La liberté n’est plus la norme depuis un an

Depuis un an maintenant, le pays est devenu un immense camp d’internement. Depuis un an, les Français ont été condamnés au confinement, sans savoir quand ils seront libérés, ni même d’ailleurs s’ils le seront un jour.

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La liberté n’est plus la norme depuis un an

Publié le 5 avril 2021
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Par Olivier Maurice.

Même les coupables des pires crimes ont le droit de savoir pour combien de temps ils sont condamnés à être privés de liberté.

Les Français n’ont même plus ce droit élémentaire. Depuis un an maintenant, le pays est devenu un immense camp d’internement. Depuis un an, les Français ont été condamnés au confinement, sans savoir quand ils seront libérés, ni même d’ailleurs s’ils le seront un jour.

Dans les prisons, l’isolement, le confinement, le mitard, c’est la peine réservée aux coupables plus que coupables. C’est la peine supplémentaire pour punir les punis.

En France, depuis un an, sont punis les innocents, les bien-portants, ceux dont le seul crime est de faire attention à eux et aux autres. Ils sont privés de leur liberté, peine qui depuis que la peine de mort a été abolie, est la pire sanction réservée aux pires délinquants et aux plus horribles des malfaiteurs.

Une machine devenue folle

On punit les innocents, par peur qu’ils ne soient coupables sans le savoir, et sans que personne ne le sache. On punit par précaution, au cas où. Les innocents sont non seulement punis mais aussi accusés publiquement d’être coupables ; tout cela sans preuve, sans possibilité de se défendre, sans enquête, sans argumentation contradictoire, sans avocat. Tout innocent est juste un coupable qui s’ignore.

On punit collectivement. Combien de fois avons-nous entendu cet argument ignoble qu’il fallait bien réduire les libertés de tous parce que certains se comporteraient mal. Il faut priver toute la classe de récréation car un petit malin a fait un bruit bizarre quand la maîtresse avait le dos tourné. Nous en sommes là : à la crise d’autorité d’une institutrice stagiaire chahutée par une classe de maternelle.

On punit aussi ceux dont on a la certitude qu’ils ne sont pas coupables et même ceux dont on est sûr et certain qu’ils ne le seront jamais : les premières victimes, les quelques dizaines de millions de Français qui ont déjà été malades, certains d’ailleurs gravement. Pour eux, c’est la même peine et la même condamnation que pour tout le monde. Les victimes sont aussi punies.

On punit tout le monde et on encense la punition, on en a fait une religion absolue et obligatoire avec même des spots publicitaires culpabilisants et moralisateurs à souhait. Les récalcitrants, les rebelles, les contestataires sont frappés d’anathème. On conspue vigoureusement tout réfractaire qui oserait s’élever contre les rites sacrificiels, qui oserait blasphémer la sainte parole hygiéniste.

On punit les gens selon la météo. Il y a quelques dizaines de milliers d’années, quand il pleuvait, on se protégeait pour ne pas attraper un rhume, une pneumonie ou quelque chose d’aussi grave. Aujourd’hui, quand le changement de saison fait grossir les courants d’air et les différentiels de température, on fait des sacrifices et des danses sacrées. On sacrifie la liberté des innocents et on se couvre le visage pour que le beau temps revienne.

On punit les innocents et en premier lieu les plus faibles : les enfants, les personnes âgées, les travailleurs précaires. On sacrifie, comme les Carthaginois ou les Aztèques sacrifiaient : pour que la pluie revienne ou pour que les Romains cessent de se comporter en Romains. On fait ce que moultes civilisations ont fait avant nous les dernières années qui précédaient leur chute.

Comment avons-nous pu en arriver là ?

La chute dans l’obscurantisme

Comment avons-nous pu en une année détruire plusieurs siècles de progrès ? Tourner le dos en aussi peu de temps à l’esprit des Lumières ? Oublier si vite ces principes du droit naturel qui ont mené notre société depuis les premières Tables de la loi et lui ont progressivement permis de devenir ce qu’elle est ?

Comment avons-nous pu laisser tomber aussi vite les principes de liberté et de différence, la présomption d’innocence, l’habeas corpus, l’égalité en droit, la primauté du droit pour retomber aussi bas ?

Dans son Traité du gouvernement civil, John Locke décrivait la vie en société comme pouvant prendre deux visages : l’État de nature, où l’Homme suit sa capacité naturelle d’échange et de confiance, et l’État de guerre, où la force et la violence gouvernent le monde.

John Locke en était arrivé à cette conclusion : la violence n’est nullement nécessaire pour que les êtres humains vivent ensemble. Elle n’a de sens que pour s’opposer à ceux qui l’utilisent. Elle ne doit l’être que pour combattre la violence et son usage doit alors être strictement réglementé et ne venir qu’en réponse à une agression avérée.

C’est cet héritage de l’État de droit qui a transformé la face de l’Occident que nos autorités ont balayé d’un revers de manche en quelques discours, en accusant et en criminalisant la liberté.

C’est cet héritage qui a été balayé d’un revers de manche en déclarant utiliser la guerre à la place de la science et de la compassion, en prétendant soigner en administrant la médecine et en supprimant la liberté.

La guerre imaginaire

Pourtant, nos pays ont traversé des épreuves. Maintes fois la liberté a été menacée. Il y a encore 30 ans, nous vivions avec la menace de missiles nucléaires prêts à réduire en cendres cette liberté honnie de l’autre côté du mur. Il y a 80 ans, des milliers de jeunes gens se sont engagés et sont morts pour défendre cette liberté.

Pourquoi aujourd’hui n’avons-nous plus le droit de nous déplacer, de travailler, de voir nos proches, droit d’enterrer nos morts, de suivre des cours, plus le droit de vivre ?

On ne mène pas une guerre contre un virus, et encore moins contre la liberté.

La guerre, ce sont des êtres humains qui utilisent la violence contre d’autres êtres humains. C’est la destruction d’une société par une autre société ; la continuation de la politique par d’autres moyens, ou l’inverse, cela n’a pas d’importance. On ne fait pas la guerre contre la pluie, contre le froid, contre les lapins qui viennent manger nos carottes dans le jardin.

Les virus ne font pas de politique.

On ne fait pas la guerre contre la nature : il faut l’observer, essayer de la comprendre et composer avec elle, avec ses lois que nous ne pouvons changer mais juste utiliser à bon escient.

Le retour vers la barbarie

Mais l’État s’est imaginé la mission de protéger les gens contre le vent qui fait tourner les moulins.

Alors l’État fait la guerre parce que c’est la seule chose qu’il sache faire, la raison de son existence : faire respecter son monopole de la violence.

Il combat la nature avec des amendes et des formulaires.

Au placard Esculape, Hippocrate, Avicenne, Ambroise Paré, Edward Jenner, Xavier Bichat, René Laennec, Claude Bernard, Louis Pasteur, Jean-Martin Charcot, Robert Koch, Albert Schweitzer, Alexander Fleming, Henri Mondor, Christiaan Barnard

La santé des Français sera maintenant décidée chaque semaine lors d’un Conseil de défense à huis-clos composé de hauts fonctionnaires et de politiciens professionnels.

Les choix seront pris en haut lieu sous l’éclairage des sondages d’opinions. Les traitements seront décidés par décrets et respectés par les forces de l’ordre.

Qu’importe si cette politique va à l’encontre des droits de l’Homme, la mise au mitard de la population n’est pas encore finie que les autorités préparent l’étape suivante : le statut de pestiféré officiel, dument certifié par passeport vaccinal.

Incompétence ou arrogance ?

Quelles sont les causes de cet effondrement si rapide et si inquiétant ?

Il y a sans aucun doute une bonne dose d’amateurisme et d’improvisation. Le brouillard de guerre est indissociable de chaque conflit et peut-être était-ce ce que le président de la République voulait signifer lorsqu’il a déclaré la mobilisation générale face au virus.

Mais Carl von Clausewitz a été clair sur ce sujet : le brouillard de guerre s’impose comme une part d’ombre indissociable au plus élaboré des plans de bataille. Or, dans le cas présent, il est de plus en plus évident que la guerre a été déclarée sans plan ni stratégie, sans préparation, sans armée, sans objectif, ni même aucun budget.

Non seulement l’État a décidé d’innover en utilisant la guerre à la place de la médecine, mais il est incapable de gagner celle-ci. Une guerre n’est pas qu’un défilé militaire, elle ne se gagne pas avec des mots et encore moins avec des interdictions.

Cacher l’échec par la menace

Voilà maintenant un an que l’on nous chante la même chanson : si les choses tournent mal, ce n’est pas la faute de l’État, de ses services et leurs responsables mais systématiquement celle des citoyens et de la liberté qui leur est accordée.

Chaque défaite est aussitôt suivie d’une contre-attaque, pas contre le virus invisible qui n’en fait qu’à sa tête, mais contre la liberté des citoyens, une punition sanctionnant les coupables qui ont fait échouer le plan si parfait.

L’État foire totalement sa communication et sa gestion des masques. Boum ! Le masque est rendu obligatoire.

L’État rapatrie des malades de Chine sans aucune protection ni aucun suivi des cas contacts. Paf ! Les voyages à l’étranger sont interdits et le pays est confiné.

L’État ne parvient pas à tester la population ? Zoom ! Le passeport vaccinal rendra les tests et les vaccins obligatoires de fait.

L’État organise des élections brassant des millions de personnes. Ding ! Les barbecues et apéros entre amis sont interdits.

L’État est incapable d’augmenter la capacité d’accueil des hôpitaux. Tada ! Les déplacements de plus 10 km sont interdits.

Et ainsi de suite. À chaque échec patent, chaque ratage, chaque déconfiture, la liberté est pointée du doigt et la machine réglementaire et répressive est mise en marche,  étouffant dans l’œuf toute discussion sur le niveau de compétence et de responsabilité des pouvoirs publics.

Un pays sans réaction face à la disparition de la liberté

Pourquoi le pays ne réagit-il pas davantage devant un tel enchaînement de cafouillages, de faux-semblants et de restrictions ? Il est pourtant plus qu’évident que les décisions prises depuis le début de l’épidémie ont eu au mieux de très maigres et très contestables résultats, surtout si on cherche à les évaluer au regard du coût humain, psychologique, économique.

La question à se poser est peut-être de chercher à savoir qui se soucie vraiment de la liberté en France en 2021 ?

La liberté n’est donc plus un droit, mais un privilège accordé par la seule bienveillance des pouvoirs publics.

Comme il est facile d’associer privilèges et pouvoir, il est tout aussi facile de considérer la liberté comme l’apanage des riches et des puissants. Pour tout un pan de la population, élevée aux refrains marxistes et rousseauistes, liberté et argent sont synonymes ; la liberté est avant tout l’étendard de l’ennemi à abattre, le drapeau du capitalisme et du libéralisme.

Un pays usé par des années de socialisme

Il y a également ceux qui considèrent que la perte de certaines libertés est une libération parce qu’en contrepartie, ils sont délivrés d’une certaine forme de servitude.

Ceux pour qui fermeture des classes signifie fin du supplice. Ceux pour qui télétravail signifie 3,5 heures payés 39. Ceux pour qui fermeture des crèches signifie possibilité de voir leurs petits-enfants. Ceux pour qui cours en distanciel signifie possibilité d’extraire leur progéniture des méthodes de lecture abracadabrantesques et les protéger du lavage de cerveau idéologique. Ceux pour qui chômage signifie fin de la taille et de la gabelle. Ceux qui ne vont jamais voir les spectacles subventionnés dont l’originalité est de la même banalité depuis des lustres.

Avec la crise, c’est surtout l’État socialiste et jacobin qui s’effondre. Incapable de prendre la réelle mesure de la crise, de gérer son administration obèse et sa boulimie monopolistique, de comprendre à quel point il étouffe le pays, il est devenu un véritable virus dans la vie d’énormément de gens.

Cette crise a surtout révélé que la mainmise de l’État sur la santé, l’éducation, la culture et sur une bonne partie de l’économie a eu pour résultat une destruction massive de ces secteurs maintenus à grand renfort d’argent public.

Phase terminale

Il suffit d’observer l’état lamentable des secteurs que l’État a gangréné de ses monopoles pour en constater les ravages et comprendre pourquoi le virus est aussi effrayant.

Le recours à la violence est un symptôme patent d’impuissance. La violence est autant destructrice qu’autodestructrice. Le pays se trouve actuellement dans l’impasse où l’a mené ce socialisme qui a transformé la vie d’énormément d’individus en routine déprimante et épuisante.

Le totalitarisme révélé cette dernière année n’est que la suite logique de plusieurs décennies de politique socialiste et jacobine.

Rien d’étonnant, rien de nouveau, tout se passe comme prévu. Le pays aborde simplement la phase ultime de tout régime qui a détruit systématiquement les libertés et la propriété : il se retourne contre sa population qu’il accuse de ses propres échecs.

 

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  • ministres dans des restaurants clandestins ….révélés suite à une enquête de M6….repas à 490 euros , port du masque interdit , pas de gestes barrières ….voilà Messieurs Dames comment on se fou de votre gueule avec une pandémie soi disant mortelle , apparemment pour nous mais pas pour eux ; révoltant ;

  • Un article de teneur analogue pourrait être fait pout traiter des réglementations destinées à forcer l’amélioration du confort des habitations. Les Français ne peuvent pas le faire comme ils le voudraient parce que le pays manque cruellement d’assez d’ offre de biens et de services pour répondre à leurs besoins. Et bien l’Etat, au lieu de libérer le travail qui permettrait d’améliorer l’offre, fait des réglementations pour rendre OBLIGATOIRES ces travaux impossibles à réaliser et à payer en raison de la pénurie qu’il provoque en permanence.

    Les politiques, les fonctionnaires et les para-fonctionnaires mafieux qui les manipulent sont fous à lier ; il faut les neutraliser pour retrouver la liberté de travailler en étant enfin libérés du poids de leur parasitisme, de leur incompétence, de leur bêtise et de la méchanceté avec laquelle ils paralysent le pays.

  • Cauchemar des annonces sonores qui empiètent aussi sur nos libertés. Une attente de plusieurs heures à Roissy ? Inutile de vouloir lire ou travailler : toutes cinq minutes un long monologue vous rappelle le masque, les gestes barrière etc. Dans cette ambiance lugubre, 6 policiers lourdement armés arpentent les couloirs et demandent les cartes d’embarquement puisqu’ on n’a pas le droit d’accompagner quelqu’un. Au retour, quelques stations de rer plus tard, un homme se fait voler son sac. C’est violent. Je pars dans une grande ville française traversée par un réseau de tramways. Là aussi, dehors sur le quai, disque incessant pour nous rappeler tout ce qu’on n’a pas le droit de faire. Dans cette ambiance Big Brother, le cerveau kidnappé par les annonces étatiques, deux gars agressifs déboulent avec deux pittbuls non muselés, entrent dans la rame sans masque et sans valider. Ils font peur, plusieurs personnes descendent. Mais les policiers sont en faction dans 5 camions (!) quelques mètres plus loin au bord de l’eau, à surveiller les promeneurs du dimanche. Partout, on est matraqués par les annonces (visuellement et auditivement). Et comme les forces de l’ordre ne peuvent pas être partout, l’Etat a choisi pour nous que le danger c’est les gens qui prennent l’apéro sur la pelouse.

    • Merci de ce témoignage, qui souligne parfaitement le caractère 100% orwellien du monde d’aujourd’hui.
      Je me félicite chaque jour d’avoir fui la région parisienne en fin d’année dernière, convaincu que ce que vous décrivez allait advenir.

      • « Il était en vérité imprudent de se montrer dans de tels lieux à moins que l’on y fût appelé par une affaire précise. On pouvait être arrêté par des patrouilles. « Puis-je voir vos papiers, camarade ? Que faites-vous là ? À quelle heure avez-vous laissé votre travail ? Est-ce votre chemin habituel pour rentrer chez vous ? » Et ainsi de suite. 1984 G.Orwell

    • « si vous voyez les policiers, c’est qu’il n’y a pas de danger » (Coluche).

    • Si vous cherchez un peu, vous verrez la police intervenir à Bruxelles.

      • … et à Liège. Et quelques jours après, la presse relaie le porte-parole interfédéral (*) qui est particulièrement inquiet pour… la province de Namur, endroit mortel où il ne se passe jamais rien et certainement pas les dangereuses réjouissances qui ont eu lieu à Liège ou Bruxelles. Mais rien à faire, il y a toujours un contingent de trouillards qui ne voient pas qu’on se moque du monde.

        (*) On n’est pas jacobins ici, c’est pour cela qu’on a 9 ministres de la santé et que tout est régional, communautaire ou interfédéral et bien plus efficace qu’en France)

  • Très bel article qui résume parfaitement l’aliénation physique et mentale que nous subissons depuis un an. Il y a juste un point sur lequel je ne suis pas d’accord : « On punit tout le monde ».
    Regardez les actualités régionales, le nombre d’attaques de commissariat aux tirs de mortiers d’artifice ou de barbecues géants qui se terminent en tir au poulet à coup de bouteilles vides, et surtout le nombre de fois où ça se termine « pas d’interpellation pas de contravention » : on punit tout le monde… sauf les gens dangereux et les vrais délinquants.

  • Bravo pour votre article et la relation que vous faites entre cette situation et notre fameux socialisme à la française.
    Objectivement la situation de la France n’a cessé de se dégrader depuis l’élection de Mitterrand en 1981.
    Aujourd’hui, on ne sait même plus dans quel camp se situent nos hommes politiques, à tel point que Bruno Le Maire aura réussi l’exploit de réaliser le rêve communiste qui est en réalité un enfer.
    Les Français sont anesthésiés et nombreux sont ceux qui croient que creuser la dette, ce n’est pas si grave.
    Nous avons fait du non travail une vertu et n’avons que ce que nous méritons !

    • L’ami Bruno a encore eu une tribune hier dans le JDD (torchon propagandiste dominical par excellence), dans laquelle il a encore pu répéter avec aplomb ses mirages : la croissance va être de 5% cette année, et la dette abyssale ne sera remboursée ni par les impôts ni par les taxes.
      5% de croissance, même la Chine n’y arrive plus alors qu’elle au moins laisse travailler sa population, donc espérer qu’on aura ça chez nous en continuant à détruire le travail, c’est comme croire que le Père Noël existe et qu’il voyage en soucoupe volante au-dessus de notre terre plate. Quant au fait de ne pas rembourser tout l’argent dilapidé pour la monarchie socialo-macroniste, faut pas trop y compter non plus.
      Mais voilà, Bruno il présente bien et il a l’air sérieux, donc plein de gens vont encore croire à ses illusions.

  • Je partage totalement le désarroi de l’auteur devant cette catastrophe, et surtout devant la passivité de la majeure partie du troupeau.
    En revanche, je ne le suis pas quand il dit que cette « guerre » a été déclarée sans plan ni stratégie. Car il n’y a pas que l’Etat qui est en cause dans cette affaire. Il y a l’industrie pharmaceutique, les médias, les majors de la Silicon Valley, l’OMS… Tout ce beau monde agit de concert depuis le début. En particulier pour la neutralisation de tous les médicaments qui pourraient régler le problème à peu de frais et mettre fin à la spirale de la peur.
    Il y a donc bien un plan, une stratégie, des moyens (colossaux). Mais ils ne sont pas utilisés pour protéger la liberté des populations. Bien au contraire…

    • Oui, tout à fait d’accord. Le nœud du problème me semble être la corruption généralisée des hauts fonctionnaires (médicaux compris) qui n’hésitent pas à sacrifier la population pour leurs privilèges.

      • Ce ne sont que de vulgaires collabos protégeant leurs fesses, ce n’est pas de la corruption à leur niveau. On est en guerre comme dirait notre chefaillon, contre qui , il semblerait que cela soit contre les peuples.

    • Je suis d’accord. Le plan il est là:

      faire un maximum de pognon sur le dos des populations avec les vaccins et les médicaments qui ne marchent pas. Tuer dans l’œuf toute velléité de diverger de cette politique. Pour ce faire, on n’hésitera pas à produire des mensonges bien gras (cf l’étude bidon du Lancet).

      Nos journalistes y participent ardemment, terrorisant les populations avec leur prose apocalyptique. Pourquoi pensez-vous que l’on a reconfiné alors que malgré l’augmentation des cas depuis un mois, pour la première fois le nombre de morts n’augmentent plus?

    • Tout à fait d’accord avec vous, ce n’est pas de l’incompétence, il y a forcément un plan derrière tout cela. Beaucoup des acteurs comme les médecins de plateaux et mêmes les politiciens sont des idiots utiles qui ne pensent qu’à leur carrière.
      Par contre ceux qui tirent les ficelles sont les mêmes qui essaient d’apeurer la population depuis des décennies avec un problème inexistant de changement climatique, ils ont aussi leurs idiots utiles.
      Ils ont trouvé un moyen d’accélérer radicalement le passage vers le mondialisme totalitaire qu’ils souhaitent instaurer depuis très longtemps.

  • « C’est pour votre bien »… P.K. DICK qui a très bien démontré comment s’instauraient les régimes totalitaires. A relire par exemple l’excellent mais méconnu « La vérité avant-dernière ». La culpabilisation fonctionne toujours, ainsi que l’infantilisation.

  • Le plus insupportable est que cet État incompétent fait croire aux Français que ce sont eux les responsables de l’épidémie et de sa durée, car ils n’obéissent pas à ses injonctions. Il fait porter la responsabilité de ses échecs à ceux qu’il maltraite.

    • C’est là où le port obligatoire du masque est un point clé. Outre qu’il perpétue la peur, il permet surtout d’imprimer dans la tête des gens le message « si ça continue, c’est de votre faute ».
      Dans le célèbre triangle bourreau – victime – sauveur, il permet à l’Etat, objectivement bourreau de la population, de se défausser sur les « irresponsables » qui ne suivraient pas ses consignes imbéciles et de passer pour le sauveur.

  • … le bonheur est à la campagne à condition d’avoir un pied en ville. Car, comme le rappelaient Paul Morand et le choeur des paysans venus en ville pour travailler en usine, une vie équilibrée, c’est marcher sur deux pieds, avec l’un à la ville et l’autre à la campagne.

    Pour la bonne raison que le mouvement ne nait que de l’attraction de deux pôles opposés entre lesquels on peut librement circuler. Sinon, c’est l’abrutissement, la stagnation, la léthargie, et le retour à l’état de proies livrées à un ensauvagement terrorisant.

    C’est pourquoi nos aïeux ont cultivé ardemment cette bonne pratique qui les faisait passer allègrement de la ville à la campagne, chacun avec des logis à la mesure de ses moyens, Ce n’était pas un privilège de riche, mais un mode de vie largement partagé qui faisait la spécificité du pays et donnait à sa population le dynamisme d’une santé mentale et physique qui était une vraie richesse.

    Ce mode de vie rendait la population trop dynamique au goût de pouvoirs publics cupides et jaloux qui ont tout fait pour en casser le mécanisme d’horloge bien remontée. Maintenant que la population est en miettes au point qu’elle est considérée comme composée à 80% d’inutiles, ils n’ont plus qu’à la charger dans leurs camions-poubelles pour finir leur sale de travail de briseurs de vies et d’avenirs. Après ils n’auront plus qu’à s’y déverser eux-mêmes. Car quand un pouvoir détruit à ce point les ressorts de sa population, il n’en restera rien.

  • Et en prime, si vous êtes malade, vous ne serez pas soigné parce que vous n’avez pas été sage. Papa Macron n’aura pas besoin de vous faire déporter en camp d’extermination, l’hôpital y pourvoira.

  • La France de Macron, Véran et Castex ressemble de plus en plus à l’Allemagne de l’Est… finissante. Ces dirigeants totalement incompétents, incapables, méprisants, inefficaces et totalitaires devraient se méfier de l’eau qui dort.

    • Je ne sais pas…. je crois plutôt que l eau dort tellement bien qu’ils n’ ont pas grand chose à craindre….

  • Il y a largement depuis plus d’un an que la liberté n’est plus la norme. Depuis quand? je dirais depuis la « révolution » française. Avec la déclaration des droits de l’homme et de la liberté, c’est comme ça que l’état a commencé par en prendre le contrôle. La liberté ne se déclare pas par une tierce personne, elle se prend, elle se défend. Pied à pied, à chaque loi, chaque décret, chaque règlement qui la contraint. Mais ça fait longtemps que tout cela a été abandonné, « délégué » comme on dit par les votants.

  • La France est sans doute plus orwellienne que d’autres mais force est de constater que l’Europe est de tous les records

  • La liberté est depuis longtemps un vœu pieu en France.
    Aujourd’hui, les tenants du pouvoir ne prennent même plus de gants pour nous en priver.
    Mais n’oublions pas que la 1ere révolution a apporté la terreur et les suivantes promettaient des lendemains enchantés!
    La France est socialo-communiste soft depuis plus d’un siècle et les français ont pris l’habitude d’être infantilisés et protégés.

  • Excellent ! Mais c’est vrai pour d’autres pays aussi. ceux qui sont enfermés dans la prison de l’union européenne dont la bureaucratie socialiste commande les bureaucraties nationales. Voir le « green deal » ou la nouvelle PAC « farm to fork », entre autres.

  • Je partage sans souci le constat de ce rédacteur. Cependant, comme à chaque fois, je repose la question : et ensuite?
    Pour l’heure, les seuls à se bouger le derrière (passez moi l’expression), ce sont certains révolutionnaires de gauche qui proposent clairement un changement radical de la technostructure en appelant à la révolution, tel Juan Branco (regardez son dernier passage sur Sud Radio et vous vous ferez votre propre avis sur son message).

    Et les libéraux? S’ils se contentent de constater, cela n’ira pas loin. Les exemples où les libéraux ont fait basculer l’histoire d’un pays sont nombreux (France, États-Unis, Angleterre, Allemagne etc.). Les libéraux ont un corpus doctrinal, ils ont l’appui des forces productives, un drapeau (jaune), une devise (Don’t tread on me) et le renfort du plus puissant des béliers, l’espoir. Alors c’est à nous de saisir notre destin et de forcer les portes de l’Histoire, sinon cette dystopie effacera tout ce que ces siècles nous ont apporté de prospérité, de sécurité et de libertés.

    • Le souci des groupes minoritaires comme les libéraux est qu’ils sont peu pragmatiques : au lieu de rassembler les forces de divers courants qui veulent aller dans la même direction, ils chicanent sur celui qui est le plus pur. Je dois à la vérité que Contrepoints laisse la parole très libre contrairement aux extrémistes de gauche qui vous condamneraient volontiers au peloton d’exécution mais il est peu productif de manier l’anathème et de souligner les différence avec ceux qui demandent cinq pas vers le libéralisme (comme moi) au lieu de dix (comme certains d’entre vous).

      En résumé, mettre l’accent sur ce qui rassemble et pas sur ce qui divise dans la sphère libérale.

      • L’espoir du libéralisme c’est le principe de parcimonie : un état minarchiste réduit à la police, l’armée, la justice et la diplomatie. 3 pouvoirs totalement séparés et élus. Le reste rendu au contrat de droit privé. Ca rassemblera du monde.

        • Et ça fera peur à encore bien plus de monde.. Les libéraux lecteurs de Contrepoints et des quelques sites apparentés, que représentons nous ? Je ne pense pas que ça atteigne 3% de la population…

          • Ne partez pas perdants. Où en était le RN dans les années 70 ? Et regardez où il en est maintenant. Je ne parle pas de l’idéologie détestable mais du fait que personne dans les années 70 n’aurait parié un kopeck sur la présence du RN au second tour des présidentielles.

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