Les riches ne le sont jamais assez pour financer l’État-providence

Qui, parmi les Français, paiera pour l’inflation des dépenses de l’État ?

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Jean-Luc Mélenchon by Pierre-Selim (CC BY-SA 2.0)

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Les riches ne le sont jamais assez pour financer l’État-providence

Publié le 27 juin 2020
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Par Louis Rouanet.

Une augmentation de la dépense publique n’est pas toujours chose facile quand il n’y a pas assez d’argent pour la satisfaire.

Certains sophistes et chasseurs de bulletins de vote, jouant une douce musique aux oreilles des électeurs, voudraient faire croire que seuls les riches paieront les cadeaux électoraux inscrits dans leurs programmes.

Il semble évident qu’un État qui prend d’une main ce qu’il redonne de l’autre ne peut améliorer la situation économique globale. Les étatistes pensent avoir trouvé la solution : il faut prendre l’argent là où il est ! Pour eux, cela signifie taxer sévèrement les plus riches.

Le mythe sur lequel repose l’intégralité de leur programme est l’existence d’un réservoir caché de richesse, concentré honteusement entre quelques mains, et pouvant financer durablement l’augmentation des dépenses publiques qu’ils préconisent. La réalité est tout autre.

Pour Jean-Luc Mélenchon, l’État doit être le maître suprême, le planificateur. Dans son programme pour la campagne présidentielle de 2017, le candidat de la gauche radicale voulait non seulement vider le droit de propriété de sa substance mais proposait aussi une augmentation des dépenses publiques de 208 milliards d’euros sur une base annuelle d’ici à 2022. Une telle prodigalité ne peut simplement pas être financée exclusivement par des impôts reposant sur les plus aisés.

Les riches en France ne sont tout simplement pas assez riches pour payer ces dépenses mélenchoniennes.

Toute dépense publique devrait être immédiatement financée par quelqu’un. Il est inutile de compter sur les entreprises ou sur les générations futures pour assurer les dépenses effectuées aujourd’hui. Les entreprises ne sont que des ensembles de contrats.

Les taxer revient à taxer les propriétaires, salariés, fournisseurs et clients de l’entreprise en question. La dépense publique financée par la dette implique toujours un prélèvement de ressources productives qui ne peuvent alors plus être utilisées ailleurs, ne serait-ce que pour acquitter les intérêts.

Qui, parmi les Français, paiera pour l’inflation des dépenses de l’État ?

En 2013, les 1 % et les 10 % des Français les plus riches concentraient respectivement 7,9 % et 29,9 % du revenu national avant impôts. Les 1 % les plus riches ont gagné environ 138,1 milliards d’euros avant impôts et les 10 % les plus riches environ 518,3 milliards avant impôts. En d’autres termes, même si le revenu des 1 % les plus riches était confisqué à 100 %, ceci ne financerait toujours pas le programme de J.L. Mélenchon.

Pour qu’une augmentation de l’impôt sur le revenu n’affecte que les 1 % les plus riches, le taux marginal d’imposition ne devrait augmenter que pour les revenus supérieurs à 147 727 euros par an en 20131. L’ensemble des revenus gagnés au-dessus de cette somme est égal à environ 62,9 milliards d’euros.

Ces revenus étaient déjà lourdement taxés en 2013, au taux marginal de 45 %. On peut estimer que le supplément de collecte d’impôt en taxant seulement les 1 % les plus riches avec un taux marginal d’imposition de 100 % serait d’environ 40,4 milliards. C’est seulement 20 % du montant nécessaire pour financer le projet de Mélenchon.

En taxant seulement les 10 % les plus riches, il faudrait que le taux marginal d’imposition ne soit augmenté qu’au-dessus de 60 769 euros par an (soit 5064 euros par mois). L’ensemble des revenus gagnés au-dessus de cette somme est égal à environ 208,8 milliards sur lesquels approximativement 66,8 milliards sont déjà prélevés par l’État.

Ainsi, même les 10 % des Français les plus riches ne sont pas assez riches pour payer le programme de la France insoumise.

Ces chiffres sont certes imparfaits. Mais même s’ils datent de 2013, ils n’ont pas sensiblement changé dans un contexte de très faible croissance et de faible inflation.

Ces calculs permettent d’illustrer qu’il n’est pas possible pour l’extrême gauche d’appliquer son programme sans piller non seulement le revenu des riches mais également les revenus des classes moyennes et populaires.

Même avec les prévisions de croissance surestimées du programme de La France insoumise, il sera impossible d’augmenter les dépenses publiques de 208 milliards d’euros sans saigner à blanc les classes moyennes.

L’efficacité de la redistribution dans la réduction de la pauvreté est largement surestimée. Confisquer et redistribuer tout euro gagné au-dessus de 1850 euros de revenu en 2013 n’aurait pas été assez pour assurer 1850 euros minimum de revenu pour chacun.

Taxer à 100 % tous les revenus excédant 2700 euros par mois en 2013 n’aurait pas été suffisant pour assurer l’équivalent d’un SMIC brut (1430,22 euros par mois en 2013) pour chaque Français. Taxer à 66 % les revenus excédant 3000 euros par mois n’aurait pas été suffisant pour assurer un revenu de 1100 euros par mois pour chaque Français.

Faire payer les riches n’est qu’une vaine espérance

Ces calculs, bien sûr, se fondent sur l’hypothèse (fausse) que les acteurs économiques ne sont pas découragés par de tels niveaux d’imposition et ne changeront pas leur comportement.

Mais si par malheur Jean-Luc Mélenchon avait un jour l’opportunité de taxer à 90 % les revenus au-dessus de 400 000 euros, il est évident que ceux voulant gagner plus de 400 000 euros iraient ailleurs.

Avec le développement d’une économie mondiale interconnectée, la concurrence fiscale entre pays s’est fortement accrue et des taux d’imposition de 90 % entraîneraient par conséquent l’exil instantané des entrepreneurs, managers et sportifs les plus talentueux.

À partir du moment où les plus aisés s’appauvriront et ne pourront plus payer pour les largesses supplémentaires d’un État-providence en ruines, la redistribution au profit des plus modestes ne serait qu’illusoire.

En réalité, le développement de l’État-providence après la Seconde Guerre mondiale s’est accompagné d’une pression fiscale accrue pour les classes moyennes et pour les plus modestes.

Comme l’écrivait Frédéric Bastiat dans son pamphlet Paix et Liberté il y a 170 ans :

Imposer à l’État des attributions exorbitantes, et persuader qu’il pourra y faire face avec l’argent prélevé sur le superflu des riches, c’est donner au public une vaine espérance.

Profits et redistribution : où est la limite

Que reproche-t-on à la liberté du commerce ? Qu’elle fasse passer le profit avant toutes autres considérations sociales. Mais contrairement à cette opinion, les profits sont un phénomène social. Sur le marché libre, le consommateur est souverain. C’est lui qui décide qui fera des profits et qui fera des pertes, c’est lui qui décide qui pourra augmenter ses investissements et qui fera faillite.

En d’autres termes, le marché libre est un processus dans lequel sont évincés les investisseurs qui répondent le moins aux besoins les plus urgents des consommateurs.

Certains étatistes considèrent le profit comme moralement condamnable et la richesse comme parasitique. Si le but est d’améliorer les conditions de vie des Français, ce ne sont pas les profits mais plutôt les pertes qui doivent répugner.

Un entrepreneur qui affiche des pertes a utilisé des ressources utiles qui auraient pu être employées pour produire des choses plus valorisées par les consommateurs. Son manque de jugement a engendré un gaspillage.

Ce que veut Jean-Luc Mélenchon n’est pas seulement la condamnation du profit mais aussi la protection des pertes par l’intermédiaire du protectionnisme et de l’omnipotence économique de l’État.

Dans quelle limite peut-on garder les fruits de son travail et de ses échanges ? Comme l’écrivait Bertrand de Jouvenel dans The Ethics of Redistribution (1951) :

Plus on se penche sur la question, et plus il apparaît que la redistribution, plutôt qu’un transfert de revenu disponible des riches vers les pauvres, comme on le pensait, est en réalité une redistribution de pouvoir de l’individu à l’État.

L’éthique de la redistribution fait de l’État le propriétaire légitime de tous les revenus qu’il prend soin d’allouer entre ses sujets. L’éthique du marché, inversement, se base sur l’idée que chaque Homme a le droit et la dignité de garder son argent, de le consommer, de l’investir, de le donner, d’en faire profiter sa famille et sa communauté du moment où cet argent a été acquis volontairement par l’échange.

Chaque impôt est une taxe sur l’échange. Augmenter les taux d’imposition n’est pas seulement violer le droit de propriété, c’est aussi rendre stériles des opportunités commerciales auparavant profitables. C’est réduire la division du travail, freiner l’innovation, empêcher l’enrichissement de la société.

Pire encore, la redistribution rend les activités économiques plus asociales. Les services bénévoles, la charité, le mécénat, l’hospitalité ne sont plus des phénomènes spontanés, la mise en action de nos bonnes intentions. Le dynamisme de la société libre est remplacé par les actions discrétionnaires d’un État tutélaire.

Il ne peut y avoir de privilèges universels accordés par l’État. Si quelqu’un reçoit un privilège, quelqu’un d’autre devra en supporter le coût. Il faut confisquer aux uns pour pouvoir financer les promesses faites aux autres. Le commun des mortels n’a jamais vu son sort amélioré par la tromperie ou l’utopie.

Article initialement publié en juin 2017.


Pour plus d’informations de ce genre, c’est ici.

 

  1. Toutes les données viennent de la World Wealth and Income Database. 2013 est l’année la plus récente où les données sont disponibles. Les plus-values ne sont certes pas inclues dans ces chiffres. La gauche radicale déclarant vouloir définanciariser l’économie, cette exclusion ne devrait pas faire l’objet de critiques.
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  • JLM n’aime pas les maths de toute façon !

    « Mais si par malheur Jean-Luc Mélenchon avait un jour l’opportunité de taxer à 90% les revenus au-dessus de 400 000 €, il est évident que ceux voulant gagner plus de 400 000 € iraient ailleurs. »
    Cela, les communistes ne le conçoivent pas et y voient de la trahison. C’est pourquoi ils interdiraient dans la foulée à quiconque est « riche » de quitter le pays. Outre le fait les entrepreneurs voulant gagner plus de 400.000€ iraient ailleurs, ceux qui resteraient ne s’échineraient pas à dépasser ce seuil.

    « En taxant seulement les 10% les plus riches, il faudrait que le taux marginal d’imposition ne soit augmenté qu’au-dessus de 60 769 € par an (soit 5 064 € par mois). L’ensemble des revenus gagnés au-dessus de cette somme est égal à environ 208,8 Mds€ sur lesquels approximativement 66,8 Mds€ sont déjà prélevés par l’État. » Les voilà ses 208 Mds d’euros, il veut tout rafler. Cependant, vu qu’il est Député et touche 11000 pour cette seule fonction, il entre largement dans la tranche « 5064 € par mois ». J’ai lu quelque part que JLM touchait 20k€ mensuels. Qu’il commence donc à donner ses 15000€ en trop le philosophe !

    Hier j’ai lu qu’il s’en était pris à un mathématicien en disant de celui-ci qu’il ne connaissait rien aux contrats de travail, ni à la vie. Il ne lui manque plus qu’à interdire les livres de maths et de sciences.

    • « Cependant, vu qu’il est Député et touche 11000 pour cette seule fonction, il entre largement dans la tranche « 5064 € par mois ». »
      Ah oui mais non, là c’est pas pareil. Ce salaire de député, il le mérite largement vu qu’il est acquis pour le service du Peuple et de la Cause, vous n’allez quand-même pas proposer de mettre les députés au régime général, sinon ça ira jusqu’où ? Il faut mettre des bornes aux limites !

      • Mélenchon fait partie des riches, qu’il donne l’exemple

      • C’est encore mieux, ces 5000€ ne sont pas un salaire mais une indemnité. Ce n’est pas considéré comme « un revenu ». Cela ne rentre donc pas dans les calculs de richesse. Les repas et voyages de fonction non plus.
        Je ne connais pas sa feuille d’impôt, mais je pense qu’officiellement, il a un revenu misérable.

  • Hum , prouvez le !

    Quand on parle de riches , l’état en fait partie.taxer l’état…est la solution au problème et cela consiste….à réduire ses revenus et donc limiter son droit à la taxation.
    Pour les autres riches…le seront ils encore une fois l’état tondu ?

    • @reactitude
      L’Etat n’en fait pas partie, IL EST le plus riche de tous, et de loin. 1200 Mds de fonds, progression de 50% en 5 ans, aucune entreprise ne les fait.
      Taxer l’Etat n’est pas possible, il faut le mettre au régime.

  • Mouais, pas d’accord. Il est plus facile de taxer plein de pauvres que quelques riches. C’est bien pour cela que l’on est à 57% de prélèvements divers et qu’il en reste encore 43%. Ceux qui peuvent se barrent et les autres pleurent. Donc l’Etat s’en fout que les riches ne le soient pas assez, ce sont tous les autres qui passent à la caisse. Bienvenue à la prochaine échéance…

  • Si on met Mélanchon de coté, cet article prouve que la capacité de l’état à augmenter ses recettes fiscales a été dépassée depuis longtemps. Si l’on augmente un impôt (la CSG par exemple), la recette sur les autres impôts va diminuer.

  • La France, on l’aime ou on la quitte, disait l’autre !!

    Moi je l’aimais mais je l’ai quand même quitté. Mon pays d’adoption me plait bien plus.

    Être taxé à 45% de mes revenus pour des services de mrd. Ca va pas la tête .. non !!

    • @Olivier RPCh
      Vous n’êtes pas le seul à l’avoir quittée. D’autres avant vous ont décidé de partir car ils pensaient que c’était déjà trop, et d’autres le feront encore à l’avenir.
      Ce pays marche sur la tête !

    • L’impôt, que tu l’aimes ou pas, tu l’acquittes …

    • Des services de MRD ? Non pas nécessairement, mais des services dont ON n’a pas besoins et donc que d’autres profitent !
      Pourquoi, par exemple, l’enseignement supérieur doit-il être gratuit (donc payé par le contribuable) ne serait-il pas plus efficient de rendre l’enseignement obligatoire (jusqu’à 16 ans) gratuit et au-delà payant mais en attribuant des bourses plus conséquentes que celles actuelles qu’en fonction des résultats ? Et aussi arrêter les épreuves de rattrapage comme le concours de yoyo ou de scoubidou !

      • La justice française est classée 37ème sur 43 pays européens derrière l’Arménie et l’Azerbaïdjan, l’EDNAT obtient des scores minables au PISA, on ne peut compter ni sur les trains ni sur les avions ni sur les métros, l’hôpital est moins équipé que les pays bien gérés d’Europe mais remplie à craquer de personnels inutile, comme EDF et la SNCF dont le réseau est dans un état lamentable et on ne parle même pas des 750 zones de « non-droit » et des 40’000 voitures brûlées chaque année qui n’existent pas dans les pays bien gérés ni dans la plupart des autres d’ailleurs.
        .
        La liste des services à peine dans la moyenne européenne voir en dessous pour le prix le plus élevé du monde est sans fin et on est qu’au début de la dégradation parce que cette médiocrité s’obtient à crédit, et quel crédit: 15% du budget de l’état le plus cher au monde (hors dictature).
        .
        Comme cette dégradation s’est produite très lentement, je crois que vous n’avez pas idée du fossé qui existe déjà entre la France et un pays bien géré.

  • Bel article, bravo!
    57% de poids de la dépense publique par rapport au PIB (c’est à dire en fait ratio impôts + dette publique nouvelle sur production nationale): Nous sommes déjà dans l’ère Mélenchon depuis un certain temps (victoire posthume de l’Union Soviétique?). S’il avait été élu le seul fait de prendre une résidence fiscale ailleurs n’aurait d’ailleurs pas suffit pour « résister » et il aurait fallu tenter de changer de nationalité… On voit ce que cela a apporté aux Etats Unis de ce « cher » M. Obama!…

    • «victoire posthume de l’Union Soviétique?» NON pas posthume nous avons depuis plusieurs décennies plus de fonctionnaires par habitants qu’en URSS… Il nous manque juste un établissement du type Loubianka !
      PS: Loubianka : institution à Moscou où des caves ON pouvait voir la Sibérie (aller-simple pour le Goulag)

      • Loubianka : après la case torture et souvent balle dans la nuque en lieu et place de monter dans le train pour la Sibérie.

  • Mais Piketty assène des arguments contraires autrement plus démagogues … Et malheureusement il semble que ça plaise beaucoup !

  • Pour donner le bon exemple, Jean-Luc Mélenchon va-t-il faire don de ses propriétés à l’hôpital public ou aux petites sœurs des pauvres ?

  • Jean-Luc enc.le bien les Français.

  • Les besoins des « pauvres » sont tels, qu’aucune richesse ne parviendra jamais à étancher leur soif inextinguible

  • La fortune des français les plus riches (Bettencourt and co) est estimée à 300 milliards environ. Si l’Etat saisissait l’intégralité de leur patrimoine, cela permettrait de combler au mieux 3 années de déficit budgétaire (base ante covid..) sachant que cet afflux financier susciterait immédiatement une redistribution forcenée et probablement une accélération immédiate des dépenses publiques (recrutement de fonctionnaires supplémentaires, salaire des agents etc..). Sachant que les activités économiques des français spoliés auraient disparues (ou seraient exercées pour beaucoup plus cher et à perte par des agents publics), on peut estimer à 2 à 3 ans au mieux l’espérance de vie d’un quelconque régime d’extrême gauche avant de rincer totalement le pays.

    • Oui, un socialiste est comme un gamin qui lit Picsou magazine. Il ne voit qu’un tas d’or là ou il y a des entreprises et des milliers d’employés qui disparaitraient sans le placement de ces fortunes.

  • Le « besoin de richesse » d’un individu n’est que relatif par rapport à son environnement proche, par conséquent il paraît logique de penser que la taxation des hauts revenus ait aussi pour effet, en plus de ceux énumérés ici, d’augmenter à terme les écarts de revenus bruts avant impôts.
    Ce paramètre, s’il était pris en compte, modifierait significativement les calculs et projections sur les effets de la redistribution.

  • Les commentaires sont fermés.

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