L’État-Gribouille : un an d’inefficacité face au Covid

Après l’imbroglio bureaucratique, nous avons connu la réponse autoritaire. À la lenteur bureaucratique a succédé l’hybris liberticide.

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L’État-Gribouille : un an d’inefficacité face au Covid

Publié le 10 décembre 2020
- A +

Par Jonathan Frickert.

La chose est désormais actée. L’objectif de 5000 nouveaux cas par jour marquant le top départ du déconfinement ne sera pas atteint dans les temps. Avec un nombre de nouveaux cas quotidiens de plus du double, la France est bien loin d’atteindre sa cible initialement prévue pour la mi-décembre.

Une trajectoire qui justifierait un confinement qui pourrait bien désormais devenir la norme.

La technostructure étatique s’est rapidement satisfaite d’un rôle de Gribouille, ce personnage niais et confus né de la plume de la Comtesse de Ségur à la fin du XIXe siècle et qui, pour éviter la pluie, se cachait dans un ruisseau. Il est depuis devenu un symbole d’absurdité et de fausses solutions.

À la lenteur bureaucratique habituelle s’est ajouté un État sécuritaire dont les remèdes sont à long terme pires que les maux qu’il était censé combattre.

Un an après le début de la crise mondiale, ces réponses ont prouvé leur nuisance.

Un objectif impossible

Le 24 novembre dernier, le président de la République a lancé un défi au pays : descendre sous la barre des 5000 contaminations par jour et les 3000 patients en réanimation avant le 15 décembre.

Si, à l’heure où j’écris ce billet, l’objectif de patients en réanimation devrait pouvoir être atteint avec 3088 lits occupés ce mardi, la France recense toujours une moyenne 11300 cas par jour depuis une semaine, avec une chute notable à 3411 cas ce lundi avant une remontée à 13 713 cas le lendemain.

Le bon sens fera dire à beaucoup que, compte tenu de la gravité de la maladie, la question des nouveaux cas devrait être remplacée par celle des décès. Ceci étant, les chiffres ne sont guère plus réjouissants. Sur les 48 dernières heures, le nombre de décès a été multiplié par 5, passant de 174 à 831 morts, soit le niveau de mi-avril.

Mais peut-on réellement diviser par deux le nombre de contaminés en seulement quelques jours ? La plupart des professionnels répondent par la négative, à la manière de l’infectiologue Karine Lacombe.

Interrogée par BFM TV, la cheffe du service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine à Paris, connue pour son opposition résolue à l’utilisation de l’hydroxychloroquine contre la Covid-19, a ainsi évoqué un objectif « très compliqué, voire même impossible » à atteindre.

Une stagnation que peu parviennent à expliquer et qui pourrait bien repousser d’une semaine la date du début du commencement de l’amorce d’un déconfinement.

Cet échec n’est pourtant que le dernier d’une longue série où l’autoritarisme a succédé à l’absurdité.

L’État et les gels encadrés

Le premier exemple de ce problème est apparu au début du mois de mars.

Alors que la France prenait conscience de l’ampleur de la crise sanitaire, Bercy jugeait bon de répondre à la pénurie de gel hydroalcoolique en encadrant le prix de l’emblématique solution, méprisant les leçons de l’histoire, et y comprit de l’histoire récente.

Les Parisiens se souviendront en effet du bilan calamiteux de l’encadrement des loyers mis en place l’année dernière sur l’offre locative de la capitale, la vente étant devenue plus intéressante que la location pour certains propriétaires.

Au même moment, le secteur privé a su apporter des solutions concrètes.

Mi-mars, LVMH et le sucrier Tereos ont ainsi réorienté respectivement 3 et 5 de leurs usines vers la production de gels hydroalcooliques distribués gratuitement à l’AP-HP et aux ARS des régions les plus touchées pendant que Pernod-Ricard faisait don de 70 000 litres d’alcool pur au laboratoire Cooper, leader français des solutions hydroalcooliques.

Des masques réquisitionnés

Toujours début mars, une logique similaire a été mise en œuvre. Alors qu’aucune pénurie ne se profilait, le gouvernement a réquisitionné les stocks de masques tout en faisant de la vente par les pharmaciens un délit, entraînant plusieurs condamnations dans son sillon.

Dix jours plus tard, cette interdiction a été élargie aux autres professionnels susceptibles de vendre des masques au public.

Il faudra attendre le 23 mars, soit 3 semaines après le premier décret, pour que cette interdiction connaisse un relâchement, avec l’autorisation de vente des masques produits à compter de la publication dudit texte, soit une colossale perte de temps de 20 jours.

Aux gardes à vues et condamnations sur les fondements de ces textes s’est ajouté un dommage collatéral : quatre fabricants de masques FFP2 et chirurgicaux ont déclaré être dans l’impossibilité de faire face à la demande.

Pendant ce temps, l’État allemand lançait une campagne de dépistage décentralisée fondée sur 300 districts.

Résultat : début avril, l’Allemagne a testé quatre fois plus que la France et recensé six fois moins de décès.

Du côté du secteur privé, 1083 et Le Slip Français, deux entreprises du textile, ont réorienté leurs productions afin de confectionner pas loin de 500 000 masques.

L’industrie textile n’est pas la seule à se mobiliser, puisque la Tech a également été de son grain de sel. Pendant que le danois Blue Ocean Robotics déployait ses robots autonomes UVD dans les hôpitaux pour désinfecter les surfaces grâce à une technologie utilisant des ultraviolets, le japonais Terra Drone dépêchait ses engins pour transporter des échantillons médicaux et du matériel de quarantaine tout en limitant ainsi les risques de transmission.

L’État et les dépistages retardés

La question des fournitures médicales n’est pas le seul domaine où le secteur des nouvelles technologies a montré sa supériorité sur les décisions étatiques.

Une fois n’est pas coutume, prenons un exemple étranger. Alors que les États-Unis connaissaient leurs premiers cas fin janvier, la Food and Drug Administration (FDA), équivalent local de l’Agence nationale de sécurité du médicament, a bloqué l’homologation d’un test de dépistage au motif que celui-ci n’était pas développé par un laboratoire clinique, mais par un laboratoire de recherche, imposant une procédure qui devait prendre plusieurs mois. Il faudra attendre la vingtaine de morts dans la région de Seattle pour que les chercheurs décident d’outrepasser le processus d’homologation et rendent publics leurs résultats.

En France, si la stratégie « tester, tracer, isoler » lancée par le gouvernement est unanimement reconnue comme un échec, plusieurs entreprises ont contribué à faciliter le traçage et le diagnostic du virus.

Oublions de suite la grotesque application StopCovid devenue TousAntiCovid, dont l’échec est en passe de rejoindre le Plan Calcul au cimetière des échecs technologiques publics. Ce ne fut pas le cas de BlueDot. La startup canadienne s’est faite connaître en début d’année grâce à une IA qui a été capable de prévoir la pandémie plusieurs jours avant l’OMS. Une épopée qui la rapproche de l’allemand Infervision, spécialisé dans le deep-learning et le diagnostic des cancers, qui a contribué à détecter et à surveiller efficacement la maladie en collaboration avec les professionnels de santé.

L’État et son administration dépassée

La supériorité du secteur privé s’est enfin manifestée dans la très actuelle recherche vaccinale.

Cet été, alors que la France commençait à évoquer une deuxième vague, l’Institut américain des allergies et des maladies infectieuses et la startup spécialisée en biotechnologies Moderna Therapeutics, dirigée par le français Stéphane Bancel, publiaient les résultats des tests de leur prototype de vaccin, le mRNA-1273, débutés au moment même où Emmanuel Macron annonçait le premier confinement. Le vaccin est aujourd’hui en phase d’autorisation après avoir estimé efficace de 95 %.

Toujours dans le domaine des vaccins, plusieurs géants de la Tech tels que Huawei et Deepmind (Google) ont mis à disposition la puissance de calculs de leurs superordinateurs afin de faciliter le développement d’un traitement et d’un vaccin.

Ces quatre exemples montrent l’incroyable lenteur de l’administration.

Une lenteur qui ne pouvait aboutir à autre chose qu’à des réponses disproportionnées qu’ont été les confinements successifs.

Une économie achevée

C’est ainsi que, voulant limiter la casse, la technostructure en a créé d’autres, à la manière de Gribouille cherchant à fuir la pluie en plongeant dans un ruisseau.

Confiné depuis sept décennies, le régime nord-coréen a montré sa redoutable « efficacité » face au virus en ne recensant son premier cas qu’en juillet dernier.

Alors que beaucoup s’interrogent sur l’efficacité des mesures de confinement, la note fut dans tous les cas salée.

Les conséquences économiques, psychologiques et même juridiques sont aujourd’hui tristement connues. Le premier confinement a ainsi laissé dans son sillage récession, explosion de la pauvreté, des violences conjugales et des troubles psychiatriques et effondrement des libertés publiques.

Des conséquences qui pouvaient être évitées avec un peu d’anticipation comme l’ont fait les pays d’Asie du Sud-Est et d’Europe du Nord.

Un effet de loupe sur le mal français

Comme le notait dans nos colonnes Guy-André Pelouze début juillet, cette crise aura montré les faiblesses de notre système de sécurité sociale, un an après le mouvement de grève qui frappa les infirmiers.

La sécurité sociale n’est évidemment pas un cas isolé. Publié il y a deux mois, le rapport Pittet a pointé du doigt la responsabilité du labyrinthe français dans l’insuffisante gestion hexagonale, des ARS au récent conseil scientifique en passant par la Haute autorité de santé et les trop nombreuses autorités, agences et comités.

Absurdité bureaucratique et hybris répressive

Cette pandémie aura posé deux dilemmes à nos gouvernants.

– Faut-il sacrifier la jeunesse pour protéger les plus âgés ?

– Faut-il sacrifier l’économie pour sauver la santé ?

Alors que le bon sens aurait commandé de refuser ce faux choix, la technostructure est parvenue, avec un talent indéniable à sacrifier les jeunes sans protéger les seniors et à sacrifier l’économie sans protéger la santé.

Après l’imbroglio bureaucratique, nous avons connu la réponse autoritaire. À la lenteur bureaucratique a succédé l’hybris liberticide.

Grossièrement, les structures étatiques ne sont pas adaptées aux situations d’urgence. Lorsqu’elles s’en rendent compte, elles paniquent et retrouvent leurs instincts répressifs.

L’année 2020 aura été un cas d’école de l’inefficacité étatique.

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Créer un compte Tous les commentaires (53)
  • euh… faut il sacrifier l’economie pour éviter un débordement hospitalier à court terme…
    pas « la santé »…

  • « sacrifier les jeunes sans protéger les seniors et à sacrifier l’économie sans protéger la santé. »
    … et j’espère également « sacrifier le pays sans se protéger judiciairement »
    Lorsque cette junte sanitaire tombera, car comme toutes les juntes cela arrivera un jour ou l’autre, j’espère qu’ils paieront tous le prix de leurs mensonges, de leur incompétence, de leur forfaiture et de leur haute trahison.

    • Les mots que vous employez sont les seuls pertinents, malheureusement..,

    • Vous pouvez enlever « incompétence ». Elle n’est qu’apparente.

    • Vous admettez l’idée que la restriction des libertés à une raison sanitaire indiscutable..ce n’est même pas le cas..

      Le terme dictature sanitaire ne convient pas, il est même dangereux car il excuse..

      Non c’est la démocratie sans limite…ce n’est pas un hasard si beaucoup ici veulent un régime autoritaire..si une démocratie n’est pas d’esprit libéral , elle peut être inhumaine, oppressante et invivable.
      le covid la belle affaire.. l’erbitraire est devenu la norme..la liberté l’exception.

    • Lorsque cette junte tombera, tout le monde, comme vous, sera plus préoccupé de la traîner en justice que d’éviter que les successeurs ne fassent aussi mal, ou pire. Et les successeurs n’auront de but que de se protéger judiciairement, certainement pas de faire ce qui serait utile…

      • ben c’est la constitution qui déconne la première question posée à de gaulle fut avez vous l’intention de commencer rune carrière de dictateur?? puis mitterand criant su la VEME? quand il était dans l’opposition.. autrement dit ..se comporter comme un dictateur est une forme d’option de la V eme..

        • c’ets la constitution qui trahit les libertés individuelles, elles ont toute assurées sous reserve d’absence de conflit avec l’interet national ce genre de chose..ajoutez un président élu au suffrage universel qui peut se prétendre le représentant DIRECT de la majorité du peuple ( je tousse) et qui peut prétendre connaitre l’interet national..

  • La même inefficacité que celle qui a prévalu dans tous les autres domaines depuis des années.
    Avec un ministre de la santé formé chez les young leaders de la France China foundation il ne faut pas s’inquiéter.

    • Si seulement il avait été « formé » à l’école chinoise, on aurait au moins eu un peu d’efficacité à attendre. En l’occurrence, son appartenance au programme Young China Leaders témoigne juste de l’étendue de ses réseaux.

  • 2020 aura vu sauter tous les garde-fous qui faisaient encore ressembler la France à un état de droit : Parlement aux abonnés absents, presse aux ordres, censure de masse, intrusions policières dans tous les aspects de la vie, justice quasi-inexistante. Avec à la clé un bilan sanitaire et économique terrible et le déclassement définitif du pays.
    Mais la caste qui a mené la France dans cet abîme se porte très bien, merci pour elle.

    • Vous vous méprenez car l’administration fiscale est restée toute aussi efficace. Et Bruno Le Maire s’est autorisé toutes les décisions socialistes
      , en commençant par le gel des prix comme dit dans l’article puis l’invitation/interdiction des dividendes, puis la distribution d’argent qu’on a pas mais qu’on ne remboursera pas etc. Et ce n’est pas fini, tellement son intelligence le bride, il concourerra à la présidentielle tellement il est rigolo et jeune (51 ans)

  • Pour les nouveaux cas de Covid, il faut noter que depuis le 8 décembre on compte les PCR et les sérologies IgG. Le dernier résultat est du 6 avec 1715 PCR+.
    Je n’ai pas trouvé la répartition PCR-Ig sur le site Santé France.
    En Espagne les sérologie représente 40-50% des positifs.

    • Oui, c’est curieux qu’on nous donne le nombre de cas à l’unité près mais qu’on ne nous dise pas ce qui différencie un cas d’un non-cas.
      En plus la définition (secrète?) apparemment a changé le 8 décembre.

  • A noter que les chiffres présentent une forte variabilité avec le jour de la semaine. Pour s’en affranchir un peu, il faut soit considérer les sommes sur 7 jours consécutifs (mais alors les variations récentes sont lissées), soit regarder les courbes des lundis, des mardis, etc. séparément.

    • Bien trop compliqué pour nos énarques… ou tellement simple qu’ils n’y s’y abaisseront pas. Rappelez-vous certains sont « trop intelligents »…

  • Le pire dans tous ca, c’est qu’ils vont hurlé à la victoire au printemps. Et tous le monde aura oublié .

  • ce n’est pas pour rien que les autres pays nomme la France  » le pays de l’absurditan  » ;

  • Bah, ils ont fait ce qu’ils ont pu avec le peu de moyens intellectuels dont ils disposaient et au final, le virus a fait ce qu’il a voulu, comme partout !
    Biensur, il y a malgré tout 30 000 personnes mortes de leurs corruption et de leurs bêtises qui aimeraient de la haut les voir sur le banc des accusés et condamnés.

  • 1. Les chiffres de décès font un pic deux fois par semaine, car ces jours là sont comptabilisés les décès en EHPAD.
    2. Les chiffres de contamination (résultats des tests) font une chute une ou deux fois par semaine du parce que les labos et le système d’information/ remontée a des a-coups (par exemple les week-end, avec des décalages). Ce qui fait qu’on a une fois par semaine un chiffre inférieur à 5000, et le reste du temps plus de 10000 depuis un certain temps. Il vaut mieux regarder les chiffres lissés.
    Vous remarquerez également que le pourcentage de positivité des tests a changé de méthode.

  • Entièrement d’accord ceci n’est pas assez dit ,cet outil d’appliquer la politique sanitaire actuelle.

  • C’est triste à dire, mais si les chiffres « stagnent » avec les mesures actuelles, il ne sert à rien de les prolonger puisqu’ils stagneront indéfiniment.

    Il en va de même de l’inefficacité des clown à roulettes (comme dit H16).

    Hollande avait l’oeil rivé sur la courbe du chômage, Macron a l’oeil rivé sur la courbe du Covid.

    On forme de surricats à l’ENA ?

  •  » pourquoi les laboratoires refusent obstinément de donner ce CT qui devrait apparaître dans les résultats du test  »

    Parce que l’on ne communique pas les résultats de manière scientifique. Pour avoir fait, au cours de ma carrière pas mal de mesures de paramètres dans différents domaines, les résultats étaient toujours indiqués avec la marge d’erreur ( + ou- quelque chose) liée à la méthode de mesure, à la précision des appareils, à la qualité des prélèvements;;; etc…..
    Si on le faisait, la supercherie apparaîtrait aussitôt, même aux esprits les plus obtus. ( Par exemple, quand vous recevez vos résultats d’analyses médicales, les limites sont indiquées et vous savez tout de suite si vous êtes dans les clous!).

  • CT est sans grande importance. Il est encore bien plus facile de jouer sur la population pour tester plus d’improbables ou de probables…

    • En augmentant le CT on augmente le taux de faux positifs, en testant surtout des non-cas on augmente le nombre de faux cas (probabilités conditionnelles).

  • Il n’y a pas de frontières pour un défenseur de la mondialisation heureuse.

  • pas de méthodologie de tests..du moins pas à ma connaissance… alors le nombre de cas positifs..

    ils le voudraient, il ne pourraient même pas donner une marge d’erreur..

  • Qui à intéret à faire le plus de tests possibles, et surtout que ces tests soient positifs ? poser la question est déja y répondre. Peut-être aussi que si on s’intéressait aux dirigeants ou actionnaires des grands labos de test et de leur liens familiaux, on aurait des surprises.

    • C’est un journal libéral ou un journal post marxiste ?

    • Donc, vous êtes contre le Tester, Tracer, Isoler ?

      • Je suis pour tester les symptomatiques, et eux seuls, et isoler les positifs ce qui n’est pas fait.

        • Les pays orientaux testent aussi tous les cas contacts. Le gros problème vient de ceux qui sont contagieux et pas symptomatiques, ou pas assez pour être testés. Donc, pour moi, il faut tester tous les suspects, symptomatiques ou pas, et ne pas prendre argument de favoriser ainsi le business des fabricants de tests pour s’en passer.

          • Oui vous avez raison, les symptomatiques et les contacts.

          • Oui je suis d’accord avec vous, les symptomatiques et les cas contact. Mais aussi limiter le CT, car un symptomatique n’a pas forcément le Covid, mais s’il a le virus en lui, mort car rencontré précédemment, il sera faussement compté parmi les positifs, alors qu’à l’instant T, cela n’a plus d’importance.
            Compliqué…

    • Je ne crois pas au complots. Le gouvernement a failli en mars-avril, en n’ayant pas de tests (alors que les veto en avaient), ils se sont rattrapé cet été en faisant des test gratuits pour tous, ce qui inondé les soignants de faux positifs et empêché le tracage.

      • oui mais franchement j’ai quand même des doutes… il n’est pas impossible de conserver un certain nombre de test pour les réserver à un suivi aléatoire… m’enfin , si vous avez des épidémiologistes ou des statisticiens ils doivent dire merde.. là…vraiment imbitable..entant que suivi épidémique..

  • Critiquer, mais pas de solutions proposées, c’est très habituel par les temps qui court.
    Il est très facile après une inconnue de pleurnicher, mais que savez vous de demain ? De quoi sera fait demain ?
    Il est très facile de gouverner et de commenter quand tout est linéaire, de faire fortune quand la bourse ne fait que monter… mais lorsque que le système a un comportement aléatoire, alors là il n’y a plus personne. En mathématique ça s’appelle la théorie des catastrophes que je vous conseille d’aller consulter avant de sortir des âneries.

    • Il suffisait de laisser les soignants réagir, de laisser le marché des masques ouvert.. En un mot, laisser le marché s’adapter, plutôt que de prendre des décisions hors sol.

      • Laisser les soignants réagir, et passer en 1 semaine d’un système de santé contraint par l’Etat à un système où le marché aurait permis les adaptations… Bien beau et souhaitable dans l’idéal, mais pas très réalisable pratiquement.

        • bon la première question était il vraiment hors de portée de mettre en place des tests massifs au départ et tester isoler..sinon le problème reste la capacité hospitalière….était il capable de supporter le choc d ‘une épidémie « libre » mais il faudrait pour ça connaitre assez bien les effets du confinement..

          en ce qui me concerne;, d’un point de vue pratique j’ai constaté l’effet pervers de l’etat nounou..j’ai vu des gens être en attente de directives pour mettre en place des trucs, souvent stupides et inadaptés, mais bon, réglementaires on est couvert, et j’a vu du gaspillage de ressources..
          purée les désinfections d’ecoles

        • Mais d’habitude, ce sont les médecins libéraux qui s’occupent des épidémies de grippe qui ne sont pas hospitalisés pour la plupart.
          Quand il y a une grippe les MG doublent leur visites.. et leur chiffre d’affaire.
          Le marché, c’est plus fort que tout 🙂

          • Que tout, sauf que le temps.

            • Quand un MG est devant une épidémie de grippe, il double ses visites, double son chiffre d’affaire. J’ai vu de gardes de dimanche faire 2000€ de CA en 12 heures. Il y a toujours des mercenaires pour cela.
              « Ce n’est pas de la bienveillance du boucher, du brasseur ou du boulanger que nous attendons notre dîner, mais plutôt du soin qu’ils apportent à la recherche de leur propre intérêt. Nous ne nous en remettons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme. »

  • Pour moi, le seul critère pertinent est celui du nombre de patients en réa.
    Le nombre de contaminations quotidienne ne signifie rien. Il suffirait qu’on refuse de se faire tester (ou que l’Etat affirme que les tests ne servent à rien, suivez mon regard) pour que ce nombre tombe à zéro.
    J’ai découvert hier que ce critère non pertinent de 5000 a été « inventé » parce c’est le seuil au-dessus duquel les services sanitaires ne sauraient plus gérer correctement les patients… On rêve !
    Encore une fois, ce sont les capacités structurelles de nos services qui déterminent le niveau d’enfermement dans lequel on place les individus !
    On demande à la France de s’adapter à son administration, alors que cela devrait être l’inverse !

    • C’est ce qui arrive quand on laisse à quelques prétendus experts le soin de décider pour les autres quels sont leurs besoins. L’Etat obèse est marxiste quand il prétend savoir mieux que la population ce dont elle a besoin.

    • pour un suivi épidémique…mais tardif..on peut pas accepter cela…là on a les moyens..

      • si tu attends l’arrivée en réa tu perds combien un semaine et en une semaine..ça peut croitre vite, tu es déjà débordé..

      • Force est de constater que dans la plupart des pays et quels que soient les moyens et mesures de protection mises en oeuvre, l’épidémie repart un peu partout! Alors soit les moyens sont inefficaces et le virus circule comme n’importe quel virus de la grippe,, soit la reprise de l’épidémie est une caractéristique normale ( comme pour la grippe) et obéit à un cycle que nous ne comprenons pas encore?

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Par Romain Delisle.

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