Les revendications des Gilets jaunes ne sont pas libérales

Attention à ce que réclament les Gilets jaunes quand ils veulent des impôts et des taxes « sur les riches » : il est impossible d’organiser une société juste et harmonieuse sur le vol.

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Les revendications des Gilets jaunes ne sont pas libérales

Publié le 10 décembre 2018
- A +

Par Patrick de Casanove.

Le mouvement des Gilets jaunes rassemble une immense quantité de Français, de toutes conditions, autour d’un espoir de changement et d’une amélioration de la qualité de vie, essentiellement grâce à l’obtention d’un meilleur pouvoir d’achat.

Ce que l’on présente comme le « programme » ou les revendications des Gilets jaunes est extrêmement protéiforme. Ce qui s’en dégage quand même est le dirigisme économique. Malheureusement, celui-ci n’est porteur d’aucun espoir, d’aucune amélioration de la qualité de vie ou épanouissement personnel, ni d’aucun accroissement du pouvoir d’achat. Au contraire, si nous en sommes là aujourd’hui c’est à cause de plusieurs décennies de dirigisme économique.

Dirigisme économique depuis 1945

Il est judicieux de le faire remonter aux ordonnances du Conseil National de la Résistance de 1945-46 qui mirent la France sur la voie du collectivisme. Sur La Route de la servitude pour reprendre Hayek. Il y eut des coups d’accélérateur.

Mai 68 et les Accords de Grenelle payés en monnaie de singe parce qu’ils firent entrer la France dans l’inflation et le chômage. Le choc pétrolier qui suivit la guerre du Kippour qui vit l’État se lancer dans une fuite éperdue dans le dirigisme, le déficit budgétaire et la dette (le dernier budget équilibré date de 1974). La crise dite des subprime  qui servit de prétexte pour accroître l’interventionnisme, les prélèvements obligatoires, la dette, et fustiger la « finance » et la « mondialisation » boucs émissaires idéaux. Pour boucler la boucle nous n’oublierons pas le Grenelle de l’environnement qui, grâce à la mise en place de l’écologie punitive, aggravât en vert le totalitarisme rouge clair du pays.

Si l’effet du dirigisme, qui est la misère universelle, est bien identifié, c’est « ce qu’on voit », la cause qui est la spoliation légale ne l’est pas, c’est « ce qu’on ne voit pas ». Les dites revendications, comme les « experts » consultés depuis le 17 novembre, ne proposent comme solution de sortie de crise que de déplacer la spoliation légale sur d’autres épaules : les riches, Total, les GAFA, taxer les transactions financières, taxer la livraison à domicile de colis d’Amazon, rétablir l’ISF, verser aux uns des primes piquées à d’autres etc.

Bastiat avait bien deviné cela :

Aussitôt que les classes déshéritées ont recouvré leurs droits politiques, la première pensée qui les saisit n’est pas de se délivrer de la spoliation […] mais d’organiser, contre les autres classes et à leur propre détriment, un système de représailles, — comme s’il fallait, avant que le règne de la justice arrive, qu’une cruelle rétribution vînt les frapper toutes, les unes à cause de leur iniquité, les autres à cause de leur ignorance.
La Loi (1850).

Peu de gens réalisent que, à ce petit jeu où chacun se débarrasse sur autrui de la patate chaude de la spoliation légale, tout le monde finit par perdre. Au départ les uns gagnent les autres perdent… et vice versa. À la fin du jeu tout le monde a perdu. Quand les gens s’en rendent compte cela donne la révolte des Gilets jaunes avec 80 % de soutien populaire.

Attardons nous sur cet élément capital qu’est la spoliation légale :

C’est ce qui est arrivé. La chimère du jour est d’enrichir toutes les classes aux dépens les unes des autres ; c’est de généraliser la Spoliation sous prétexte de l’organiser. Or, la spoliation légale peut s’exercer d’une multitude infinie de manières ; de là une multitude infinie de plans d’organisation : tarifs, protection, primes, subventions, encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, Droit au travail, Droit au profit, Droit au salaire, Droit à l’assistance, Droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, etc. Et c’est l’ensemble de tous ces plans, en ce qu’ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de Socialisme.
La Loi (1850).

La spoliation légale entraîne une perversion de la loi. Nous ne sommes plus dans un État de Droit parce que la loi organise ce qu’elle devrait combattre : les atteintes aux droits naturels des personnes qui sont la Propriété, la Liberté, la Personnalité.

Elle a converti la Spoliation en Droit, pour la protéger, et la légitime défense en crime, pour la punir.
La Loi (1850).

Même légal un vol reste un vol et le pillage légal des ressources des individus un pillage. Les conséquences sont pires que s’ils étaient illégaux.

Ces conséquences sont la pénurie et la misère : pas de travail pour 6 millions de personnes, des centaines de milliers de SDF et de mal logés, la pénurie dans le domaine de la santé, des retraites de misère conséquence inéluctable de la répartition, des pauvres, des nouveaux pauvres et des travailleurs pauvres, des salaires de pitié, presque un quart de Français en découvert bancaire en fin de mois, etc. Mais ce n’est pas tout.

Est-il besoin de prouver que cette odieuse perversion de la Loi est une cause perpétuelle de haine, de discorde, pouvant aller jusqu’à la désorganisation sociale ?
La Loi (1850).

Haine, discorde, désorganisation sociale, nous sommes aujourd’hui, en France, en plein dedans.

Il n’y a qu’un responsable c’est l’étatisme

Cela relève de l’égarement de répondre à la souffrance des Français, à leur désespoir, à leur détresse matérielle et morale, que la politique qui les a plongés dans la misère, décidée par de soi-disant élites, est la bonne. La justifier en disant que, grâce à cette politique, qui les fait crever aujourd’hui, dans 30 ou 50 ans la planète sera sauvée, la fin du monde évitée et que leurs enfants et petits-enfants respireront un air pur, alors qu’ils ont dès aujourd’hui sur leur tête une dette de 35 000 euros est un délire total. L’oligarchie n’a plus aucun sens des réalités. Finir par annuler des hausses de taxes ne résout rien.

La Libération fut une occasion manquée de mettre la France sur le chemin de la liberté économique. Le premier choc pétrolier et la crise des subprimes en furent deux autres. Il est à craindre que la colère des Gilets jaunes n’en soit une quatrième. Pour s’en sortir, il faut avoir les pieds sur terre et revenir aux fondamentaux de justice et prospérité, très bien définis par Bastiat : il est impossible d’organiser une société juste et harmonieuse sur le vol.

Améliorer le pouvoir d’achat

Revenons à la requête principale qui est l’amélioration du pouvoir d’achat. Dans pouvoir d’achat il y a deux éléments : les sous – tout le monde connaît – et la liberté d’acheter légalement un « service », au sens de Bastiat (objet, service au sens classique, plaisir culturel etc.)

« Les sous » c’est facile à comprendre. Il y en a, il est possible d’acheter. Il n’y en a pas, il est impossible d’acheter. Le problème est que l’État confisque les sous des Français auxquels il ne reste que les miettes de ce qu’ils gagnent. 48 % des richesses créées sont volées par l’État (il est en plus dispendieux : il dépense l’équivalent de 57 % du PIB).

Pour trouver des sous il ne sert à rien de déplacer le curseur de la spoliation légale, ni de répartir différemment son poids. Il faut que l’État rende l’argent aux personnes. Cela s’appelle le salaire complet pour les salariés, le chiffre d’affaires diminué des frais nécessaires à l’exercice de la profession pour les non salariés et la totalité de leur pension pour les pensionnés. Cela double presque le salaire net avec lequel les gens ont l’habitude de raisonner. Gageons que chacun en fera meilleur usage qu’un ministre.

Une fois l’argent rendu d’une main il ne faut pas que l’État le reprenne de l’autre. Il est indispensable de remette à plat la fiscalité. Bastiat plaide pour un seul impôt faible et strictement proportionnel. Un petit rappel utile : Agnès Verdier-Molinié recensait dans son livre On va dans le mur 360 impôts en 2015. Macron en a créé 11 depuis juin 2017. Pour mémoire Hollande en avait créé 28 entre 2012 et 2013 et Sarkozy 31 durant son mandat.

Le pouvoir d’acheter un service impose de définir ce qui est du domaine de l’État et de ce qui est du domaine des individus. Aucun politicien n’a été capable de réaliser cette partition et par conséquent de baisser les dépenses publiques. C’est donc à chacun de le faire. Cela s’appelle le libre choix.

Pour qu’il puisse s’exercer, maintenant que les Français ont tous leurs sous, il doit être mis fin aux monopoles publics. C’est-à-dire que les gens doivent pouvoir choisir entre le « Service public et les services privés » dans les domaines de la santé, des retraites, de l’éducation, etc. Cela implique de revenir sur les ordonnances de 45-46. Revenir sur les ordonnances rendrait l’échange du service « travail » libre alors qu’aujourd’hui le travail libre est illégal et interdit. Cela s’appelle le « travail au noir ». Il ne faut pas s’étonner que les entraves au travail induisent un chômage de masse structurel.

Toutes les prétendues réformes reposent sur le triptyque : je perds, tu gagnes ; je gagne, tu perds ; tout le monde perd. Autrement dit toute prétendue réforme se fait aux dépens de quelqu’un d’autre d’où l’existence d’une opposition systématique.

D’un côté, les Droits acquis se soulèvent et se coalisent ; on répugne à froisser une foule d’existences auxquelles on a donné une vie artificielle. D’un autre côté, le public a désappris à agir par lui-même. Au moment de reconquérir cette liberté qu’il a si ardemment poursuivie, il en a peur, il la repousse. Allez donc lui offrir la liberté d’enseignement ? Il croira que toute science va s’éteindre. Allez donc lui offrir la liberté religieuse ? Il croira que l’athéisme va tout envahir. On lui a tant dit et répété que toute religion, toute sagesse, toute science, toute lumière, toute morale réside dans l’État ou en découle !
Frédéric Bastiat, Services privés, service public (1850)

3 réformes où tout le monde serait gagnant

Il manque les réformes vraies, gagnant-gagnant. En voici trois à mettre en œuvre en premier :

  • intégralité des revenus,
  • un seul impôt faible et proportionnel,
  • fin des monopoles publics.

« Il faut décharger la charrette avant de fouetter les chevaux » et il faut vaincre la peur.

N’importe qui de sensé peut appliquer ces mesures. On lit parfois que le quinquennat de Macron est fini. Quitte à manger son chapeau autant qu’il prenne enfin les bonnes décisions. Il y gagnera en sauvant ce qui peut l’être de son mandat et les Français gagneront en retrouvant le chemin de la prospérité.

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  • ben si on peut augmenter le pouvoir d’achat à crédit…

    • « Les revendications des Gilets jaunes ne sont pas libérales »
      Ben non, puisque que ce mouvement est la réaction aux conséquences de l’iniquité du libéralisme économique.
      Il est également la conséquence du système de la  » monnaie », argent dette, qui de façon systémique nous condamne soit a un appauvrissement croissant, soit à pédaler de plus en plus vite, rien que pour rester sur place.
      Alors oui, en France , vu le modèle social, les limites de ce système de création monétaire apparaissent plus facilement.
      La France n’est qu’un thermomètre de ce qui se dessine au niveau mondial, soyez patient.
      Allez-y défoulez vous, les -1 vont pleuvoir, toute vérité n’est bonne à entendre…lol
      Les faits me donnent hélas raison, que de misère sur cette Terre, tout cela parce que des « croyants savoir » campent sur leurs acquis intellectuels….
      Dans les faits, la Terre est abondance, mal repartie, la monnaie et le capitalisme y sont pour quelque chose.
      Surtout ne changez rien. re lol

      • Je vous ai déjà répondu sur un autre fil, pas envie de faire copier-coller.

        • je vous ai répondu du coup, je n’avais pas vu…
          Mais vos réponses ne répondent pas à la problématique que je soulève: l’argent dette.
          si vous ne savez pas de quoi je parle, voici un éclaircissement

          • Et qui c’est qui décide d’imprimer de l’argent et faire l’hélicoptère avec ?
            Qui c’est qui a décidé de la mise en place de la BCE et de son mode de fonctionnement ? Ca serait pas les mêmes politiques qui se défaussent à chaque fois sur d’autres, mais qui veulent avoir toujours plus de pouvoir pour décider de nos vies dans le moindre détail ?
            Je vous ai parlé de capitalisme de connivence et j’insiste, c’est la cause première de nos déboires aujourd’hui. Quelqu’un de lucide comprend facilement que l’absence de responsabilité pour la prise de décisions qui impactent des millions de gens ne peut avoir rien de bon.
            Rien à voir ni avec le libéralisme, ni avec le capitalisme. C’est même tout le contraire.

            • Bien sur, les politique sont a la manœuvre mais qui crée l’argent, qui réclame intérêt ? pas les états….
              Personne ne remet en cause cette gestion de la monnaie.
              Qui rembourse les prêt a l’origine de cette « impression » ?
              Qui paye les intérêts ?
              D’où provient l’argent pour payer les intérêts ?
              .
              Le capitalisme de connivence n’est qu’un moyen pour certains de mieux s’en sortir dans ce système qui est une impasse ou bien un esclavage perpétuel, puisque l’argent une fois émis a vocation a être détruit.
              .
              Pas de dette = pratiquement aucun argent en circulation permettant de réaliser les échanges.
              Cette situation est une véritable prise d’otage et NOTRE esclavage.
              comment parler de libéralisme dans ce cadre contraignant et aliénant ????
              .
              Je n’entends pas que vous comprenez, acquiescez ou réfutez ce que je dis ?
              Je connais votre discours qui est le même que tout les libéraux. Il n’est pas faux, il est donc vrai, mais en partie seulement.
              Vous ne faites pas cas de la cause racine de tout : l’argent, sa création, sa destruction, des intérêts à payer qui ne sont jamais crées lors de l’émission d’un prêt et qui impliquent une croissance physique pour être honorés.
              Pas de dette = aucun argent pour échanger bien et services.
              Saisissez vous ce hold-up , légal et en col blanc ????

              • il est bon de savoir comment est composée la dette des états
                les états émettent des OAT (obligations adossées au tresor)
                ces obligations sont trustés par les institutionnels et achetées en général pour rentrer dans des fonds comme l’assurance vie en france..
                une OAT est placée pour 1 ,3,6,10 ans , le capital sers des intérêts jusqu’à la fin de la période.. a la fin de la période le capital est remboursé..
                des OAT on en rembourse tous les jours , mais quand on ne peut pas les rembourser on émets d’autres OAT pour rembourser les premières , c’est clair?
                c’est çà qui fait augmenter la dette, c’est tout .. les OAT en cours
                représentent la totalité du PIB annuel.. aujourd’hui.. mais personne ne demande d’autres remboursements que ceux arrivés a terme ok?
                La charge de la dette est couverte par les impots sur le revenu , c’st a dire que ce sont ls gens qui payent l’IR qui payent les intérêts de la dette créée pour payer les fonctionnaires , les carabistouilles budgétaires et les depense sociales
                voila pour la dette

                • Je parle de l’origine de la création de toute monnaie sur Terre: le crédit bancaire, soit une dette qui doit être remboursée et des intérêts qui doivent être payés avec une autre dette ailleurs dans le monde et que l’on doit à tout prix capter.
                  sans pret = pas d’argent pour échanger.
                  Vous parlez de ce qui se passe ensuite , une fois l’argent crée, soit, mais ce n’est que du détail par rapport au processus de genèse de cet argent.
                  .
                  « c’est a dire que ce sont les gens qui payent l’IR qui payent les intérêts de la dette »
                  Oui

                   » créée pour payer les fonctionnaires  »
                  Possible mais remarquez que tout le monde vit ou survit, chômeurs compris.
                  Que chaque entreprise ne rêve que d’une chose, c’est vendre plus.
                  Il n’y a aucune pénurie dans les magasins (sauf mouvement social lol), c’est donc bien l’abondance de biens et services et pénurie d’argent là où il en faut.
                  Cette pénurie est de conception organisée par la création monétaire qui appelle ensuite une destruction.
                  On a tout pour être heureux, ne pas trop s’échiner et non, on continue a ne pas voir l’origine de bien des maux.
                  Je sais il est contre intuitif ne pas trop s’échiner pour sa survie tant nous avons été conditionnés a cela.
                  Libéral qui peut.

              • @leham
                « Le capitalisme de connivence n’est qu’un moyen pour certains de mieux s’en sortir dans ce système qui est une impasse ou bien un esclavage perpétuel »
                C’est ça et ceux qui s’en sortent ainsi sont juste des braves gars adeptes du système D sans grande nocivité! Tant de naïveté vous conduit à ne pas voir d’où vient l’esclavagisme que vous dénoncez et à vous tromper à la fois dans le choix de vos adversaires et dans celui de vos alliés.

                • @Virgin
                  « C’est ça et ceux qui s’en sortent ainsi sont juste des braves gars adeptes du système D  »
                  Absolument pas, je n’ai jamais dit cela.
                  Je dis juste que ce n’est pas la cause des causes.
                  La cause des causes étant la monnaie. (le système actuel [création-destruction-intérêts], c’est ce système qu’il faut changer)

            • Précision:
              « Vous ne faites pas cas de la cause racine de tout : l’argent, sa création, sa destruction, des intérêts à payer qui ne sont jamais crées lors de l’émission d’un prêt et qui impliquent une croissance physique pour être honorés » et donc de nouveaux prêt.
              C’est une véritable chaîne de Ponzi.

      • Tient, un hamster sorti de la route… 🙂

      • @ Leham le coco
        Cessez de nous bassiner avec l’iniquité du libéralisme, alors que le problème est celui du socialisme, qui détourne l’argent du peuple au profit d’une nomenklatura!
        Les prélèvement ont augmenté de 50% par rapport aux 30 glorieuses, mais les services publics se sont dégradés dans le même temps. En fait le problème de la France c’est l’armée de parasites qui vivent aux crochets des travailleurs!
        Quand au capitalisme il a sorti la moitié de l’humanité de la misère, voir la Chine et les pays asiatiques qui non seulement ne crèvent plus de faim mais viennent en tourisme en France!

        • @Virgile
          Non, vous ne remontez pas à la source des problèmes, vous vous arrêtez à l’état.

          Pourquoi fonctionnons nous avec ce système de l’argent dette qui est un asservissement, un esclavage ?
          Comment envisager une quelconque liberté dans un système monétaire qui asservi ?
          ce n’est pas parce que certains s’en sortes dans ce système que tout le monde peut s’en sortir, c’est là une grande utopie des libéraux.
          Apres d’accepter que certains crèvent, relève de la morale personnelle. C’est vous qui voyez…
          .
          PS: je ne suis pas coco mais si ça vous plait de caricaturer pour mieux rejeter, faites…vous avez raison c’est plus simple de ne pas écouter et de ne pas réfléchir.

      •  » Ben non, puisque que ce mouvement est la réaction aux conséquences de l’iniquité du libéralisme économique.  »

        Parce que vous trouvez qu’en France il y a un excès de libéralisme économique?

        • A votre avis les entreprises Françaises ne sont pas comme toutes les entreprises du monde dans une économie mondialisée libérale et capitaliste ?
          La concurrence ne s’arrête pas au x frontières, il me semble ?
          Alors oui les entreprises Françaises ont plus de charges que d’ autres, si c’est ça que vous voulez dire mais le contexte reste une économie mondialisée et libérale.
          Alors oui c’est un handicap pour les entreprises Françaises.
          Quel jeu nous force-t- on a jouer ?
          Les libéraux l’acceptent en balayant d’un revers de main l’immoralité des conséquences zon ka se démerder.
          Les gilets jaunes sont le retour de manivelle de se mépris.
          .
          Mais surtout ne vous posez pas la question de pourquoi cette concurrence effrénée partout dans le monde, qui est sans fin?
          Apres toutes ces années, ces générations d’efforts de part le monde, on pourrait s’attendre à un peu de calme et de tranquillité, mais non ça continue de plus belle, c’est toujours un combat pour la vie.
          Comme si nous n’avions pas les moyens, sur cette Terre d’abondance de tous vivre en paix dans un certain confort sans devoir trimer comme des hamsters dans leur roue ???
          Pourquoi ou comment l’illusion de rareté est entretenue ?
          Si vous êtes curieux :

          •  » Alors oui les entreprises Françaises ont plus de charges que d’ autres, si c’est ça que vous voulez dire  »

            C’est surtout au niveau de la liberté économique qui fait que la France n’est pas très libérale.

             » Les libéraux l’acceptent en balayant d’un revers de main l’immoralité des conséquences zon ka se démerder.
            Les gilets jaunes sont le retour de manivelle de se mépris.  »

            Mais de quels libéraux parlez-vous? Ceux qui dirigent la France ne sont pas des libéraux. De plus le libéralisme est amoral. Seul les individus sont moraux ou immoraux. Les libéraux ne demande pas aux individus de se démerder, mais que les individus puissent jouir de leur propre libre arbitre.

             » Mais surtout ne vous posez pas la question de pourquoi cette concurrence effrénée partout dans le monde, qui est sans fin?  »

            Concurrence effrénée? Si c’était le cas il n’y aurait aucun protectionnisme économique, aucune barrière douanière aucune taxe aux importations etc…

             » Comme si nous n’avions pas les moyens, sur cette Terre d’abondance de tous vivre en paix dans un certain confort sans devoir trimer comme des hamsters dans leur roue ???  »

            Vous travaillez toujours six jours sur sept, 50 heures par semaine et aucune semaine de vacances payée comme c’était le cas à une certaine époque?

            • « C’est surtout au niveau de la liberté économique qui fait que la France n’est pas très libérale. »
              Ah bon , que vous empêche-t-on de faire ?
              Dans ma vie qui n’est pas terminée, j’ai a peu près fait ce que je voulais au niveau travail indépendant, ma seule limite était moi-même.
              J’ai pas mal subit dans le salariat aussi, sans vraiment comprendre a l’époque pourquoi c’était ainsi.
              Aujourd’hui je sais que c’est a cause de la monnaie qu’il y a toute cette M…
              .
              « Ceux qui dirigent la France ne sont pas des libéraux. »
              Je n’ai jamais dit ça et encore heureux qu’ils ne le soient pas au sens où vous l’entendez , ce serait un autre chaos.
              comment expliquez vous qu epratiquement personne n’aspire a votre liberalisme ?
              Seul le libéralisme économique (mondialisation) est appliqué au profit des plus gros et donc au détriment des plus faibles.
              Les capitaux circulent librement a travers le monde, ce ne sont pas les mesurettes protectionnistes des états qui empêche les ravages de cette liberté: délocalisations, désert industriels et donc désert d’emploi dans certaines régions.
              Les gens se déplacent beaucoup moins facilement que les capitaux.
              « De plus le libéralisme est amoral. »
              C’est bien pratique de le dire et bien pratique de se dédouaner de toute responsabilité derrière cette phrase.
              Immoral eut mieux convenu.
              Le libéralisme implique un mode de relations, une organisation de la société qui serait bien trop cruelle, qui ne marche pas en pratique, il faudra se réorganiser et faire du socialisme sans le dire car c’est un gros mot.
              Le libéralisme implique le capitalisme qui a provoque l’émergence du socialisme pour l’adoucir , il y avait sans doute une raison ?
              Nous vivons pas trop mal dans un capitalisme aménagé, pas assez socialiste pour certains, trop socialiste pour d’autres, de connivence pour d’autres.
              Il y a quand même un souci avec le capitalisme on dirait, non ?
              « . Les libéraux ne demande pas aux individus de se démerder »
              Un peu quand même, non ?
              C’est bien quand on en a les moyens mais passer sa vie a assurer sa survie est bien pauvre. Quelle gâchis.
              « mais que les individus puissent jouir de leur propre libre arbitre. »
              Ca ne vous est pas possible dès aujourd’hui ? Il me semble que si.
              Que vous empêche-t-on de faire, de dire ?
              .
              « Vous travaillez toujours six jours sur sept, 50 heures par semaine et aucune semaine de vacances payée comme c’était le cas à une certaine époque? »
              On peut remonter au crétacé si vous voulez lol
              Plus sérieusement il y a eu des progrès, c’est indéniable, le hic est qu’une part importante de la population n’a plus comme perspective un progrès ni même une stagnation dans ses conditions de vie mais un déclin et ils portent un gilet jaune.
              Alors de vous arrêter à la surface et de dire c’est la faute a l’état, puisqu’il a été le déclencheur via une taxe.
              La cause profonde, si vous faisiez l’effort de comprendre ce que je dis est la monnaie.
              L’argent est de conception fait pour être rare (il est sans cesse crée puis détruit, ce qui implique une coure folle au profit de ceux qui ont le monopole de sa création et qui ne sont plus les états )alors que les biens et services sont en réalité surabondants.
              Cherchez l’erreur.
              L’intelligence réclamerait de changer les règles de cette « monnaie », de façon a ce que personne ne manque de rien, vu que les richesses sont belles et bien là.
              .
              PS : dans un souci de compréhension du libéral, à tous les libéraux qui voudront bien répondre, est-ce que vous avez souffert pour en arriver là où vous en êtes dans votre situation financière ?

              • Le libéralisme implique un mode de relations, une organisation de la société qui serait bien trop cruelle, qui ne marche pas en pratique

                Allez donc demander aux Suisses s’ils ont envie de vivre en Corée du Nord et inversement.

                Le communisme est une maladie grave.

                • On a déjà posé la question aux Cubains et aux Américains, on a vu la réponse 😉

                • @Theo31
                  Toujours la caricature par l’opposition binaire….
                  Je parle de la monnaie, l’argent dette, de ses conséquences sur la vie concrète des gens.
                  (Le capitalisme on verra un autre jour…)
                  La Suisse s’en sort bien dans le jeu Economique encadré par le système de l’argent dette.
                  Soit, et alors ?
                  Lorsque vous aurez compris que l’argent dette est une compétition perpétuelle IMPOSÉE, qu’il y ait un champion est naturel mais tout le monde ne peut être champion dans une compétition.
                  C’est totalement absurde de partir d’un cas particulier et de penser généraliser à la Terre entière.

                  • Lorsque vous aurez compris que votre idée fixe sur l’argent-dette (qui serait la cause de tous les maux) est un leurre, car de fait c’est une invention très récente des Etats pour stabiliser le capitalisme de connivence, on pourra discuter. Jusque là, tous les arguments sont inutiles.

                    • « que votre idée fixe sur l’argent-dette (qui serait la cause de tous les maux) est un leurre »
                      Alors expliquez en quoi l’asservissement par l’argent dette, que je n’arrête pas de rabâcher, expliquer, documenter est un leurre ?
                      C’est pourtant assez clair que la destruction monétaire perpétuelle, implique une activité économique galopante pour maintenir un besoin d’emprunt important et donc une quantité suffisante de monnaie dans l’économie, permettant ainsi les échanges.
                      .
                      Apportez du matos contraire que je comprenne où je me leurre…
                      Pour moi vous ne voulez simplement pas voir la réalité car ça remettrait trop en cause votre conception du monde.

                    • @leham
                      On a essayé à plusieurs, mais vous êtes complètement hermétique aux arguments.
                      L’argent-dette a été « inventé » par les banques centrales, contrôlées par les Etats, dans les années ’70. Certes, les politiques sont des individus, mais ils ne représentent pas des « intérêts privés », sauf à considérer leurs intérêts en tant qu’individus comme privés. Je ne vois pas comment vous l’expliquer mieux.

                    • @Durru
                      « On a essayé à plusieurs, mais vous êtes complètement hermétique aux arguments. »
                      Hermétique au hors sujet et au noyage de poisson, en effet.
                      exemple:
                      « L’argent-dette a été « inventé » par les banques centrales, contrôlées par les Etats, dans les années ’70.  »
                      Oui c’est vrai, c’est la petite histoire mais ça ne dit rien de votre compréhension ou non, rien des implications pratiques , dans la vraie vie de tous les jours, du système de l’argent dette. Qui est hermétique ????
                      On se fiche de savoir qui est coupable, qui a fait quoi, ce qui compte est de comprendre ce système de l’argent dette, de voir ses conséquences , éventuellement de le rejeter et enfin de proposer des alternatives.
                      .
                      « Certes, les politiques sont des individus, mais ils ne représentent pas des « intérêts privés », sauf à considérer leurs intérêts en tant qu’individus comme privés.  »
                      Oui mais en pratique, toute banque est privée, tout argent circulant sur la planète est une créance envers un privé, avec intérêt payé à un privé (les banques)
                      C’est cela qui est intéressant pour la compréhension du problème et pouvant mener à sa résolution.
                      .
                      « Je ne vois pas comment vous l’expliquer mieux. »
                      Excusez moi mais dans un objectif de compréhension du problème et de résolution du problème, vos arguments à tous, excepté mc2, ne servent a qu’a faire diversion du problème.
                      Effectivement, je garde le cap dur l’essentiel malgré vos diversions nombreuses.
                      Vous avez envie de dire que l’argent dette a été mis en place par des politiques, c’est bien mais ça change quoi au problème ???
                      Ça change quoi aux conséquences de ce système ???
                      Je pense que vous n’avez pas compris le problème que je soulève ? ou vous le cachez bien 🙂
                      Je vous ai demandé ce que vous en aviez compris, vous n’avez rien répondu.

      • Blah blah blah. Le problème, c’est que nous sommes sur terre, et qu’il n’existe pas de système parfait, car tous sont pervertis par les humains, imparfaits. CEPENDANT, entre un système qui ne fonctionne pas de type communiste, et un système qui ne fonctionne pas de type libéral, le choix est vite fait, hein…
        Et on remplace l’argent pas quoi, on troc des coquillages ? Courage, un petit apocalypse, quelques milliards de morts, et on retrouvera votre jardin d’eden. Et les survivants rebâtiront une société, et l’évolution sera exactement la même.

        • « Blah blah blah. » sans vous offenser c’est un peu ce que vous faites.
          Qui a parler de choix restreint comme vous le proposez ,qui a parlé de troc à part vous ?
          Vous ne semblez pas saisir l’importance primordiale et fondamentale de cette pratique de l’argent dette ?
          Cela nous enchaîne aux banques, nous en sommes les esclaves, même en ayant aucun prêt personnel. Tout argent provient d’un emprunt quelque part dans le monde.
          Pratiquement personne n’en a conscience et pratiquement personne ne le dit.
          Sans cet asservissement nous ne serions pas contraint à la croissance perpétuelle, Nous travaillerions moins à résultat égal, nous ne détruirions pas indûment l’environnent.
          Il suffit d’introduire une masse monétaire quasi constante et régulée.
          « il n’existe pas de système parfait, »
          Très bon préalable pour ne rien changer et subir cette escroquerie de l’argent dette comme un bon mouton qui se croit libre dans son pré.

          • « Sans cet asservissement nous ne serions pas contraint à la croissance perpétuelle »
            c’est faut l’argent dette est relativement récent, le début du siècle et encore, c’est plutôt 1973 dans les faits. Donc toute la révolution industrielle s’est fait avec l’or comme référence donc sans argent dette et la croissance a été constante. la croissance est inhérente au système capitaliste et plus généralement à la liberté. tant que nous seront libre il y aura des gens qui chercherons à améliorer leur sort, en gros obtenir plus avec moins d’effort, c’est exactement ce qu’est la croissance et globalement cela se fait en dépit des actions gouvernementales qui TOUTES ont tendance à la freiner.

            • @Laurent
              « la croissance est inhérente au système capitaliste et plus généralement à la liberté. »
              c’est faux, l’URSS aussi a connu une croissance…
              Mais je ne fais pas la promotion de l’URSS, loin de là, je tente de rester objectif.
              Vous oubliez l’énergie, aucune croissance importante sans énergie abondante.
              Vous ne démontrez absolument que mes propos sont faux.
              La croissance a eut une existence avant l’argent dette, fort heureusement, puisque nécessaire et souhaitée.
              Ce que je dis est que l’argent dette nous CONDAMNE à la croissance (obligation sous peine de ne plus avoir le moyen d’échanger).
              Or la croissance est nécessairement matérielle au final. citez moi une production n’ayant pas besoin de ressources matérielles transformées.
              Puisque la planète est de dimension finie, cette croissance matérielle ne peut être infinie.
              Le plus absurde est que nous sommes comme des hamsters dans leur roue, condamnés a courir de plus en plus vite pour faire du sur place:
              Toujours plus de rendement pour avoir le précieux sésame qui nous permet d’échanger et donc de survivre.
              C’est une escroquerie sans nom !

      • « argent dette »

        La monnaie est toujours une reconnaissance de dette qui se transfère, se mélange, s’anonymise, se falsifie au point de devenir intraçable et de se polluer par le jeu des dettes d’origine insolvables qui introduisent de la fausse monnaie et de l’inflation dans la masse monétaire.

        Les dettes insolvables et la fausse monnaie qui les représente sont surtout le fait des états qui sont peu enclins à se condamner eux-mêmes pour escroquerie à la Ponzi.

        L’énorme dette-retraite négligeablement accumulée qui n’est pas provisionnée ni abordable par la prochaine génération ne sera très évidemment pas honorée, et Notre Père Macron n’y est pour rien: tout le monde ne peut pas changer l’eau en vin!

        • « argent dette »
          Vous ne semblez pas saisir l’importance primordiale et fondamentale de cette pratique de l’argent dette ?
          Cela nous enchaîne aux banques, nous en sommes les esclaves, même en ayant aucun prêt personnel. Tout argent provient d’un emprunt quelque part dans le monde.
          Pratiquement personne n’en a conscience et pratiquement personne ne le dit.
          Sans cet asservissement nous ne serions pas contraint à la croissance perpétuelle, nous travaillerions moins à résultat égal, nous ne détruirions pas indûment l’environnent.
          Il suffit d’introduire une masse monétaire quasi constante et régulée.

          • Vous ne semblez pas saisir l’importance primordiale et fondamentale de cette pratique de l’argent dette ? …

            C’est dommage de répondre sans avoir pris la peine de lire …

            • Oui je l’avoue, j’ai lu trop rapidement, toutes mes excuses…
              « La monnaie est toujours une reconnaissance de dette » m’a mal orienté lol
              car c’est en effet le cas et c’est bien le problème, il n’y a pas de masse monétaire pérenne.
              Nous avons une masse monétaire flux, liée a une dette.
              Le principe de dette implique des intérêts et une croissance donc des prets pour les financer.
              Ce ne sont pas les états qui réalisent ou bénéficient de l’escroquerie a la Ponzi, ce sont les banques.
              Les états subissent également cette escroquerie.
              Les états ne sont que des intermédiaires dans cette affaire contrairement au discours libéral mainstream qui prétend que tous les maux ont pour origine l’état.
              Ce sont bien des intérêts privés, les banques, qui nous condamnent à subir cette escroquerie a la Ponzi.
              Les politiques , donc l’état sont responsable de ne pas remédier à cette escroquerie.
              et nous sommes responsables de ne pas savoir et de ne pas voter pour ceux qui remédieraient a cette escroquerie.
              Sans verser dans le complotisme, y en a pas ! lol

              • Avez-vous entendu parler de QE (« quantitative easing ») ? Certes, ce sont des banques qui mettent en place cette politique, mais des banques centrales, soumises ou pouvoir politique. Avec ce, j’arrête cet échange qui est devenu irréel.
                Renseignez vous ailleurs que chez des excités du bulbe en quoi la monnaie est inhérente à la structuration de toute société humaine, ensuite on en reparle…

                • « des banques centrales, soumises ou pouvoir politique. »
                  les banques centrales sont certes soumises au pouvoir politique mais restent un regroupement de banques nationales, elles même des regroupement de banques privées.
                  Tout est absolument privé concernant les pépètes.
                  Seules une partie des décisions ne le sont pas.
                  .
                  « la monnaie est inhérente à la structuration de toute société humaine,  »
                  Mais qui a dit le contraire ????
                  Dites moi ce que vous avez compris de mes propos concernant l’argent dette, la monnaie en fait.
                  Quelles sont les implication du système actuel ?
                  .
                  Il y a de multiples façons d’avoir de l’argent pour échanger , autre que ce système de l’argent dette.
                  .
                  Si même les libéraux ne comprennent pas les implication du système de l’argent dette, la gabegie n’est pas prêt de cesser.

                  • l’argent dette est une création purement étatique, avant que les états l’autorise, l’encourage et la rende obligatoire pour financer les achats de voix et les guerres c’était un crime punis de mort alors vous repasserez pour l’origine privé de cette argent

                    • « l’argent dette est une création purement étatique »
                      Peu importe, se sont des intérêts privés, les banques qui asservissent la planète entière.
                      Donc non je ne repasse pas pour l’origine privée de l’argent.
                      Renseignez vous…

      • libéralisme économique…en France…mais LOL quoi!!, c’est un peu comme si on parlait de liberté religieuse en Arabie saoudite ou en Afghanistan…

        • c’est quoi le libéralisme Economique pour vous ?
          L’absence de règles ?

          • Propriété de soi-même, de son temps et de ses œuvres, le droit de vendre, de prêter et de donner sans que les bandits de grand-chemin ne se servent au passage, le droit de taire sa vie privée et de ne pas penser comme les autres.
            Le devoir de lutter par la force contre les abus de la force publique.

  • Macron ne fera rien. Il ne peut pas renier son logiciel socialiste. Ni se mettre à dos les fonctionnaires. Sinon c’est pire que les GJ. Donc en marche dans l’immobilisme. Sauf pour les taxes qui continueront à pleuvoir comme des marteaux sur nos têtes.

    • Je crois pour ma part que Macron a, outre un gros problème de logiciel (socialiste), un problème d’ordre pratique qui lui a sauté à la figure sans crier gare.
      Pour qu’un impôt (ou une taxe) soit utile et « payante » (pour l’Etat boulimique), il lui faut une large assiette. Car nous avons tous eu le temps de remarquer que les très riches sont vraiment les amis de Macron, donc il ne va pas ponctionner les très hauts revenus ou les très hautes fortunes pour obtenir des sommes conséquentes. Attention, je ne dis pas du tout que cela serait souhaitable, c’est juste de point de vue technique une option possible pour obtenir des sommes significatives dans les caisses.
      Pour revenir donc à l’assiette, si elle est large elle va toucher une partie importante de la population, comme cela a été le cas avec la taxe (« écologique ») sur les carburants. Va-t-il taxer ceux (de plus en plus nombreux) qui ne produisent rien et qui vivent accrochés aux autres ? Cela n’a aucun sens, car cela revient à prendre d’une main ce qu’il a donné de l’autre et avec des coûts supplémentaires, il ne va faire aucun heureux à part les fonctionnaires qui vont gagner leur pain grâce à cette nouvelle « activité ». Il lui reste donc, à chaque fois qu’il va vouloir inventer un nouvel impôt ou une nouvelle taxe, à s’attaquer aux mêmes qui squattent les rond-points aujourd’hui, c’est à dire les classes moyennes laborieuses.
      Nous sommes, à mon avis, en route vers un immobilisme encore plus immobile qu’à l’époque de ses prédécesseurs, car une peur panique a touché Macron et toute son équipe.
      Je me demande seulement comment (et quand) ce cauchemar va finir…

      • « donc il ne va pas ponctionner les très hauts revenus ou les très hautes fortunes  »
        Vous ne devez pas gagner grand chose ou avoir de connaissances économiques pour dire cela, sinon pourquoi les plus grandes fortunes ont-elles désertés la France.

        • Je fais une prévision par rapport à ce qu’il va faire (et en comparaison avec ce qui a déjà été fait – j’aurai dû écrire « ponctionner plus »), et en rapport avec les grandes fortunes qui sont encore restées en France. Pour info, EDF (actionnaire majoritaire l’Etat) vient de transférer 27 mld € au Luxembourg, pour échapper à la fiscalité du même Etat français. On est pas à une contradiction près, n’est-ce pas ?
          D’un autre côté, je crois que ce sont surtout les fortunes obtenues par la sueur du front qui ont déménagé, moins celles obtenues par héritage ou connivence. Sans rappeler que ce sont quand même des grandes fortunes qui ont soutenu (aussi financièrement, malgré ce qu’on dit) la campagne de Macron. Un certain retour sur investissement est attendu.

      • ben même si vous taxier à 100 % les 1000 plus grande fortune de France vous ne gagneriez pas grand chose en fait. contrairement à ce que les gogos pensent c’est les « pauvres » qui possèdent l’essentiel des richesses en France. En plus les riches vous ne les taxerez qu’une seul fois, l’année qui suit il seront tous partis et il ne restera en France que les parasites.

    • Vous avez raison, Macron est un fonctionnaire, comme tous les politiques à peu de choses prêt, il ne va pas se tirer une balle dans le pied en changeant quoi que ce soit, les fonctionnaires ont l’esprit d’équipe. Donc çà va continuer à nous coûter un pognon de diiingue!

      • « Macron est un fonctionnaire »

        A ma connaissance il a démissionné de la fonction publique et remboursé des études à l’ENA.

  • tant pis !
    car plus de socialisme en france , n’amènera que plus de dettes , donc l’implosion du systeme a terme..
    et le délai d’attente risque d’être très court, avant le chaos,
    je pense aux prochaines élections

  • puisqu’un Francais sur deux payent l’impôt !!
    Pourquoi ne pas supprimer ce dit impôt et le remplacer par la CSG ? Cet impôt deviendrai égalitaire , car personne ne peut si soustraire sur tous les revenus que vous touchez !! que ce soit par le travail , du revenu de l’immobilier , du revenu des placements et d’autres !! Et revoir les niches fiscales …Lorsque l’impôt devient confiscatoire vous emplifier la Fraude qui est devenu un sport national… ce qui facilitera a faire payer l’impôt ( CSG ) pour les travailleurs détachés….

    • Donne des mauvaises idées au gvt comme si il n’en avait pas suffisamment !
      L’impôt sur le revenu doit être supprimê tout simplement et la CSG aussi…ce qui manque en France ce n’est pas des taxes ou des impôts mais des gens au travail ..et qui travaillent vraiment ..pas comme la reine des poles pour la plus connue ou plus couramment ses fonctionnaires sans affectation ,ces prefets sans préfecture ces ambassadeurs de rien etc

    • C’est une obsession chez vous de trouver par quoi remplacer les impôts que vous supprimeriez ! Vous en voulez au monde entier pour chercher à l’imposer ainsi ?

      • A sa décharge, il préconise le remplacement d’un impôt hyperprogressif par une flat tax plus égalitaire et moins confiscatoire.

    • @ Lou 17
      La CSG (cotisation SOCIALE généralisée) est une cotisation sociale et pas un prélèvement fiscal: cela a encore été confirmé par la Cour Européenne de Justice à l’état français. Je touche une retraite liée à une période de travail en France: je suis soumis aux lois et prélèvements fiscaux mais comme assujetti social dans mon pays, je suis exonéré de cotisations en France, donc de CSG!

  • Je me demande des fois si ces articles qui parlent des « revendications des gilets jaunes » sont de bonne foi ou si, ici sur Contrepoints comme ailleurs dans la presse subventionnée, on essaie pas de nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
    Je sais que la plupart des lecteurs regardent tout ce qui se passe du fond de leurs canapés, mais quand même… Il n’est pas très difficile de faire un bref rappel à la mémoire, voire faire une courte recherche internet.
    Et sur quoi peut-on tomber quand on cherche vraiment ?
    Par exemple, on tombe sur un site comme celui-ci : http://giletsjaunes.e-monsite.com/, qui n’est rien d’autre que le site de Priscillia Ludosky et d’Eric Drouet. Si leurs noms ne vous disent rien, je vous laisse les découvrir.
    Et pour rester dans le flou le plus artistique possible (mais chacun sur sa propre ligne, n’est-ce pas ?), je vous propose une liste de revendications trouvée par un ami de Michel Onfray : https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/grandeur-du-petit-peuple
    Alors, est-ce que Contrepoints peut vraiment s’éloigner un tout petit peu du « journalisme » que nous autres lecteurs de Contrepoints essayons de fuir en venant ici ?

    • Un très grand merci pour les liens.
      Le gouvernement fait en effet tout ce qu’il peut pour discréditer la révolte actuelle, à l’aide de ses médias inféodés.
      – Minimisation des chiffres (si ceux qu’ils annoncent sont justes, pourquoi paniquent-ils autant?)
      – Réduction des revendications aux discours classiques de l’extrême gauche. Cela permet de mettre en avant des solutions qui augmentent encore l’intervention de l’Etat sous forme de distributions… et donc de taxes.

    • MErci pour les liens. Le tract est énorme. On se prend à réver de son application, qui règlerait beaucoup de problèmes.

      • N’exagérons pas, quand même… Le point 6 est tout à fait inquiétant (au-delà de la démagogie de son argumentaire), tandis que la deuxième partie du point 2 (qui avait très bien commencé, d’ailleurs) n’est pas très rassurante non plus.
        Mais c’est vrai que globalement ça a une autre gueule que ce qu’on nous bassine à longueur de journée sur les plateaux télé.

  • Ces 3 mesures appliqués dans le 1/2 mandat qui reste. Faudra m’expliquer raisonnablement comment on fait. Si déjà elles sont discutées c’est un immense progrès.

    • Quelles sont les difficultés ? Je n’en vois aucune qui puisse émerger si a) on reconnaît qu’il faut un changement radical, b) le pouvoir ne perd pas sa chambre introuvable, et c) on utilise enfin à notre avantage (et au sien) l’inculture économique du peuple français.

      • « Difficulté » : quelles dépenses on coupe ? Et comment ? Bon, ça doit pas être si difficile que ça, mais faut d’abord en parler…

        • La cour des comptes et l’Ifrap ont depuis longtemps dressé la liste des gaspillages insensés de nos géniaux politiciens.
          Vous souvenez vous de la visite de Bobo et Rihanna chez Macron, qui leur a aussitôt accordé une subvention de quelques millions?

        • Paradoxalement, une fois qu’on a fait admettre qu’on est dans la mouise et que seule l’efficacité compte, on peut couper à peu près n’importe quelle dépense. Le symbole est que tous doivent contribuer. C’est comme pour l’idée que le rétablissement de l’ISF soulagerait les pauvres, on met en avant les coupes sombres de dépenses à 10000€ genre renoncer à la petite cuiller supplémentaire pour les banquets de l’Elysée, et la suppression de 10G€ par ci ou par là passe sans problème.

  • Si c’était aussi simple !
    Une chose qui échappe toujours au débat conservant l’ISF:
    Un très riche profite plus qu’un pauvre des services de l’état ,n’est il pas juste qu’il paie d’avantage d’impôts ?
    Sinon , pourquoi demander des choses libérales a un gvt socialiste ,il ne peut pas les comprendre !

    • « Un très riche profite plus qu’un pauvre des services de l’état »
      Fake news détectée !!!

    • Raison de plus pour qu’il y ait moins d’état!

    • L’actuel IFI est spoliateur car il taxe très souvent des biens immobiliers Parisiens d’habitation non productifs de revenus et peut contraindre des gens à la vente aboutissant en quelque sorte à une expulsion.

    • « Un très riche profite plus qu’un pauvre des services de l’état ,n’est il pas juste qu’il paie d’avantage d’impôts ? »

      Figurez vous que c’est la justification-même de la flat tax imposée par la DDHC-1789: le riche qui possède 10 fois plus de fortune a besoin de 10 fois plus de protection publique pour protéger sa propriété. S’il paye 100 fois plus avec les taux progressifs, le surplus est redistribué pour acheter les voix de la majorité exonérée, un délit doublé d’une atteinte au droit de propriété interdite par cette même DDHC toujours théoriquement en vigueur.
      A quoi donc servent nos prisons?

  • Le problème majeur de chaque presidentielle est un concert de programme bien enrobé et qui dans la réalité est inapte . Nous avons un exemple la taxe d’habitation , non préparé, qu’elle belle annonce ! une coquille vide qui va plombé notre économie et que le Conseil constitutionnelle a accepté a condition pour tout le monde , ce n’etait pas prévue !!!
    Ce gouvernement par un choix d’un Président
    inconscient.. Alors qu’il y avait une solution plus raisonnable que l’augmentation de celle ci etait le taux d’inflation et en même temps l’appliquer sur la taxe foncière !!! car le rever
    de la médaille, les taux d’imposition de la taxe foncière prend 10 voir 20 % …pour un ex inspecteur des finances et banquier , il doit être fâché avec les chiffres c’est du chinois pour lui !!

  • Tout cela est juste bien sûr.
    Mais n’oublions pas que les revendcations des GJ nous arrivent à travers le prisme médiatique et que les medias se font toujours volontiers les relais de l’Etat dirigiste qui nous (leur) veut du bien.
    Faire écho aux premières revendications (« que l’Etat nous laisse vivre de notre travail! »), vous n’y pensez pas quand même?

  • Les trois réformes majeures (me plaisent en tant que pistes) mais concrètement; vivre en utopie est une chose, adapter l’utopie à la réalité « française » et ou « autre pays » en est une autre…la France n’a pas fondamentalement le même sens libéral innée que l’Angleterre, même si je suis persuadé qu’un programme perspicace et inédit pourrait séduire une « majorité » à condition de respecter certains us et coutumes indigènes et « socialisants »

  • Mais les GJ ont tout simplement le bon sens populaire ou paysan comme on dit: payer les impôts selon ses moyens et non écraser la classe moyenne par les taxes et favoriser les riches et les grands groupes qui échappent à une grande partie à l’impôt.
    Les CAC 40 paient moins que les PME.
    Je me souviens de mme Betancourt-L’OREAL à l’époque de DSK
    qui avait nous disait-on payé 40 millions pour un revenu de 450 millions! En proportion un smicart paye beaucoup plus!

    • La proportion détourne le raisonnement des réalités. Dans votre exemple, il y a plein d’autres éléments qui méritent attention : le smicard ne touche-t-il pas de nombreuses aides, par exemple, ou la perte de son emploi serait-elle aussi importante pour la communauté que la faillite de L’Oréal ?
      Le premier problème est que comme le disent plusieurs articles aujourd’hui, les GJ sont plus pressés d’appauvrir les riches que d’enrichir les pauvres, et que le gouvernement en jouera pour les flatter. L’autre problème est que, en France, les pauvres n’imaginent jamais pouvoir un jour, eux-mêmes, devenir riches, et que le gouvernement fait tout pour que cette idée ne les effleure jamais au grand jamais.

    • Voulez-vous un CAC20 ou préférez-vous un CAC10 ou alors un CAC1 ou mieux CAC0 ❓
      Il est exact que le PME sont sur-taxées. Est-ce une raison pour vouloir maltraiter les grandes sociétés ❓

      • Comme plus bas, je crois qu’on se trompe de combat. Le message ci-dessus ne dit pas « il faut taxer plus les CAC40 », il dit simplement « il faut taxer pareil les CAC40 et les PME ». Je ne vois pas du tout ce qui ne va pas dans ce message.

        • parce que les boites du cac peuvent aller a Amsterdam , mais pas les pme

        • Si on est pour la flat tax pour les individus, on devrait être pour la flat tax pour les sociétés. Raison de plus si la progressivité se retrouve en pratique inversée grâce aux mesures d’évitement.

        • assez d’accord…et un autre exemple: dans une banque vous gagnez le smic vous ne bénéficiez d’aucun conseil pour rentabiliser au max votre argent, vous gagnez 5000 par contre là un conseiller se fera une joie de vous initier à certaines subtilités pour payer moins d’impôts.

          • Dans une banque ? Vous rigoler ? Même avec 6000 net impôts payer, ce que je gagnais avant, jamais. En Suisse peut-être, mais 6000, çà fait petit joueur, vous n’aurez pas l’accès aux banques intéressantes. Donc pas de conseil.

            • Ca dépend de combien vous dépensez et de votre patrimoine. Dès que vous épargnez un peu, le banquier est prêt à faire des efforts pour que ce soit suivant ses conseils.

    • Une contribution de 40 millions, c’est déjà énorme, demander plus c’est faire fuir les gens et avoir 0 à la place pour augmenter encore la pression fiscale sur ceux qui restent.

      • Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés.
        Je trouve au contraire qu’il est anormal que quelqu’un de très riche paie moins que le péquin lambda. La « flat tax » est censée faire payer tout le monde au même niveau, non ? Avez-vous un argument quelconque contre cette approche qui serait dans la droite ligne de la DDHC ?

  • Il me semble tout de même que l’auteur oublie un « détail » : le budget de l’Etat est obèse à ce point et a besoin de cette myriade de taxes et impôts, sans parler d’un déficit chronique, parce qu’il y a des dépenses.
    Nos pieds nickelés ont vite fait de parler des « tables rondes de l’impôt », mais à aucun moment ils n’ont évoqué les dépenses, et pour cause…
    Changer les règles d’imposition sans même regarder les dépenses c’est du suicide assuré. D’abord pour le pouvoir, mais pour le pays aussi.
    Une piste pour commencer : les recommandations de la Cour des Comptes. A priori, c’est fait pour, il n’y a aucun risque d’une accusation de complotisme ou je ne sais quel autre soupçon de poutinisme, voire carrément d’extrémisme là-dedans.

  • On entend parler aussi de référendum d’initiative populaire.
    C’est une proposition assez risquée qui dépend beaucoup de la façon dont on pose la question.
    Si l’on demande faut-il réduire le nombre de fonctionnaires, on a une forte probabilité d’avoir une réponse négative compte tenu de leur nombre important.
    Par contre pour augmenter les impôts des autres et en particulier des « plus riches » ce sera positif et aggravera la fuite de ceux qui contribuent le plus actuellement.

    • En Suisse aussi on a demandé à augmenter la durée du congés légal, une large majorité aurait eu un avantage direct, et pourtant…
      Je crois qu’il faut arrêter de faire ce que le gouvernement fait depuis des dizaines d’années, prendre les Français pour des enfants immatures et inconscients. Le fait même qu’ils se retrouvent dans la rue et qu’ils apportent un soutien encore jamais atteint à un mouvement aussi illisible montre que l’incompréhension n’est probablement pas là où on la cherche.

      • Le referendum est moins toxique quand il s’adresse à un peuple mieux éduqué et plus instruit.

        • De toute façon, quelque changement que ce soit de notre système politique devra être opéré avec les électeurs actuels. Et à mon avis il vaut mieux les responsabiliser plutôt que les laisser avec ce sentiment de non-représentation (réel) généré par le système actuellement en place.
          Bien sûr qu’il y a des risques, mais rester dans le même schéma me semble encore plus risqué.

    • ben non 6 millions de fonctionnaires ,8 millions de pauvres 16 millions de retraités , 6 millions de chômeurs ..
      çà peut marcher

  • une mesure qui plaira a tout le monde?
    j’ai
    payer 50% des salaires de la ponction publique en bon d’achats valables que sur des produits français
    ;))

  • Facile!?
    Je cite l’auteur:
    Il manque les réformes vraies, gagnant-gagnant. En voici trois à mettre en œuvre en premier :
    -intégralité des revenus,
    -un seul impôt faible et proportionnel,
    -fin des monopoles publics.

    Je pense que si c’était facile, on l’aurait fait. Baisser la dépense publique, c’est toucher une majorité de français. Quand la dépense publique dépasse 50% du PIB, l’état n’est plus réformable, car cela signifie que l’on a plus de la moitiés des français qui en dépendent.
    -Nombre d’allocataires RSA et/ou prime d’activité : 5,4 Millions de personnes. (chiffres 2017)
    -Nombre d’agents de l’état et des collectivité : 5,5 Millions de personnes.
    -Nombre de retraités : 14 Millions (qui comptes certainement des allocataire RSA ou autres aides).
    -Nombre de chomeurs catégorie A : 3,5 Millions
    -Nombres de salariés du secteur privé : 19,3 (fin 2017)

    Si l’on baisse les impots, ça ne sera pas gagnant-gagnant.
    Même si l’on ne peut pas additionner les 4 premières catégories on voit bien que les travailleurs du privés sont en minorités. D’ailleurs on parle souvent du mouvement des gilets jaunes comme l’expression de ceux qui travaillent et qui ne s’en sortent plus.
    Les Français ne veulent pas d’une Margaret Tatcher, on risque d’avoir une sortie à la grecque.

    • On n’a pas dit que c’était facile, on a dit que c’était gagnant-gagnant. Et si un fonctionnaire n’émarge plus sur le budget public et accomplit un job valorisant et valorisé dans le privé, c’est bien gagnant-gagnant.

    • Les chômeurs sont, à priori, des personnes en manque « temporaire » d’activité, mais qui en cherchent une. Donc, leurs intérêts sont normalement plus proches des salariés du privé.
      Je ne vois pas dans vos statistiques les professions libérales, artisans, commerçants, etc. Ceux-là, ils ne vivent pas vraiment accrochés aux aides de l’Etat, bien au contraire, et je les vois souvent arborer des gilets jaunes sur leurs voitures.
      Mais au lieu de commencer par la spécialité première de tous nos dirigeants récents, celle de diviser les Français pour mieux régner, pourquoi ne pas chercher une projet de société fédérateur ?
      Parmi les retraités, bon nombre ont travaillé dans le privé, ils savent ce que c’est. Parmi les fonctionnaires, il y a qui ont des activités qui existent aussi bien dans le privé (rien que le personnel de santé et enseignant, et ça fait – beaucoup – de monde). Etc.
      Quant à ce que les Français veulent ou pas, je me garderais bien de faire des prévisions, surtout parce que la palette des possibles n’est plus vraiment très vaste.

    • MichelO et durru
      Je suis d’accord avec vous sur le résultat final. Si l’on avait un système avec moins d’état, tout le monde serait gagnant.
      Mais c’est la transition vers cet objectif qui est difficile.
      Se débarrasser de fonctionnaires administratifs dans un contexte de chômage massif n’est pas évident à faire avaler. On a encore une fois raté la fenêtre de prospérité après des dernières années pour faire des réformes.
      Ça fait trop longtemps que l’on est dans un assistanat permanent.
      Vendre un projet de refonte du modèle quand on voit le niveau des revendications des gilets jaunes me parait bien illusoire. On efface pas 50 ans de discours (média, politique et enseignement) anti libéral en quelques semaines. D’ici là, les populistes de tout poil vont venir faire leur marché.

      • Je comprends bien, mais je ne crois pas que la transition soit aussi difficile qu’on veut nous le faire croire. Sortir de l’assistanat demande surtout que ce soit pour une situation attirante, où l’on gagne nettement plus, et où l’on peut efficacement se protéger des risques. Que la propagande étatique cesse, et beaucoup y verront plus d’avantages qu’à l’assistanat. L’assistanat est ultra-dépendant de la structure stratifiée pétrifiée de la société française.

  • D’accord avec les trois réformes proposées:
    – intégralité des revenus,
    – un seul impôt faible et proportionnel,
    – fin des monopoles publics.
    Elles auraient le mérite de débloquer le pays. Dommage que Macron n’ait pas su profiter de la crise qui vient d’avoir lieu pour proposer ce genre de new deal. Mais connaît-il seulement Bastiat? Et a-t-il le courage de s’attaquer à Bercy et aux monopoles publics?

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