État d’urgence : les Français sages, mais pour combien de temps ?

Incrédules devant trop de contradictions et de promesses non tenues, les Français usent de leur bon sens pour soulever quelques questions pas si impertinentes qu’il y paraît. L’état d’urgence a-t-il permis de maitriser la Covid-19 ?

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État d’urgence : les Français sages, mais pour combien de temps ?

Publié le 21 février 2021
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Par Jean-Paul Laplace.

Les Français sont loin d’être bêtes, même si la majorité des médias qui les conditionnent, et la plupart de ceux qui occupent des postes de gouvernement, tiennent des discours qui montrent que les citoyens sont pris pour des imbéciles. Pourtant ils sont étonnamment sages. Pour combien de temps encore ?

État d’urgence sanitaire : règlements, chipotages et mesquineries

Ils ont accepté sans broncher une prolongation de l’état d’urgence sanitaire, dont on serait tenté de dire qu’elle a été votée en catimini tant elle est passée inaperçue.

Mais à quoi sert cette mesure d’état d’urgence sanitaire sinon de couvercle juridique ? Cet état d’urgence sanitaire a-t-il permis d’avancer dans la maîtrise ou la prévention de cette Covid-19 ? On peut en douter.

En réalité, il s’agit d’une formulation aussi douce qu’hypocrite pour rester assis sur la marmite et tenir en laisse ce peuple dont on sait qu’il est souvent rétif et contestataire. Ainsi sommes-nous enfermés dans une litanie de mesures, de contraintes et de restrictions, de privations et de vexations dans certains cas, de jugements péremptoires sur le caractère non essentiel de telle ou telle activité.

Ce carcan nous est imposé au nom d’un intérêt supérieur très abstrait, ou de notre propre intérêt maladroitement apprécié par d’autres. Mais le collectif (contesté dans sa forme) peut-il étouffer l’individu ?

En clair : trop de règlements tue le règlement ! Surtout lorsqu’il est incompréhensible.

Des messages brouillés

La compréhension précisément : les Français ne sont pas dupes des habiles discours, de leur caractère changeant au gré des circonstances, des contradictions et des évidences bafouées, ou de la présentation orientée et des commentaires biaisés sur les chiffres de l’épidémie ; ou de l’économie, ou du chômage.

L’exposition médiatique est redoutable. Comment un ministre peut-il sortir indemne de la confrontation faite par les auditeurs des propos sensiblement différents tenus devant une commission parlementaire puis lors d’une interview de terrain réalisée quelques heures plus tard ?

Les Français sont blasés ; ils sont définitivement convaincus du fait que l’État faussement paternaliste a tout raté : les masques en rupture de stock et les commandes fantômes, les tests utilisés sans véritable stratégie, ou encore les mesures d’isolement non mises en œuvre ou si peu.

Ils découvrent aussi que les vaccins salvateurs tardent à arriver faute d’avoir maîtrisé les commandes et anticipé la distribution. Celles-ci ont été déléguées à des fonctionnaires pris de court, sans expérience de négociations commerciales ni compétences logistiques.

Le politiquement correct et la réalité

Le discours est une chose mais la réalité en est une autre. Au début de février, nous avons assisté à une intense préparation de l’opinion pour l’amener à accepter l’idée d’un troisième confinement, que la plupart des médias et de leurs invités s’accordaient à juger inéluctable.

À notre sens ce remède aveugle aurait été pire que le mal ; tout confinement devait être évité. C’est à chacun qu’il appartient de mettre en pratique les mesures barrière nécessaires et appropriées.

Mais après ce noir tableau d’une épidémie qu’il fallait enrayer d’urgence, l’opinion fut surprise que le chef de l’État écarte l’idée d’un nouveau confinement. On assista alors à un retournement médiatique et au déploiement d’une communication lénifiante comme s’il était urgent de justifier a posteriori le bon choix du président de la République. Sans doute était-il important d’être du bon côté… Les chiffres des hospitalisations et des morts ont alors fait l’objet de commentaires tout à fait optimistes et rassurants.

Seuls les soignants durement éprouvés s’inquiétaient de cette euphorie factice alors que les services étaient pleins, que des transferts étaient nécessaires, et que les entrées tendaient plutôt à s’accélérer. Les experts des comités marquaient aussi leur inquiétude devant cette communication si outrageusement optimiste.

Les Français, eux, rêvaient de vacances et de liberté, et ne demandaient qu’à croire à une fin prochaine de l’épidémie ! Mais ils ont déjà tellement été abusés de promesses non tenues et de discours trompeurs que cette alternance de catastrophisme puis d’optimisme, et la contradiction permanente des discours par les faits, ne pouvaient que les inciter à reprendre la vie. Advienne que pourra.

État d’urgence sanitaire : résistance passive et interrogations

Nous allons bientôt commémorer le triste anniversaire de notre entrée dans cet épisode confiné de lutte contre la Covid-19. Beaucoup de choses, parmi les plus sensibles de notre vie d’humains sociaux, ont été détruites. Une telle situation n’est pas durable.

Comment s’étonner de l’inobservance croissante des règles, à commencer par le couvre-feu. Je constate quotidiennement l’importance du trafic à toute heure du jour et même de la nuit. Les résultats de l’étude menée par l’Inserm en partenariat avec Orange ne sont guère étonnants : seulement 20 % de trafic en moins du fait du couvre-feu !

Au delà des tentatives de contournement des règles, des manifestations de réprobation et des gestes de mauvaise humeur, c’est l’agressivité qui gagne. À son tour la dérision a trouvé sa place. Les beaux discours et les graphiques habiles ont perdu tout crédit. En clair, la parole publique trop galvaudée ne peut plus être la référence.

Incrédules devant trop de contradictions et de promesses non tenues, les Français usent de leur bon sens naturel pour soulever quelques questions pas si impertinentes qu’il y paraît.

Une médecine de prévention est censée éclairer les choix ; elle doit anticiper pour essayer de devancer l’épidémie au lieu de lui courir après. Les tests réalisés sur les eaux usées sont un outil pertinent. Mais les très récentes émergences de foyers de variant sud-africain en Moselle et en Dordogne ne manquent pas de susciter des commentaires.

La Moselle, passe… Zone frontalière de transit que peuvent emprunter de nombreux voyageurs que l’on suspecterait aisément d’avoir été vecteurs. Mais en Dordogne ! L’étonnement nait de ce tir groupé dans six EHPAD avec quelques 160 cas de variant sud-africain. Certes la France a reçu d’Afrique voici quelques jours un important nuage de sable porté par les vents, mais quand même !

Par contre, tout citoyen sensé se demandera quel est le lien entre ces EHPAD : personnel intérimaire passant de l’un à l’autre ? Prestataire de services commun ? Fournisseur commun de matériel ou de produits alimentaires ? C’est une authentique enquête qui doit être menée pour comprendre, appuyée sur les ressources du génotypage.

Car après tout, les Chinois, qui comptent des chercheurs de très haut niveau et disposent d’une recherche du meilleur niveau mondial, ont suspecté des produits surgelés d’être vecteurs de contamination. Ne raillons pas et observons toutes les hypothèses sans déguiser la vérité.

En définitive, tous les prétextes sont bons aujourd’hui pour refuser les règles et les contraintes. Les Français font preuve de leur capacité d’adaptation, mais l’exaspération gagne alors que chacun devrait rester d’une vigilance sans faille. Pourtant, il reste non envisageable de confiner à nouveau le pays.

Notre seul espoir est de vacciner, vacciner rapidement et massivement. Le lecteur permettra à un vétérinaire de souligner que c’est l’engagement de la profession vétérinaire qui a permis voici quelques décennies de vacciner massivement les troupeaux français jusqu’à l’éradication de la fièvre aphteuse, autre maladie virale très contagieuse. Nous attendons le même engagement face au coronavirus et la même efficacité de la part des acteurs de la santé au bénéfice de tous les Français.

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  • c’est ça ; vaccinons , vaccinons…..priorité aux personnes âgées , fragiles , à la santé vacillante ….et fouttons la paix aux gens en bonne santé ;

  • L’espoir fait vivre dit on mais notre cas est désespérant et désespéré. La révolte n’aura pas lieu, se révolter contre qui, contre quoi, ils s’en foutent complètement des français et des europeens, ils ont même reussi à créer une pénurie de vaccins en mettant la commission seule executrice testamentaire de l’ue.. Qui ne survivra pas.

  • il y a rien a craindre de la désobéissance, mais tout a craindre de la soumission.

  • Vous commettez une petite erreur de subjectivité désolé, et c’est un trait que je vois dans plusieurs de vos articles par ailleurs pertinents..

    « NOTRE seul espoir »… justement non..

    C’est l’espoir d’une personne comme vous qui pose que l’epidémie doit être crainte et maitrisée.. »au mieux »..votre pont de vue et je pourrais dire le mien à peu de choses près..

    Non, il ya des vaccins disponibles ..certes imparfaits mais présentant une efficacité.. aussi vaccinez vous … c’est ce que je conseillerais en fonction de ma subjectivité..

    Mais si ous ne voulez pas vous vacciner, grand bien vous fasse!!!! c’est votre droit le plus strict.

    J’ajouterais que la critique préliminaire de l’intervention gouvernementale, n’est pas en droite ligne de la conclusion..sinon en contradiction..
    en gros on commence pas nous avons constate , une fois de plus, que l’etatisme échoue,
    et pouf vaccinez vous, or le gouvernement pousse à la vaccination..

    non, il ya une épidémie qui peut aboutir à la mort, sans thérapie avérée ( et zut) la vaccination est le moyen le plus efficace et le moins couteux en terme comportemental de réduire significativement les risques…

    si vous n’avez pas peur des effets secondaires du vaccin, vaccinez vous..

    Macron n ‘est pas une boussole qui indique le sud..ce n’ets pas une boussole tout court.

    • Soit vous l’avez eu, soit vous vous faites vacciner, soit vous ne l’avez pas eu et ne souhaitez pas être vacciné car possiblement vous estimez que vous n’êtes pas à risque (ce qui concerne les gens jeunes, et « normaux » en bonne santé et au contraire ce qui n’est pas vraiment le cas des +65 ans, des personnes souffrant de maladies graves etc.). Mais laissons les gens décider pour eux-mêmes ! Pour l’immense majorité des cas ce n’est qu’une petite grippe assortie de courbatures, perte d’odorat et/ou goût dans les cas les plus «poussés » hors hospitalisation. Ce n’est pas le tétanos quoi.

  • Comme les commentateurs précédents, je ne vais réagir que sur cette phrase : « notre seul espoir est de vacciner… rapidement et massivement » qui confirme l’impression générale du texte : l’auteur regrette qu’il n’y ait pas eu de 3e confinement, et pense qu’il est faux de dire que la situation s’améliore.
    Et pourtant elle s’améliore et sans 3e confinement.
    Bref….

    • « l’auteur regrette qu’il n’y ait pas eu de 3e confinement »

      ??!?
      Alors celle-là c’est la meilleure ! L’auteur dit explicitement l’inverse : « À notre sens ce remède aveugle aurait été pire que le mal ; tout confinement devait être évité. »

      C’est un peu pénible tous ces gens qui se dépêchent de commenter en ne faisant qu’une lecture en diagonale des articles…

      • Ma réponse étant perdue quelque part, je la refais et désolée si doublon au final.
        Calmez-vous Raphaël disais-je et évitez-nous les généralités. Je n’ai pas pour habitude de commenter à la légère, mais comme TOUT le monde je peux me tromper. Alors un peu de calme. D’autant que là, je ne pense pas m’être trompée ; certes l’auteur a glissé cette phrase, mais à mon sens il parle sur le plan social et non sanitaire, ce qui d’une part rejoins son titre et d’autre part, il le démontre ensuite : « Seuls les soignants durement éprouvés s’inquiétaient de cette euphorie factice alors que les services étaient pleins, que des transferts étaient nécessaires, et que les entrées tendaient plutôt à s’accélérer. », et quand ensuite l’auteur nous dit que seul le vaccin nous sortira de l’impasse, il montre bien que, sur le plan sanitaire, il aurait fallu ce confinement puisque, selon lui, les soignants voient la situation se dégrader.
        Or, même ceci est faux, on le sait maintenant, sur le plan sanitaire ce 3e confinement ne se justifiait pas et heureusement que Macron n’a pas cédé malgré la soi-disant situation d’alerte vécue par les soignants. Non, tous les hôpitaux n’ont absolument pas vécu de nécessaires transferts, rappelons d’ailleurs que ces mêmes transferts se sont toujours faits malgré des hôpitaux privés proposant des lits juste à côté….
        Bref, tout cet article tend à démontrer que la situation sanitaire est grave et vite vite, vaccinons puisque le confinement, sur le plan de la résistance psycho que des individus, est désormais à proscrire.
        Je maintiens, et désolée si vous-même n’avez retenu qu’une seule ligne de l’article de l’auteur et interprété cette ligne au 1er degré.

        • Ce n’est pas en déformant une deuxième fois le propos de l’auteur et en lui faisant encore dire le contraire de ce qu’il dit dans l’article que ça va finir par devenir vrai. Bref, vous persistez à présenter un bel « homme de paille »…

          (et sinon, je suis très calme, hein…)

  • « Notre seul espoir est de vacciner, vacciner rapidement et massivement. »
    Permettez-moi un petit exercice de calcul mental:
    En 2 mois, nous n’avons même pas vacciné 2% des Français si on compte les 2 doses.
    A ce rythme, il faudra donc donc 48 mois pour vacciner la moitié des Français soit 4 ans !
    Les vaccins ne vont pas sortir des chaines de fabrication par la simple pensée magique de ceux qui les désirent, d’autant que nous ne sommes pas les seuls demandeurs.
    La seule solution pour le gouvernement, c’est d’avouer qu’il s’est trompé et qu’il ne faudra pas trop compter sur la vaccination pour nous sortir de là.
    Macron doit faire une croix sur sa réélection, il ne passera même pas le premier tour malgré des sondages flatteurs.
    Il doit maintenant tout faire pour sauver l’économie et la santé mentale de la France.
    Il doit nous dire la vérité, nous dire que nous sommes au bord de la ruine, nous rendre toutes nos libertés et la responsabilité de notre propre santé.
    Ce serait la marque d’un grand homme et ça nous redonnerait enfin un peu d’espoir dans l’action politique.
    Avec le beau temps qui revient, je me prends à rêver…

  • Pour tuer la covid les cuistots de l’Elysée nous ont mis à stériliser dans leur cocotte-minute. Il leur faut bien surveiller le feu et l’état de la soupape. Sinon BOUM !!!

  • Je confirme pour le trafic routier. Ça circule en ville la nuit. Depuis le couvre feu, des femmes et des hommes vendent leurs charmes sur les trottoirs sans être inquiétés par la police.

  • clair, rien qu’à lire cette phrase ça sent le bon libéralisme à la Macron.

    • Certes mais vous n’avez pas renormalisé les démographies des populations africaines par rapport à celle de la France. Donc résultat biaisé (en gros très peu de « vieux » en Afrique contrairement à la France et même l’Europe en général…). Ce qui n’exclue pas un véritable effet de l’HXQ.

    • Encore faudrait-il que tout le monde fasse ses statistiques de la même manière !

      Pis bon, comme on dit, il y a 3 sortes de mensonges : les mensonges, les sacrés mensonges et les statistiques !

  • Nous pouvons parfaitement éradiquer un virus, comme nous le faisons avec la fièvre aphteuse.
    Léger problème néanmoins. Ce que l’on peut faire avec des animaux d’élevage est parfaitement illusoire pur les humains, à moins d’accepter de confiner les hommes perpétuellement, de les abattre systématiquement dès qu’ils sont malades ou positif (c’est la gestion des épizoties)
    Bref, la stratégie de viser l’éradication est folle pour un tel virus quand on sait qui il touche principalement.
    La vaccination est une stratégie parmi d’autres mais n’est pas la seule, loin de là.

    • exact..

      mais stratégie contre quoi…

      là encore on est dans l’impasse de l’objectivisation donc de recherche d’optimisation….

      on est dans le subjectif, vous pouvez donc dire comme l’auteur devrait le faire, voila ce que je fais et vola ce que je vous conseille de faire.

  • on ne connait jamais , au sens absolu, l’effet à log terme de presque quoique ce soit auquel on est exposé…

    il existe des traitements que vous qualifiez de peu risqués mais qu’on pourrait aussi décrire par dont on ignore les effets à court moyen et long terme..

    et il n’existe pas de méthode pour connaitre ça… c’est hors de notre portée actuelle..

    Alors , pour essayer des trucs nouveaux en limitant les risque de grosses couilles, on a mis en place des protocoles de vérification.. ou si vous voulez de précautions standards..assez similaire à gouter un petit morceau pour savoir si c’est comestible.. c’est couteux, technique bureaucratique..et au final ça n’évitepas les accident mais ça permet juste de distinguer la responsabilité dans un cadre réglementaire..

    il est parfaitement légitime de dire , ça ne suffit pas…mais il est assez curieux de choisir de passer outre de façon circonstanciée.

  • « Les deux seuls vaccins à peu près inoffensifs sont le russe Sputnik et le chinois, de vrais vaccins. »
    Bien joué Callaghan 🙂

  • Vous sortez cela d’où? De votre sympathie pour des dictatures? Si c’était le vaccin qui avait provoqué la mort en Floride il y aurait eu d’autres cas. Or des millions de personnes ont déjà reçu ce vaccin. Coïncidence n’est pas causalité! Votre ignorance ne vous permet pas de faire des amalgames pour discréditer la vaccination!

  • «  » » » »Certes la France a reçu d’Afrique voici quelques jours un important nuage de sable porté par les vents, mais quand même ! » » » »
    En lisant cela on se met à douter du reste ; le variant sud africain qui aurait traversé l’équateur et serait venu en France avec le Sirroco sénégalais ?????

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