Sarkozy est-il vraiment le messie que la droite attend ?

Quel serait vraiment l’intérêt de la droite à sortir du congélateur une personnalité comme Sarkozy, comportant un tel potentiel de flou politique et de rejet personnel ?

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Nicolas Sarkozy à Nîmes en 2012 by UMP Photos. (CC BY-NC-ND 2.0)

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Sarkozy est-il vraiment le messie que la droite attend ?

Publié le 16 juin 2019
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Par Claude Robert.

Un peu comme dans la pièce de Pirandello1, les électeurs de droite semblent à ce jour désemparés, en attente d’un patriarche si ce n’est d’une voie à suivre. Il est vrai que différents sondages montrent leur éparpillement dans l’espace politique, à l’instar d’une bombe à fragmentation après explosion.

Les pistes brouillées par Macron, Juppé et Sarkozy

Bien sûr, le coup de théâtre de la présidentielle de 2017 a laissé des traces. Mais depuis, ces électeurs devenus orphelins n’ont cessé d’être abusés par le discours politique ambiant. Pas seulement par celui d’un Emmanuel Macron très habile pour brouiller les pistes afin de se faire élire, mais plus incroyable encore, par celui des leaders de la droite elle-même tels qu’Alain Juppé et Nicolas Sarkozy !

Le premier n’a eu de cesse de courtiser l’actuel président après n’avoir soutenu ni François Fillon ni son programme présidentiel d’inspiration libérale, pour ensuite carrément quitter les Républicains.

Quant au second, tout le monde se souvient de ses étonnantes prises de position en faveur de Macron. Parmi les dernières : « Je sais combien il est difficile de satisfaire toutes les attentes nées d’une élection. Je m’abstiendrai donc de le critiquer. Et c’est si facile de détruire. Donnons-lui le temps » (Le Point 12/18). C’était pourtant fin 2018…

Ce délire kaléidoscopique se poursuit de plus belle avec, la semaine dernière, deux déclarations contradictoires qui résument à elles seules l’étendue de la supercherie :

  • Emmanuelle Mignon, ancienne conseillère de Sarkozy, ce 8 juin au Point : « Macron est le meilleur président de droite qu’on ait eu depuis un certain temps » (sic).
  • Gabriel Attal, secrétaire d’État à la jeunesse du gouvernement, deux jours plus tard à BFM : « Non, Emmanuel Macron n’est pas de droite. »

Que cet embrouillamini entretenu de part et d’autre de l’échiquier politique ait fini par déboussoler l’électorat de droite semble assez naturel. Deux sondages Ipsos aux résultats sidérants en témoignent :

  • 50 % des 1505 personnes interrogées (03/18) classaient LREM à droite, contre un tiers au moment de l’élection présidentielle (JDD 05/18).
  • seulement 34 % des électeurs de François Fillon il y a deux ans ont voté pour la liste de François-Xavier Bellamy aux européennes, contre 27 % pour LREM, 18 % pour le RN et 9 % pour l’UDI (05/19).

Mais qu’en est-il vraiment ? À quoi devrait-on distinguer un président de gauche d’un président de droite ? Et d’ailleurs, le clivage gauche/droite a-t-il encore du sens aujourd’hui ?

Le clivage droite/gauche se serait-il évaporé ?

Alors que certains commentateurs l’avaient enterré, ce clivage apparaît peut-être plus robuste que jamais. À la différence près qu’il s’exprime aujourd’hui de façon plus codifiée. Il existe en effet deux dimensions importantes de la vie de la cité sur lesquelles, depuis quelques années, les Français s’opposent radicalement : le libéralisme économique d’un côté et le progressisme sociétal de l’autre.

  • Le libéralisme économique : qualifier le peuple de droite de libéral serait mensonger, les Français n’ayant quasiment jamais connu autre chose que l’étatisme, cela tiendrait du miracle. Cependant, l’engouement suscité en 2017 par le programme présidentiel de Fillon suggère clairement la potentialité qu’il puisse le devenir. À l’inverse, la détestation du libéralisme économique à gauche est une certitude. Et les Gracques2, ce courant qui regroupe les socialistes réconciliés avec le marché (libre concurrence, principe de subsidiarité) s’avère toujours aussi confidentiel parmi eux. Ne parlons même pas de l’extrême gauche, qui rêve encore de planisme communiste.
  • Le progressisme sociétal : cette dimension paraît tout aussi discriminante. À gauche, très nombreux sont ceux qui prônent une laïcité active voire l’abandon des signes évocateurs de nos racines judéo-chrétiennes. L’arrivée sans condition des migrants, le refus de stigmatiser l’islamisme, le dédain pour tout ce qui rappelle la défense de la nation, de ses valeurs et de son territoire ainsi que la volonté de donner toujours plus de droits à certaines minorités (homoparentalité, droit de vote des prisonniers) sont des souhaits profondément ancrés à gauche de l’échiquier. À l’inverse, à droite, l’attachement aux valeurs qui ont fait la France d’aujourd’hui est comparativement très développé, même s’il ne s’exprime qu’en réaction aux assauts contraires, ce qui a naturellement a tendance à le faire sous-estimer.

Parce qu’il concerne des fondamentaux sur lesquels chaque camp n’est pas près de transiger, le clivage droite/gauche a de toute évidence de beaux jours devant lui. Mais alors, de quel bord sont nos derniers présidents ?

À quoi reconnaît-on un président socialiste ?

Que les choses soient claires et simplement dites : dans un pays qui truste les premières places mondiales en matière de pression fiscale (57,5 % du PIB), de taille de l’État (plus de fonctionnaires que les 83 millions d’Allemands) et de contraintes administratives, tant qu’un président ne s’attaque pas à ces fléaux, il ne peut être objectivement qualifié d’économiquement libéral. Français Hollande s’était certes très superficiellement attaqué au droit du travail mais la dette et les effectifs de l’État ont continué leur progression tandis que le niveau des prélèvements a explosé sous les conseils de son conseiller3 devenu ensuite son ministre de l’Économie, l’actuel président !

Quant à Macron justement, celui-ci n’a réalisé jusqu’à présent que deux réformes d’apparence libérale : celle du droit du travail, et la suppression de l’ISF (hors immobilier). Or, la réforme du droit du travail reste du domaine de la cosmétique puisqu’elle s’est bien gardée de toucher aux inégalités entre le public et le privé, tout en accroissant la complexité des textes de lois sans vraiment améliorer la fluidité du marché du travail4. Quant à la suppression de l’ISF, cette mesure a été plus qu’annihilée par l’augmentation générale de la pression fiscale des contribuables ! Résultat : avec le gouvernement Macron, prélèvements obligatoires et dette de l’État continuent d’augmenter !

Ainsi, au final, rien de ce qui caractériserait un gouvernement libéral en économie n’a été réalisé par l’actuel président. Aucune réforme de fond n’a d’ailleurs été entreprise pour diminuer l’excessive étatisation du pays. Au lieu de s’attaquer à sa désindustrialisation, son recul en matière de compétitivité avec pour conséquence son appauvrissement relatif, Macron s’entête dans les solutions keynésiennes d’aides à l’emploi. Quant au côté sociétal, loin d’œuvrer à une réconciliation nationale, Macron a multiplié les agressions contre la culture française, contre la défense du territoire et contre les signes judéo-chrétiens, au bénéfice des minorités qui ont sa faveur.

Sans aucune hésitation, selon les faits avérés, Macron se comporte en président socialiste. Que la moitié des Français le considère comme étant de droite constitue une profonde et triste méprise. Une méprise probablement basée sur les apparences et les discours, ainsi que l’a suggéré le président lui-même en se targuant d’avoir un « habitus de droite »5.

La droite dans l’attente de son messie ?

Blessés, manipulés, écartelés, les électeurs de droite ont perdu leurs repères cardinaux. La tentation est immense de croire, tels des orphelins encore sous le choc, qu’il suffit d’attendre le leader salvateur pour panser les plaies et rendre son unité à cet ensemble aujourd’hui dispersé. Encore plus dangereux serait de sortir du congélateur un ex-leader charismatique, à l’instar d’un Sarkozy ou de quelqu’un de sa bande. Bien que confortable à court terme, cette solution signerait la poursuite de l’entreprise de suicide de la droite, et son aboutissement final. Cela pour deux raisons évidentes :

  • En dehors de la première année de son mandat plutôt réformatrice, et de ses résultats bien meilleurs que ceux de Hollande6, Sarkozy a vite repris les travers keynésiens et ruineux de ses ennemis politiques. Son ambiguïté politique n’a d’ailleurs d’égal que sa personnalité controversée.
  • Pour relancer un courant et rassembler derrière sa bannière, deux ingrédients doivent être présents au même moment : non seulement un leader (de préférence neuf) mais également un projet cohérent et solide.

Sarkozy, l’Hibernatus double face

Vraisemblablement, la déclaration d’Emmanuelle Mignon est à prendre au second degré, c’est-à-dire à l’envers. Sans doute a-t-elle voulu signifier que les leaders de droite étaient tellement socialistes que Macron en constituait le plus abouti des prototypes. Pour ne parler que du dernier président dit « de droite », l’ambiguïté politique de Sarkozy a été maintes fois démontrée.

À cette puissante similarité entre Macron et Sarkozy s’ajoute l’aspect clivant de leur personnalité. Sarkozy reste encore détesté d’une bonne partie de la population. Lors des élections de 2012, médias et opposants s’étaient déchaînés contre ses travers. Il en est de même pour l’actuel président7, dont l’exécration atteint des sommets : fin 2018, la moitié des Français souhaitait sa démission, et 55 % d’entre eux appelaient de leurs vœux une dissolution de l’assemblée (sondage Yougov, Capital 12/18).

Après le déferlement de haine des syndicats contre la non-réforme de la SNCF8, c’est au tour des Gilets jaunes de manifester leur colère contre le gouvernement et en particulier contre son président, et ce depuis une trentaine de semaines !  Macron semble donc même dépasser Sarkozy sur ce plan là.

Quel serait vraiment l’intérêt de la droite à sortir du congélateur une personnalité comportant un tel potentiel de flou politique et de rejet personnel ? En dehors d’une fausse réconciliation de façade et potentiellement insuffisante sur le plan électoral, ce qui procurerait un confort de très courte durée donc, avec Sarkozy ou l’un de ses complices, la droite se verrait parachever son travail d’autodestruction dans un grandiose feu d’artifice de pétards mouillés.

Sur le web

  1. Six personnages en quête d’auteur.
  2. Le livre Politique économique de droite, politique économique de gauche écrit par des économistes des deux bords dont certains issus des Gracques symbolise parfaitement ce réalisme économique hélas trop peu goûté à gauche…
  3. Au plus mauvais moment, lorsque la reprise post crise du crédit a démarré. Résultat : un seul pays européen n’en pas profité, la France !
  4. Corriger les abus des pénalités infligées par les prud’hommes a été une bonne décision mais ce n’est qu’une goutte d’eau en comparaison des problèmes spécifiques à l’Hexagone…
  5. Traduire habitus par « une façon d’être ».
  6. Comparativement au reste de l’Europe, sur deux indicateurs importants, la croissance et le chômage, il n’y a pas photo. Sarkozy a par contre abusé de la dette et des impôts (pour rappel, Hollande a échoué sur tous les plans).
  7. À la différence des médias qui semblent inféodés à l’actuel gouvernement.
  8. Se mettre à dos les syndicats d’un tel bastion pour ne rien obtenir en échange à part l’arrêt du recrutement des fonctionnaires constitue un échec cinglant et monstrueusement coûteux.
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  • « Quant au côté sociétal, loin d’œuvrer à une réconciliation nationale, Macron a multiplié les agressions contre la culture française, contre la défense du territoire et contre les signes judéo-chrétiens, au bénéfice des minorités qui ont sa faveur »

    Reconciliation nationale ? Certes, mais sur quelles bases ? Celles de la droite ? La moitié du peuple français, celle qui est à gauche, ne sera évidemment pas d’accord. On voit bien par là que la « reconciliation nationale » est un mantra (et un leurre) agité par les gensdedrouate afin de ne surtout rien changer à la société actuelle (pas de MPT, pas de PMA, pas de dépénalisation du cannabis…).

    Culture française, défense du territoire, judeo-chrétienté ? Traduction : anti-immigration musulmane ! On ne fait pas une politique de droite avec une simple situation défensive. Surtout qu’à ce compte là, les plus forts et les plus habiles sont au RN.

    Soit la droite copie servilement le RN et on sait ce que ça donne : Sarko 2012, Fillon 2017, Bellamy 2019 (la droite apéro-saucisson et la droite troca en loden). Soit elle se réinvente sur des bases purement libérales, ce qui implique qu’elle abandonne son poussiéreux conservatisme, et elle peut gagner. Et je pense quant à moi que c’est dans ce sens là qu’il faut comprendre les propos de Mignon : Macron a gagné parce qu’il a su parler aux libéraux de droite sans s’enferrer dans les vieilles lubies conservatrices des gens dépassés par leur époque.

    • @jean « poussiéreux conservatisme » pourquoi refuser à quelqu’un de penser différemment ? en quoi la légalisation de la PMA est libérale ?si on met le côté éthique de côté, ça vous plait de payer pour un femme qui ne veut pas faire ce qu’il faut pour avoir un bébé ? la PMA n’est pas pénalisée que je sache en France ? C’est quoi leur problème ? : le coût et seulement le coût à l’heure actuelle . Ce que vous défendez est en fait un étatisme pur jus

      • ok pour la pma mais pas payée par la secu

        • @claude je ne vois pas pourquoi l’état irait donner son avis sur ça. Les gens font ce qu’ils veulent et après ils assument : point final. Je ne vois pas pourquoi l’état irait rendre légal ou non légal l’idée de faire un enfant sans père . Si c’est légal on aura droit à des marchands de sperme, des cours de bourse de paillettes (regarder ce qui se fait chez les chevaux ) et si cela ne l’est pas ira t on coller en prison les vendeurs de sperme, les filles mères ? pour moi l’état se doit de surtout ne rien faire : comme on aimerait tant qu’il le fasse .

          • a partir du moment ou ‘état intervient dans tous les aspect de l’existence des citoyens , allocations, secu, éducation etc.. il se mêle de tout..
            les socialistes ont profondément bouleversé la france , on ne pourra pas revenir a des valeurs morales qui ont été laminées
            par cette idéologie..et ruiné ce pays

    • Le RN n’est pas un parti de droite, c’est un parti centriste qui vit du rejet de la droite et de la gauche, comme LREM d’ailleurs. Et ce rejet vient du fait que droite comme gauche se sont opposé autour d’un clivage (est-ouest) qui a disparu avec le mur de Berlin. Le modèle social Français est né de la volonté de se placer entre l’URSS et les USA et cette exception qui avait une utilité géostratégique certaine n’en a absolument plus aucune.

      Le prochain parti qui proposera une alternative crédible à ce modèle (et non de le conserver comme le proposent RN et LREM) gagnera.

      Les sujets sociétaux ne sont destinés qu’à cliver lors des élections et à récupérer des voix (se sont les conservateurs de Cameron qui ont fait le MPT en Angleterre, Trump est en train de s’acheter le vote LGBT aux US etc…)

      • « Le RN n’est pas un parti de droite, c’est un parti centriste »

        L’alliance des idées d’extrême-droite (nationalisme) et d’extrême-gauche (socialisme dur) ne donne pas un parti centriste.

        S’il est bien vrai que RN et LREM vivent tous deux du rejet du bipartisme gauche/droite, ça n’en fait pas pour autant deux partis positionnés au même endroit sur l’échiquier politique.

        • Il faudrait préciser ce que vous entendez par « nationalisme » associé à « l’extrême-droite ».
          La gauche a construit un syllogisme destiné à détruire la droite: l’extrême-droite, c’est la collaboration, la collaboration, c’est le fascisme, le fascisme, c’est le nationalisme, donc l’extrême-droite, c’est le nationalisme (dans le sens étroit).
          Il faut déconstruire cette imposture:
          Parmi les premiers résistants beaucoup étaient issus de l’Action Française; c’est une assemblée de gauche qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain; les communistes n’ont rejoint la Resistance qi,après la rupture du mactr germano-soviètique; enfin, les deux principaux partis de la collaboration (RNP de Marcel Déat et PPF de Jacques Doriot étaient issus, l’un de la SFIO, ancêtre du Parti socialiste et l’autre du Parti communiste).
          Le régime hitlérien était fasciste, mais pas nationaliste: au contraire, Hitler voulait remplacer l’appartenance nationale par le critère de la race et construire « das neue Europa » selon ses vues.

    • « Chez nous, « conservateur » est un mot fourre tout qui manque cruellement de consistance et surtout de véritable contenu »

      C’est exactement ça !
      Le conservatisme « à la française » n’a strictement rien à voir avec le « conservative liberalism » anglo-saxon.

      Ceux qui s’auto-désignent « conservateurs » en France ne le sont pas vraiment dans les faits : ce sont des nationalistes, des droitiers identitaires, imprégnés d’idées anti-libérales contre le libre-échange (qu’ils nomment « libre-échangisme »), contre la mondialisation (qu’ils nomment « mondialisme »), et en faveur d’un Etat-stratége et de politiques protectionnistes.

      Bref, prôner une alliance entre le libéralisme et le « conservatisme » en France, c’est prôner en fait une alliance entre le libéralisme et une droite réactionnaire anti-libérale, c’est-à-dire un mariage de la carpe et du lapin. Ça ne peut pas fonctionner car il s’agit de mouvements ontologiquement opposés.

      La meilleure preuve est d’analyser le vote catho. Les catholiques, vrais conservateurs, ont massivement voté pour Macron lors des dernières élections européennes (et non pour Bellamy, et encore moins pour Le Pen)…

    • @jean michel +1 pour résumer je dirai que « Droit » été habillement transformé en « droit à  » . L’ état se plaçant en unique donateur de « droits à » . L’individu cantonné au rôle de consommateur infantile de droits sans aucun libre arbitre : j’y ai droit !

    • En effet, et les droits de l’homme version CEDH devrait se nommer « droits de l’individu ». Sans autres limites que celles de l’arbitraire.
      Des droits de l’individu, on passe facilement aux droits communautaires, avec le résultat que vous décrivez.

  • Il ne faut oublier que Sarkozy a dit de Macron que  » c’était lui en mieux ».
    Donc Sarkozy est socialiste, et Macron encore plus!
    Et les deux ont un discours « de droite » (travail, mérite, ordre etc…) pour mieux tromper l’électorat

  • Peut-être est-il Canteloupgénique ❓ Il faut bien que l’on puisse continuer à en ricaner, non?
    Un discours de droite, mais socialiste au fond de l’âme.

  • Macron, c’est « en même temps » le discours de droite « suffit de traverser la rue » et le discours de gauche « colonisation : crime contre l’humanité » pour embrouiller le péquin et lui donner le goût de l’abstention.
    Sa politique est la même que celle de ses prédécesseurs ; du capitalisme de connivence et de l’Etatisme à fond les ballons.
    Macron = Sarkozy = Hollande = Chirac à Epsilon près.

    • Oui , ils sont plus république bananière qu’autre chose . De l’étatisme , de la redistribution , une grosse fonction publique et de la dette …

  • En gros, un électeur de droite français est quelqu’un qui veut le socialisme moins Taubira .

    Et celui de l’extrême droite veut du socialisme à préférence nationale…

  • fichtre ! c’est lui leur méssie ? magouilleur et menteur comme pas un fils de bonne mère ….et avide avec ça ….ils prennent les mêmes et ils recommencent ; tu parles d’un revirement ;

  • L’électeur libéral et/ou conservateur sur le plan sociétal est floué depuis longtemps (Giscard-Chirac-Sarko). Il n’existe absolument personne dans le spectre politique qui incarne ces valeurs.

    • Un article récent de CP avait appelé notre attention sur la difficulté de trouver quelqu’un à droite qui puisse incarner à la fois la composante libérale et la composante conservatrice (voire aussi la composante nationaliste). Normal diront certains : libéral-conservateur est un oxymore.
      Pourtant, il y a eu Madelin au début du 21eme siècle. Puis le parti Alternative libérale. Mais ceux-là, surtout le second, étaient devenus difficilement classables à la seule droite de l’échiquier. Sans doute parce que justement véritablement libéraux. Il suffisait de lire leurs programmes pour le comprendre.

      • Madelin n’incarnait pas du tout la composante conservatrice. D’ailleurs son parti, « Démocratie libérale », était un parti de centre-droit, à l’origine composante de l’UDF. Ce sont les désaccords personnels entre Madelin et Bayrou qui ont fait sortir DL de l’UDF…

        Alternative libérale n’avait strictement rien de conservateur non plus. D’ailleurs son président, Edouard Fillias, est aujourd’hui membre du think tank libéral de gauche GenerationLibre.

        • Je viens de m’apercevoir que je me suis très mal exprimé.
          Je reprends :
          1. Libéral-conservateur est un oxymore
          2. Madelin et AL étaient de vrais libéraux, non conservateurs donc

  • En trouver « Un » avec les Cuisses Propres et connu Charismatique ment? Ce n’est pas demain la veille de ce jour!!!

  • « unique dans les anales »

    Sûr que là, il n’y a pas la place pour deux.

  • On se rappelle de Devedjian disant être « pour l’ouverture allant très loin… jusqu’aux sarkozystes » … NS était allé jusqu’à draguer Taubira… et vit maintenant avec une égérie de la gôche bobo. Il fait des conférence auprès des dictatures salafistes qui nous pourrissent la vie ici. Ce type est simplement diabolique.
    Je vous invite à lire (ou relire) « la cause du peuple » de Patrick Buisson. Un livre bourré d’anecdotes sur les campagnes de 2007 et 2012.

  • bien résumé : son quinquennat est une calamité dans la continuité de ses prédécesseurs et successeurs.

  • Excellente analyse de Claude Robert. Il n’y a rien à rajouter. Les électeurs (dont je fait parti) qui ont voté Giscard,Chirac ou Sarkozy ont été trahis par de fausses promesses. Au delà des électeurs , c’est la France qu’ils ont trahie. Ce pays , en moins de 50 ans, est devenu un pays malade qui a peu de chances de se relever. Un étatisme associé à un socialisme et une immigration massive ne peut que conduire la France dans le camp des pays sous développés, avec une partition des territoires. Un Liban en plus grand.

    • ajoutez à cela les attaques contre les familles avec la baisse de natalité qui s’en est suivie : la catastrophe démographique.

  • Pour compléter, j’ai milité à Idées Action crée par A. Madelin qui a cessé d’exister lorsqu’il a fondé un parti:Démocratie libérale , ensuite à Alternative libérale . Ce dernier mouvement Libéral libertaire s’est vite coupé de la majorité de ses membres et a sombré. Depuis, il n’y a aucun parti qui puisse se revendiquer de Libéral.

    • @liberté5 les libéraux n’ont pas compris que s’ils veulent exister il faut qu’ils cessent d’être libertaires comme les partis traditionnels et accepter la notion de contrôle de frontière comme le font tous les pays les + libéraux de la planète (Suisse , NZ etc ) sinon , eh bien sinon on va finir par se retrouver avec des totalitaires d’extrême gauche droite ou un parti islamique et bien là on se sera pas déçus …

      • Vos libéraux non libertaires et anti-immigrationnistes sont justement des clones de Sarko ou de Fillon… qui ne rencontrent plus trop le succès depuis quelques années.
        Pas plus que les socialos d’ailleurs.
        Ces types ont été au pouvoir depuis 40 ans. Peu de promesses tenues, et une perversité certaine à faire ce qui n’avait pas été annoncé.
        Le tournant de la rigueur en 83 pour Mitterrand… La fracture sociale de Chirac (inspirée par Todd) en 95, vite remisée au placard… Ne parlons pas de Sarko, qui démarre par l’ouverture à gauche et finit apôtre de l’ardent Buisson… Ni de Hollande qui a menti sur à peu près tout…
        Le « liberal-conservateur » a joué, il a perdu. Le socialo a joué puis s’est désagrégé. Il est temps de passer a autre chose.

        • de toute façon on ne peut pas avoir un « parti’ liberal au pouvoir en france avant le grand chaos , ce chaos liberera le pays quand son administration coulera comme en urss ou en Allemagne de l’est
          croire que par les élections on pourra charger la france c’est rêver

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