Recrutement
Le privé, qui recrute sur CV et sur entretien, paie pour le recrutement et la formation des trois fonctions publiques. Sitôt recrutés, la plupart du temps sur concours, les lauréats bénéficient du statut de fonctionnaire-stagiaire. Ce qui leur garantit une formation rémunérée.
Sécurité de l’emploi
Être dans la fonction publique c’est pouvoir suivre les statistiques du chômage sans jamais s’inquiéter. Les 5,6 millions de fonctionnaires tricolores continuent à profiter de l’emploi à vie alors que la plupart des pays européens, dont l’Allemagne, le Royaume-Uni ou l’Italie, l’ont retiré aux agents qui ne sont pas chargés des missions régaliennes de l’État, et leurs contrats de travail ont été alignés sur le privé.
Rémunération moyenne
L’emploi à vie des fonctionnaires a longtemps été justifié comme la contrepartie d’un salaire moindre que dans le privé. Cette vérité a vécu. Car, le salaire moyen dans l’administration est plus élevé que dans le secteur marchand. Il est de 2153 euros nets par mois dans le public en moyenne (2 434 euros dans la fonction publique d’État) contre 2130 euros nets dans le privé. Aujourd’hui, les fonctionnaires ont donc le beurre et l’argent du beurre.
Jours de congés
Les fonctionnaires disposent d’un régime de congés XXL. Selon le ministère de la Fonction publique, ils sont crédités de 45 jours de congés par an alors que la moyenne est de 36 jours dans les entreprises (29 pour les TPE). Le nombre de leurs jours de vacances dépasse aussi celui des salariés des entreprises de plus de 1 000 salariés.
Jours de carence
En cas de maladie, les salariés du privé sont soumis à trois jours de carence non remboursés par la Sécurité sociale. Ils doivent compenser ce manque à gagner. Pas les fonctionnaires qui sont indemnisés dès le premier jour. Le gouvernement Fillon avait instauré un jour de carence pour les fonctionnaires. Cette mesure a été supprimée par le premier gouvernement Ayrault alors que son instauration avait réduit fortement le nombre d’arrêts maladie posés par les agents.
Absentéisme
En 2013, la Cour des comptes recensait en moyenne 23,6 jours d’absence par agent pour raison de « santé » dans la fonction publique territoriale contre 16,6 jours dans le privé, selon le cabinet de conseil Alma Consulting Group. L’absentéisme monte jusqu’à 33 jours dans certains conseils régionaux (Nord-Pas-de-Calais, PACA). L’administration de la ville de Montpellier décroche la palme nationale avec 39 jours d’absence (dont 19 pour maladie). Plus de détails sur l’absentéisme des fonctionnaires.
Retraite
En 2013, l’âge moyen des départs en retraite était de 60,2 ans en moyenne dans la fonction publique, de 62,1 ans dans le secteur privé. La pension des fonctionnaires retraités est calculée sur les 6 derniers mois de salaire contre les 25 meilleures années dans le privé. Les agents retraités profitent aussi de retraites complémentaires par capitalisation comme la Préfon et le RAFP.
Pension de réversion
C’est plutôt du côté de la fonction publique que l’on trouve des veuves joyeuses. Veufs et veuves du public peuvent obtenir la pension de réversion du régime de base sans condition d’âge ou de ressources. Alors que dans le privé, veufs et veuves n’ont droit à rien en dessous de 55 ans quand ils disposent de revenus annuels supérieurs à 20 000 euros par an.
Prestations familiales
En 2014, le gouvernement a taillé dans les allocations familiales du privé. La fonction publique a échappé à ce coup de sécateur. Quel que soit leur salaire, les fonctionnaires perçoivent un supplément familial de traitement (SFT) qui n’est pas, contrairement au privé, modulé selon le revenu. Ce supplément s’ajoute aux allocations familiales avec lesquelles il fait double emploi. Plus de détails ici.
Logement social
Afin de loger les fonctionnaires de l’État (agents civils et militaires), le préfet du département peut réserver 5 % des logements dont la construction ou la réhabilitation ont été subventionnées par l’État. Quand ils achètent, les agents du public ont droit à des prêts conventionnés et disposent aussi de prêts bonifiés réservés aux fonctionnaires.
Plus de détails dans notre article sur les avantages du statut de fonctionnaire.
- « Les inégalités public-privé », Les Enquêtes du contribuable de février/mars 2015. 3,50€. Vous pouvez commander en ligne ce numéro.
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À lire aussi : Comparaison France/Allemagne du coût des fonctionnaires ; ce dérapage que l’on nous cache.
Sauf erreur de ma part, les pensions de réversion dans le secteur privé sont soumises à condition de ressources quel que soit l’âge
tu ne te trompes pas et c’est une honte , la réversion est plafonnée au ras des pâquerettes , faudrait pas en faire une veuve joyeuse , non mais !
Il y a aussi les conditions d’exercice d’une activité pendant la retraite qui diffèrent (à partir d’un certain revenu généré le privé perd son allocation, alors que le public…).
Super, je viens d’apprendre que je suis payé 2153€ par mois, que j’ai 45 jours de congés par an, et que je partirai en retraite à 60 ans.
Ne me dites pas que vous venez également de découvrir que vous pouvez passez votre journée à ne rien fait sans rien risquer 🙂
http://www.cdg40.fr/grh_fin_fct_licenciement.php
@SFAD: Il est intéressant de note rqu’il n’y a aps de licenciement économique prévu: Autrement dit une fois qu’on a commencé à payer un fonctionnaire à plein temps, on doit soutenir ce budget jusqu’à la retraite meme si on n’en a plus besoin. Le type chargé des subventions gardera son taf meme si on décide de ne plus distribuer de subventions. Et après le gentil SFAD essaye de nous faire croire qu’ils sont « aussi maltraîtés » que les autres.
Tu parles…
Je trouve cette rhétorique assez magnifique en fait. Les hôpitaux fonctionnent, les policiers policent, l’armée fait son job, des millions d’usagers passent tous les jours en mairie, en préfecture, obtiennent leur passeport, leur carte d’identité, leur acte de naissance, leur permis de construire, les enfants sont accueillis en crèche, dans leur école, leur université, des gens perçoivent leurs aides sociales, des personnes âgées leur APA, etc etc ….
Mais les fonctionnaires ne font rien, puisqu’on vous le dit.
Le problème n’est pas forcément le fonctionnaire pris indépendamment, le problème est que tous ces « services » coûtent trop cher en frais de fonctionnement global par rapport a ce qu’ils coûteraient en équivalence privé. Hormis les fonctions régaliennes comme police, armée, justice et diplomatie, je ne vois en quel droit nous devont payer des gens ayant des avantages irréels par rapport à d’autres ! En discutant avec mon entourage dont quelques fonctionnaires, il ressort aussi un grand manque de motivation dû à cette absence de promotion au mérite, de manque de valorisation et d’impunité en cas de faute, j’ai des dizaines d’exemples (police, hopital, mairie…)…
Comme je suis aussi à cheval entre france et Suisse, je vois également les différences entre les 2 systèmes, y a pas photo, les Suisses sont bien plus efficaces tout en étant moins qu’en France (normal, plus de status de fonctionnaire).
« …il ressort aussi un grand manque de motivation dû à cette absence de promotion au mérite, de manque de valorisation et d’impunité en cas de faute. »
Tout à fait d’accord !
En France, il y a 90 fonctionnaires pour 1000 habitants alors qu’il y en a seulement 50 pour 1000 en Allemagne ! Un français sur 5 est fonctionnaire. Ce n’est pas un mythe mais la réalité des chiffres. Comment expliquer cette différence ?
L’explication est simple : nous sommes incapables de créer des emplois et nous continuons à augmenter la taille de l’Etat et des collectivités locales. Et nous avons perdu le contrôle
Alors que la France devrait baisser le nombre de fonctionnaires pour diminuer son déficit et ses dépenses publiques, (une urgence totale)…..elle s’enfonce encore.
L’exemple que vous donnez de la Suisse est excellent : efficacité, rapidité, qualité, organisation au cordeau, amabilité en sus, et logiquement excellents résultats qui s’ensuivent !
Je suis aussi à cheval entre la Suisse et la France donc comme vous j’observe depuis plus de 30 ans…
Nous avons de nombreuses leçons à prendre de ce petit pays et dans de multiples domaines, au lieu d’avoir le culot de leur en donner….. mais hélas l’arrogance de la France est bien connue, – ses « zélites » ne doutent de rien, le coq continue à chanter les pieds dans le fumier, incapable de se remettre en question, mais cela ne devrait pas durer encore bien longtemps, nous allons droit dans le mur et en accélérant, la réalité va nous rejoindre incessamment sous peu et le réveil va être très brutal
https://www.youtube.com/watch?v=WrFwRn8M5jM
http://libertarien.overblog.com/la-france-vue-de-suisse
@sfad
Rien à voir avec le sujet.
La question est: est-ce que les fonctionnaires ne pourraient pas être en cdi comme tout le monde pour faire le job ?
Les suisses ont résolu le problème: le statut de fonctionnaire n’existe plus.
Ce n’est pas ce qui est dit ici. Toutefois je me méfie toujours de ce type de moyennes et des généralités.
Les réalités statistiques ne sont pas identiques aux réalités individuelles. Vous pouvez être une fonctionnaire consciencieux qui ne prend jamais d’arrêt maladie de complaisance, un agent de l’Etat qui n’hésite pas à faire du temps supplémentaire sans être payé en heures sup, etc. Cela ne changera rien à la réalité globale !
Trop de fonctionnaires peu occupés, travaillant sur des tâches inutiles (les reportings qui ne servent qu’à remplir des armoires par exemple) ou des processus obsolètes dévoreurs de temps que l’on ne modernise pas précisément pour ne pas supprimer des postes ! Vous connaissez certainement des agents dans ce cas.
Sans parler de ces hauts fonctionnaires dont la principale activité est de faire la cour auprès des grands directeurs, garantissant ainsi leur carrière en même temps que celle du patron: ne me dites pas que cela n’existe pas. Sans même parler des détachements…
Vous savez (ou devriez savoir) l’importance des trois réseaux dans la fonction publique: politique, syndical et maçonnique. Ce n’est pas le petit fonctionnaire qui coûte le plus cher. C’est l’accumulation à tous les niveaux de « responsables de rien » qui n’existent que grâce à leur budget et les effectifs de leurs équipes, qu’ils veillent à augmenter chaque année.
J’ai longtemps été consultant et j’ai eu aàdiagnostiquer du privé bien sûr mais aussi parfois du Public territorial.
Si je racontais ce que j’ai vu dans une très grande ville, personne ne me croirait, c’est bien pire, au delà des chiffres et de l’imaginable.
Bien sûr, comme il fallait faire plaisir à mes donneurs d’ordre du Public (eux-mêmes hauts fonctionnaires ou politiques) qui ne voulaient entendre que ce qu’ils avaient envie d’entendre et que le business est le Business je devais largement rosir les faits et compte-rendus au point que j’en rougis toujours de honte aujourd’hui !
Ah ! Les consultants ! Voilà une profession qui se gave tant qu’elle peut avec ses clients dans le public… On en a vu des consultants venir nous dire quoi faire, pour nous ré-ré-ré-organisé, pour faire ceci, celà pour faire passer une pilule amère… En fait le consultant fait là où on lui dit de faire… Les consultants ont tous la même tête, le même costume, la même façon de parler, de bouger… A telle point que ça en est caricatural… Les fonctionnaires sont peut être des feignants et des inutiles, les consultants sont eux aussi inutiles et sont des escrocs.
On devrait faire le travail produit par les fonctionnaires avec moitié moins de personnel. Il faudrait donc ou bien en virer la moitié ou bien diviser leur salaire par deux ou bien les faire travailler deux fois plus( en heures réelles) .Il faudrait effectivement faire le tri entre les fonctionnaires productifs, les parasites et même les toxiques ( ceux qui détruisent la valeur crée par les autres).
Ce n’est pas qu’une question de productivité du personnel même si elle est particulièrement médiocre dans la fonction publique. La 1ère chose est de simplifier les tâches, éliminer ce qui est inutile, sans VA pour le pays (voire nocif pour l’activité du privé noyé sous la bureaucratie et la réglementation tâtillonne) puis effectivement simplifier. Le choc de simplification appliqué dans l’administration aurait pu être une excellente rampe de lancement, hélas on est resté comme toujours chez nous dans le discours politique et la poudre aux yeux.
Par ailleurs l’outil informatique est très mal utilisé, qu’on soit à Lille ou à Marseille, les tâches se ressemblent bien souvent et leur automatisation s’imposerait dans n’importe quelle boite du Privé. Mais dans le Public il faut bien occuper son personnel !
Et dans d’autres pays, ça marche aussi bien avec moitié ou deux-tiers d’agents en moins.
Les fonctionnaires français sont-ils plus débiles que les allemands ou les anglais ou les suisses ?
Si vous croyez travailler dur en étant peu payé (et beaucoup de fonctionnaires le croient), démissionnez et allez exercer dans le privé. Je vous promet une grosse surprise…
Certes je suis indigné par les injustices de traitement entre ces deux salariats mais j’ai fini par m’y habituer.
Ce n’est me révolte c’est que ceux qui payent au prix le plus fort cette fonction publique mamouthesque, inefficiente et incapable d’évoluer, ce sont les chômeurs et les précaires.
Le Privé doit trainer comme un boulet cette fonction publique couteuse et bureaucratique. Malgré ses personnels très productifs et souvent très compétents, la compétitivité du Privé ne cesse de se dégrader face à des pays qui eux n’ont pas ou plus un tel boulet à trainer.
le privé a les avantages pour lesquels il s’est battu .. pas de bol , il n’y a pas de combattants dans le privé , éliminés grâce a la démocratie ‘à la française’ et qui serait assez immoral pour se battre pour avoir un emploi a vie à ne rien faire ou pas grand chose ?
Et dire que nous sommes au pays des Droits de l’Homme. Le pire n’est pas écrit, en 30 ans les pensions des fonctions publiques (pas de caisse mais impôts futurs) représentent la moitié de notre dette abyssale. Ce qu’il faut dire aussi c’est que le service public s’est transformé en sévices publics et ce sont les contribuables qui sont au service de ceux qui devraient les servir !
Le principe des services publics étaient la gratuité pour les usagers (SNCF, poste, justice etc!!!) l’accès pour tous sur tout le territoire (Santé, école ?) et la protection du citoyen et de ses biens (force publique protégeant les élus ou les criminels !!!)
Clemenceau nous avait averti : vous semez des fonctionnaires, vous récoltez des taxes !!!
La fonction publique a même été incapable de mettre au point un logiciel de traitement de la paye malgré les centaines de millions € dépensés. Les responsables, probablement grassement payés, ont peut être même bénéficié de primes.Les hauts fonctionnaires ont peut être saboté le projet pour éviter la transparence qui aurait fait apparaître les revenus scandaleusement élevés de ces haut fonctionnaires incapables qui sclérosent le pays.
Allez, même si ça ne sert probablement à rien, je réponds à certains points :
1) Recrutement : Dans les deux cas (concours ou entretien), vu le nombre de candidats par rapport au nombre de postes, il faut cartonner pour être retenu. Certains seront plus à l’aise avec la communication orale, d’autres avec la communication écrite. Mais l’un n’est pas plus « facile » ou moins sélectif que l’autre.
Par ailleurs, dans les concours, la deuxième étape de la sélection consiste fréquemment en… un entretien !
2) Sécurité de l’emploi : Dans le privé, il y a les CDI et les CDD. Dans le public, il y a les titulaires (ou titularisés ?) et les vacataires en CDD. Autrement dit, dans les deux cas, il y a ceux qui ont une sécurité de l’emploi ; à défaut d’avoir une totale sécurité de l’emploi pour les CDI du privé, on peut difficilement être viré sans raison valable ni indemnités de licenciement. Et dans les deux cas, il y a ceux qui ne l’ont pas.
3) Rémunération : Wahou, plus d’1 % de différence ! Mon dieu, c’est énorme ! Plus sérieusement, ça ne change pas grand chose.
6) Absentéisme : Le terme est mal choisi, volontairement de votre part.
Pour les arrêts pour maladie, bien sûr que certaines personnes abusent dans le public et que ça se voit dans les chiffres ! Mais il faut aussi prendre en compte que dans le privé, certaines personnes malades vont tout de même travailler par peur de se faire virer ou de ne pas voir leur CDD renouvelé par certains employeurs peu scrupuleux.
Et, dans le privé, c’est la même crainte pour une femme lorsqu’elle tombe enceinte…
Dans les deux cas (fonctionnaires du public ou employeurs du privé), peut-être faudrait-il arrêter de mettre tout le monde dans le même sac…
Pour l’absentéisme il ne faut pas oublier (même si ça n’explique pas tout), que la fonction publique compte beaucoup de femmes, et que les gens n’y sont pas virés comme des merdes passé 50 ans.
Avec 20% de jours de congés en plus, ça fait bien plus de 1% si l’on raisonne par rapport aux jours travaillés, mais bon, c’était juste pour l’anecdote.
Mais le truc vraiment ahurissant c’est la SFT qui a une composante indexée sur le salaire.
Alors que les allocations peuvent être modulées à la baisse si on gagne + de xxxxx EUR
Je le répète régulièrement à mes anciens camarades fonctionnaires (j’ai démissionné il y a 7 ans) si vous croyez vraiment que vous n’êtes pas des jeanfoutres surpayés et si vous vous imaginez réellement que dans le privé on a la sécurité de l’emploi comme dans le public, et qu’on y est bien payé et qu’on y travaille aussi peu, démissionnez, rejoignez moi !
Mais comme pour l’Allemagne avant la chute du Mur, étrangement il y a plein de salariés du privé qui tentent de rentrer dans la fonction publique et un nombre infinitésimal de fonctionnaires titulaires qui démissionnent et passent au privé.
Bizarre, non ?
« peut-être faudrait-il arrêter de mettre tout le monde dans le même sac… »
En tant qu’ancien étudiant dans des études menant vers la fonction publique, le pb est bien la.
Le système des retraites (décidé par les communistes en France) a pour principe la solidarité entre le régime privé et public, d’où le renforcement abusif des effectifs de fonctionnaires car il y a toujours le privé pour « payer ». Les charges, taxes et impôts pour un état providence servant en fin de compte à discriminer ont profondément détruit l’économie non administré en France. L’effet d’éviction du poids de l’Etat dans de nmbreux domaines(éducatif, financier, économique, social, culturel,…) ont également réduit à peau de chagrin les possibilités d’entreprendre, de penser autrement, d’investir car l’Etat a favorisé la rente, l’assistanat, la nomenklatura et l’élitisme de corps.
Il y a bcp de choses à dire sur la fonction publique en France, mais il est certain que si elle ne se réforme pas rapidement elle va disparaitre comme en Grèce ou dans les pays ruinés car elle nous coute tout simplement trop chère. La France s’hispanise à vitesse grand V, il y a encore dix ans on aurait parlé de la situation actuelle de la France, les gens bercés d’illusion aurait ironisé.
@delamothe88 « si elle ne se réforme pas rapidement » : il n’y a pas de « si » , elle ne se reformera pas, aucune institution ne peut se réformer quand ceux qui la dirigent sont tous des insiders , dont le but est de maintenir l’institution avec l’échelle de temps fixée sur leur carrière … bon , j’attends bien calé de voir cet édifice putride devenu cancer passer en phase terminale …
bien sûr, bien sûr il y a plein de choses vrais dans tout çà. Mais il est faux de dire que dans la fonction publique il y a la sécurité de l’emploi (je l’ai pratiqué sur les agents travaillant dans mes équipes (il suffit de supprimer les primes) et j’ai subi le licenciement avec 20 ans de fonction publique).
Je pense que ce qu’il faut surtout c’est arrêté d’opposer les deux situations et effectivement supprimer ce cette situation qui oppose en permanence les habitants en faisant une seule situation pour tous les salariés
Pour info,Belgique,la pension moyenne du salarié est de 1180€ à 65 ans, 2400 en moyenne pour le fonctionnaire à 60ans… qu’est-ce que ces gens ont créé comme richesses qui justifie une telle rente pour le reste de leur vie sachant qu’ils n’ont fait que vivre de nos impôts,c’est à dire de notre travail,lorsqu’ils étaient actifs?la réponse tient en quatre lettres.
Il y a quand même quelque chose qui me fait marré, les gauchistes ne sont pas très logiques. D’un côté, ils passent leurs temps à critiquer les inégalités et à vouloir les combattre mais de l’autre, ils n’hésitent pas à légitimer d’autres formes de inégalités (comme ici entre la fonction publique et la fonction privée). D’ailleurs, leurs politiques créent des inégalités en droit.
De même, quand ils parlent des inégalités sociales, pourquoi ne parlent t ils jamais du rôle de l’état dans la création des inégalités sociales (par le capitalisme de connivence, la politique de la banque centrale,…..). https://minarchiste.wordpress.com/2011/09/29/les-milliardaires-et-leur-ami-letat/
Si vous avez le temps, l’explication du rôle principal des BC dans la montée des inégalités est expliquée ici
http://davidstockmanscontracorner.com/how-central-banks-cause-income-inequality-mises-org/
Grosse blague cette article. Je travail dans la fonction publique territoriale. Je suis en CDD renouvelable tous les 6 mois depuis plus de 3 ans (interdit dans le privé). Le recrutement a eu lieu suite a un entretien; aucune sécurité de l’emploi (a tel point que c’est le parcours du combattant pour pouvoir louer un appartement) ; catégorie a je suis payé 1500€ net par mois pour 45h de travail mensuel (les heures sup n’étant récupérable que dans la limite de 40h par an et bien sur non rémunérées). J’ai 37 jours de congé annuel et n’ai jamais été absent pour maladie.
Donc soit vos chiffres viennent de Marseille soit je dois changer de collectivité…
A bon entendeur
32 jours de congés pardon…