Par Nathalie MP.
On a failli croire que notre fabuleux monopole de la Sécurité sociale, celui que le monde entier nous envie, était en bonne voie de combler son célèbre « trou » financier. Après une réduction régulière du déficit annuel depuis 2010, le gouvernement, guilleret et inconscient, avait même prévu un retour à l’équilibre des comptes dès cette année. De quoi parader une fois de plus à propos de cet esprit de solidarité et de justice sociale qui serait la marque inégalée de la moralité supérieure du modèle français.
Rappelons-nous ce qu’écrivait Emmanuel Macron dans sa Lettre aux Français en janvier dernier :
« La France n’est pas un pays comme les autres. Le sens des injustices y est plus vif qu’ailleurs. L’exigence d’entraide et de solidarité plus forte. »
« Chez nous », ajoutait-il, la santé, l’éducation, la justice, etc. sont accessibles à tous, la retraite est payée par ceux qui travaillent et les accidents de la vie comme le chômage peuvent être surmontés grâce à la solidarité de tous.
Hélas pour nous, pure illusion que tout cela.
S’agissant des retraites, la réforme envisagée témoigne moins d’une volonté de simplification et de justice que d’une tentative (un peu voyante) de faire tomber les excédents des régimes bien gérés dans les caisses percées d’un État toujours à court d’argent des autres.
Dégradation du domaine de la Santé
Quant à la santé, on peut difficilement oublier que derrière la façade du timide retour à l’équilibre esquissé en 2018 – un déficit annuel de 1,4 milliard d’euros quand même – se tient, plus présente que jamais, la grève prolongée des urgences après celles, nombreuses, d’infirmiers ou de médecins au bord de la crise de nerfs ; se tient la difficulté de plus en plus grande d’obtenir un rendez-vous dans un délai raisonnable ; se tient l’amplification des déserts médicaux et se tient une pénurie de médicaments de moins en moins anecdotique.
Et de toute façon, la Cour des comptes a confirmé hier dans son rapport 2019 sur la Sécurité sociale que le fragile échafaudage comptable obtenu en 20181 se casse à nouveau la gueule dans des proportions alarmantes : le solde serait déficitaire de 5,4 milliards d’euros en 2019 et en 2020.
Immobilisme triomphant
Le gouvernement s’engage maintenant sur un retour à l’équilibre en 2023 – horizon parfaitement pifométrique, mais il faut bien faire semblant de piloter un petit quelque chose… Encore faudra-t-il « accentuer l’effort de maîtrise des dépenses », prévient la Cour des comptes.
Forcément : côté prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales), la France n’est effectivement pas « un pays comme les autres » ; nous payons déjà plus que tout le monde par rapport au PIB ! « Chez nous », comme dirait Macron, la santé est « gratuite », mais qu’est-ce qu’elle coûte cher !
Et voilà, c’est toujours la même histoire ! On garde le mammouth étatique (de la santé, de l’éducation…) en l’état, on lui applique deux-trois mesurettes de belle apparence et l’on s’imagine qu’on va pouvoir le faire gambader avec autant de pertinence qu’un système de soins (ou d’enseignement) mobile et décentralisé, focalisé sur les besoins des patients et fondé sur la responsabilité de chacun.
Au lieu de cela, tout est fait pour déresponsabiliser l’ensemble des acteurs. Le tiers payant généralisé est en train de transformer notre système de soins en une sorte de machine taillable et corvéable à merci tandis que les médecins, débordés, doivent compenser ces largesses en limitant leurs prescriptions selon des critères décidés de façon purement administrative et que les directeurs d’hôpitaux doivent chipoter sur le moindre paquet de pansements. Le cocktail idéal pour générer frustration et démotivation.
Dans le même temps, les pouvoirs publics, agissant au nom d’un « bien » purement idéologique, n’ont rien de plus pressé que d’étendre le monopole de l’État en direction de nouveaux « services » remboursés par la sécu dont l’aspect purement médical n’est pas forcément évident (cas de la « PMA pour toutes ») ou dont la pratique s’appuie notamment sur une démarche personnelle du patient (cas de l’expérience en cours pour intégrer les psychologues au système).
Socialisme à tous les étages
La réalité de notre système de santé est exactement celle que l’on retrouve inéluctablement (et malheureusement) dans tous les systèmes socialistes. Le libre choix des médecins et des patients, la loi de l’offre et de la demande et la clarification de l’information par le système des prix libres ont été évincés du système au profit d’une planification bureaucratique qui prétend savoir mieux que les médecins où, quand et comment ils doivent soigner, et mieux que les patients s’ils sont malades et où et quand ils doivent se faire soigner.
Tout ceci contribue à fausser complètement le marché de la santé et tend à rendre les médecins parfaitement identiques et interchangeables entre eux et à dévaloriser leur travail. Dans cette situation de fonctionnarisation rampante et de disparition de l’esprit d’émulation, comment s’attendre à ce que la profession cherche à se perfectionner en permanence ?
La politique que nous subissons va à l’encontre de la liberté des médecins, à l’encontre de la liberté des patients et à l’encontre du progrès humain. Ouvrons les yeux, le monopole de la santé est un échec.
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- Petite remarque en passant, la Cour des comptes signale que les « bons » résultats de 2018 sont notamment imputable à la « forte hausse des prélèvements sur les revenus du capital, en lien avec l’instauration en 2018 du prélèvement forfaitaire unique (PFU). » Autrement dit la « flat tax » de 30 % sur les revenus du capital, ce fameux « cadeau aux riches » qui irrite tant les Insoumis et leurs clones d’extrême droite ! ↩
macron devrait aussi remarquer que la solidarité ( forcée) est peut être conforme à l’esprit des français..mais solidarité entre générations via la dette ? sans blague?
est ce que des comptes à l’équilibre ne devrait pas être une évidence?
et quand on sait qu’il existe des aspiration à réguler l’alimentation des français…
Des comptes à l’équilibre comme en Suisse, ou le social existe, au moins on ne vous raconte pas de sornettes ❗
Le monstre « SECU » nous conduit, comme tant d’autres entités issus des ordonnances de 1945, à la ruine.
C’est normal.. Puisque TOUT LE MONDE a la secu.. meme ceux qui ne cotisent pas ( d »ailleurs ceux là ont la CMU tout a 100%)
on vient d’exonérer ceux qui travaillent des cotisations..et l’etat dont les salariés ont la secu en plus de la secu d’etat ne payent presque rien
normal que çà coule.. mais rassurez vous on va vous trouver encore une petite taxe basée sur les riches qui gagnent plus de 2000 euros, vous m’en direz des nouvelles…
Il faut détacher de la sécu les prestations sans cotisation: CMU, accords avec des pays qui ne remboursent jamais, etc … qui doivent dépendre d’autres budgets. Avec ça un contrôle rigoureux de l’identité des bénéficiaires et un contrôle rigoureux des facturations pro.
« qui doivent dépendre d’autres budgets »bien sur,et financés par de nouvelles taxes,c’est bon ça on sait faire en France,what else?
Cela permet de bien voir ce que la solidarité nous coûte … Une ligne dans le budget par dépense : CMU, AME, minimum vieillesse, etc…. Avec le financement en face…
Au moins de cette façon pas question de faire des cadeaux électoraux opportunistes en piochant discrètement dans le tonneaux des Danaïdes.
Le politique augmente par exemple le minimum vieillesse de x % mais il doit aussi assumer l’augmentions du financement de ce « cadeau ».
Alors qu’aujourd’hui on décide d’une augmentation sans savoir vraiment qui paie, ce qui donne l’impression de gratuité (ça coûte rien c’est l’état qui paie…)
Oui, mais ils ne le feront jamais…
A mon avis, les coûts dûs aux pays qui ne paient pas (etc…) ne sont que marginaux: ça fait fantasmer (comme les retraités centenaires qui pullulent outre méditerranée).
C’est la conception de la sécu qui est viciée. Dès lors, rien à en attendre sauf réforme importante.
La sécu , toujours présente , toujours la pour nous rappeler à l’ordre des travers du communisme.
Poser la question au Francais entre payer la sécu et payer une assurance privé ?
Un vilain mot privé va apparaitre.
Qui pour croire que la dette est sur le dos de nos enfants, mais ils ont juste un train de retard les coco, c’est sur la tête de leur enfant moi les miens il parte tous vivre dans un pays bien plus libre de choix de droit .
La France est un pays communiste que ça n’en déplaise a chacun .
Ce monstre hybride qu’est la sécu finira par tombé comme tous les autres dans 50ans …c’est juste un peu plus long que les anciens pays du pacte de l’est puisque nos grand parents ont crées des richesses que nos parents ont taxé que nous avons endetté et que les enfants des coco paieront .
Je suis tellement déçus que la sécu ne soit pas privatisé a choix que cette article ne fait que confirmé que la France est irréformable , mais que les choix fait par les politiciens d’augmenter le pouvoir de la sécu prouvent bien leur appartenance.
Le monopole de la sécu est un échec, mais une volonté parfaitement assumée de collectivisme.
Gérer la « santé » est un excellent biais pour avoir un regard sur tous les comportements.
Je me rappelle un médecin, qui dans les débuts de la carte Vitale, avait compris que c’était un premier pas et que les médecins y perdraient leur liberté… Nous y sommes: ils doivent appliquer les politiques de santé publique décidés dans des bureaux (pas abrités de certains lobbies) et sont rémunérés de plus en plus pour cela.
Pas d’obéissance=revenus moindres.
On en est presque à souhaiter des déconventionnements massifs… « Eviter une médecine de riches » qu’ils disaient, les socialistes…
La perte de liberté des médecins date de la mise en place de la Sécu obligatoire (donc de 1946).
En effet, la Sécu décidant du montant du remboursement des consultations, les médecins voient déjà par là leur pratique très encadrée : vous n’allez pas passer 3/4 d’heure avec chaque patient, même si leur état le justifie, alors que vous ne pouvez pas lui facturer plus de 25 euros…
De là aussi les contrôles sur les arrêts maladie, véritable flicage, de là l’hyperadministration se traduisant par la carte vitale, les consultations gratuites en cas d’arrêt accident (et la difficulté pour les médecins de se faire rembourser, et là je parle d’expérience vécue)… tout part de la mise en place de la Sécu en 46, cette collectivisation soviétoïde de la santé.
Non non non pas 1946 mai 1942 avec l’excellent maréchal Pétain la sécu c’est l’enfant du pétainisme et de l’étatisme
La gratuité entraîne la gabegie. l’agression aux urgences – j’ai le droit- la surconsommation et le gaspillage.
Mais aussi la PENURIE. Dans un souci de réductioon des coûts le ministère baisse le prix d’achat des médicaments aux firmes, en dessous de leur cours international. De ce fait il y a pénurie. Dans mon cas impossible de se procurer un traitement cardiovasculire: le COAPPROVEL 300/25. En rupture de stocks depuis 15 jours. Quotas dépassés, sic!
Je réclame le droit de commander mes médicaments, à mes frais sur internet et à l’étranger. je demande le rétablissement du ticket modérateur sur les médicaments et les actes médicaux. Combien de malades font le tri sur l’ordannace des médicaments pour lesquels ils ont encore du stock? Combien de malades voient 3 à 6 spécialistes pour obtenir la réponse qu’ils souhaitent ?
La gratuité intégrale est facteur de désorganisation, de gabegie. il n’est qu’à voir l’état du Vénézuela où l’essence est ou était gratuite au moins jusqu’à un certain quota… Il n’y a plus d’industrie pétrolière dans ce pays gavé de réserves en sous sol, tout comme nous sommes en train de terminer de perdre l’industrie du médicament dans notre pays ou en Europe
en plus rien n’est gratuit, c’est la communauté des cotisants qui paye
Ne mélangeons pas tout.
Les agressions aux urgences (et ailleurs) n’ont pas grand chose à voir avec la gratuité.
Les spécialistes, il est parfois utile d’en voir plus qu’un. Entre celui du secteur privé qui voudra vous faire une opération inutile et celui du secteur hospitalier qui vous confirmera que c’est effectivement inutile, ou entre celui du secteur hospitalier qui va faire une intervention déplorable, qui devra être corrigée par tel autre du secteur privé, un tel sur la base d’une écho qui vous dira blanc, tel autre qui vous dira noir sur la base d’un scanner (exemples vécus), il est souvent sain de prendre 2 ou 3 avis (et 2 ou 3 devis).
La désorganisation des services de soin n’est pas lié à la gratuité (qui n’est d’ailleurs pas intégrale), mais à une vision de plus en plus technocratique de la santé publique, technocratie qui attache plus d’importance à la ligne d’un bilan comptable qu’à la qualité des soins (ce qui soit dit en passant, rapproche le fonctionnement de la sécu de n’importe quel assureur privé). Heureusement que médecins, chirurgiens et infirmières pratiquent encore leur métier à la manière d’un sacerdoce.
De fait, on est plutôt bien soigné en France, et c’est cela qui importe.
Imaginons un instant que la sécu soit dissoute. Des assurances privées prennent le relai. Vous continuez à cotiser, vous continuez d’aller chez le médecin, on continue à vous rembourser vos dépenses de santé. Qu’est-ce qui change ? Vous croyez que vous allez payer moins ? Que par miracle, le prix d’une intervention chirurgicale va être divisée par deux ? Que les frais de gestion (plus rémunération du capital) des assureurs privés seront bien inférieurs à ceux de la sécu ? Que la saine et loyale concurrence fera baisser vos cotisations de manière significative ?
Hélas non ! Il n’y a qu’une façon de faire baisser le prix des soins et interventions, c’est en les réduisant (en nombre voire en qualité), ou en reportant une partie de la charge sur le « client » (déremboursement). Lequel client peut très bien aussi se passer de mutuelles d’assurances coûteuses, qui remboursent bien moins que la valeur de vos cotisations. Faites le calcul, je l’ai fait, c’est édifiant ! Où l’on comprend que si ce système se répand pour les 75 % payés par la sécu (aujourd’hui, les complémentaires payent 15 % et le client les 10 % restant), votre facture va grimper sans aucune certitude d’être mieux soigné.
Mais rien ne vous interdit de croire au père Noël, même si j’ai du mal à l’imaginer assis, de manière désintéressée, derrière un bureau d’assureur…
On ne va faire une jaunisse d’un aussi petit deficit qui peut etre comblé sans aucun probleme en abandonnant la disrtibution d’argent gratuit aux pays du tiers monde et aux superettes des criminels de la finance mondiale et locale.
Le trou de la secu nest rien par rapport a l’effondrement volontaire de la medecine en france..pour boucher un autre trou ,les retraites ?
Ouf, une bonne nouvelle: « le gouvernement s’engage maintenant sur un retour à l’équilibre en 2023 ». Espérons donc que les électeurs voterons en 2022 pour la même équipe, car nous nous doutons bien que d’autres n’obtiendraient pas ce résultat. Nous en reprendrons donc encore un peu, avec tout ce qui va avec. Que du bonheur.
engagements et promesses des gouvernements vont de paire ; c’est de l’enfumage , ni plus ni moins ;
* La sécu est 1 conquête importante du CNR mais a été bien dévoyée depuis par notre classe politique et il y aurait beaucoup trop de choses à redire… car on n’est au bord du naufrage en France ! Tout est revu à la baisse : le niveau des retraites, le remboursement des médicaments, le système des urgences ingérable, les déserts médicaux en France périphérique, l’encombrement des Rdv chez les ophtalmos, les places limitées dans les ehpads (et les prix prohibitifs des établissements privés) pour 1 personne âgée qui nécessite des soins permanents, assistanat et soins presque gratuits aux migrants (AME) etc..le tout avec l’assentiment de nos eurocrates qui prêchent aussi des coupes sombres sur le budget santé. La Sécu ou la CAF, la CNAV n’est qu’1 maillon de chaîne alors que les grandes décisions sont chapeautées par le Gouvernement qui travaille en liaison avec la toute puissante URSSAF qui décide de tout sur le budget santé en France ! Il existe d’autres régimes pour les travailleurs indépendants, les agriculteurs, les professions libérales dont les déficits sont beaucoup + déficitaires que le régime général des salariés mais ils sont responsables de ne pas avoir voulu se fondre dans le RG après 1945 : le nombre de cotisants a fondu comme neige au soleil depuis et ils se retrouvent avec des cotisations maladie et retraite prohibitives pour des prestations largement inférieures au RG. (des syndicats de commerçants ont cherché à assurer leurs adhérents vers des pays limitrophes en UE mais ils ont eu des rappels de l’Etat car le régime FR est obligatoire)…
La secu c’est de la merde socialiste en barre, le système marchait très bien avant, ca, les sociétés d’assurances sociales ne sont pas apparues comme par magie en 1945, on en décomptait des milliers, qui fonctionnaient très bien sans l’état avant ca,
grand progrès qui est apparu avant les années 1850
La prochaine étape pourrait être la mise en place des remboursements « sous condition de ressource » ou la mise en place d’un forfait annuel non remboursé selon vos revenus au nom de la solidarité , c’est un peu ce que l’on voit venir avec la réforme des retraites .
oui bientôt quand vous allez aller au supermarché on vous fera la facture « sous conditions de ressources..
pourquoi se casser le fion a bosser?
allez hop Tous au RSA épicétou
Et on se demande comment on peut être en déficit permanent avec les tarifs de soins et de medocs imposés, les plus bas de tous les pays européens?
je me demande bien qui gère la Sécu
C’est justement parceque c’est un monopole
Lisez cette note , que m’avait personnellement commandé Benjamin Griveaux : https://www.juritravail.com/Actualite/generalite-assurance/Id/286404
L’équation est la suivante : depuis 1945 , les 22 urssaf recouvrent annuellement 703,5 milliards d’€ ; toujours depuis 1945 , tous les organismes de sécurité sociale n’ont, ni monopole , ni existence légale . Pour le reste, lisez ceci : https://www.albin-michel.fr/ouvrages/un-etat-dans-letat-9782226189868
Il existe une solution toute simple : la bulle Parens Scientiarum .
le Probleme de l explosion des couts de santé est general. Il existe aussi en suisse ou le Systeme est privé. D ailleurs les suisses paient pour leur sante un % du PIB superieur a la France …
Chaque Systeme a ses avantages et inconvenients. Si vous etes jeune et en bonne santé, un Systeme privé vous sera nettement favorable (vous etes un risque faible). Au contraire un vieillard de 80 ans a tout interet a avoir un Systeme a la francaise (ou les jeunes paieront pour lui)
Le Systeme francais depense mal a propos (homeopathie, PMA …) et c est sur qu une remise en ordre serait necessaire. Mais de la a jeter le bebe avec l eau du bain, il y a un pas que je ne franchirai pas
PS: il n y a aucune loi qui empeche un medecin de pratique les tarif qu il souhaite (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F17042). On dit alors au il est non conventionné. Simplement les patients ne seraient pas remboursé par la secu (en fait le remboursement est de 0.6 €). Donc risqué financierement parlant