L’écologie punitive : misérable, contre productive et irrationnelle

L’écologie politique instrumentalise la science à des fins idéologiques. Pourtant, la lutte pour un meilleur environnement ne pourra se faire sans croissance et progrès.

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L’écologie punitive : misérable, contre productive et irrationnelle

Publié le 24 juillet 2023
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Pour réduire l’empreinte carbone : Tour de France transformé en tour de Bourgogne ; enseignement à distance et télétravail généralisés ; quota d’un steack par mois et d’un achat de vêtement par an et par personne ; interdiction des pelouses et piscines individuelles…

Vous avez, bien sûr, deviné qu’il s’agit là de science-fiction. Plus précisément d’anticipation, c’est-à-dire de ce qui pourrait arriver demain. En effet, pas un jour ou presque ne passe sans que les pouvoirs publics français ou européen n’instaurent des mesures décroissantistes, ou ne durcissent les normes en matière de transport, logement, alimentation. Un contrôle renforcé de nos interactions et modes de vie dans l’objectif obsessionnel d’arriver un jour au Graal du zéro carbone net.

 

Un insidieux agenda radical

Les gouvernements n’assument certes pas un agenda aussi radical que celui évoqué plus haut, ou la prescription de « quatre voyages en avion maximum dans toute votre vie » faite, d’un air presque jubilatoire, par l’un des gourous les plus influents de ce discours, dont l’absence totale de doutes et de prises en compte d’hypothèses diverses signe, en fait, la démarche non scientifique. Discours martelé aussi par les militants-délinquants détruisant cultures, routes et usines, ainsi que les diverses vedettes qui, Tartuffe, se rendent aux quatre coins du monde en avion pour expliquer qu’il ne faut plus le prendre.

Mais un chemin équivalent est bien tracé par les pouvoirs publics.

Le Parlement européen ne vient-il pas de voter une loi imposant la mise en jachère d’un dixième des surfaces agricoles d’ici la fin de la décennie ? Le président de la Cour des comptes, dont on croyait naïvement que sa mission était de veiller à l’utilisation conforme de l’argent public, n’a-t-il pas appelé récemment à réduire notre consommation de viande (mais pas de fromages. Cherchez l’erreur) ? Il plantait au passage un poignard dans le dos de l’une des filières d’excellence de notre pays, qui ploie sous les normes et, surtout, les anathèmes au même titre que l’automobile, l’aérien, le tourisme, ou le BTP.

Combien d’entrepreneurs, ingénieurs et techniciens fiers jadis de nourrir le monde, transporter les gens, ou les loger, jettent aujourd’hui l’éponge, accablés par les discours de culpabilisation ?

Et le président de la République ne vient-il pas à l’instant de nous faire miroiter une « planification écologique touchant tous les secteurs » ?

Planification : le mot a l’air inoffensif, mais cela implique que les prix et quantités de tout ce que vous produisez, consommez, ou investissez passent par les fourches caudines d’un comité d’État.

 

Vous apprendrez à aimer vous appauvrir

Entendons-nous bien. Le combat écologique authentique visant à lutter contre gaspillages et pollutions est tout à fait estimable. Il ne s’agit pas non plus ici de nier l’impact de l’humanité sur le climat, ou de minimiser les graves épisodes caniculaires en cours en Espagne, Italie, États-Unis.

Mais, l’air de rien, la politique suivie aujourd’hui vise à instaurer une véritable écologie punitive : ses thuriféraires n’aiment pas l’expression, mais c’est bien de cela qu’il s’agit, puisque cette fureur planificatrice consiste à pénaliser, voire interdire diverses activités, sans miser sur le progrès technologique, comme l’admet candidement un de ses influenceurs, l’astrophysicien spécialiste autoproclamé de l’extinction des espèces (?!) Aurélien Barrau.

Afin de ne plus rejeter à terme dans l’atmosphère ce gaz carbonique présenté désormais comme un poison (c’est aussi le nutriment des plantes, mais passons), ou du méthane et protoxyde d’azote, il s’agit de réduire l’économie à des secteurs d’activité vertueux subventionnés par les impôts levés sur celles des activités jugées nocives qui n’auront pas encore été tuées par le poids des taxes et des règlements.

« On va vous apprendre à aimer ne plus prendre l’avion, ni la voiture et à ne plus manger, vous vêtir, ou vous loger à votre guise. »

Les mêmes gourous vantent les parcours en vélo, même quand nous sommes vieux, fatigués, malades, chargé de sacs, ou avec de jeunes enfants, ou qu’il pleut. Il s’agirait pour eux d’expier notre addiction à la société de consommation pour découvrir des relations humaines « plus authentiques », comme si une vie immobile, faite de frugalité et de contemplation allait miraculeusement nous faire aimer nos voisins.

Il ne suffira pas de se priver de week-end à Barcelone, mais bien d’imposer méthodiquement une décroissance qui ne dit pas son nom. Par la persuasion au début, « vous verrez comme vous aurez plaisir à vous conformer à ces restrictions et pénalités », puis plus fermement quand les gens se montreront récalcitrants. Certains Verts proposent déjà de poursuivre pour écocide tel ou tel industriel du pétrole (les automobilistes aussi, pour complicité ?), ou oublient que cette société industrielle qu’ils abhorrent s’est accompagnée depuis deux siècles d’une spectaculaire amélioration. Eh oui, c’est ce que disent les indicateurs de développement humain (malnutrition, mortalité infantile, espérance de vie, alphabétisation) partout dans le monde. Ainsi que d’une chute inédite de la proportion de l’humanité vivant dans l’extrême pauvreté (revenu de moins de 2,5 dollars par jour) ces quarante dernières années.

Cette écologie-là se révèle tout à la fois misérable, contre-productive et irrationnelle.

 

Réduire, ralentir, rationner, rapetisser, réprimer

En effet, nous appauvrir constitue bien l’objectif derrière les mots aimables de « transition » et « frugalité », imposés sans la moindre évaluation de l’impact sur nos vies. « Transitez, y a rien à voir. » Réduire la quantité et le choix de biens et services que nous pourrons consommer, ou les rendre plus chers, donc inaccessibles au plus grand nombre, s’apparente bien à une cure d’appauvrissement. La seule nuance étant que pour certains ce serait volontaire (pas longtemps, la frugalité étant une théorie qui perd beaucoup de son charme dès qu’on passe aux travaux pratiques).

Réduire, ralentir, rationner, rapetisser, réprimer.

Cela constitue une politique de régression sociale, tout d’abord, bobos contre prolos. Déjà, ceux qui n’ont pas les moyens de changer de voiture sont menacés d’être exclus des centres-villes. Les pénalités associées aux logements à classe énergétique médiocre imposent des travaux que les ménages à revenus modestes n’ont souvent pas les moyens de payer. Quant à la raréfaction dramatique du foncier prévue par la loi ZAN (zéro artificialisation nette) elle se traduira, mathématiquement, par un renchérissement des logements au profit des possédants, souvent âgés, au détriment des jeunes primo-accédants. Sans compter qu’elle nuira à toute réindustrialisation.

Réindustrialisation qui ne saurait qu’être verte, évidemment, grâce à la fameuse transition énergétique. Mais le solaire et l’éolien ont le léger inconvénient d’être non pilotables, dépendants des terres rares chinoises et bien plus coûteux qu’on ne le prétend ; les écologistes prétendent que le renouvelable crée trois fois plus d’emplois que les autres énergies, en oubliant que cela implique trois fois plus de salaires et donc des tarifs en conséquence…

 

Un coût social vertigineux

Notamment, mettre fin aux moteurs thermiques et diminuer de moitié les gaz à effet de serre, gaz carbonique et méthane, d’ici 2030 en Europe nous infligerait inévitablement une récession d’une ampleur équivalente à celle provoquée par le covid…

Malgré la vogue des renouvelables, les énergies fossiles constituent en effet toujours 80 % du mix énergétique mondial, comme au début du siècle !

Les gouvernants savent que tout cela est irréaliste, ce qui ne les empêche pas de se livrer à une surenchère d’objectifs et engagements spectaculaires. Sans atteindre toutefois le niveau de l’Arabie saoudite, premier exportateur mondial de gaz et de pétrole qui promet la neutralité carbone à l’horizon 2050. Des hydrocarbures sans carbone, cela aurait tendance à être de l’eau, non ?

Si réduire notre dépendance aux énergies fossiles en provenance de Russie et Moyen Orient est géopolitiquement judicieux, aboutir au zéro carbone à l’horizon 2040 aurait un coût social et humain monstrueux, comme l’explique bien un article de l’économiste Ralph Schoellhammer.

De plus, cette transition à marche forcée aura un impact dramatique sur l’emploi.

Que feront les ouvriers et ingénieurs de l’agro-alimentaire, l’automobile, l’aéronautique suite à l’effondrement de la demande ainsi programmé ? Ils se reconvertiront en consultant en mobilité douce, certificateurs d’agences de certification, ou producteurs de tofu ? Et puisqu’on parle d’agro-alimentaire, réalise-t-on que tourner le dos au si décrié modèle productiviste en refusant engrais et pesticides aboutira à des rendements divisés par deux ou trois, ce qui ne permettra pas de nourrir huit milliards d’humains ? Le Sri Lanka en a fait la funeste expérience.

Bref, il n’y aura pas de décroissance heureuse.

 

Les écologistes jouent contre leur camp

Cette politique se révèlera aussi contre-productive.

En effet, si la France, dont l’économie est une des plus décarbonées au monde grâce au nucléaire, disparaissait purement et simplement, l’effet sur les gaz à effet de serre serait annulé en moins d’un an par la croissance de la Chine (et en trois ans par celle de l’Indonésie).

Pékin construit une grande centrale à charbon très polluante tous les… quatre jours. « Qu’importe, répondent les écologistes radicaux, il faut bien que quelqu’un montre l’exemple. »

Parce que vous croyez que, subjuguées par tant de vertu, la Chine et l’Inde vont nous emboîter le pas ? Au contraire, quand elles auront vu combien cela aura rendu les Français malheureux, comment cela aura dévasté leur industrie et donc leur indépendance nationale, ils en déduiront que cette politique doit être évitée à tout prix. Le combat écologique apparaîtra comme un odieux repoussoir et suscitera une réaction électorale d’allergie, partout dans le monde, qui emportera le bébé Vert avec l’eau du bain.

 

La Science instrumentalisée 

Qu’importent emplois, prospérité et géopolitique, s’exclament toutefois ces écologistes, puisque la Science nous démontre que, sauf mesures draconiennes, la planète va mourir. Ils exciperont de cette menace pour piétiner sans limite nos droits et libertés, et faire taire sceptiques et contestataires.

Le problème étant que la Science ne démontre rien de tout cela.

Les certitudes catastrophistes assenées par des forts en gueule sur les plateaux TV, à rebours des écologistes pondérés comme Bjorn Lomborg, ou le cofondateur de Greenpeace Patrick Moore, ne sont pas si scientifiques qu’elles le prétendent. S’est imposée la vision de l’adolescente Greta Thunberg (dont les études sur les interactions complexes entre atmosphère, biotope et climat font autorité auprès des spécialistes), selon laquelle l’humanité aurait « droit » encore à un quota de 210 gigatonnes de rejet de CO2 dans l’atmosphère avant de déclencher un emballement irréversible menaçant la vie sur Terre.

L’affaire semble pourtant un peu plus compliquée que ça. Il n’est pas non plus établi rationnellement qu’à force de sacrifices et de planification interétatique l’humanité puisse limiter le réchauffement de la planète comme on règle le rhéostat d’un grille-pain !

S’il n’est pas question de contester ici les conclusions des spécialistes en climatologie, biologie ou énergie (on n’invoquera pas le « consensus », notion politique mais non scientifique, puisque la Science se nourrit seulement d’expériences irréfutables et de démonstrations), force est de constater que la Science court le risque d’être instrumentalisée par l’écologie décroissantiste.

John Clauser, prix Nobel de physique 2022, fustigeait récemment le fait que « le narratif commun sur le changement climatique constitue une dangereuse corruption de la science qui menace le bien-être de milliards de personnes. Une science climatique mal orientée s’est métastasée en une pseudoscience massive, promue et étendue par des agents marketing d’entreprise, des politiciens, des journalistes, des agences gouvernementales et des environnementalistes tout aussi mal orientés. »

Médias, politiques et ONG mettent désormais systématiquement en avant le scénario le plus inquiétant parmi tous ceux cités par les études rigoureuses, en prenant soin de retirer le conditionnel.

C’est ainsi que s’est imposée la conviction que les archipels des Kiribati ou des Maldives seraient submergés dans quelques décennies par la montée des océans, sans que leurs surfaces aient pourtant diminué notablement depuis trente ans. Ou que nous vivons « la sixième extinction », d’origine humaine, à la suite du livre de la journaliste sans formation scientifique Elizabeth Kolbert.

En 2019, les journaux du monde entier ont à ce sujet fait leur Une sur l’étude d’une université australienne pronostiquant la disparition de la quasi-totalité des insectes, c’est-à-dire, en masse, et de la majorité des animaux, d’ici un siècle, par extrapolation à partir d’une recherche google « chute dramatique d’insectes » concentrée sur les régions céréalières d’Europe et du Kansas. On appelle ça un biais de confirmation XXL.

 

Le Jour du dépassement : fausse alerte 

C’est chaque année, fin juillet, le même succès éditorial mondial, le Jour du Dépassement.

Inventé par l’ONG américaine Global Footprint Network, dont il fait la fortune, ce concept calcule le jour de l’année à partir duquel l’humanité est censée avoir consommé l’ensemble des ressources renouvelables que la planète est capable de produire en un an pour générer ces consommations, ou absorber les déchets produits. À partir donc du 28 juillet on tape dans les stocks de Gaïa, d’où le succès de l’expression « il nous faudrait 2,2 planètes pour vivre », voire, mieux, quatre si tout le monde vivait « à l’occidentale ». Problème : ce concept est passablement inepte.

Les activités consommant des ressources naturelles, en clair chasse, pêche, mines, agriculture, sont désormais relativement marginales dans le PIB mondial.

Parmi elles, certaines ne sont pas du tout renouvelables, comme le pétrole, pour lequel le Jour du Dépassement serait le 1er janvier au matin, et d’autres beaucoup plus qu’on ne le croit, comme l’eau, qui est utilisée, certes, mais pas vraiment consommée, intégrée dans un cycle évaporation/pluies, pour laquelle le Jour du Dépassement serait plutôt fin décembre. Pour surmonter cette difficulté, Global Footprint a trouvé astucieux de convertir en fait toutes les activités humaines, à base ou pas de ressources naturelles, en une empreinte carbone, et de la comparer à ce que la planète pourrait absorber sans se réchauffer. C’est à dire que l’ONG passe, en douce, d’une problématique « épuisement des ressources » à celle du réchauffement climatique. Tout sauf rigoureux sur le plan scientifique.

Puisqu’on parle d’épuisement des ressources, se rappeler des prévisions du fameux Club de Rome sous-tendant la réflexion des collapsologues et cité récemment comme source d’inspiration par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui avait prédit en 1972 que la dernière goutte de pétrole serait extraite en l’an 2000, et que le monde connaîtrait d’ici là famines sur famines. Depuis lors, on a découvert plus de pétrole qu’il n’en a été consommé, grâce aux progrès technologiques. Quant aux famines, la proportion de l’humanité en sous-nutrition, 9 % selon la FAO, est aujourd’hui à un plancher historique.

Cette problématique rappelle aussi le pari sur les prix de cinq matières premières censées refléter des pénuries graves qu’avaient fait en 1980 l’économiste Julian Simon et l’écologue Paul Ehrlich, lequel criait à la fin du monde et appelait à un contrôle autoritaire des naissances. Au terme échu, en 1990, Ehrlich avait perdu le pari dans les grandes largeurs.

 

Il semble désormais impossible de contester ne serait-ce que les hypothèses des projections les plus catastrophistes sans se voir qualifié aussitôt de facho, voire pire, de climatosceptique par les bonnes âmes vertes.

 

L’affaire mérite pourtant des discussions la tête froide.

Et pour limiter l’impact de l’humanité, il existe toutefois une autre piste que les sacrifices extrêmes, à la limite de l’expiation, réclamés par les écologistes radicaux : l’agilité technologique et la recherche scientifique, aux résultats si spectaculaires depuis trois siècles. Par exemple, se profilent des techniques pour piéger le gaz carbonique atmosphérique, en utilisant notamment les roches d’olivine.

Et les hydrocarbures pourraient être peu à peu remplacés par une filière particulière du nucléaire en cours de mise au point, celle du thorium qui n’a à peu près aucun des inconvénients de l’uranium : il est abondant, inapte à la production de bombes atomiques, et produit des déchets radioactifs moins dangereux.

Il nous faut des chercheurs, et non des marchands de peur.

 

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  • Le citoyen électeur a prouvé a maintes reprises qu’il était totalement perméable à toute propagande et prêt à agir contre ses propres intérêts par la culpabilisation. A mon sens il ne faut pas trop compter sur un sursaut à ce niveau, seul le mur de la non-faisabilité pourra arrêter cette imposture.
    Il est clair que le nucléaire au thorium est l’avenir en attendant l’hypothétique fusion nucléaire, cette filiaire est connue depuis aussi longtemps que celle de l’uranium mais a été laissée de côté car elle ne permettait pas la production d’armes nucléaires. Les « élites » gouvernantes ont toujours été aussi toxiques pour l’humanité sous les applaudissements du bon peuple incapable d’analyse critique

  • Klaus Schawb(WEF)- « Tu n’auras rien et tu seras heureux ».

  • Entre les anti capitalistes qui s’emparent de l’écologie comme moyen de lutte, les trouillards, collapsologues malthusiens qui sont guidés par la peur, les politiciens incapables, qui se servent de ce prétexte pour masquer leur incompétence, l’escrologie a de beaux jours en perspective. D’autant que, dans la guerre économique mondiale, tout les coups sont permis… seuls les bisounours des « après COP » croient aux promesses…. et foncent dans la misère qui sera inexorablement « développée »… grâce à la décroissance planifiée ! Le manque d’anticipation dans l’examen des pyramides des âges, révèle les politiques à court terme, en effet, il est facile de se projeter sur au moins deux générations pour constater, que si une diminution de la population mondiale ne s’inscrit pas dans les chiffres actuels, elle a déjà commencé. Notre planète en a vu d’autres, et une « exploitation » considérée excessive sur deux siècles n’est rien à l’échelle du temps ! Le seul vrai sujet devrait être comment s’adapter au vieillissement des populations et à leur répartitions futures.

  • on va faire autrement vous allez définir l’deologisme non « punitive »..

    écologisme ne veut rien dire de précis..;

    et on eut dire que la seule action écologique possible est..de ne rien faire…
    par exemple on sert une soupe comme ça;..
    L’écologisme, ou environnementalisme, est à la fois un courant de pensée et un corpus de valeurs et de propositions, dont l’orientation de l’activité politique ou parapolitique vise au respect, à la protection, à la préservation ou à la restauration de l’environnement.

    c’est la « gastronomie »… se dit gastronome une personne qui sait ce qui est bon à manger..

    SE DIT écolo..une personne qui affirme savoir…

  • Mais si! La France est bien en train de donner l’exemple de ce qui doit arriver quand on obéit aveuglément aux Pieds Nickelés.

  • Et pourtant les rejets annuels de CO2 par la France comptent pour moins de 1% des rejets de CO2 du globe, qui comptent eux-mêmes pour 1% de ce stock.nos rejets annuels représentent donc 1% de ce 1%. soit 0,01 % dudit stock. En plus, la moitié de nos rejets sont absorbés par les océans et la végétation. et ne contribuent pas à l’augmentation du stock;
    Si la France devenait à zéro CO2 , le stock de CO2 diminuerait de 0,005%. La doxa affirme qu’un doublement de ce stock entraîne une augmentation de température de 2°C. Une banale règle de trois monte que le zéro CO2 français aurait pour effet de réduire la tempérante du globe, et de la France, de 0,0001 degré, ce qui n’est pas loin de rien du tout.
    Dans le temps où la France ferme à grand bruit trois de ses quatre centrales au charbon, la Chine en construit 400 (400-3 = 397)
    En mai 2023, un rapport officiel, signé jean Pisani-Ferry et Selma Mahfouz, évalue à 70 milliards d’euros par an les investissements nécessaires impliqués par l’objectif officiel de décarbonation de la Francehttps://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/2023-incidences-economiques-transition-climat-rapport-de-synthese_0.pdf
    Le lien entre temperature et climat n’est pas scientifiquement acté, alors pourquoi tant de peur instillée et ce discours apocalyptique répété ad nauseam par les politiciens, les parlementaires, les écoles, les ONG, les médias etc, sans oublier l’adolescente suédoise Greta Thunberg, née le 3 janvier 2003, pour un résultat aussi nul à un coût si exorbitant ?
    cf. L’article CLIMAT Info ou Intox paru dans Valeurs Actuelles Hors-Série de juillet 2023

    • Pourquoi? Parce qu‘ il y a des intérêts économiques qui voudraient bien augmenter la croissance de leurs revenus plus qu‘ il ne serait possible si on laissait la situation telle qu‘ elle est maintenant. Ils jouent sur la peur de la fin prochaine de la planète pour convaincre particuliers et entreprises d‘ investir dans la transition écologique. Et comme la peur n‘ est pas suffisamment grande, que beaucouo sont incapables de la financer, on passe à la coertion ( comme pour l‘ épisode „pandémique“ récent). Et qui ne pourra pas financer perdra son patrimoine immobilier ou économique, un air de déjà vu…

  • Le vrai slogan de l’écologisme décroissantiste « Dites moi ce dont vous avez besoin, je vous expliquerai comment vous en passez »
    Pour être plus positif, voici un excellent dossier de l’IREF par Vincent Bénard :
    « ‘Les politiques climatiques “Zéro Émissions Nettes” de l’Union Européenne : un examen critique – Propositions pour une écologie réaliste, fondée sur la science et la technologie plutôt que sur la contrainte. »
    https://frirefeurope.b-cdn.net/wp-content/uploads/sites/2/2022/11/IREF-Politiques-Climatiques-de-lUE-Un-examen-critique-Novembre-2022.pdf

  • Les excès de l’écologie punitive sont une chance pour le pays.
    Car ils la rendent impossible. Et ridiculisent ses partisans – qui il est vrai restent infatigables.
    Il y a quelques années, le gouvernement avait programmé une dizaine de ZFE. C’était navrant, mais acceptable pour la grande majorité qui n’était pas concernée. On se console assez facilement du malheur qui frappe autrui.
    Puis, par un zèle dont la France a le secret, la voilà qui multiplie l’affaire par 4 ! Et la majorité devient minorité.
    De manière inattendue, tout récemment, le gouvernement voit du jaune poindre au loin. Et ce n’est pas le soleil.
    Et tout se fige et se gèle.
    C’est seulement au pied du mur qu’on a vu le mur !
    Vivement le prochain qu’on rigole !

  • Merci pour cet article assez complet.
    Le Chine est en train de construire une petite vingtaine de centrales nucléaires (sources wikipedia), et refusent de baisser leur croissance (ou cherchent tout du moins à limiter la casse avec le bordel mondial) en ouvrant des centrales à charbon.

  • Nos sources primaires d’énergies sont le pétrole, le gaz, le charbon et le bois.
    Les autres comme l’électricité sont basés sur le pétrole pour leur fabrication, génération et maintenance, comme les isolants (plastiques, huiles, résines), fibre de carbone, peintures, moteurs, transformateurs, câbles, tous les composants électroniques, le ciment, le verre, l’acier etc.. Le réseau dépend d’une armada d’engins de chantiers ainsi que dans les mines et les explosifs. Les renouvelables ne serviront pas à grand-chose vue leur faible durée de vie (20 ans). Les agro-combustibles comme notre alimentation dépend du diesel et des engrais. Pas de technologie sans énergie. Le monde consomme 100Mb/j ou 12 millions de tonnes ou 40 pétroliers de 300.000T par jour, avec une telle quantité rien ne remplace le pétrole, question d’ordre de grandeur. Nous n’aurons plus d’électricité 30 ans après le pic de production tout pétrole qui est très proche, vers 2030. Quand on consomme une ressource 1 million de fois plus vite qu’elle ne s’est créé, il n’y a pas d’issue. Alors pourquoi tant de discussions? La vraie question est de savoir comment vivre mieux, avec un petit rien d’énergie, comme nos ancêtres.
    https://www.lemonde.fr/blog/petrole/

    -1
    • Les réserves prouvées sont de 50 ans pour le pétrole et le gaz. 300 ans pour le charbon. Donc on a le temps de voir venir. Quand le pétrole deviendra rare ( ou difficile à exploiter), le signal prix détournera les acheteurs du pétrole et se tourneront vers autre chose.
      En tout cas, ce n’est pas l’état qui a la solution.. l’état est le problème, actuellement.
      Le marché, c’est plus fort que toi.

      • C’est le autre chose qui chiffonne et qui devra répondre aux lois découvertes par Lavoisier e Carnot. Si vous ne l’avez pas dans vos cartons déjà, oubliez y a plus le temps, comme la fusion. En plus nous sommes dans les rendements décroissants de plus en plus d’énergie et matériaux pour moins de ressources. Le CNRS a calculé qu’il faudrait plus de ressources dans les 35 ans prochain que depuis le début de l’humanité, un ex : la Chine a consommé plus de ciment les 03 ans avant le covid que les USA au XX siècle !!!! Alors regardez ce que dit Aurore Stéphant ou Jean-Baptiste Fressoz et tirez vos conclusions.

        -1
    • C’est bien le Club de Rome qui disait, en 1972, qu’en 2000 il n’y aurait plus de pétrole ? Les prédictions hein…

  • Malthus (1793) a créé/inspiré le malthusianisme, l’eugénisme, le National Socialisme, la Shoah, et maintenant l’écologisme. Par ailleurs celui-ci a puisé ses méthodes, totalitaires, chez Marx, Lénine et Mao.
    Le titre « Écologie punitive » est une tautologie.
    NB: il faudrait ici parler d’écologisme et pas d’écologie qui, elle, rassemble les personnes respectueuses de l’Univers, y compris l’Humain.
    NB 2 : Il faudrait en général distinguer écologisme/écologie d’écologie/écologue.

  • Excellent article…. Hélas réaliste
    Des chercheurs ….!pas des marchands de peur….
    Stop aux fachos verts qui s’ignorent

    • Des chercheurs ? Mais nous en avons déjà à ne plus savoir qu’en faire ! Qui tous se font un point d’honneur de refuser tout sujet qui pourrait les compromettre dans une application industrielle…

      • il ya un débat à avoir sur le financement publique de la science!!!!

        l’argent public PEUT corrompre politiquement.. le bais existe… tous les chercheurs intellectuellement honnêtes vis à vis de leur carrière le savent!!!! mais au leu d’etre tempéré et géré il est FAVORISE!!! c’est funeste possiblement à chaque fois que la science est appelée pour justifier telle ou telle politique..

        le concept de conflit d’interet comme définit dans le monde académique est une monstruosité par exemple…..

      • Alors des chercheurs qui trouvent….. pas des chercheurs qui cherchent !!! Pourquoi croyez vous que nos meilleurs chercheurs français vont aux USA et/ou en Suisse?

  • Le scientisme ne résoudra pas tout, pour une innovation intéressante vous en avez 10 qui en découle qui accentue le problème, et l’humanité est trop irresponsable et cupide pour adopter des modes de vie plus résilient, sans punition. Mais avec ou sans punition on va dans le mur, Paul Erhlich avait prédit un peu trop tôt la fin, quoique c’est déjà le cas pour pas mal d’espèces puisque paraît-il nous vivons actuellement une extinction de masse. Donc le mieux c’est de profiter et après moi le déluge, d’ailleurs à quoi ça sert (nous occidentaux) de diminuer notre emprunte carbone si les 3/4 de l’humanité font exploser le compteur ?

    -1
  • Un chercheur de l’ULB, interviewé à la RTBF, voulant montrer que la décroissance ne posait pas de problème pour les pensions, embrayait immédiatement sur « le quoi ont vraiment besoin les vieux », parce que lui, il savait de quoi il fallait les priver.

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