Et si nous avions un candidat libertarien aux élections ?

Laissons-nous le temps de rêver à ce que pourrait être un candidat libertarien aux élections présidentielles françaises.

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Et si nous avions un candidat libertarien aux élections ?

Publié le 12 juillet 2020
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Par Olivier Maurice.

Jo Jorgensen est la candidate libertarienne à l’élection présidentielle américaine. Et si en 2022, un candidat indépendant se présentait à l’élection présidentielle française, et que pour faire simple, il reprenait tout simplement les 10 points de son programme en les mettant à la sauce tricolore ?

Laissons-nous le temps de rêver à ce que pourrait être un candidat dont le programme ressemblerait à cela : « Une vision audacieuse, concrète et libertarienne pour une France tournée vers le futur« .

Les partis politiques, de droite comme de gauche ont totalement perdu la confiance des citoyens Français, ils laissent aux prochaines générations un bilan désastreux :

  • près de 2500 milliards d’euros de dette, un budget de l’État en déficit de 93 milliards ;
  • une politique étrangère coûteuse et paternaliste ;
  • un système de santé ruineux et inefficace ;
  • des territoires gangrénés par les trafics et où explose la criminalité ;
  • un système de retraite et de protection sociale exsangue qui ne promet que la misère ;
  • une économie qui a perdu toute compétitivité ;
  • une crise migratoire sans fin.

L’État obèse a créé ces problèmes. Pour en sortir, il nous faut remettre l’État à sa place : une place bien, bien plus petite que celle qu’il occupe actuellement.

Dépenses publiques, dette et déficit

En tant que chef de l’État, j’interdirais toutes les administrations, toutes les collectivités, tous les acteurs publics à contracter de nouvelles dettes. Je mettrais mon veto à toute réforme qui conduirait à de nouveaux déficits et à une augmentation de la dette. Je fixerais des objectifs de réduction des dépenses publiques à chaque ministre et les tiendrais personnellement responsables.

Il n’y a simplement aucune excuse valable pour que nos enfants, nos petits-enfants, nos arrière-petits-enfants aient à payer le coût des promesses clientélistes somptuaires et jamais tenues par les précédents gouvernements.

Neutralité et paix

Transformer la France en une grande Suisse : « armée et neutre » grâce à une force armée destinée à défendre le territoire contre les ennemis et les envahisseurs, composée de chaque citoyen et d’une force militaire de dissuasion et de protection dont le strict mandat est celui de défendre le pays.

Cela veut dire : fin de l’ingérence dans les affaires des autres pays, y compris et surtout dans les anciennes colonies, fin des embargos, fin des coopérations militaires, fin des actions de police internationales… Fin de manière générale, de toutes les politiques interventionnistes de toute sorte.

Santé

Le système de santé établi sur des bases idéologiques au lendemain de la guerre ne consiste qu’en l’accumulation de politiques de santé ruineuses, dogmatiques et incohérentes sous l’égide d’une planification administrative obèse. Ce système est au bord de l’asphyxie et les tentatives désespérées pour réglementer les moindres gestes des acteurs de santé et organiser la pénurie ne font qu’aggraver les choses.

La seule différence entre les différentes politiques conduites jusqu’à présent consiste à déterminer quelle est la taille du gâteau et comment celui-ci sera partagé entre les organismes relevant de la gestion par les partenaires sociaux et les rentes accordées aux mutuelles.

Cette politique est à l’opposé de ce qui doit être fait. En ouvrant les domaines de la santé et de la protection santé à la concurrence, nous pouvons réduire de 75 % le coût des frais médicaux et permettre ainsi au secteur de réinvestir dans les domaines de pointe et les services qui manquent cruellement de financement.

C’est la seule politique qui permette à la fois une offre de santé accessible à tous et une haute qualité de service, deux éléments qui font dans de nombreux domaines (urgences, milieux ruraux, dépendance…) largement défaut. C’est la seule politique qui permette également de faire preuve de solidarité envers les plus démunis.

Environnement

Je m’engagerais à ce que la France redevienne leader dans le domaine du nucléaire.

Nous devons considérer l’environnement comme un tout et non pas utiliser l’écologie comme prétexte pour imposer une idéologie.

Disposer d’une énergie propre, disponible, abondante et à faible coût est la condition indispensable afin de pouvoir mettre en place les innovations technologiques et économiques qui sont les seules solutions qui permettent d’améliorer la qualité de la vie et de réduire la pollution et les diverses nuisances.

Protection sociale

Croyez-vous aux promesses des politiciens ? Pas moi ! Cela fait des années qu’ils promettent un système en équilibre et que voyons-nous dans la réalité ? Un système de retraite et de protection contre les aléas de la vie en déficit chronique et qui ne promet que la misère.

On peut comprendre que certaines personnes préfèrent un système de protection et de prévoyance géré par l’État, comme on doit comprendre que de nombreuses personnes préfèreraient un système individualisé.

En tant que chef de l’État, j’ouvrirais et remettrais à plat le système de protection sociale, afin qu’il permette à chacun de choisir la formule qui lui convient le mieux.

Commerce et immigration

La capacité de voyager et de commercer sans entrave sont les bases même de la liberté : en tant que citoyens français, nous devons être libres de voyager où nous voulons, d’acheter et de vendre à qui nous voulons. Cette liberté ne peut exister sans une réciprocité avec les pays ayant les mêmes aspirations que nous.

Le principal impact de notre politique de réduction de l’État sera d’éliminer la barrière tarifaire que constitue l’énorme montant de taxes et de prélèvements obligatoires et de supprimer l’effet d’aubaine que constitue la protection sociale gratuite et automatique.

Justice et criminalité

Il est inacceptable que la France soit régulièrement condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme pour non-respect du « délai raisonnable » auquel peut prétendre tout justiciable.

La justice ne consiste pas à multiplier les procédures, les amendes et les contraventions qui encombrent les tribunaux. La justice ne consiste pas à être fort avec les faibles et faible avec les forts. La justice ne se fait pas dans la rue, dans les réseaux sociaux ou sur les plateaux télé, ce qui finit par arriver faute de délais raisonnables pour traiter les crimes violents.

En tant chef de l’État, je veillerais à cesser la poursuite des « crimes sans victimes » et autres « crimes potentiels » et remettrais la justice face à ses priorités.

Pauvreté

En dix ans, entre 1970 et 1980, le taux de pauvreté en France a été quasiment divisé par deux alors qu’il n’existait quasiment aucune action gouvernementale. Depuis que des politiques publiques ont été mises en place, le taux de pauvreté est resté identique et le chômage n’a fait qu’augmenter. Quarante ans de lutte contre la pauvreté : zéro résultat.

Les politiques de lutte contre la pauvreté et les inégalités ne fonctionnent pas.

Le seul remède contre la pauvreté, c’est une économie vigoureuse qui fournit le plein emploi et de bons salaires, le tout combiné avec un prix de la vie raisonnable.

En tant que chef de l’État, je travaillerais pour éliminer toutes ces politiques publiques qui paralysent notre économie, en portant une attention particulière à celles qui ne font qu’augmenter les prix du logement et de la santé, ainsi qu’à celles qui complexifient la création de nouvelles entreprises ou posent des conditions et quotas à l’accès à certaines professions.

Éducation

L’Éducation nationale est un fiasco total. L’investissement dans ce qui est devenu le plus grand employeur d’Europe n’a fait qu’augmenter, alors que les résultats ne font que baisser. Les diverses tentatives pour gommer les égalités n’ont abouti qu’à accroître encore plus les disparités.

Il est temps de supprimer le ministère de l’Éducation nationale et de rendre la responsabilité de l’éducation des enfants à qui elle aurait toujours dû appartenir : aux parents, aux enseignants et aux élèves.

Impôts et taxes

Il n’existe pas de consentement à l’impôt. Les prélèvements fiscaux sont toujours obtenus sous la menace. Si vous ne payez pas ce que le gouvernement vous réclame, vous devrez payer une amende, on retiendra sur vos revenus, vos biens seront saisis et vous risquez même de finir en prison.

En tant que chef de l’État, je n’aurais de cesse de réduire les dépenses, de réduire la taille de l’État afin que vous puissiez conserver ce que vous gagnez.

 

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  • A part quelques points de détail (comment avoir une dissuasion nucléaire sans une armée de métier, la réciprocité du commerce extérieure n’est pas nécessaire) c’est parfait, et vous aurez donc ma voix.

  • Idem. Je souhaite bon courage à un candidat pour présenter un tel programme et surtout à le mettre en place démocratiquement sans avoir à lutter contre les opposants de tout poil qui seront dans la rue avant même la proclamation des résultats finaux.
    La solution va arriver.
    Ce sera une crise de plus en plus profonde avec un état submergé incapable de rétablir la situation. D’où un chaos de quelques années avec tout ce qui va avec puis l’arrivée d’un homme nouveau. Ressemblera-t-il à De Gaulle, à Poutine, à Herdogan, à Staline, au chinois, je ne sais pas mais ce ne sont pas les clowns à roulettes ni les saltimbanques que nous voyons sur nos écrans qui sont à 1/100 de celui qui aura cette tache à accomplir.

  • C’est un rêve …..!!
    6 millions de fonctionnaires sous statuts , compris haute fonction publique qui réglemente tout.
    600000 élus qui dépensent l’argent des autres sans rendre de compte aux citoyens . ( ils sont élus à la majorité , alors que 50 % des électeurs inscrits ne votent plus et qu’il y a aussi beaucoup de non inscrits. )
    Et il faut compter avec les syndicats de fonctionnaires qui bloquent le pays à leur guise avec la bénédictions des élus .
    Peu de chance de sortir de ce marasme sans dégâts

    • En gelant les recrutements de fonctionnaires pendant 20 ans, on ne diminuerait l’effectif que de moitié (1/40ème part à la retraite chaque année) et ça ne ferait que stabiliser la masse salariale qui représente plus la moitié du budget de l’état. Je crains que la seule solution soit l’abrogation du statut de la fonction publique ce qui m’amène à penser qu’on ne fera pas l’économie d’un coup d’état ou d’une guerre civile.

    • il faut provoquer une épreuve de force avec les fonctionnaires : les jours de grèves ne seront pas payés, ni maintenant, ni plus tard, ni l’année prochaine. et honnêtement, vu l’utilité de leur travail, qu’ils fassent grève, ça ne dérange réellement pas grand monde.
      en revanche, le propriétaire du fonctionnaire locataire ou le banquier du fonctionnaire accédant à la propriété se chargeront de leur mettre la pression nécessaire.

  • Bon, il fallait bien que je me lancer un jour, mais se borner à brasser de l’air sans prendre en compte LA source du problème, c’est une perte de temps. La constitution est pourtant claire, et c’est là la base de tous les maux dénoncés par les libéraux.

    « ARTICLE PREMIER.

    La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. »

    La France est une république « sociale » ! Pas libérale, mais sociale, c’est écrit noir sur blanc dès le premier article de la constitution.

    Vous voulez que les choses changent ? Arrêtez de passer à côté du problème. Il vous faudra impérativement réécrire la constitution.

    • En même temps, le socialisme est l’héritage des jacobins et du rousseauisme.

      La république a toujours était imprégnée par l’esprit social et égalitaire de l’extrême gauche révolutionnaire. Il y a bien eu des tentatives pour créer une république libéral (girondins, thérmidoriens, Tocqueville, Ferry etc…), mais à chaque fois, la république est retournée dans les méandres hideux de sa matrice idéologique : rousseauisme, contrat social, jacobinisme, socialisme…

      Bienvenu en république française ! La république de Rousseau, Robespierre, du Front populaire et du CNR !

      J’ai du respect pour les républicains libéraux, mais ça me semble être une cause perdue. C’est comme vouloir libéraliser l’URSS, sans supprimer les bases idéologiques et les symboles du régime…

    • C’est quoi une république sociale?

      • C’est une république qui ne reconnait pas les droits individuels.

      • Est une république sociale, toute république qui se définit comme tel dans ses lois fondamentales.

        Mais pour être plus précis…

        Une république sociale, c’est une république ou l’égalité de résultat prime sur l’égalité de chance.

        Une république sociale, c’est une république ou l’égalité prime sur la liberté.

        Une république sociale, c’est une république ou les libertés individuelles sont à géométrie variable, afin d’être en adéquation avec les mesures vagues et changeantes d’un fumeux « contrat social » que personne n’a jamais signé.

        Une république sociale, c’est lorsque l’état détient le monopole dans certains secteurs économique au nom du « bien commun ».

        Une république sociale, c’est une république qui contrôle l’éducation et l’université à des fins de propagande.

        Une république sociale, c’est une république administré par une armée de fonctionnaires non-élus et pour la plupart inconnus des citoyens. D’ailleurs, en république sociale, la fonction publique est le première employeur.

        Une république sociale parle de « valeurs républicaines » à toutes les sauces, et exclus de ces « valeurs » tout opposant qui ne rentre pas dans le moule du politburo de la république démocratique et sociale.

        Une république sociale aime coller le mot social un peu partout. C’est son branding. Et ça lui permet de vendre son autoritarisme à des foules complètement aliénées par des années d’eDuCaTiOn à l’école de la république, véritable usine à socialistes desquels ressortent des « citoyens » qui, désarmées face à l’état lamentable de l’économie de la république sociale, redemande plus de socialisme…

        Et comme dirait h16, ce pays est foutu !

    • Imposer le travail au noir dans la constitution : l’état ne prélevera aucune taxe et impôt sur le travail : fin de la TVA, des charges sociales et de tous les impôts de production. Résultat plus d’urssaf, plus d’allocations/aubaines, plus de fonctionnaires pour contrôler et imposer tout ça et les produits français redeviennent compétitifs par rapports au produits importés et disparition du chômage et de la pauvreté. On finance un état régalien minimum par l’impôt universel à taux unique.

  • Je vous donne ma voix sans hésitation.
    Juste une question? Accepteriez-vous de vous lancer dans cette « aventure » pour nous représenter ou connaissez-vous quelqu’un dont le charisme est tel qu’il pourrait accepter cette charge? Si oui, allons y.

  • Oui il nous faut quelqu’un pour essayer… !! Mais qui? Pas forcément besoin d’une célébrité, mais au moins quelqu’un de rompu aux méthodes et outils de communication, de pédagogue disposant de données fiables réelles et indiscutables, capable de passer via les réseaux sociaux et les médias et de faire un buzz sincère , en ces temps où les communicants font davantage l’opinion que les sachants. Une suggestion dans le programme : faire évoluer nos institutions en instaurant le vote électronique pour un maximum de citoyens possible avec les outils de contrôle qui vont avec…
    Ce serait bien d’arrêter de bêler avec des idées. Le temps serait bien venu d’agir avec des pensées perçues comme nouvelles pour demain. Un nom , un seul pour se présenter avec une équipe projet (cela devra t il s’appeler encore un parti? -tant ont tenté à l’ancienne ex: Nous Citoyens,etc…) et je vote pour lui !
    Mais vu la masse de bénéficiaires de la planque qu’est devenu ce pays, je pense que la seule ambition raisonnable aujourd’hui, face à ceux qui bloquent tout pour leur propre intérêt, est de faire émerger l’idée minarchiste -je dis bien minarchiste – voire libertarienne, de déjà faire savoir qu’elle existe , de mesurer ce qu’elle pèse aujourd’hui en France (qu’en sait on a ce jour? A part le nombre de ceux abonnés à Contrepoints et sa mouvance), de la faire progresser pour être reconnue peu à peu comme une vraie proposition moderne et innovante pour le futur…

    Pour que notre emblème national : le COQ ( le seul oiseau capable de chanter les pieds dans la merde) devienne un CYGNE., un signe d’espoir, beau et prometteur.
    Les bobos de gauche, les ignorants et esprits faibles manipulés par des idéologies aux relents totalitaires devraient pouvoir être séduits par le mot «libertarien » ( même si bcp plus extrémiste que minarchiste) mais tellement plus français dans sa racine phonétique…
    De quoi arracher ce pays à sa trajectoire mortifère… et le refaire basculer sur la voie du progrès et de la liberté.
    Faites nous cygne/signe si jamais un prophète pragmatique émerge. J’en serai !

    • Expliciter ce qu’est le minarchisme : c’est l’application de l’art2 de la DDHC : le rôle de l’état est de garantir les droits naturels du citoyen qui sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. ET C’EST TOUT! (pas crier!). En conséquence 4 ministères suffisent : défense, intérieur, justice et affaires étrangères. Tout le reste doit disparaître pour être rendu à l’initiative privée. Donc fin de toute subvention et de tout impôt de production. Et donc abolition du statut de la fonction publique qui constitue une inégalité en droit.

  • Bien que je sois d’accord avec une grande partie de votre programme, je vais me faire l’avocat du diable et imaginer les possibles interrogations des électeurs:

    – Santé: Quid de ceux qui ne peuvent pas se payer d’assurance santé? Voulez-vous un système à l’américaine où les gens s’endettent pour une simple opération? Comment s’assurer qu’il n’y aura pas formation de cartel?

    – Environnement: Mais que faites-vous des déchets nucléaires? Et puis, il faut bien des normes pour empêcher les entreprises et les transports de polluer et d’émettre trop de particules fines. Et même la Cours des comptes a déclarer que le nucléaire était très cher (dérapages de l’EPR). Qu’en pensez-vous? À l’inverse, en tant que libertarien, je ne vois pas pourquoi vous privilégiez le nucléaire par rapport aux autres énergies. Pourquoi ne laissez-vous pas faire le marché?

    – Commerce et immigration: Donc vous voulez avantager la Chine qui, elle, va garder ses règles protectionnistes, mais qui pourra encore plus facilement inonder le marché français?
    Donc on laisse entrer tout le monde, y compris toute la misère du monde et les terroristes? Vous voulez supprimer les passeports alors que les autres pays nous le demanderont? N’est-ce pas inégale?
    Vous ne pensez pas qu’on a assez de problèmes avec les immigrés et leurs trafic? Comment voulez-vous gérer cela?

    – Justice et criminalité: Donc vous voulez légaliser toutes les drogues (mêmes celles qui vous rendent accro rapidement comme l’héroïne)? Et la prostitution, qui est un trafic d’humain légalisé?
    De plus, vous ne dites rien sur les problèmes de dépendance entre la Justice et la Politique. Comment rendre la Justice efficace et vraiment indépendante? Comment punir comme il se doit tous les criminels alors qu’on manque de place dans les prisons? Je serais totalement en faveur de la peine de mort pour les pires criminels récidivistes (viols, meurtre…); je pense que ça calmerait tous ces barbares. Et vous?
    Que faites-vous pour réinsérer plus efficacement les condamnés?
    En tant que libéral, un système de détention (prison) privé pique ma curiosité? Qu’en pensez-vous et comment cela pourrait-il être appliqué et concret?
    De plus, voulez-vous autoriser des gens à rouler à 130 Km/h sur des petites routes (car ce n’est pas un vrai crime)? En cas d’accident, comment cela se passe t-il? Le chauffard va en prison?

    – Pauvreté: Êtes vous favorable à un filet de sécurité public pour ne pas que les plus pauvres se retrouve à la rue? Sinon comment empêcher justement cette situation?
    En tant que libéral, êtes-vous favorable à ce que les revenus de la « solidarité » soient taxés de la même façon que les revenus du travail et du capital?
    Comment envisagez-vous la transition entre la situation actuelle (beaucoup d’aides publiques) et le situation que vous souhaitez (aucune aide publique)?
    Comment feraient les chômeurs sans diplôme pour trouver un travail?

    Éducation: Donc vous voulez que les pauvres n’aient pas accès à l’éducation? Comment feraient-ils sans financement public?
    De plus, comment être sûr que des extrémistes ne vont pas créer une école coranique avec la charia comme règle de fonctionnement? Ou une autre secte déguisée en école?
    Êtes-vous favorable à un chèque éducation? Et sinon pourquoi? Comment envisagez-vous une transition entre la situation actuelle et celle que vous souhaitez?
    Quid de l’apprentissage? Comment l’imaginez-vous? Comment un chômeur peut-il financer une formation (plusieurs milliers d’euros) sans aide publique?
    De plus, vous voulez réserver les universités qu’aux riches et à quelques boursiers (coût moyen d’une année à l’université: 11 000 euros)?

    Impôt et taxes: votre déclaration n’est pas très claire. En gros, par quel impôt sont financés les différentes strates (État, Régions, Département, Communes, Communautés de communes)?
    Comment être sûres qu’elles ne vont pas faire exploser les impôts puisqu’elle ne peuvent plus s’endetter?
    Comment fixer une limite à la rapacité des élus? Quotas max d’impôt sur le revenu? Limites de fiscalité par strate?
    Quels impôts gardez-vous et pour quelle strate?

    Ce sont bien sûr des questions que j’ai entendu ici ou là. Je pense qu’elle mérite d’être abordées et non balayée d’un revers de main.
    En tout cas merci pour cet article qui fait rêver 😀

    • Toutes mes excuses, je viens de me rendre compte que je n’ai pas laisser suffisamment d’espace entre les paragraphes.
      Désolé pour ce pavé

    • Santé. Le système actuel empêche l’apparition du low-cost.
      Environnement. Pollueur payeur.
      Commerce. Liberté pour les entreprises. L’état n’a pas à faire des entraves au commerce.
      Immigration. Plus d’état providence, plus de pique assiette.
      Justice. Juges privés en concurrence. Drogues en vente libre comme tous les médicaments. Comme l’alcool.
      Pauvreté. A part les handicapés, les gens doivent se prendre en mains. Vaut mieux être pauvre dans un pays riche.
      Handicapés. Pris en charge par des sociétés de bienfaisance.
      Éducation. Les parents aiment leurs enfants et s’en occupent. Ils font leur éducation.
      Impôt. Abolition de l’impôt contraint. Les fonctions régaliennes sont payantes. Reste l’armée, une contribution volontaire devrait suffire.

    • C’est long et c’est… C.n.
      Il ne faut pas chercher des complications en faisant la révolution et en prenant le pire de chaque pays… Simplement supprimer les impôts et taxes sur le revenu, simple, rapide, efficace.. Le plus dur dans la vie est d’avoir un revenu de son travail, taxer la consommation est indolore quand on est libre de gagner sa vie.

  • Avant de toute chose , changer le mot libetarien qui ne veut rien dire pour 99% des electeurs avec social ecolo république démocrate un mixe de tout ça.

    • Secondo, arrêter de rêver, plus de 50% de la population est sous perfusion d’argent public offert généreusement par 20% d’entre nous.. On ne fait pas le poids, il faut un coup d’état.

      • Ou donner le vote aux seuls contribuables.

        • C’est à dire à tout le monde puisque tout le monde paie la TVA, entre autres…

          • Il faut des voix fractionnaires qu’on obtiendrait en fonction de son montant de contribution. On pourrait rajouter à cela des voix par enfants puisqu’on les brandit souvent pour justifier ça ou ci mais sans jamais leur demander leur avis (ou celui de ceux qui payent et se réveillent la nuit pour eux, leurs parents).

    • « Libertarien », un mot qui commence comme la « liberté » et qui n’aboutit qu’à « rien », en effet.

  • Liberté d’immigration, c’est super, on en a pas assez maintenant, de migrants…

    • on n’en a pas assez, plutôt…

      • Mais ce n’est pas à l’État de financer qui que ce soit pour eux. Pas très logique d’allouer un droit de séjour sans accorder le droit (et le devoir) de travailler pour subvenir à ses besoins).
        Il ne faut accorder les aides AF, sécu, etc. qu’après «un stage» 5 ans de travail et donc de cotisations pour soi ou son parent direct (père ou mère) une condition appliquée à tous citoyens français ou étrangers.

        • Aucune aide, ni allocation ; salaire complet (charges patronales comprises). Liberté = responsabilité = prise en charge individuelle. Arrêtons de vivre de l’argent d’autrui.

          • Pourquoi je suis contre les impôts et les allocations de toute sorte : c’est parce que ce sont des circuits financiers créent peu de richesse (des boucles qui tournent en rond) et qui coûtent très cher : pensez à la quantité de fonctionnaires qu’il faut pour administrer et contrôler tout ça.
            Alors que 4 ministères régaliens financés par un impôt sur TOUS les revenus de TOUS les citoyens à un taux unique ça mettra tout le monde d’accord.
            Après, ce qui ne relève pas de l’état s’organise au niveau régional et communal par des votations à la suisse. (subsidiarité). Ca mettra les communes et les régions en concurrence : on peut espérer voir diminuer la corruption.

  • Un candidat « Libertarien » en France.? Ce serait le reve mais voilà il faudra attendre que les poules naissent avec des dents.!!!

    • Il existe de bons dentistes pour y remédier… Mais est ce sage de mettre des dents aux poules , elles ont déjà des griffes ?

  • Lancez-vous! Je voterai à nouveau (pour vous) après des années d’abstention.

  • La même erreur que tous les combats contemporains. On ne lutte pas avec les outils qu’on veut supprimer, ça ne peut rien faire d’autre que les légitimer.

  • L’État obèse a créé ces problèmes. Pour en sortir, il nous faut remettre l’État à sa place : une place bien, bien plus petite que celle qu’il occupe actuellement

    Il faut être aveugle pour ne pas le voir.

    • OUI ! Ho oui !
      L’État seulement l’armée et la police… et les impôts (c’est triste, je sais)…
      Les cliniques privées fonctionnent mieux que l’hôpital publique (c’est peut-être parce que les ÉNArques y sont interdits de séjour sauf dans un lit) ;
      Les écoles privées ne marchent pas mal a-t-on besoin d’un mammouth ?
      Est-ce à l’État de gérer des boutiques de luxes dans les aéroports il n’y a que la frontière à s’occuper…
      Est-ce à l’État de venir au secours de sociétés non stratégiques et boiteuses depuis longtemps déjà (Air France, par ex.)

      • Même pas forcément. On peut laisser le peuple choisir (avec son argent) s’il veut vraiment le régalien ou s’il peut trouver mieux pour moins cher avec la concurrence. On pourrait partir avec les classiques
        – Police
        – Armée
        – Justice
        – Diplomatie
        – Et, c’est moins sûr, la monnaie

        mais tout ça sans monopole. Les gens peuvent payer pour obtenir les services de l’Etat sur ces points, ou s’organiser autrement. S’ils n’ont pas payé il ne recoivent pas l’aide de l’Etat… mais pas de monopole.

        Et puis on voit au bout de quelque temps s’il reste une police publique, des armées publiques, une monnaie centralisée ou si ce n’était pas nécessaire.
        Cette mise en concurrence réglera le débat entre anarcho-capitalistes et minarchistes et de toute façon fera baisser les coûts et augmenter l’efficience de nos dépenses.

  • C’est bien en effet du domaine du rêve. La population française étant majoritairement, et schizo frènétiquement attachée à l’égalitarisme et son état providence redistributif (après s’être gavé) aucune chance de dépasser un score à 1 (petit) chiffre aux élections. Je suis malheureusement convaincu que nous sommes encore dans les effets de la sédation qui nous rendent insensibles à la douleur. Supporterons-nous le réveil ?

  • Pessimisme: un libertarien dans une campagne électorale, c’est un drug dealer qui dirait à ses clients d’arrêter la drogue, chance de succès 0
    optimisme: gagner quelques soutients au cours des rares débats qui ne seraient pas étouffés par les médias (le silence étant le plus redoutable des « fake news »)
    suggestion pour un tel candidat: affirmer qu’il faut constitutionnaliser (i) un frein à la dépense publique, (ii) un frein aux prélèvements obligatoires, (iii) un frein à l’endettement de l’état.
    Cela refroidirait un peu les plus démagos.

    • Liberté de commerce = un petit coup de tampon ultra libéral des médias = on vient de vous dessiner une cible dans le dos.
      Santé = on ressort Sicko et plus personne ne vote pour vous. Les gens pense que la santé c’est du régalien, et vous pourrez vous escrimer c’est les racines les plus fortes.

      • Oui, la sécu, c’est sacré. Sans sécu on mourrerait dans le caniveau. D’ailleurs avec Leclerc et Carrouf on meurent de faim. Heureusement que la justice d’état est là, sinon des quartiers entiers seraient hors contrôle.
        Les français adorent qu’on leur raconte des belles histoires.

  • Chiffres un peu faussés : (prières aux féministes de ne pas me lyncher !)
    Années 70 = plein emploi (presque) mais quel était le nombre de femmes qui avaient un emploi hormis femmes au foyer, ou épouse aidant son mari artisans, commerçant, agriculteur, ou même toubib ?… Combien d’emplois non déclarés à cette époque… Et puis la façon de compter les chômeurs a évoluée avec les décennies écoulées donc comparer loin en arrière n’a aucun sens ou alors «on» compare le nombre de travailleur (cotisant à la Sécu) de 1970 et les mêmes de 2019, je pense que les résultats sont inversés.

    • D’accord avec vous !
      C’est comme la fameuse ‘ augmentation du revenu des ménages’, en 60-70 c’était un salaire, aujourd’hui deux;

      il aurait du en principe doubler en francs constants, ce qui est loin d’être le cas…

  • L’idée de vouloir transformer la France en grande Suisse pour ce qui est de l’armée n’est franchement pas très libérale. L’obligation du service militaire en Suisse va à l’encontre du droit naturel de l’individu.

    Par contre, le point fort de la Suisse, c’est surtout le fait que chaque canton ait sa propre administration et qu’il est très facile de déménager d’un canton à un autre.

    Cela permet une réelle concurrence fiscale entre les cantons, au point que même les cantons très socialistes se retrouvent obligés de faire des efforts sur leur efficacité administrative et sur leurs prélèvements pour ne pas se retrouver trop largués par les autres cantons.

    Un programme qui viserait à démanteler complètement l’état social français ne me semble pas très réaliste. Cependant, un programme qui recréerait des régions, sur des critères historiques, culturels, et démocratiques, et qui leur transférerait l’essentiel de l’administration, ne serait pas encore une révolution libérale en France, mais mettrait en place les éléments pour que s’installe cette concurrence entre les administrations, et celle-ci ne pourrait qu’améliorer à terme leurs performances et leurs coûts.

  • Jogersen est grillée, elle a tweeté en faveur de Black Lives Matter, c’est son Aleppo’s moment…. Goodbye

  • Les commentaires sont fermés.

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