Pourquoi on vous a décrit le Covid-19 comme la peste noire
Si les services publics français sont un champ de ruines, c’est simplement parce que la gestion collectiviste des activités économiques conduit toujours à la catastrophe.
Si les services publics français sont un champ de ruines, c’est simplement parce que la gestion collectiviste des activités économiques conduit toujours à la catastrophe.
Tout comme la Covid étouffe les patients, l’administration étouffe les soignants.
L'écroulement du système est une réelle menace. Ce danger n’a pas été anticipé par les décideurs de la haute administration. Comme pour le reste, ils ont tout raté.
Ce n’est pas ce Ségur de la santé qui permettra de régler les trois problèmes de fond qui bloquent toute réforme réelle.
On peut penser que « la vie n’a pas de prix » et que l’économie doit s’effacer, mais cela ne protège malheureusement pas contre la surmortalité.
OPINION : le Ségur de la santé n’augure rien de bon et ne réglera rien sur le fond, parce que la crise de la santé n’est pas seulement financière et trouve en partie son origine dans la tête des Français.
Avant d’ajouter des moyens, et donc des prélèvements sur les contribuables, il conviendra en priorité de s’interroger sur l’utilisation qui est faite de ces moyens.
Tant que la France gardera son système, dont le but est, en circonstances habituelles, le rationnement des soins, il lui sera toujours impossible de faire face à une crise sanitaire, fût-elle médicalement parfaitement gérable.
Et si la vraie réforme passait par la débureaucratisation, donc une concurrence accrue ?
Aujourd'hui, l'État ne fournit plus ces services en échange d'une contribution équivalente en valeur. L’État n'a plus pour fonction que la redistribution-réglementation au nom de l'égalitarisme et de la justice sociale.
Parmi les maux qui rongent l’hôpital public, l’instauration des 35 heures de travail hebdomadaire figure en bonne place.
Il faut passer de la politique à la science, du public au privé, du collectif à l’individuel, de l’irresponsabilité à l’exigence, de la rente à la concurrence, des corps d’État inamovible au management, de l’emploi garanti à l’émulation, de la taxe à la vérité des prix.
Est-ce le naufrage d’un système de santé coûteux, public, devenu si tentaculaire que plus personne ne peut le gérer ? L'affaire Naomi en est l'exemple.
L'état des lieux de l'APHP montre une gestion désastreuse. Quelles solutions pourraient être envisagées à court et long terme ?
Un article de l’Iref-Europe L’assistance publique – hôpitaux de Paris (APHP) compte aujourd’hui 39 hôpitaux regroupés en 12 groupes hospitaliers. Pour la plupart, ils sont…
Panorama des urgences : elles coûtent cher et leur organisation n'est pas forcément idéale.
Dans le domaine de la santé, on empile des lois qui complexifient la situation au lieu de régler les problèmes.
Le 22 mars, les infirmiers anesthésistes seront en grève.
On le sait : l’État, toujours donneur de leçon, toujours prompt à réclamer son dû, est en revanche fort mauvais payeur. Aujourd’hui, au travers d’un…
Et si la réduction du temps de travail des internes en médecine révélait tout simplement que leur présence est indispensable au fonctionnement des hôpitaux ?