajoutant l’aspect totalitaire, et l’aspect de violence..

    • Quand on arrête de fumer, on détecte un fumeur à 20 mètres à la ronde en espace ouvert. Surement pas par la fumée mais par l’odeur.

      S’il faut interdire les odeurs pour lutter contre le Covid, il va falloir verbaliser copieusement ceux qui ne se lavent pas ou se parfument.

  • A l’attention du comité de rédaction :
    Il faudrait étudier la possibilité d’enlever les notes « -1 », qui ont trop tendance à signifier « pas d’accord ».
    On s’en fout un peu de savoir si quelqu’un, qui plus est anonyme, est d’accord ou pas avec ce qui est dit, alors qu’on préfèrerait des arguments.
    Certaines interventions sont tout à fait intéressantes, que l’on soit d’accord ou pas avec elles, par exemple aujourd’hui celles de World28 qui se prennent une floppée de -1, mais sans vraiment d’argumentation pour étayer ces notes.

    • Les points ne sont pas une notation de la qualité d’un post, ce n’est pas le michelin, mais un sondage d’opinions parmi les participants quelqu’ils soient.

      • Oui c’est ça, si CP souhaite connaître l’opinion de ses lecteurs, il suffit de faire des sondages.

        Pour les notations :
        +1 signifie « d’accord » ou « intéressant »
        – 1 signifie « pas d’accord », et en annulant des +1 on perd de l’information.
        En résumé, CP devrait simuler les règles du marché : j’achète ou je m’abtiens.
        Il serait d’ailleurs intéressant d’appliquer ces règles aux articles eux-mêmes.

    • Merci pour votre remarque très juste. Mais ce n’est pas grave, je reste très positif dans le débat. C’est cela la liberté !

    • Et paf ! moins 1 🙂
      Qu’est-ce que ça peut bien vous faire ?
      Le +1 ou le -1 que l’on met le sont souvent parce qu’on n’a justement pas le temps d’argumenter et/ou que cela a déjà été fait.

      • Qu’est-ce que ça peut bien me faire ?
        Ben … comme indiqué dans mon commentaire précédent, en l’état actuel je leur prête l’intérêt qu’elles méritent : aucun.
        Mais je trouve pas terrible cet espèce de plébiscite à chaque commentaire, pour un journal qui s’appelle Contrepoints et se dit libéral …

        • Bof, c’est une info supplémentaire sur les commentateurs qu’ils révèlent d’eux-mêmes, ça ne doit pas porter à conséquence ni changer les choix qu’on fait de commenter ou pas commenter, ni de plussoyer, moinsoyer, ou laisser tel quel.

          • Perso je plussoie parfois, ne moinsoie jamais, et pour le reste ça ne change rien, mais réagis facilement aux commentaires, s’ils m’intéressent.

        • Ce serait mieux d’avoir 2 compteurs pour ne pas faire une moyenne de « ça m’intéresse » et de représailles.

          On ne sait pas (en particulier avec un compteur unique) si on a choqué, dit une bêtise, ou mal expliqué.

          Hélas, je pense que CP est dépendant de son fournisseur de service comme pour robocop moderator.

          • Oui c’est un des problèmes, il faudrait pouvoir distinguer facilement les commentaires qui ont suscité un intérêt positif, actuellement ils sont souvent masqués par une controverse qui annule leur score.
            Pour ceux qui sont pas intéressants, on s’en fout et pas de note c’est largement suffisant. Idem pour les articles … ça arrive.

        • Un peu de cohérence, cachou42 : soit ça ne vous fait rien et vous n’en parlez pas ; soit vous en parlez, et c’est le signe que ça vous dérange.
          PS : je ne suis pas webmaster pour Contreproints, même pas informaticien, mais il me semble avoir compris que selon le type de blog, l’application de commentaires que l’on retient, on a le « pack » complet, avec ses avantages et ses inconvénients, dont la possibilité de noter les commentaires. Il me semble que ce dernier point n’est en général pas le premier critère de choix des administrateurs : quand l’option est présente dans le « pack », ils font (on fait) avec, et quand elle ne l’est pas, on fait sans.

  • bien retenu la leçon : s’il y a un incendie chez moi, j’exigerais des pompiers de l’eau française, avec certificat de provenance et de qualité biochimique, non mais quoi!

  • Distiller la peur est un outil de manipulation parmi d’autres. Les plus grands responsables sont les médias – fort nombreux hélas – qui participent à cette mascarade… J’espère pour eux qu’ils ont été grassement payés !

    • Grassement ou pas, ils sont payés, pour l’immense majorité, et rien que cela est un scandale. Le principe de liberté/responsabilité, qui fait qu’un média, entreprise comme une autre, ne doit survivre, voire prospérer, que s’il existe une clientèle prête à payer pour bénéficier de ses services, entre en contradiction frontale avec le principe de renflouement financier des médias, surtout quand c’est avec nos impôts.

  • La France a peur de tout et surtout d’elle-même. Qui ne risque rien n’a rien. Comme plus personne ne veut rien risquer nous allons vers le vide.
    Pour vivre pleinement il faut vivre dangereusement. Et puis la mort s’inscrit dans le cycle de la vie.
    Aujourd’hui on nous a instillé la peur de tout avec pour remède l’assistanat.
    Nous n’osons plus dire que nous voulons être ce que nous sommes avec notre histoire et nos valeurs. Nous n’osons plus dire que pour notre sécurité nous souhaitons que les criminels soient juger, condamnés et leurs peines exécutés jusqu’à la dernière limite. Nous n’osons plus dire que nous souhaitons que nos forces de l’ordre ont la liberté de leur moyens pour assurer notre sécurité sans risque d’avoir à être les premiers à être juger pour leurs actions. Nous n’osons plus regarder notre monde en face et de réagir fermement pour NON à toutes les imbécilités que l’on veut nous faire avaler. Nous n’osons pas choisir des hommes politiques qui auraient la stature de chefs d’état de peur qu’il nous demande pour le bien de tous de se lever le matin, de se relever les manches et de commencer par s’aider nous-mêmes au lieu de demander à l’état de le faire pour nous. Et j’en passe…
    C’est cette somme de faiblesses entretenues par des « mollusques » augmente la peur de notre peuple et ourdit sa sourde colère.
    Si nous acceptons de relever notre « col », de nous remettre au travail quelqu’il soit, il n’y a pas de sot métier, de reprendre en main l’éducation de nos enfants et de laisser aux professeurs le soin de les enseigner, de sanctionner sévèrement ce que l’on qualifie d’incivilités, de se dire que la vie ne comprend que des risques,… alors nous irradiquerons nos peurs et reprendrons notre destin en main. L’histoire du COVID n’est qu’un aléa qui ne justifie pas de clouer de peur notre peuple.

  • Regardez jusqu’où est le gouvernement est prêt à aller pour nous forcer à obéir : jusqu’à faire arrêter et menotter sur son lieu de travail – un supermarché – un magasinier qui n’avait pas mis son masque correctement (eh oui, il avait besoin de respirer un peu) :

    C’est du même tonneau que les randonneurs poursuivis par hélicoptère, ou les mémés verbalisées parce qu’elles n’avaient pas une attestation de sortie réglementaire au printemps dernier.
    Pas de problème de restriction des libertés, vraiment ? Pas de dérive dictatoriale, pas d’État policier, vraiment ?

  • A propos, cet homme sera-t-il entendu par la commission d’enquête parlementaire? Si quelqu’un ici ayant un bon carnet d’adresse peut le suggérer. Parce que le transmettre directement à son député, je pense qu’ils sont submergés de mails, vidéos en tout genre, farfelues ou invérifiables. Ici, tout est cité : contact, dates, organismes

  • Le problème est que nos gouvernants appliquent des mesures ûils nn’ont pas décidées eux-mêmes, forcélent les justifications sont hasardeuses, ce qui ajoute à la confusion et à la peur sabamment distillée par le discours médiatique.
    Nous sommes entrés dans l’ère des peurs mondiales: climat, terrorisme, santé.
    « Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes » (Machiavel)
    Cette affaire est politique. Depuis le début.

  • ce qui est marrant est que je ne suis pas le seul , j’ai expliqué ce mécanisme à tout ceux qui expliquait que la réquisition n’expliquait pas la pénurie…que c’était la faute des autres..du privé..

  • L’orateur de la vidéo dit que la pénurie de masques a été voulue.
    Il faut ajouter que les pharmaciens avaient interdiction d’en acheter pour en vendre. Sous la menace d’une amende et d’une peine de 6 mois de prison.
    Le témoignage de l’un d’eux sur YouTube a été censuré.
    Combien de temps les politiciens – et leurs « conseillers » – vont-ils continuer à mentir et à cacher leurs malversations? Combien de temps avant qu’ols rendent des comptes?

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