Menus sans viande : surenchère écolo entre Lyon et le gouvernement
Pour répondre à un protocole sanitaire renforcé contre la Covid-19, la municipalité de Lyon (EELV) a décidé d'instaurer un menu unique sans viande dans les cantines.
Pour répondre à un protocole sanitaire renforcé contre la Covid-19, la municipalité de Lyon (EELV) a décidé d'instaurer un menu unique sans viande dans les cantines.
Le conseil d'Etat clôt en principe la saga des arrêtés municipaux « anti-pesticides ». En laissant néanmoins un trou de souris pour d'éventuelles actions futures.
Le Conseil constitutionnel a validé la loi « betteraves-néonicotinoïdes » et rejeté une interprétation jusqu'au-boutiste du « principe de non-régression » en matière environnementale. Pour autant, des incertitudes demeurent.
Pour le désherbage des voies ferrées et des abords, le glyphosate sera remplacé par de l'acide pélargonique et du flazasulfuron. Une stratégie perdante à tous points de vue.
« La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent ». Si l'on prend les actions du ministère de la Transition écologique dans leur généralité, l'aphorisme est tout à fait pertinent.
Décryptage d'une énième tribune par un « collectif de personnalités civiles et politiques » pour faire capoter le projet de loi ouvrant la voie à des dérogations pour l'utilisation de néonicotinoïdes.
Le prix Nobel de chimie attribué à Jennifer Doudna et à la Française Emmanuelle Charpentier, pourrait avoir de nombreuses applications, notamment dans le domaine agricole. Retour sur une excellente nouvelle.
L'assemblée nationale a voté cette nuit la disposition-clé du projet de loi permettant la réintroduction temporaire des néonicotinoïdes pour sauver la filière betterave.
Étonnamment, Barbara Pompili signe une pétition demandant au gouvernement (dont elle fait partie) « l’interdiction de tous les pesticides de synthèse en France ».
Les activistes se dépêchés d'annoncer le retour généralisé des néonicotinoïdes et d'agiter tous les épouvantails possibles et imaginables.
Tandis que les agriculteurs tirent la sonnette d'alarme concernant l'interdiction des produits phytosanitaires, le gouvernement fait la sourde oreille.
L'interdiction des pesticides fait sentir ses premiers effets catastrophiques sur la betterave à sucre mais le ministre reste sourd aux appels répétés.
L'Assemblée nationale sape la législation sur les variétés et les semences.
Les projets de Paris préfigurent peut-être ce que sera l'agriculture et l'alimentation des Français : chère, imposée et sélectionnée selon les contraintes techniques et économiques de production.
Après les pesticides perturbateurs endocriniens dans l'alimentation et dans l'air, voici donc les pesticides dans l'eau du robinet.
Aux déclarations grandiloquentes font écho des objectifs ambitieux et, annonçons la couleur, irréalistes.
L'urgence alimentaire au Kenya ne semble pas être prise suffisamment au sérieux par Greenpeace.
Quand Greenpeace critique le riz doré alors que celui-ci a obtenu son permis de biosécurité et apporterait une solution contre la malnutrition.
Ce qu'il faut, c'est une législation réglementant les variétés et leurs produits sur la base, non pas de leur mode d'obtention, mais de leurs (nouvelles) caractéristiques et d'une évaluation a priori de leurs risques raisonnable.
Le Conseil d'État n'est-il pas allé au-delà des conclusions de la requête de la Confédération paysanne et de huit associations, en dissertant sur le sort des variétés maintenant taxées d'OGM et en le fléchant ?