La capitalisation peut sauver nos retraites

Dans un système parfaitement libre, il y aurait nécessairement un grand nombre d’entreprises gestionnaires des retraites et proposant des systèmes différents les uns des autres.

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La capitalisation peut sauver nos retraites

Publié le 5 février 2023
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Par Pascal Salin.

La détermination du montant de sa retraite est évidemment fondamentale pour tout individu puisqu’elle conditionne son niveau de vie une fois ses activités productives terminées.

C’est pourquoi on peut comprendre que le projet de réforme du système des retraites élaboré par le gouvernement français retienne considérablement l’attention de l’opinion publique et suscite même des grèves très importantes. Il serait certes fondamental que les réformes envisagées contribuent à une amélioration du système des retraites et l’on peut en douter à bien des points de vue.

Mais il existe une caractéristique de ce projet : il a été clairement affirmé, par exemple par Emmanuel Macron, qu’il n’était pas question de renoncer à un système de retraite par répartition. Comme on le sait bien, il existe deux méthodes principales d’élaboration des retraites : la répartition et la capitalisation.

La capitalisation devrait être préférée pour les raisons que nous allons voir. Mais il n’est peut-être pas inutile d’évoquer tout d’abord un aspect purement formel de cette question.

 

Répartir ou capitaliser

En effet, compte tenu de la pensée dominante en France, le terme même de répartition parait attractif. Il correspond en effet à ce que l’on considère malheureusement en France comme une activité fondamentale de l’État, à savoir la redistribution des revenus.

Et il est d’ailleurs vrai que la politique de retraite par répartition contribue un peu à la redistribution des revenus, par exemple parce que des privilèges sont accordés aux salariés de la SNCF ou de la RATP ; mais aussi parce que le projet de réforme – pourtant supposé être universel – semble prévoir des inégalités de régime, par exemple des montants minimaux de retraite ou des restrictions des montants de retraite alloués aux cadres.

Par ailleurs il se peut que le terme de capitalisation suscite des réactions négatives parce qu’il évoque des activités financières – souvent considérées comme critiquables en France – ou même parce qu’il pourrait évoquer le terme de capitalisme, alors que la pensée dominante lui est généralement hostile !

 

Une retraite imposée et incertaine

Dans un système de répartition, on distribue chaque année des montants de retraite qui sont très proches des montants de cotisations prélevés au cours de la même année. Ceci signifie évidemment qu’aucune garantie ne peut être donnée aux cotisants quant au montant des retraites qu’ils pourront recevoir dans le futur.

L’équilibre entre les recettes et les dépenses dépend de plusieurs facteurs, en particulier la pyramide des âges, l’âge de la retraite, l’espérance de vie (donc la durée des retraites).

Il en résulte des incertitudes relatives au fonctionnement du système de répartition. Ceci est parfaitement lisible dans le projet de réforme actuel puisqu’il s’agira d’un système de retraite à points et qu’il est bien précisé que le montant de retraite obtenu en fonction des points accumulés par un individu durant sa vie active dépendra de la valeur du point que le gouvernement déterminera chaque année en fonction des exigences d’équilibre financier.

 

La capitalisation, une retraite libre et responsable

La retraite par capitalisation, pour sa part, présente en particulier un avantage fondamental, à savoir qu’elle repose sur la responsabilité personnelle : un individu sait que le montant de sa retraite sera d’autant plus élevé qu’il aura fait davantage d’efforts d’épargne au cours de sa vie active.

Le montant de sa retraite dépend de lui et non de ce qu’il pourra obtenir des autres. Mais pour que cette responsabilité personnelle soit parfaite il conviendrait aussi qu’il puisse choisir librement l’âge de sa retraite au lieu qu’il soit imposé par les pouvoirs publics. Chacun pourrait alors décider d’épargner et de travailler plus ou moins longtemps.

Il existe, bien sûr, beaucoup de modalités possibles d’un système de retraite par capitalisation.

Certes il est concevable qu’un système public de retraites repose sur la capitalisation. Mais si l’on veut tenir compte de l’extrême diversité des individus, des différences concernant leurs emplois et leurs besoins, il conviendrait, bien sûr, non pas d’imposer un régime universel à tout le monde, comme le prévoit le projet de réforme actuel (qui par ailleurs n’est pas un système de capitalisation), mais bien au contraire de permettre la concurrence entre toutes sortes de systèmes privés.

Ainsi, dans un système de capitalisation parfaitement libre, un individu peut choisir lui-même les placements de son épargne ou recourir à un fonds d’investissement. Il peut envisager de consommer uniquement les rendements de son capital lors de sa retraite (et donc de léguer le capital qu’il possèdera encore lors de son décès) ou de consommer progressivement tout son capital (en faisant un pari sur la durée de sa retraite).

Dans un système parfaitement libre – ce qui serait souhaitable – il y aurait nécessairement un grand nombre d’entreprises gestionnaires des retraites et proposant des systèmes différents les uns des autres. On est loin d’une telle situation avec l’actuel projet de réforme.

Il convient enfin de souligner que l’un des avantages considérables des systèmes de retraite par capitalisation consiste aussi en ce qu’il en résulte un montant d’épargne beaucoup plus élevé. Or, parce qu’elle permet de financer l’investissement, l’épargne est un facteur important de la croissance ; c’est ce que l’on a constaté par exemple au Chili, un des premiers pays à avoir adopté la retraite par capitalisation : il y a eu une augmentation considérable du taux d’épargne et un taux de croissance considérablement plus élevé que dans tous les autres pays d’Amérique latine.

 

Article initialement publié en décembre 2019.

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  • bon, si vous voulez mais malgré tout..
    il n’y pas moyen de « sauver nos retraites « …car nous ne savons pas de quoi nos retraites seront faites…

    on devrait juste dissocier la question de l’aide aux nécessiteux , qui inclut les personnes âgées de celle du fait de pouvoir cesser de travailler quand on estime ( individuellement) pourvoir le faire grâce à son épargne.

    ça vaut aussi pour la sécu..

    entre avoir un programme « social » et avoir un système socialisant..il y a une différence…

    comme les 35 heures légales …ce n’est pas au gouvernement de fixer un age de départ à la retraite d’ailleurs..

    • Que voulez-vous dire par : »il n’y pas moyen de « sauver nos retraites « …car nous ne savons pas de quoi nos retraites seront faites… »?

      • @goulfo2 Il veut dire que lorsque deux entités d’origine antagoniste s’affrontent, aucun des deux ne veut la mort de l’autre car dès lors il décide de sa propre disparition.
        En conséquence, ils ne vivent ou survivent que grâce à la pérennisation du conflit.

      • parce que nos retraites n’existent pas encore.. quand on dit sauver os retraite..on ne sait pas exactement de quoi on parle..
        quelque chose sonne comme si l’avenir était prédictible…

  • En fRance, « capitalisation » est l’un des pires gros mots qui soit
    … Alors…

    • Un gros mot dans la bouche de ses bénéficiaires.

    • Un gros mot sauf pour les fonctionnaires?
      https://www.prefon-retraite.fr
      « Pour alimenter votre contrat Préfon-Retraite, vous avez le choix. Vous pouvez effectuer des versements volontaires avec déductibilité fiscale ou non. »

      • CHUUUT! Fallait pas le dire! 😉 Mais nous serons tous bien obligés de souscrire des contrats EN PLUS du régime général. C’est peut-être un des buts inavoués du projet. Moi je n’ai pas attendu, pour mes 67 ans, dans 6 ans (trous dans ma carrière), je prendrai ma retraite avec une rente d’environ 1000€ net mensuel sans toucher au capital qui restera pour mes enfants. (si tout se passe bien).

      • La déduction fiscale n’est-elle pas une décision étatique ?

  • Le système de répartition par points qui est proposé par le gouvernement a au moins le mérite d’individualiser pour chacun le montant de sa retraite future, dans la limite du plancher de 1000€.
    Il pourra donc permettre de développer une culture de retraite par capitalisation, ce qui est impossible aujourd’hui avec des prélèvements de retraite obligatoires, et gérés par les syndicats.

    Reste à savoir comment ce passage à la capitalisation se fera par la suite , et j’en ai une petite idée : par une diminution progressive des prestations obligatoires.

    • Il y a une différence fondamentale qui reste dissimulée dans le système par points : la répartition est fondée sur un pseudo-contrat, une obligation que l’Etat imposera à la génération future de s’acquitter des « droits » acquis par l’ancienne, tandis que la capitalisation est fondée sur le droit de propriété de l’individu. Certes, l’insuffisance de la répartition pourrait conduire à favoriser dans le futur la capitalisation comme palliatif, mais le problème de fond est de libérer la génération future de sa contrainte envers l’ancienne, et de garantir pour cela le droit de propriété individuelle sur ce que chacun aura produit et pourra épargner. Ca demande un changement de la mentalité des citoyens et du rôle de l’état qui sont loin d’être dans l’air du temps en France…

      • @michelO votre remarque n’est pas injuste. Ceci dit, j’eu eu beaucoup de plaisir à vous lire à la suite des commentaires insultant de certains concernant le sujet de l’abus de la génération précédente, les natifs des années 40/50 . Pour mémoire, à 24 ans passé, ma semaine de transporteur était de dimanche à dimanche.
        En conséquence peut-être que vous comprendrez mes colères vis-à-vis de pécnos qui ont besoin de salles de sports pour diminuer leur surcharge pondérale ce dont ni nous ni nos parents n’avions eu besoin.
        Cordialement.

      • oui…comment en sortir..
        et j’ajouterais il faudrait qu’un jour on comprenne pourquoi la retraite partition est mauvaise.. en abordant ça autrement que sous l’angle de sa « faillite » éventuelle..
        je ne vois pas ça comme une faillite..mais éventuellement comme la fin d’un schéma à la ponzi…

        les derniers se feront avoir…

      • Dans « pseudo-contrat » c’est pseudo ou contrat le plus important si c’est pseudo on peut arrêter toute de suite les cotisations .Je crains que ce soit contrat.

        • Si on arrête les cotisations sans transition vers une solution de rechange, on retombe dans un « pseudo-contrat » encore pire qui veut qu’en France les productifs entretiennent les « moins favorisés ». Toucher 1000€ par mois pris aux actifs au titre de tout ce qu’on a cotisé dans sa carrière pour la génération précédente, ça n’est pas optimal, mais il y a une certaine morale. Toucher ces mêmes 1000€ à titre de « minimum vital » pris aux actifs pour ne pas laisser les défavorisés dans la mouise, qu’ils aient ou non contribué auparavant, ça ne répond pas à la même morale et c’est pourtant ce vers quoi on se dirige…

  • Moi je vois pas ou est la concurrence dans ce nouveau régime de retraite imposé par UE.
    Comment l’UE peut’il accepter ce nouveau régime d’état sans concurrence ?

  • Sauver nos retraites….comme c’est étrange , le retraité est un ex actif qui coûte un pognon de dingue et empêche les homards de vivrent heureux sur un plateau en argent au milieu des banquets de la République !
    Sauver vos retraites..do it yourself , faut pas compter sur la République

  • Ce qui est absolument certain en matière de retraite comme dans d’autres, c’est que l’Etat ne doit surtout pas être gestionnaire du système quel qu’il soit vu ses incapacités démontrées et son peu d’efficience en tant qu’opérateur de quoi que ce soit dans ce pays.
    Cela étant posé, on semble comme dans cet article, toujours vouloir défendre des positions du tout ou rien, ici le tout répartition ou la tout capitalisation, ce qui prend finalement l’allure d’un choix idéologique plutôt que d’une comparaison objective d’avantages et inconvénients comparatifs.
    Or on observe que de nombreux pays sinon la plupart aujourd’hui, disposent de systèmes mixtes et ne s’en portent pas plus mal, sachant qu’en effet une part de régime universel et obligatoire gérée en répartition (par un opérateur de son choix on le rappelle) présente de nombreux avantages :
    – celui de supprimer sans discussion possible au nom de l’égalité entre les citoyens les régimes spéciaux car la première couche de retraite sera uniforme et bâtie sur des paramètres identiques pour tous; cependant, et s’agissant seulement d’une première couche de retraite, elle ne prive pas les différentes professions et les citoyens d’exercer leur liberté et leurs particularités sur le reste… en capitalisation volontaire et libre.
    – celui de légitimer précisément ces paramètres adaptables dans le temps par une lecture partagée et lucide de leurs constituants (pyramide des âges, état du marché du travail, âge de départ, espérance de vie..) ; effet pédagogique garanti dans un pays qui en a besoin..
    – celui de contraindre les moins prévoyants à une contribution minimum à leur propre protection pour ne plus compter sur la seule solidarité le moment venu ;
    – celui de favoriser la mobilité interprofessionnelle du fait du calcul uniforme de la première couche des régimes ;
    – Celui de pouvoir faire financer par tous la solidarité nécessaire pour les exclus du système (accidentés de la vie etc).
    Bien entendu la seconde couche de ce système mixte devrait être libre, volontaire et gérée en capitalisation car ce système présente aussi quant à lui les nombreux avantages exposés dans l’article auxquels on peut ajouter le bénéfice via l’investissement qu’apporteraient les fonds de pension au développement de l’économie locale.

    • Les systèmes de retraites à différends statuts (Suisse par ex) révèlent que la partie répartition étatique devient insolvable . Mêmes moyens ,résultats proches selon les vertus du pays …

      • Mais la partie étatique peut aussi fonctionner par capitalisation, comme au Canada, universelle à 65 ans ou comme dans la province du Québec par cotisations obligatoires des travailleurs avec plafonnement. Laissant aux citoyens de s’occuper de compléter ce minimum vital avec l’aide ou non de leurs employeurs.

  •  » ou de consommer progressivement tout son capital (en faisant un pari sur la durée de sa retraite). » Et si vous vous trompez de quinze ans dans votre pari ?

    • Et j’ ajoute que votre « effort d’épargne  » à été toutti riquiqui parceque vous gagnez 1200 € par mois ?

      • ben il n’y a plus qu’à continuer à travailler tant que c’est possible, puis allocation quand on ne peut plus.

      • Pour la durée du pari, les organismes financiers sont en quelque sorte des compagnies d’assurance qui vous permettent, quand votre idéologie ne vous en retient pas, de couvrir le risque de vivre plus longtemps. Ca n’est pas pour rien que ça s’appelle assurance-vie, le risque couvert est celui que vous viviez !
        Pour l’effort d’épargne, je ne vois pas en quoi la communauté devrait se substituer à vous quand vous gagnez peu. La seule obligation que je ressens en tant que membre de cette communauté est celle de vous laisser des opportunités de gagner plus, et si vous êtes vraiment un cas social, de ne pas vous laisser crever. Ca s’arrête là.

      • 1200 euros plus cotisations retraites récupérées…

        nous aurions la possibilité de placer nos cotisation retraites.!! .ou pas tout le monde n’a pas envie d’arrêter de bosser..ou de vivre vieux..

    • Dans certains cas vous savez que vous n’allez pas vivre longtemps.
      Dans les autres, vous faites « espérance de vie + marge de sécurité de 5 ans ».

      • Si vous pensez vivre plus vieux que les autres, vous transformez votre patrimoine en rente viagère auprès d’un organisme qui lui base ses projections sur l’espérance de vie moyenne.

    • Vous montez un gang de vieux ou vous faites de la politique ,le parti des vieux …

    • Si votre espérance de vie moyenne est de 15 ans, prévoyez 30 ans.

  • Un dossier complet et intéressant sur les retraites sur le site de l’IFRAP…

  • Avec la réforme étatiste qui se prépare, on pourrait bien déboucher sur une « capitalisation de connivence »…
    https://insolentiae.com/avec-delevoye-trop-de-tracas/

  • Je suis un convaincu de la capitalisation, ou plus précisément de la libéralisation des retraites, et de l’abandon de la répartition.

    À la lecture de l’excellent article sur le système chilien (mis en lien par l’auteur), il est toutefois à se demander si la France a les moyens de faire comme le Chili en 1980. Car la transition a un coût (payer les retraites des actuels retraités et de tous ceux qui ont cotisé pour le système par répartition) et il est tout sauf certain que la France ait les marges de manœuvre pour y arriver. Je suppose que c’est la raison pour laquelle les politiciens libéraux préconisent l’introduction d’une dose seulement de capitalisation dans le système…
    En plus, on évite de dire que pour qu’on en soit arrivé là, c’est qu’une ou des générations ont été favorisées par rapport aux actifs actuels ; et que ce sont les actifs actuels et futurs (étalement de la dette de l’État pour payer la transition) qui vont payer pour les privilégiés des régimes spéciaux – comprenant les politiques – mais plus largement tous les gens nés dans les années 30-40-50 qui ont bénéficié de préretraites ou équivalent, avec des montants de pensions très confortables par rapport à ce qu’ils ont cotisé ainsi qu’à leur niveau de qualification/responsabilités lorsqu’ils travaillaient.
    Nous partons de beaucoup plus loin que le Chili ! Sans compter l’aversion quasi-pathologique du Français moyen envers tout ce qui commence par « capital »…

    • Plus j’y réfléchis, plus il me semble clair que le point central, ce sont les générations privilégiées de la répartition, tous les gens qui ont bénéficié/bénéficient d’une retraite confortable, pendant longtemps (alors qu’ils étaient en pleine forme quand ils ont fait valoir leurs « droits à la retraite »), montant de retraite pas vraiment en rapport avec leur faible niveau de qualification/responsabilités lorsqu’ils travaillaient ; que ces retraites aient été obtenues par la force (régimes « spéciaux ») ou par la lâcheté de politiciens qui ne voulaient pas prendre le risque de ne pas être réélus en s’attaquant à équilibrer et à moraliser le système.
      Ce sont les générations qui suivent qui vont payer (et qui ont commencé à payer) pour ces privilégiés.
      Un article de Contrepoints, il y a quelques années, démontrait mathématiquement ce phénomène, finalement assez facile à comprendre dans son principe.
      Je ne vois pas comment régler, moralement et mathématiquement, la question, sans demander à ces générations privilégiées de rendre une partie de ce qu’elles ont indûment perçu, autrement dit sans réduire le montant des retraites, en tout cas des plus privilégiés d’entre eux.

      • En basculant progressivement vers la capitalisation en commençant par les tranches d’âge les plus jeunes, il est possible de laisser la répartition disparaître lentement, sans douleur. C’est en effet la croissance supplémentaire créée grâce à la capitalisation qui financera le résidu de la répartition.

        • Exactement ! Les cotisations de tous ceux qui entrent dans la vie active avant l’âge moyen devraient déjà être investies en capitalisation, elles ne manqueraient guère à l’équilibre financier du système actuel par répartition, et l’effet psychologique de cet acquis pour ceux qui voient en même temps l’âge de leur départ se reculer serait considérable.

        • « la croissance supplémentaire créée grâce à la capitalisation qui financera le résidu de la répartition » n’est qu’un des cinq leviers utilisés au Chili pour faire passer la réforme, et pas le plus important.
          En ne commençant que par les plus jeunes cela adoucit le choc certes, mais je maintiens qu’il y a quelque chose de choquant à ne pas demander aux privilégiés de la répartition de rembourser ne serait-ce qu’une partie de ce qu’ils ont perçu indûment (en baissant le montant des retraites des plus favorisés du système, et en repoussant un peu l’âge de départ à la retraite).

          • Repousser l’âge de départ laisse les retraités indifférents puisqu’ils sont déjà à la retraite. Ca ne touche que les actifs victimes de la répartition.

            Si vous plafonnez les pensions, vous plafonnez également les cotisations. L’équilibre général est inchangé.

            Il ne faut pas chercher à réformer la répartition mais plutôt à sortir de la logique collectiviste. Aucune réforme de la répartition ne peut être satisfaisante. Un système fondamentalement pervers est irréformable.

            • Les privilégiés dont je parle ont bénéficié indûment de la solidarité nationale, d’une façon ou d’une autre. Si l’endettement de l’État (sans parler de celui des caisses de retraite) est à ce point élevé, ils ont une part de responsabilité (avec les politiciens qui ont permis cela). À un moment on ne sait d’ailleurs plus – ce n’est pas moi qui le dis, mais encore récemment un parlementaire membre de la commission des finances – d’où vient l’argent ni où il va : on a affaire à des vases communicants. Donc que les retraités en question abondent au budget général de l’État ou à celui de leurs caisses de retraites via un abaissement de leurs pensions, cela revient au même et au final servira à rembourser en partie les victimes de ce système. Si ce système a pu marcher dans un sens, il doit pouvoir marcher dans l’autre.

            • Quant à repousser l’âge de départ à la retraite, c’est un des 5 leviers employés, non sans raisons, par les dirigeants chiliens, pour permettre au système de ne pas se casser la figure lors de la transition.
              Pour le dire autrement, je ne crois pas que le seul fait de faire entrer les jeunes dans la capitalisation, de par la croissance supplémentaire que cela engendrera, suffira pour compenser les environ 2% de cotisations manquant chaque année au régime par répartition.
              Il faudra agir sur d’autres leviers, dont ceux que j’ai indiqués, cela d’autant plus que la situation financière de la France est dégradée et nous nous laisse pas de marges de manœuvre.
              Je rappelle enfin que nous sommes un des pays qui travaille le moins (taux d’emploi réel) au sein de l’OCDE, et qu’il s’agirait peut-être, à un moment, de faire en sorte que nous rattrapions notre retard aussi à ce niveau.
              Un pays socialiste est un pays qui travaille peu, et peu efficacement. Agir sur tous les leviers pour inverser la tendance est indispensable, à la fois pour rendre de la marge de sécurité globale, et pour ce qui concerne les privilégiés de la répartition, pour que s’applique le principe de responsabilité, qui est quand même un des fondements du libéralisme.

      • @Tous ceux qui se croient autorisé à nous cracher leur venin à nous les ainés qui avons malgré votre haine mis le pays dans l’état dans lequel vous l’avez trouvé et qui vous permet de vivre sur la bête 35 heures hebdo.
        Quand à ce qui à trait aux responsabilités des personnes dont vous ne connaissez rien un minimum de pudeur serait de circonstance.

        • Dites, est-ce que vous savez lire, ou est-ce que vous faites partie des bénéficiaires de régimes dits « spéciaux » et autres privilégiés de l’actuel système ?
          Je ne me suis par ailleurs jamais contenté de « 35 heures hebdo » ainsi que vous l’insinuez.
          Et que vous le vouliez ou non, vous n’êtes pas la « seule génération » qui ai bâti ce pays. Mais votre agressivité indique que vous avez mauvaise conscience, semble-t-il.
          Sachez pour finir, comme je l’ai indiqué au départ, que je suis à 100% pour la capitalisation.
          Et vous devriez relire l’article dont j’ai parlé plus haut, qui montre mathématiquement (mais peut-être les mathématiques vous échappent-elles) que le système par répartition lèse obligatoirement une ou plusieurs générations au profit (oui, au profit, indûment) d’une ou plusieurs autres générations. La pudeur, c’est vous qui devez l’apprendre, malotru.

    • @JacquesB Je suis de cette generation 40/50! Je veux cependant vous rappeler que NOUS… avons financé les retraites, je l’ai déjà écris ici, de nos ainés…. veufs, veuves, et ou les deux lourdement handicapé, nous avons cotisé pour NOS retraites, et vous venez nous faire la leçon après d’avoir travaillé PERSONELLEMENT à partir de 13ans et demi 48 heures hebdo jusqu’à 60 ans. Vous ne manquez pas d’audaces.
      Mais le nouveau monde ….!

      • Cf plus haut : manifestement, certaines choses vous échappent.
        je n’ai pas dit que TOUS les actifs nés dans les années 30 à 50 étaient des privilégiés, seulement les bénéficiaires de régimes « spéciaux » et certaines professions favorisées par les politiques par lâcheté. Je sais par exemple que certaines autres professions, comme les agriculteurs ou les commerçants, n’ont pas été favorisées, au contraire.
        Alors SVP, apprenez à lire avant de monter dans les tours et de quasi insulter les gens.
        Le système par répartition est générateur d’injustices, par principe mais aussi de par sa complexité. Si vous croyez que personne en France n’est victime d’injustice, alors soyez heureux.

      • En me relisant, je vois que mon propos pouvait être mal compris, quand j’ai écrit « tous les gens nés dans les années 30-40-50 qui ont bénéficié de préretraites ou équivalent, avec des montants de pensions très confortables par rapport à ce qu’ils ont cotisé ainsi qu’à leur niveau de qualification/responsabilités lorsqu’ils travaillaient. »
        Je ne parlais pas là de TOUS les gens nés dans les années 30-50, mais de ceux nés dans ces années-là ET ayant bénéficié de régimes « spéciaux » ou de retraites généreuses par rapport à leurs qualifications/responsabilités. J’ai en tête un certain nombre de gens que je connais, personnels administratifs, fonctionnaires territoriaux notamment.
        D’autres catégories ne sont pas du tout dans ce cas, comme agriculteurs, commerçants et prof. libérales.
        Cela dit, globalement, on a quand même une génération privilégiée, c’est mathématique, et les générations qui suivront paieront la note, exactement comme pour la dette de l’État.
        Un de mes oncles, de cette génération, a eu un jour l’honnêteté de le reconnaître devant moi : « nous avons ruiné nos parents, et nous avons endetté nos enfants ». C’est un « nous » général qu’il employait là, qui ne s’applique certes pas à 100% des gens de sa génération.

        • ce qui me surprends dans vos commentaires, c’est l’activation de l’interdiction de la notion de gestion en bon père de famille. pour notre gouverne nous gérons notre train de vie en fonction de nos revenus et non pas en fonction d’hypothétiques revenus. La crise des subprimes aux U.S. était fondé sur des revenus espéré non avérés.
          Cordialement .

        • @Jacques B bonsoir, je vous remercie de me répondre pour préciser votre pensé. J’en prends act avec plaisir. En conséquence, je pense que sur le fond nous sommes en parfait accord et que ce n’est que sur la forme que nous pourrions diverger. Merci à vous.
          Cordialement

          • @ Noldrag : il est vrai que le format de ce forum permet difficilement de développer sa pensée, et que l’on a tendance à aller au plus court, avec le risque de se mal faire comprendre.
            Pour en revenir au système actuel, très socialisé comme vous le savez, je prendrai l’exemple de l’agriculture que je connais bien pour avoir travaillé pas mal d’années comme conseil économique et de gestion : les retraites y sont faibles voire misérables, pour deux raisons principales : pyramide des âges très défavorable, et cotisations longtemps inférieures à la moyenne. Je connais, fort logiquement, pas mal de retraités de l’agriculture qui se plaignent du montant de leur retraite. Ils oublient (on ne le leur a pas dit explicitement) qu’ils ont été favorisés par ailleurs, ce qui constitue une forme de compensation ; à savoir, des abattements fiscaux et sociaux sur leurs investissements, qui permettent aux agriculteurs de réduire sensiblement l’assiette de leurs cotisations et impôts. Résultat, en fin de carrière, ils vendent leurs actifs (foncier, matériel…) avec des montants d’imposition faibles voire nuls, et se retrouvent avec un joli petit pactole, une forme de capitalisation, si on veut. Et cela, à cause du jeu des abattements sur investissements, qui est une des très nombreuses formes de l’interventionnisme de l’État dans l’économie. Je pourrais en ajouter d’autres, comme les aides PAC, ou la rente des quotas laitiers, etc.
            Bref, rien qu’en agriculture le système est très complexe, et cette profession, défavorisée d’un (ou plusieurs) côté, est favorisée par d’autres côtés. Et c’est pareil pour toutes les professions, plus ou moins. Résultat, 42 caisses de retraite, autant de régimes différents, des Français montés les uns contre les autres… par l’État. Et un pays irréformable sauf à risquer une guerre civile.
            Cordialement,

        • « nous avons ruiné nos parents, et nous avons endetté nos enfants ».
          OK Boomer, mais attendez de voir ce dont la génération Z est capable !

      • L’article de Contrepoints faisant la démonstration mathématique de l’iniquité du système par répartition : https://www.contrepoints.org/2012/12/21/108821-la-retraite-par-repartition-est-un-systeme-de-ponzi-la-preuve-mathematique

        « Cela signifie que si une génération a bénéficié du système, une autre sera nécessairement perdante »

    • Un peu de sérieux. Ceux que vous considérez comme des profiteurs (en gros les baby boomers) ont accumulé le capital productif aujourd’hui disponible (ils ont reconstruit la France). Et si les actifs d’aujourd’hui travaillaient autant que ceux d’alors, la production française bondirait de 50%. Autant dire qu’il n’y aurait pas de problème sérieux de retraite, qu’elle soit par répartition ou par capitalisation.

  • Sans rigoler, la retraite des gens a toujours été assurée par la capitalisation au cours du temps ,cette répartition totalement ineglitaire et suicidaire n’est apparue que récemment lorsque l’etat c’est pris pour dieu le Père du peuple . En virant l’état de cette histoire tout rentrera dans l’ordre

  • Le gouvernement aurait pu profiter du débat sur la retraite pour informer le public sur la différence entre répartition et capitalisation puis ouvrir la retraite à la concurrence, les gens choisissant le régime ou le mélange qui leur convient. Mais ce serait favoriser la liberté et la responsabilité, ce qu’il ne veut surtout pas.

  • « elle conditionne son niveau de vie une fois ses activités productives terminées »

    Un retraité de la capitalisation reste productif jusqu’à son dernier souffle.

    Si le retraité ne travaille plus dans le cadre de son activité précédente, la gestion de son capital est une activité éminemment productive, utile à la collectivité. Grâce à la capitalisation, non seulement les retraités ne sont plus à la charge de la société, mais par leurs investissements, ils contribuent en plus à la prospérité générale.

    • Exact, celui qui gère son capital en le recentrant en permanence sur ce qui a de l’avenir et en abandonnant le plus vite possible les canards boiteux (la destruction créatrice) stimule la croissance. Encore faut il pour cela gérer soi-même et non faire confiance à une gestion étatique ou une gestion par un intermédiaire qui n’est ni forcément compétent ni forcément honnête.

  • Ce qui m’amuse beaucoup, c’est qu’en fixant à échéance de 2050 l’application des règles décidées en 2019, alors qu’aucun des acteurs de 2050 ne sont encore né, ils surexposent leur inanité. C.a.d. combien ils prennent les citoyens pour des buses.

  • Capitalisation=fonds de pensions=prefon.
    Prefon = monopole des fonctionnaires interdits aux autres salariés pour le plus grand bonheur des veuves écossaises!
    La France marche sur la tète!
    Quant à ceux qui « capitalisent » déjà pour leur retraite, ce sont probablement des « salauds de riches » soumis à l’ISF puis à l’IFI qu’il faut punir.
    Liberté, liberté chérie, tu es la bien mal venue dans notre Etat!

  • Une très intéressante réflexion de Charles Gave sur la question des retraites, qui entre autres met l’accent sur la démographie (facteur à mon sens pas assez évoqué) ; pour lui aucun doute, le système est foutu.

    https://institutdeslibertes.org/reflexions-theoriques-sur-le-probleme-des-retraites/

    • @jacques B j’ai lu en grande partie le texte que vous nous invitez à lire. Je pense que vous en conviendrez qu’il ne n’est pas possible, épistolairement parlant, de vos faire part de mes commentaires dans ce forum. Malgré tout, cela nous renvois à l’un des sujets récent de contrepoint qui évoquait l’ignorance des français étant donné que je semble être l’un des seul à l’avoir lu.
      Cordialement.

  • pour les partisans de la retraite par capitalisation , il y a une chose qui n’est pas invoquée..qui est .. nous sommes en France et la spoliation est autorisée… ( l’histoire de considérer comme un revenue loyer imaginaire de votre maison en propriété ou autres exemples)

    qu’est que qui va empêcher un Jérôme corbin de déclarer que le capital que vous aurez créé ne doit pas être partagé? et de le mettre en pratique…
    qu’est ce qui va empêcher un melenchon de mettre e branle une politique monétaire qui vous ruinera?

    nous sommes dans un pays où la spoliation est permise…car si vous être riche en france , c’est la PREUVE que vous avez spolié les autres…

  • A Nodralg,
    Certes vous avez cotisé et certainement pas démérité pendant votre carrière,mais ce sont des droits que vous avez acquis,droits payés par les actifs d’aujourd’hui à des taux qui les plombent!
    Le ratio actifs /retraités de cette pyramide de Ponzi aux taux servis en France devient intenable ,pyramide qui plus est ,assise sur le travail qui n’a cessé d’être discredité au profit de l’assistanat et du glandouillage de masse.
    Jacques B a raison ,pour en être arrivé là il y a forcémént une génération qui en profité .

    • La génération n’a pas de sens, il n’y a que des individus. Et pour en être arrivés là, il n’y a pas forcément bien des individus qui en ont profité, vu le nombre de gaspillages.
      Si au lieu de donner des droits à ceux qui ont travaillé, on leur avait donné leur salaire complet et des opportunités d’en consacrer une part à leur future retraite…
      Des opportunités ! Parce qu’il y en a marre de penser que l’appauvrissement des uns serait dû aux profits des autres. Il est dû à la jouissance insatiable que certains éprouvent à rabaisser leur prochain, quand bien même personne ne s’élèverait dans l’affaire.

      • J’ajoute que juste après la guerre, la répartition était une nécessité parce que les retraités de l’époque avaient tout perdu dans ce qui leur était tombé dessus. C’est l’idéologie communiste qui a empêché ceux qui l’auraient souhaité de libérer leurs descendants de ce fardeau d’entretenir leurs anciens, idéologie qui en France sévit encore.

        • Nécessité?Nécessité?pas pour tout le monde,nombre de professions indépendantes ou commerçants ont été exclues du système au motif qu’elles étaient assez riches(déjà à l’époque…les riches)pour se débrouiller seules et ont instaurés leurs caisses indépendantes comme par hasard excédentaires au contraire de celles gérées par l’Etat qui par clientélisme/électoralisme/idéologie n’a jamais su gérer et maintenant lorgne sur cet excédent des professions exclues de la belle histoire de la reconstruction sociale à le Libération!

          • Ce sont les indépendants qui n’ont pas accepté de se mélanger avec le bas peuple, préférant l’économie des billets de banque cachés dans le veston pour se construire une retraite en liquide. Aujourd’hui, la crise des retraites a la même cause : la fraude, l’optimisation et l’évasion fiscales et sociales.

            • Vous avez d’autres conneries cocos comme celles là à nous servir? Il vous arrive de réfléchir de temps à autres? La crise vient de la démagogie populiste de la gauche et de son clientélisme pour gagner les élections! 60 ans et 35 heures!

              • Je serais bien en peine si je vous avais attendu pour réfléchir. C’est l’école et la prise de conscience des peuples qui démasquent les méfaits du capital profiteur. La crise a une seule cause : une partie du patronat qui est la profiteuse de la mondialisation et de la paupérisation des français qui en résulte, avide qu’elle est de profits et prête à tous les délits, en étant sûr de son impunité grâce à un état structurellement inféodé au capital à cause d’un régime électoral malhonnête qui fait fuir les électeurs.

                • Sans le capital l’occident serait toujours sous développé avec 90% de la population dans la misère. Mais quand on a un QI d’huitre on ne peut réfléchir! Bientôt il n’y aura plus de patronat avide et donc plus d’emplois pour les français ni de recettes fiscales pour l’état. Vous serez au chômage mais sans aides financières puisqu’il n’y aura plus de fric car personne pour le fournir!

                  • Dans ce débat qui commence à s’envenimer, je lance plusieurs réflexions en vrac sur le thème de la retraite :
                    – Le système par capitalisation est un système responsable, où l’on se prend en main.
                    – La capitalisation, aussi imparfaite soit elle, présente un avantage certain, c’est qu’une fois retraité, on ne doit rien à personne, car actuellement, on voit déjà poindre avec la répartition un conflit de générations, où les jeunes ne veulent plus payer pour ce qu’ils appellent les boomers.
                    – Mais avec une retraite par capitalisation, rien n’empêche l’Etat de vous la spolier, avec l’impôt, la CSG, CRDS…..

                    • « Mais avec une retraite par capitalisation, rien n’empêche l’Etat de vous la spolier, avec l’impôt, la CSG, CRDS….. »
                      Ou tout simplement des « prélèvements exceptionnels » (pommela CSG !!) avec l’alibi « COVID ».
                      L’état lorgne sur le capital des français, qu’il soit foncier ou en assurance vie. Et en ce qui me concerne j’ai bien du mal à penser qu’il ne serait pas capable de se servir pour boucher une partie du trou de la dette…tout en gardant un déficit d’exploitation majeur donc spoliation totalement inutile !

                • J’adore les gauchistes anticap qui ne jurent que par la retraite par répartition, payée avec l’argent gagné dans des entreprises capitalistes.

  • La crise des retraites est la conséquence directe de décisions imbéciles prises dans les années 80..
    par les nantis de l’Etat. Retraite à 60 ans- alors que les autres pays la repoussait- diminutions des heures de travail et donc de cotisation..alors que
    le ration Heures totales travaillées /durée de vie est tombé de 20 % chez les indépendants à 8% chez les fonctionnaires en 2020 .
    Alors que le taux d’emploi est ridicule en France et en conséquence le Nombre d’heure travaillée au total par an en France ./. par 67.000.000 = 607 heures..
    Même avec la meilleure productivité du monde générée par 10 % seulement de la population, le BOULET est immense! Aucune chance de s’en sortir .

    • Exactement! Etant de la génération Y, j’en veux beaucoup aux générations qui ont mis Mitterrand au pouvoir. J’ai décidé d’aller vivre aux Pays-Bas et ne paierai plus aucun impôt en France…

      • Sachez qu’ayant vécu ce triste jour de 1981 j’en veux également, toujours, beaucoup, à ceux qui ont précipité l’effondrement de la France en votant pour cet avocat Vichyste pernicieux (la meilleure comparaison historique en terme de perversité et d’honorabilité étant Talleyrand dont Napoléon disait qu’il était, je cite : « …de la m**de dans un bas de soie. »).
        C’est lui qui a fait 60% de notre dette (dette qui a fait des petits avec à l’époque des taux supérieurs à 15% !) et a mis en place les outils pour démolir à terme notre société.
        Mitterrand a été élu par des immatures qui voulaient libéraliser (libéral ?) notre société, une génération de 68ards.
        Si l’on cite les slogans de cette gauche: « Civilisation des loisirs »du programme commun…pour finir très récemment avec macron avec « Penser printemps »,
        l’on voit bien que la bonne gestion des prélèvements obligatoires n’a jamais été leur objectif.
        Le niveau zéro de l’action publique.
        Il est vrai que la « Droite » qui ne sait qu’être modérée (ou plutôt « molle »), n’a jamais pu faire mieux que baisser la « pente » d’accroissement de cette dette. A action molle…résultats faibles : « Etonnant non » comme aurait dit Desproges !

  • Personnellement je viens de faire le choix de quitter la France. La capitalisation n’arrivera jamais dans ce pays, il ne faut pas se leurrer, donc je vais voir si l’herbe est plus verte aux Pays-Bas. C’est dommage car j’aime mon pays malgré tout, mais une trop grande partie de la population est complètement inculte en économie et vote pour des partis populistes. Et même si par miracle un vrai libéral/libertarien arrive au pouvoir (ce qui n’existe pas ici), la France n’aura pas les moyens de faire comme le Chili en 1980, avec une dette publique qui a explosé.

    Étant dans la période de ma vie où je suis le plus productif, et sans enfants, je suis étranglé par les impôts et taxes et ne peut épargner suffisamment pour me constituer un capital suffisant.

    • Vous avez bien raison, travailler pour entretenir une bande de fainéants écolo-gauchistes complètement dingues et des islamistes est littéralement insupportable!

  • Le pire, et qui révèle bien l’hypocrisie habituelle de la gauche, est qu’en France, hormis les privilèges de certains comme des départs à la retraite 10 ans avant les autres avec des pensions 40% supérieures, seuls les fonctionnaires ont droit à cotiser pour une caisse de retraite complémentaire par capitalisation: la Préfon!

  • @Balerion. Vous avez raison. Connaissant le Chili, leur approche pragmatique leur a permis de batir un système de retraite- sans doute critiquable- mais qui est solide.
    Je me souviens des Pays Bas .. années 80 où leurs élites fuyaient .. écrasés de Taxes..Impôts, avec des déficits abyssaux. Ils ont touché le fond, et se sont redressés à coups de sacrifices. Mais les français sont trop « fragiles »…

  • Comment est garanti le risque de faillite des organismes de fonds de pension dans les cas de crise systémique qui surviendra tôt ou tard nous dit on ?

    • Même question pour les organismes de retraite d’état… qui sont eux déjà déficitaires au-delà du raisonnable. Merci d’avoir posé la question, bye!

  • La capitalisation dans une société moribonde avec au-dessus de nos têtes les vautours qui rôdent…… C’est sûrement une bonne idee… Pour les vautours, les autres s’arrangeront pour bosser le plus possible et engranger des capitaux pour leurs vieux jours sans besoin de personne.

  • Le montant de sa retraite dépend de lui et non de ce qu’il pourra obtenir des autres…
    Certes, mais ce montant dépend aussi des taux d’intérêt.

  • Si vous ne savez pas ce qu’est la répartition, je vais vous l’expliquer.
    J’ai cotisé 42 ans et selon mon dernier décompte de caisses de retraites (CARSAT + complémentaire), je vais toucher 700 Euros par mois.
    Alors que n’importe quel va-nu-pied qui vient frapper à la porte de la maison de tolérance France, se verra attribuer le minimum vieillesse d’un montant de 900 Euros par mois.
    C’est ça la répartition, ça, et rien d’autre.

  • De toute façon la question va bien se poser quand le système par répartition ne sera plus suffisamment alimenté. Nombreux sont les jeunes diplômés et futurs diplômés à haut potentiel de salaires (ingénieurs, junior en banque de marché ou d’affaires, etc), et donc de cotisations dans ce système par répartition, qui expriment et réalisent de plus en plus leur souhait de sortir de ce système par répartition en s’expatriant. Dont moi-même.

  • Capitalisation oui avec transparence et honnêteté

    Un système par capitalisation ne peut être bon que s’il est présenté avec
    honnêteté. Il est évident que le coût des retraites est exactement le même avec chaque système, répartition ou capitalisation. 25 rentes annuelles à payer en moyenne, restent toujours 25 rentes à payer ! La différence est le paiement des coti, qui paye et quand ? Et dire que l’argent rapporte en placements, il faudra expliquer aux gens ce qu’est un intérêt réel, intérêt- moins inflation ! Aussi parler du pouvoir d’achat du capital futur ou de la rente dans 40 ans – 65 ? si l’intention est de présenter des prestations futures non garanties bien entendu, ce qui ne peut l’être, le rendement n’est pas connu et la longévité non plus à l’âge de la retraite, la démographie évolue. L’évolution des marchés financiers, de la conjoncture, de l’inflation, la démographie etc sont tous des facteurs non maîtrisables. Il faudra aussi projeter des capitaux ou rentes futurs avec un taux d’intérêt technique 0 zéro. Les farfelus qui pensent aux actions oublient que cela s’appelle spéculer et non placer en père de famille avec risque minime. L’objectif étant de conserver à tout prix le capital qui sera converti en rente pour sa retraite à un taux de conversion fixé à à l’âge de la retraite. Ancien administrateur et gérant d’un fonds de pension communautaire CH, ayant passé par l’actuariat, j’ai vécu un crash boursier avec à peine 8 % d’action heureusement. A l’achat d’actions, je créai une réserve de 50% du prix d’achat pour combler une éventuelle variation de cours. Bien sur que cela diminue le rendement, l’intérêt servi. Et dire que le système est la panacée est faux. Le peuple CH non fonctionnaire est mécontent de son système, excepté les ayants droit des caisses publiques qui bénéficient de milliards de subventions du contribuable ! Il s’agit des caisses dites à primauté de prestations ou des actuaires à la boule de cristal ont décrété un taux d’intérêt technique, 3% à l’époque et qui devrait être garanti sur 40 ans de coti et 25 ans de retraite et qui ont utilisé une table de mortalité sous évaluée (longévité). En plus de cela, pour les autres caisses du privé en primauté de cotisations ils ont prévu un taux de conversion du capital en tente de 7,2 % à 65 ans, taux évidemment bien trop élevé. Garantir une prestation en % du salaire avec un sous financement colossal, évidemment les syndicats de la fonction publique en sont très satisfaits ! Beaucoup de prestations très peu de cotisations, cela plaît aussi aux employeurs avant qu’ils ne soient sollicités pour renflouer la caisse pour éviter le défaut de paiement. Pour l’état cela peut parfois encore passer sans gros remous, le contribuable est naïf. Presque toutes les caisses ont été transformées en primauté de cotisations, sauf l’état de Genève. Aucun institut sérieux n’oserait garantir un taux d’intérêt sur une longue durée, plus de 65 ans. Il faudra aussi expliquer au peuple comment on finance les indexations des rentes vieillesse en cours dans un processus de retraite par capitalisation. Le grand mensonge actuel est de présenter des chiffres sur des prestations futures, en n’ayant pas les avoirs nécessaires en caisse. Il est tenu des comptes individuels selon les règles en cours, cotisations obligatoires, TAUX D’INTERETS fixé par le gouvernement fédéral, bien au delà des possibilités réelles de placement, en plus des cotisations un intérêt est crédité annuellement et définitivement sur le compte individuel. Il en résulte des sous financements colossaux des caisses de pension. Dans le bilan des caisses, les passifs, les engagements qui sont les comptes individuels = l’épargne + l’intérêt crédité annuellement et fixe !, dans les actifs les placements insuffisants. Sur cela se greffe un autre problème, celui des cotations des actions. Une action bien cotée et non réalisée (vendue) est simplement du vent mis au bilan. Au prochain bilan, elle peut ne plus exister (faillite), avoir augmenté ou diminué de valeur. Le système de capitalisation est certainement excellent si l’on tient compte de ce qui précède et que l’on ne fasse pas miroiter des rendements, le vent. Il serait certainement mieux adapté à une retraite complémentaire. Et que faire avec une génération d’entrée qui dure environ 65 ans, celle qui ne cotisera pas individuellement pendant 40 ans pour environ 25 ans de retraite ? Qui financera les prestations et comment ? Un autre version serait de faire un système dit de semi répartition. Chacun cotise dans un fonds commun. A chaque sinistre, vieillesse ou autre, il faut constituer une réserve mathématique au taux technique 0 zéro, réserve égale à la valeur actuelle des prestations en cours et la comptabiliser dans un autre fonds séparé. Périodiquement il faudrait la recalculer et débiter le manque sur le fonds premier. Cela diminuerait de manière importante cet afflux colossal d’argent à placer sur les marchés financiers, engorgement que nous observons depuis quelque temps. Probablement cela aurait aussi pour effet d’obtenir à nouveau de l’intérêt réel (intérêt- moins inflation) qui n’est plus le cas actuellement sur obligations ou autre. Bien entendu cela ne plaira pas aux financiers à la boule de cristal vendeurs de vent, ceux qui créent constamment de nouveaux instruments de placements, les uns les plus opaques que les autres. Peu d’initiés sont capables de définir le risque réel de ces instruments, évidemment favorables aux vendeurs. Le commerce, la vente en soi ne sont pas condamnables si l’honnêteté et la transparence sont présentes. Chacun reste libre de prendre son risque, pour sa retraite le raisonnement doit être différent pour ne pas devenir une charge pour la communauté.

    • Capital retraite ou rente à vie ?
      La vision de bien des gens serait d’opter à l’âge de la retraite pour le capital au lieu d’une rente à vie. Le taux de conversion leur semblant trop bas… il leur semble mieux de gérer soi même son capital pour en vivre jusqu’au décès. Ayant eu beaucoup de cas semblables, je suis très intéressé par le raisonnement sur la méthode de calcul, conversion du capital en rente à l’arrivée à la retraite. La durée de vie de retraité étant inconnue, comment entamer le capital ? A 65 ans l’espérance de vie théorique est d’environ 20 ans pour un homme, 23 ans pour une femme, et cela ne cesse d’augmenter. Ces chiffres ne sont qu’indicatifs et ne peuvent jamais être individualisés. Il y a des décès à 66 ans et il y a aussi des centenaires et plus… L’hypothèse de certains de ne prélever que le rendement, s’il devait y avoir un ?? est bien hasardeuse. Quels sont les rendements aujourd’hui et que seront-ils dans 40 ou 60 ans ans ? Exemple : rente annuelle souhaitée 24’000, taux de rendement 2% espéré, capital nécessaire à 65 ans = 24’000 / 2 X 100 = 1’200’000, beau montant  qui sera restitué au décès aux héritiers si seul le rendement est prélevé ! Quelle sera la garantie d’un taux de rendement de 2 % pendant la durée de vie de rentier ? Pour simuler une rente, prélever soi même le rendement s’il y en a un, + plus une part de capital induit la diminution du capital et du rendement chaque année, combien de temps cela durera ? Pour la planification du montant à économiser pendant 40 ans de vie active il faut un raisonnement simple. Pour être logique et honnête envers soi même, il faut calculer au taux d’intérêts zéro 0, et s’il y aura un intérêt réel, intérêt – moins inflation, ce ne sera que mieux. Et si l’inflation revient et des augmentations de revenus etc, bon courage pour les calculs avec intérêts composés… Exemple simplifié en disant : je souhaite obtenir à 65 ans une rente de 24’000 €, soit le même montant net que j’ai comme actif. Le capital nécessaire à 65 ans sera de l’ordre de 480’000 € au taux d’intérêt 0 zéro. Pendant 40 ans de vie active je dois ainsi économiser 1/3 du revenu brut d’actif, = revenu brut 36’000, 2/3 = revenu net 24’000, 1/3 = la part épargne à capitaliser pendant 40 ans soit 12’000 X 40 = 480’000, soit 24’000 de revenu pendant 20 ans de retraite. Ceci est l’hypothèse d’une durée de vie de 20 ans seulement à l’âge de 65 ans. Les grands discours sur l’intérêt, l’intérêt réel, l’intérêt composé, l’inflation etc ne ferons que brouiller les cartes. Il faut juste garder en mémoire et exécuter rigoureusement son processus d’épargne pendant 40 ans, soit au minimum 1/3 du revenu brut est nécessaire pour espérer garder son revenu de retraité au même niveau d’actif. C’est cela la capitalisation. Pour les plus de 25 ans qui me cotiseront plus pendant 40 ans ce sera plus ardu.

      • La conversion, partielle ou totale, d’un capital en rente viagère doit se faire par le biais d’un assureur ou équivalent. Lui peut appliquer les tables statistiques parce qu’il étale le risque sur sa clientèle. Il vous propose également de convenir ou non d’une revalorisation. La principale difficulté est, comme vous le dites, de bien formuler son souhait, mais l’avantage du recours à un assureur est qu’on peut se fonder sur les chiffres statistiques.

        • Avatar
          Capitalrepartition
          5 janvier 2022 at 14 h 22 min

          Exact, une compagnie d’assurances sur la vie ou similaire peut proposer comme produit une rente viagère. Ces temps ils ne sont pas chaud pour conclure… Là il faudra être d’accord avec le taux de conversion proposé, taux garanti ou pas garanti à vie, rente réversible, à quel % pour simuler une rente de veuve par exemple, un certain nombre de rentes garanti, restitution du capital non consommé etc. Evidemment plus il y aura de garanties et de prestataires, moins la rente sera élevé. Pour une indexation, il ne faut pas confondre revalorisation programmée contractuellement et indexation selon l’inflation, ce qu’aucune société ne peut assurer ! Pour se faire une bonne idée sur les taux de conversion capital en rente ou l’inverse, et sans passer par des vendeurs commissionnés farfelus qui ne sont pas des actuaires mais des démagogues lobbystes , il suffit de prendre la table de l’ISF publiée par le gouvernement. La dernière date de 2017 et reste parfaitement fiable. Je l’ai personnellement utilisé pour la vente d’un bien immobilier en viager. Quelle histoire pour les notaires conseillers en patrimoine soi disant. https://www.impots.gouv.fr/portail/files/formulaires/2725/2017/2725_1924.pdf

  • Je me permets de rappeler une suggestion déjà faite ici, pour favoriser la transition vers plus de capitalisation :
    Mettre en place un système permettant de « payer » l’exonération fiscale de ses revenus et plus-values utilisés à la retraite par un renoncement à une partie de ses droits à la retraite par répartition.

  • 1) Comme à chaque fois que le CAC40 est au plus haut les bonimenteurs sont de retour pour vanter la capitalisation. Par contre ils sont bien terrés quand ça plonge ! Bizarre non ?
    2) Le système par répartition a permis de payer TOUT DE SUITE des pensions, à TOUS, même ceux n’ayant jamais cotisé. Alors qu’avec la capitalisation il aurait fallu attendre d’avoir épargné et capitalisé (sans crise financière au passage) pour toucher SA RETRAITE PERSONNELLE en fonction de son épargne.
    Feindre de l’avoir oublié c’est accepter de passer et surtout rester pour UN IMBECILE, droit inaliénable ouvert à tous.
    Ceci dit le système actuel a des défauts mais aucun gouvernement ne parvient à les corriger, tout simplement parce qu’il n’y a pas de solution miracle et qu’ils ne pensent qu’à leur réélection.

    -1
    • Non, en cas de crise boursière, leurs investissements s’ils sont judicieusement protégés ne sont plus multipliés que par 5 au lieu de 6.
      Et si la répartition a permis de payer des retraites à tous alors que beaucoup n’avaient pas cotisé, après la guerre, ça n’est en rien une raison pour ne pas faire une transition vers la capitalisation, pour la plus grande partie des retraites. Si cette transition avait commencé il y a quelques décennies, il n’y aurait plus de problème, même quand la bourse s’effondre.

      • Avatar
        Capitalrepartition
        5 janvier 2022 at 17 h 40 min

        Je ne comprends pas votre raisonnement. La répartition permet uniquement de payer toutes les retraites en cours, la capitalisation ne pairait que sa propre retraite capitalisée. Alors cela sous entend qu’il faudra payer 2 x la cotisation : celle pour les rentes en cours que l’on ne peut arrêter + accumuler son propre capital. Expliquez nous comment vous feriez ? Et pour retrouver un niveau de retraite <> il faudra capitaliser au moins durant 40 ans et au moins 1/3 de son revenu comme cotisation. Lisez ce que j’ai écrit plus haut. Si les sirènes boursières vous plaisent, dites nous aussi comment vous calculez les rendements sur des titres non réalisés (vendus). Il ne faut pas dire: il suffit de les vendre pour encaisser la plus value, pour racheter quoi et à quel prix. Le miroir aux alouettes fait bien rêver, gérer une grosse fortune est une autre chose. Pour essayer de rester dans l’objectivité, il faut un raisonnement à long terme ce qui est très difficile. La boule de cristal existe aussi chez les vendeurs con seillers en placement, méfiez vous. Acheter au prix bas et vendre au prix élevé, est très facile à dire. Cela peut marcher parfois. Sur une durée de cotisations de 40 ans + 25 ans ou plus de retraite il en faut des plus values… N’empêche qu’il faudrait une part de capitalisation en présentant les avantages, s’il y en a, et les inconvénients, s’il y en a, et maintenir la répartition équitable et au juste prix. Stop aux régimes spéciaux asociaux.

        • La capitalisation est déjà là ! Il faut juste la transformer de capitalisation pure en retraite par capitalisation, et de réduire la charge de la répartition en proportion. Cela signifie exonérer fiscalement les plus-values et les produits de la part du patrimoine que son détenteur s’engage à ne liquider qu’au cours de sa retraite, et lui demander en échange un renoncement proportionné à ses droits à la répartition. Voilà comment éviter d’avoir à payer deux fois, une fois pour la répartition existante et une fois pour la capitalisation à venir.
          Quant aux incertitudes boursières, je ne comprends pas vos interrogations. Personnellement, j’ai consacré environ un mois de salaire par an à des placements réguliers. Même sans compter les bitcoins du demi-mois de salaire 2013, j’ai aujourd’hui un patrimoine financier d’environ 500 mois de ma retraite par répartition. Et encore, j’en ai déjà payé au moins une centaine en impôts sur les dividendes et les plus-values. Je n’ai pas spécialement évité les krachs, les faillites, etc., j’ai simplement laissé le patrimoine s’apprécier tout seul sans trop intervenir. Pourquoi voudriez-vous que l’avenir soit plus sombre et voie plus la réalisation des catastrophes dont on me menaçait déjà à tort au début de ma carrière ?

  • Entièrement d’accord pour une dose de capitalisation plutôt forte mais l’Etat acceptera t il la déduction fiscale ??? Comme pour les retraites par répartition ? Et ces syndicats stupides comprendront ils un jour qu’il faudrait cesser de faire travailler les français pour le bénéfice des fonds de pension américains ???

    • Avatar
      Capitalrepartition
      5 janvier 2022 at 14 h 35 min

      Il existe déjà la taxation de prestations vieillesse sous forme de capital, y compris les déductions des cotisations. Il fut une époque où des frontaliers français qui travaillaient en Suisse ne payaient rien, ou aussi des suisses qui s’expatriaient en France pour éluder l’impôt sur la prestation. C’est fini. La convention de double imposition F / CH a réglé cela.

  • Un autre avantage décisif mais presque jamais décrit est que le système par capitalisation permet de se libérer totalement du problème de l’évolution défavorable de la démographie : en effet, si la capitalisation se fait individu par individu, elle s’adapte automatiquement au nombre d’individus, puisque chacun capitalise pour son propre compte. Ce système est donc à la fois très efficace et très juste. Mais il ne convient évidemment pas à ceux qui ont pour habitude et pour principe de toucher l’argent que d’autres ont gagné par leur travail…

  • Du point de vue du salarié, la capitalisation existe déjà : il capitalise des droits en achetant des trimestres, et il serait juste qu’il reçoive à la retraite une pension proportionnelle à l’argent qu’il a ainsi placé.
    Le problème est que l’argent de ces cotisations est géré de façon malhonnête : l’argent est détourné et dilapidé.
    1/ L’argent est détourné pour donner des revenus à des personnes qui n’ont pas cotisé.
    2/ L’argent est dilapidé en versant parfois des pensions trop importantes par rapport à ce qui a été cotisé.
    => Il est légitime de vouloir une redistribution des revenus, mais il faut la financer par l’impôt sur le revenu et non par les cotisations retraite des salariés.

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Il alla crier famine Chez l’Argirc-Arrco sa voisine, La priant de lui donner Quelques sous pour financer son déficit,

« C’est pour la solidarité », lui dit-il.

L’Agirc-Arrco n’est pas prêteuse ; C’est là son moindre défaut.

« Que faisiez-vous au temps faste ? » Dit-elle à ce quémandeur. « Je dépensais à tout venant, pour de bonnes causes » « Vous dépensiez ! J’en suis fort aise. Eh bien ! empruntez... Poursuivre la lecture

Un article de la Nouvelle Lettre. 

 

Aujourd’hui, discussion sur la revalorisation des retraites pour maintenir le pouvoir d’achat des salariés en activité : il faudrait faire main basse sur les fonds détenus par Agirc-Arrco. Cette spoliation a été tentée à plusieurs reprises, mais jusqu’à présent elle a été rejetée, et même déclarée anticonstitutionnelle.

Aujourd’hui on connaît le projet de loi de finances de la Sécurité sociale.

Il ferait apparaître la nécessité pour le budget de l’État de financer le défici... Poursuivre la lecture

84 % des Français sont désormais favorables à la capitalisation pour financer leurs retraites !

Et cette tendance est particulièrement marquée chez les jeunes… Ces mêmes jeunes qui étaient très nombreux dans les cortèges de manifestants opposés à la réforme des retraites.

Ce constat factuel peut sembler paradoxal au premier abord… La préoccupation pour la retraite n’est- elle pas une question déplacée pour ces jeunes gens ? Manifester contre la réforme, n’est-ce pas un soutien implicite à la répartition ? Leur présence massive d... Poursuivre la lecture

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