Par Paul Touboul.
Après plus d’un an d’une pandémie qui n’en finit pas de faire parler d’elle, on en reste toujours à s’interroger sur l’attitude des autorités, les discours véhiculés, les décisions prises, l’embrasement d’une opinion agitée dans les médias, de débats virulents où la doxa officielle se faisait de plus en plus intransigeante, l’étalage sur la place publique de controverses entre experts scientifiques prenant l’allure de foire d’empoigne, l’image d’une société tourneboulée tel un vaisseau déstabilisé par des vents violents.
Je suis resté incrédule devant ce spectacle, incapable de faire le lien avec d’autres évènements du même ordre dans le passé. Surtout s’est imposé le récit d’une épidémie vouée d’emblée à un destin tragique, un récit qu’on ne cessait d’alimenter en continu d’informations toutes tournées vers le pire, tel l’égrènement quotidien de chiffres macabres, qu’il s’agisse de morts ou de sujets transférés en réanimation.
On pouvait même déceler une sorte de délectation morbide chez les journalistes de média se livrant à cet exercice. Tout a été fait pour entretenir la peur, créer une psychose collective face à un danger mortel, maintenir la population sous cloche, avec comme seule perspective celle d’échapper à l’ennemi. Force est de reconnaitre qu’en la matière, c’est mission accomplie.
Même si sont apparus ici ou là des ferments de rébellion, le pays continue de se soumettre sans trop protester aux restrictions imposées par la politique sanitaire. Comme si le mot d’ordre « protéger à tout prix » allait de soi et s’imposait sans discussion.
Dans le même temps s’est opérée une occultation de tout ce qui pouvait contrevenir au caractère tragique de la Covid-19. Même au pire de la phase d’invasion de 2020 où ont été dépassés les 30 000 morts, il est apparu quel a mortalité due à la covid-19 n’était finalement que de 0,03 %, des chiffres qui rejoignent ceux des viroses grippales.
De plus, les décédés étaient dans leur large majorité âgés de plus de 80 ans, une donnée également partagée par la grippe. Ainsi le risque vital associé à la covid-19 ne le distinguait en rien des épidémies saisonnières connues.
Autre point clamé d’emblée par les autorités : on ne disposait d’aucun traitement à opposer d’emblée à la covid-19. Cette question a donné lieu à une controverse étalée sur la place publique entre tenants de l’hydroxychloroquine, un produit utilisé dans la prévention du paludisme et qui avait pu montrer, à la suite des travaux de l’IHU de Marseille, une action intéressante dans le contrôle de la covid-19, et des opposants farouches, dont les autorités gouvernementales, faisant leurs les recommandations du conseil scientifique.
Le blocus vis-à-vis de tout traitement s’est prolongé jusqu’à maintenant, laissant sur le carreau d’autres produits comme l’Ivermectine, et ce en dépit de données convaincantes mais jugées insuffisantes scientifiquement.
À cette occasion, fait unique s’agissant d’épidémie, les médecins de première ligne, généralistes, ont été exclus de la délivrance des premiers soins. La maladie était laissée à son évolution propre et vouée, en cas d’aggravation, à une prise en charge hospitalière. Autant d’éléments qui continuent d’alimenter le questionnement.
Autre sujet d’étonnement : les mesures qualifiées pompeusement de « distanciation physique ». Ayant été médecin hospitalier, je sais l’utilité du port du masque, lequel s’intègre dans un ensemble de mesures d’asepsie requises par les procédures d’effraction corporelle que sont les gestes chirurgicaux ou assimilés.
Il va aussi de soi en milieu sanitaire, face à des risques de contagion infectieuse et aussi dans l’approche de sujets débilités aux défenses amoindries. Mais l’intérêt d’y soumettre des populations entières en cas d’épidémie, considérant que l’on pourrait se protéger ainsi d’un milieu extérieur extrêmement contaminant pose problème.
La gravité d’une telle mesure aurait mérité à tout le moins un minimum de fondement scientifique. Or force est de constater que les preuves manquent, ce qui ne dérange, cette fois, personne. Les mêmes interrogations s’appliquent à la notion de distance de sécurité entre personnes, les chiffres avancés relevant du plus pur arbitraire.
Plus globalement le confinement avec les restrictions de déplacement et la fermeture de tout lieu où peuvent s’agglomérer des groupes, même si on connait les arguments qui l’appuient, n’a jamais été soumis à la moindre validation.
Une étude récente de bonne facture due à John Ioannidis comparant les différentes stratégies anti-Covid en Europe, a même mis en doute l’intérêt du confinement. Ces incertitudes n’empêchent pas nos gouvernants de continuer d’en faire l’arme antivirale par excellence.
Pourtant une telle politique a aussi ses retombées collatérales. Il y a bien sûr les conséquences délétères d’une vie économique au ralenti même si le contrecoup pour les entreprises a pu être amorti par les aides de l’État. L’explosion du chômage, plus ou moins passée sous silence, porte en germe une crise sociale majeure.
Mais ce sont les retombées sur la santé des gens qui constituent aujourd’hui un authentique facteur d’inquiétude. Les maladies psychiatriques connaissent une montée inédite, depuis les simples troubles anxieux jusqu’à l’expression d’états dépressifs majeurs. Même les enfants, jeunes ou moins jeunes, sont la proie de désordres psychologiques, à l’origine desquels le port du masque peut être en cause.
L’annonce faite récemment par le président de la République d’une offre de soins psychologiques gratuits pour les enfants affectés de troubles s’inscrit dans ce constat.
La violence à l’intérieur des couples s’est semble-t-il accrue et avec elle le nombre de femmes battues.
À cela il faut ajouter le relâchement observé dans le dépistage, la prise en charge et le traitement du cancer et autres maladies graves, la priorité dans les hôpitaux étant donnée à la Covid-19. Or, faut-il le rappeler ? La mortalité due au cancer s’élève à plus de 150 000 cas par an en France.
Au total le prix des mesures restrictives imposées n’est pas nécessairement celui qu’on attendrait mais semble résulter plutôt d’effets indésirables majeurs tant socio-économiques que sanitaires. Alors pourquoi s’obstiner ? Mystère !
À moins que s’exprime là le sacro-saint principe de précaution et derrière lui la crainte des juges. Faire soi-disant le maximum pour protéger la santé en s’abritant derrière des slogans réitérés jusqu’à plus soif, c’est là une manière sûre de s’assurer de la reconnaissance des siens.
Fait surprenant, depuis le temps, la circulation virale ne s’est pas tarie et connait même des recrudescences épisodiques rapportée à l’émergence de nouveaux variants. Le rôle des élevages de visons comme foyers de mutations et de réensemencement est invoqué.
Fait intéressant, l’effet mutagène d’antiviraux comme le Remdesivir, longtemps prôné dans le traitement de la Covid-19 puis abandonné, pourrait bien être en cause dans l’apparition du variant dit britannique.
Si la contagiosité peut différer selon les mutants, la létalité, elle, varie peu. En règle générale, les agents modifiés tendent plutôt à perdre de leur virulence, ce qu’attestent les bilans actuels.
Par contre cette activité virale persistante justifie dans notre pays et ailleurs la pérennisation des mesures de restriction sanitaire et l’entretien chez nos concitoyens d’un état mêlant peur et découragement. Les médias continuent leur œuvre de dramatisation, délivrant sur l’épidémie chiffres après chiffres, tous anxiogènes.
C’est dans ce contexte que l’avènement de vaccins anti-Covid depuis fin 2020 est présenté de plus en plus comme l’arme absolue susceptible de conclure définitivement le chapitre de la virose. Et là-dessus les sujets de perplexité ne manquent pas.
Que l’on en fasse un moyen d’immunisation des plus fragiles, comme les sujets très âgés ou encore ceux atteints de maladies chroniques fragilisantes, le projet se conçoit, compte tenu de la virulence sélective du Sars-Cov2 à l’égard de ces populations.
Mais que l’on en étende l’application à toute une population, voilà qui me surprend voire me choque. Car, après tout, s’agissant des tranches d’âge au-dessous de 70-75 ans, le risque vital est négligeable. Cette donnée est à mettre en parallèle avec les effets indésirables inconnus à moyen et long terme de vaccins, toujours en phase d’évaluation et qui ont bénéficié d’une autorisation de mise sur le marché anticipée en raison de la pandémie.
Alors y recourir sans attendre pour les plus vulnérables c’est pallier le danger d’une contamination potentiellement létale. Dans les autres cas, l’objectif est d’accélérer le développement d’une immunité collective. Mais on ne peut s’empêcher de penser que compte tenu de l’absence de recul sur les vaccins, la population devient un terrain d’étude des produits, et ce pour un bénéfice au mieux insignifiant.
En fait il est clair que pour nos gouvernants le programme de vaccination à marche forcée doit permettre de lever au plus tôt les restrictions sociétales d’ordre sanitaire, urgence qui ne s’embarrasse pas de la retenue qu’exigerait la part d’inconnu liée à une thérapie de masse.
En la circonstance, les autorités font fi des prérequis méthodologiques, lesquels pourtant n’étaient pas négociables s’agissant des médicaments anti-Covid. L’industrie pharmaceutique ne s’en plaindra pas, les profits dus aux vaccins n’ayant pas leur pareil.
N’y a-t-il vraiment pas d’autre alternative que cette course en avant ? pourquoi n’en être pas resté au triptyque « dépister, isoler, traiter » à condition bien sûr de disposer de traitements actifs, et ils existent, quitte à compléter par la vaccination des sujets à risque ?
La maladie est avec le temps bien mieux connue et les stratégies à l’encontre des formes symptomatiques plus efficaces. L’émergence de variants, qu’on ne cesse de rapporter, laisse planer des incertitudes sur le génie de la virose et, par ricochet, sur l’efficacité vaccinale à terme.
Il y aura bien de toute façon une fin, ne serait-ce que du fait de l’immunité acquise par un nombre croissant de contaminés présents et passés, celle aussi, naturelle, de certains sujets, auxquelles s’ajoutera la protection vaccinale.
Il faut, au total, raison garder, apprendre à vivre avec la covid-19, comme l’a proclamé notre Président, évacuer les peurs, reprendre le cours de l’existence dans un pays ayant retrouvé une activité normale, son animation, ses échanges, ses foules, ses festivités, toutes les marques d’une santé recouvrée. De revivre, il est grand temps.
C’est en effet étrange..
Cette épidémie s’inscrit dans un contexte général catastrophiste qui fait que TOUT doit aller mal, et que le pessimisme est de rigueur.. au point qu’il est difficile de dire si le traitement du covid par les médias est tellement différent de leur traitement de TOUT sujet…
On vit dans une ambiance où tout événement semble catastrophe de nature exceptionnelle…où l’humanité est suggérée comme coupable..
Avec la formule que j’adore « sans précédent depuis 2015″….
si on ajoute un besoin de fact checking partisan qui ne recherche pas à préciser la vérité ce qui serait salutaire mais à désigner des méchants et des projets criminels..
deux groupes ( au moins se font face), ‘l’un est « organisé a un cadre idéologique », ou l’ état, environnement, égalitarisme sont « incontestables » , en face on a un foisonnement qui n’a en commun que l’exasperation… et qui malheureusement inclut une part déraisonnable qualifiée de complotiste… mais la dénonciation du complotisme de relève t elle pas d’un forme de .complotisme??????
amusant..d’un coté on a des médias politisés traitant de nombreux sujets sous l’angle de la culpabilité humaine..et qui ne se soucient pas du détail et qui estime qu’alors la vérité est secondaire…l’objectif étant « éducatif ».. ces médias VEULENT voir les critiques comme organisées et idéologiques de façon à pouvoir les rejeter en masse, On a donc les « complotistes », les « négationnistes » divers et variés..
De voir des scientifiques jouer ce jeu me fait envisager le pire…. mais je ne peux pas m’epecher de penser que c’est le résultat naturel de la fonctionnarisation de la recherche et de l’enseignement.. On est mal barrés..
Oui surtout un syndrome de stockolm. Un non probleme clairement traitable . Les gens se sentent libérés (pile au moment des vacances, congés payés, plus de test dans les ecoles car vacances qui va faire retomber le taux d’incidence). Ils vont tous rentrer de vacances et vont être des « clusters » car le depistage va de nouveau augmenter sans compter le variant de petaouchnok qui va deborder un systeme de santé en crise qui majoritaitement suit des recommandations d’ânes. Ce qui va justifier politiquement les nouvelles restrictions. C’est pas comme si ils avaient fait le même coup l’année dernière. Et en plus les gens en redemandent (jauges, pass sanitaires, quid des distances de sécurité, vive la servitude volontaire).
C’est pathetique. Mais c’est tres important pour la stabilité sociale et la grandeur de la france. Lol. Des veaux menés par des 2 de qi. (Ou alors de grosses enflures mon coeur balance)
Ils ont comme objectif de tenir. Tenir quoiqu’il en coute jusqu’en 2022 quand la france morcelée aura la presidence de l’europe pour « compter » dans ce monde multipolaire. Ils ne se rendent pas compte du monstre qu’ils engendrent et n’ont manifestement aucun sens de l’histoire.
» apprendre à vivre avec le covid , évacuer les peurs , reprendre le cours de l’existence » nous bla-blate macron ; le problème étant qu’il fait tout pour qu’il se passe le contraire ; pire que le virus , ce type est un fléau et je ne supporte plus son hypocrisie ;
Un immature dont le programme tenait en deux mots:
« Penser printemps »
Et j’aime bien les cordons bleus…avant que la cuisto ne réponde c’est dans le menu enfant 🙂
Pour une énarque, arriver à penser prend « du » temps.
nos gouvernants et nos politiques, nos administrations sont mauvais en temps ordinaires.
Pas de raison qu’ils s’améliorent avec le covid. Cela se voit juste d’avantage !
Un bon résumé… qui passe néanmoins sous silence les aspects financiers. Le Covid est un enjeu gigantesque pour l’industrie pharmaceutique – à condition qu’il reste perçu comme une maladie très dangereuse et qui ne se soigne pas facilement.
Il sert aussi de prétexte à l’instauration de mesures de contrôle des populations qui ne seront pas temporaires.
En ce sens, je suis dubitatif quand je lis « qu’il y aura bien de toute façon une fin ». Ceux qui ont créé et entretenu cette folie n’ont aucun intérêt à ce qu’elle s’arrête.
Entièrement d’accord avec vous. L’aspect financier est majeur. Un vaccin pour tout le monde avec injection 1 à 2 fois par an, c’est le jackpot assuré. On comprend pourquoi les labos se pressent sur ce marché. Cela me rappelle mes débuts dans l’industrie pharmaceutique dans le marché de l’hypertension artérielle où le lobby avait pesé sur l’OMS pour abaisser les chiffres tensionnels « normaux ». Ainsi, le « gâteau » augmentait et notre PDG exultait en séminaire lors de cette annonce. Bilan, des patients surtraités mais des bénéfices explosés
Je suis d’accord avec vous sur les traitements précoces. En revanche, je ne vous suis pas sur la fermeture des frontières. C’est une stratégie qui peut marcher pour des pays aux frontières réduites ou facilement contrôlables (îles, etc.). Pour la France, placée au centre de l’Europe et dont l’économie repose en grande partie sur le tourisme, cela me semble impossible en pratique à mettre en œuvre et d’un coût prohibitif. L’autre limite de cette stratégie de repli est : quand décidez vous de l’arrêter ? Quand la maladie a totalement disparu ? Vous risquez d’attendre longtemps… Et pendant ce temps, à supposer que vous ayez réussi à bloquer la maladie à vos frontières, vous aurez une population naïve, qui n’aura développé aucune immunité collective.
On nous fiche la trouille avec ce variant brésilien alors qu’en fin de compte, on n’en sait pas grand-chose. Dans les premiers temps où le variant anglais faisait parler de lui, on nous disait qu’il était probablement beaucoup plus contagieux et nettement plus mortel. Aujourd’hui, on se rend compte qu’il n’est pas plus mortel et pas tellement plus contagieux.
La mortalité covid au Brésil serait 14% supérieure à celle en France. Ça veut dire que pour 100 morts en France, il y en a 114 au Brésil. On a vu plus effrayant, comme différence.
Cette différence de mortalité peut d’ailleurs s’expliquer autrement. Les mesures sanitaires semblent y être bien moins strictes que chez nous. Et je ne serais pas étonné que le système de santé brésilien ait moins de moyens que le français.
Par ailleurs, aucun des variants connus aujourd’hui ne semble vraiment capable d’échapper à la protection vaccinale.
bon certes on teste davantage, mais rappelez vous combien de temps ila fallu pour estimer la létalité des premiers variants!! ça a varié d’un facteur 10!! mais no problemo .. mais allez zou des létalités annoncées au 1% prêt..
oui , la hiérarchie des peur à la mode est devenue obligatoire…toute déviance doit être humilié pour non civisme..
humiliée
Il y en a. Mais qui ne passent pas à la télé et que le système prend bien soin de tenir à l’écart.
Il faut arrêter de raisonner seulement en terme de mortalité. Si vous avez moins de 70 ans, vous avez peu de chances de mourir de la covid, certes, mais vous pouvez développer une forme longue de la maladie. Je connais personnellement un homme qui était marathonien, qui a attrapé le virus il y a plus d’un an et qui est toujours incapable de faire du sport aujourd’hui. Certains sont encore plus atteints que lui : ils ont perdu le goût et l’odorat, ils sont constamment épuisés, ils souffrent d’un « brouillard cérébral, ils ne peuvent plus travailler ni vivre sans assistance. Et ça toiche aussi bien des gens de 25 ans que de 60.
Comprenez bien ici que je ne cherche pas à justifier les mesures liberticides qui nous empoisonnent la vie depuis un an. Le confinement me semble criminel et il est grand temps de recommencer à vivre, en effet. Je voudrais seulement que chacun garde en tête le risque du covid long, même s’il ne concerne qu’une petite minorité. Je veux que chacun puisse choisir, en connaissance de cause, de continuer à s’abriter ou de reprendre sa liberté, ce que je comprends et soutiens, mais je déplore que cet article entretienne l’idée qu’au fond, la covid, ça ne touche que les très âgés et les autres ne risquent rien.
Il y a des gens de 25 ans qui ont attrapé le virus il y a un an et qui, aujourd’hui, sont toujours incapables de travailler ou de faire du sport, qui n’ont plus ni goût ni odorat et qui n’arrivent plus à faire un travail intellectuel un tant soit peu intense, leur cerveau étant plongé dans un « brouillard » selon leurs propres dires. On ne sait pas quand ni comment ils en sortiront. Ça ne touche qu’une petite minorité, heureusement, mais ça existe.
Il faut arrêter de raisonner avec la mortalité uniquement. Si vous avez moins de 70 ans, le virus a très peu de chances de vous tuer mais vous pouvez faire un covid long, quel que soit votre âge et votre état de santé initial. Je connais personnellement un homme qui courait des marathons avant de l’attraper.
Comprenez bien que je ne cherche pas à justifier les mesures liberticides qui nous accablent depuis un an. Au contraire, je suis bien d’accord avec l’auteur de l’article pour dire que tout ce cirque doit cesser. Nos existences ont été mises à l’ arrêt pendant un an et c’est inacceptable. « Confinement » est un mot que j’espère ne plus jamais entendre de ma vie. Chacun doit pouvoir reprendre le cours de sa vie comme il l’entend mais je veux que chacun le fasse en étant conscient du petit risque qui existe et en tienne compte pour faire attention.
Je déplore que cet article entretienne l’idée que le covid, somme toute, ça ne serait dangereux que pour les gens très âgés et que les autres ne risqueraient rien.
Je pense que ce que l’auteur veut dire tout simplement est: est-ce que tout cela en valait la peine ?
Pour un socialiste, diriger encore plus la vie des autres en vaut toujours la peine.
« Je déplore que cet article entretienne l’idée que le covid, somme toute, ça ne serait dangereux que pour les gens très âgés et que les autres ne risqueraient rien. »
Ce n’est pas ce que dit l’article. Il est simplement lucide.
L’affolement n’est pas de mise.
Si le décès de personnes jeunes par le covid est tjrs plus regrettable et moins bien accepté que des personnes plus âgées, c’est une réaction émotionnelle qui ne résiste pas à l’analyse statistique et qui ne peut servir de base à la gestion efficace d’une crise sauf à vouloir s’en servir pour des buts plus inavouables.
La mortalité actuelle du covid tourne autour de 0.3-0.4% soit celle d’une grippe saisonnière malgré la vaccination d’une partie de la population contre la grippe.
De plus, la moyenne d’âge des décès du covid tourne autour de 82 ans et 80% des décédés du covid ont plus de 75 ans.
Pour la grippe saisonnière, 40% des décédés ont moins de 65 ans.
Donc proportionnellement, les décès de la grippe saisonnière touchent une population plus jeune sans qu’on reproche quoique ce soit à la population non-vaccinée contre la grippe ni que la société soit mise sous cloche.
Simplement, la grippe est une maladie connue et parfaitement intégrée dans les maux divers acceptables et acceptés de notre société.
Tout mon message revenait à dire que la mortalité n’est pas la seule chose à regarder, justement…
Le virus peut vous laisser en vie mais vous handicaper lourdement.
Certes ! Mais quelle proportion de malades finit en COVID long ? Combien en gardent des séquelles lourdes plusieurs mois ?
Corollaire : peut-on confiner et protéger « a tout prix » une population entière pour une partie minime de malades ? La grippe, la rougeole, etc… tuent également chaque année un certain nombre de personnes à priori en bonne santé. Confine-t-on pour autant tout le monde de novembre à avril chaque année ?
La grippe aussi. De nombreuses affections « acceptables » ont parfois des conséquences lourdes et longues. Mais c’est rare, c’est une maladie « usuelle » alors on n’en parle pas. Et les « covid longs » restent un grand mystère pour la science : souvent il n’y a plus « rien qui cloche » physiquement. Peut-être ces cas sont ils des formes de Syndromes post-traumatiques, de réactions de décompression psy dans un environnement qui super-dramatise cette virose? A vrai dire, ça ne serait pas surprenant mais dans ce cas faire très attention au COVID car il y a des « COVID longs » cause des « COVID longs » et on ne serait pas près de sortir de l’auberge.
Ah, si tous les médecins pouvaient parler comme vous !
Votre discours est plein de bon sens.
Notre réaction face à cette maladie est la démonstration que nous sommes beaucoup moins intelligents que nos aïeux, qui devaient affronter des périls beaucoup plus redoutables.
La peur est maintenant majoritaire chez les Français et je crains bien que ceux qui refuseront de se faire vacciner seront privés de toutes les festivités familiales quand celles-ci seront autorisées.
Pourtant, nous devrions rester chacun responsable de notre propre santé.
Nous aurons perdu énormément avec cette crise et il faudra nous battre pour reconquérir chaque liberté perdue.
Discussion avec une collègue aujourd’hui. Ceux qui ont le covid sont les gros connards qui ne rresepectent pas les consignes. Sa hantise est de l’avoir et de se voir refusée à l’entrée de l’hôpital. En revanche, les commerçants qui se suicident, les enfants et les etudiants en dépression, les salariés perdant leur emploi ou finissant la rue, elle en a rien à cirer. Et surtout, elle ne s’informe que sur la télé de maç(r)on.
« En revanche »… Comme si il fallait choisir. L’idée que violer les consignes permettrait de sauver les commerçants de la faillite et les jeunes de la dépression, et en serait même le seul moyen, est la seule alternative à la télé pro-gvt.
En même temps, on entend déjà Merluchon brailler si la France était tombée dans la situation de l’Inde….mais bon, c’est aussi vrai qu’il braille de toute façon…c’est ce qu’il fait de mieux et la seule chose qu’il fait….
Tandis qu’avec notre système de santé et les améliorations qu’il y propose, on ne risque pas de s’élever à la situation de l’Inde…
La situation de l’Inde, en proportion de sa population, est meilleure que ce que la France connait depuis l’automne. Aujourd’hui record de contaminations, 400 000 nouveaux cas ? Cela équivaudrait à 20600 nouveaux cas pour notre population de 67 millions…
Concernant les chiffres entre pays, il suffit une simple recherche Google pour s’apercevoir que la France est quasiment le seul pays à ne pas avoir de courbes en « cloche », comme la quasi totalité des autres pays ! Mais sinon, ça n’interpelle pas notre gouvernement et son « conseil scientifique »… Navrant…
On peut contester le confinement et la gestion de la crise mais le Covid n’est pas une simple grippe. La grippe c’est 8000-12000 morts par an. De Mars 2020 à Février 2021 soit un an de Covid, on a eu 10 fois plus de morts.
les seuls « morts du COVID » que je connaisse de près ne sont pas morts du COVID. Quand une terrible maladie tue 100 000 personnes mais que l’âge moyen de ces décédés est PLUS grand que l’age moyen au moment du décès en 2017, on peut contester que ces gens soient tous morts de la maladie… Sans doute a-t-elle accéléré un peu les choses chez certains (d’où une sur-mortalité, pas immense, mais présente, qui devrait disparaître si on prend un horizon de calcul sur 2 ou 3 ans) mais lui attribuer l’intégralité de ces décès est hautement contestable.
Le truc c’est que la grippe tue chaque année nettement plus de moins de 50 ans que la COVID ne l’a fait. Pour ne pas parler des enfants…. Donc oui, ce n’est pas une simple grippe, c’est une maladie différente, mais pas franchement plus dangereuse (d’aucun pourraient arguer qu’elle est en fait moins dangereuse).
alors oui et non…les changements de causalité non pas des morts mais de la distribution des âges de la mort peut être « vue » de façon globale sur les chiffres de surmortalité ..
la question des morts du covid ne peut être dissociées de celle da la baisse d’esprance de vie liée au covid…
et on aboutit toujours au constat que le covid va prématurer la mort des personnes âgées ou très âgées, donc la covid tue celui qui allait mourir dans les deux années qui viennent..et des personnes présentant une comorbidité de façon diffuse..
les tests foutent le bordel dans l’esprit des gens, on estime bien les « morts de la grippe » sans tester les gens..
Bien sûr que si une catégorie d’âge donnée meurt plus une année donnée que d’habitude, sans que les autres ne voient leur probabilité de décès affectée, ça diminuera l’espérance de vie. Mais elle ré augmentera après deux ans, logiquement. En fait il faut bien comprendre que l’espérance de vie est calculée à partir des chiffres de décès par tranche d’âge, donc forcément l’un implique l’autre…
Pour la grippe, c’est la même chose. On ne vérifie pas que la grippe soit la raison première du décès. Ca tue principalement des personnes à risque aussi, on peut aussi dire que ces personnes seraient mortes sans.
Sauf que justement non.
La grippe tue nettement plus de « jeunes » que le COVID… Si on regarde la sur-mortalité statistique chez les gens qui n’ont (hors maladie) qu’une très faible chance de mourir (moins de 65 ans, en gros) la « crise sanitaire inimaginable qui mérite qu’on change tout et qu’on mette le pays à genoux » est indétectable. Au total sur 2020-2021, la mortalité n’a pas changé pour ces populations, ou même légèrement reculé (moins de grippe !!!). Pour les populations en âge de mourir, il y a une légère augmentation, augmentation qui devient de plus en plus marquée quand la probabilité ‘naturelle’ de décès augmente. Plus de 90% des morts attribués au COVID seraient statistiquement morts dans les 2 ans. Donc si on lisse sur 2 ans, on ne voit plus rien ou presque…
Les « comorbidités » dont on nous casse les oreilles pour faire peur (tout le monde se sent plus ou moins co-morbide ou proche de gens en ayant, non) sont là aussi statistiquement des grosses blagues. Déjà ces gens là meurent également plus de la grippe, ou de n’importe quoi, d’ailleurs, que les gens sains. D’autre part, une obésité avec un IMC entre 30 et 35 augmente le risque de décès COVID de la même façon qu’un an d’âge supplémentaire, etc. Pour reprendre les chiffres de la seule étude assez complète sur le sujet (réalisée en GB sur les morts collectés par le NHS) un homme de 45 ans noir obèse, fumeur, diabétique, hypertendu et ayant eu un cancer traité récemment a les mêmes chances de décès COVID qu’une femme blanche en parfaite santé de 55 ans. D’un coup ça fait moins peur, non, ces « comorbidités » et autres « facteurs de risque ».
Au total on en revient au point de départ : le COVID est dangereux, parfois nettement plus que la grippe, pour les gens qui sont « au bout de leur vie », et pas dangereux ou presque pour les autres. Pour ces autres et notamment les moins de 30 ans ? La grippe est bien plus dangereuse. Donc c’est pas la grippe oui. Pas plus ou moins dangereux, juste différent.
Et tout porte à croire que ces « vieux » en risque, s’ils avaient eu le COVID jeunes, auraient vu leur risque devenir nettement plus faible. En fait comme la grippe. Sauf que personne ne chope la grippe à 70 ans pour la première fois. Donc finalement, c’est peut-être justement tout à fait comme la grippe (sauf que ça arrive pour la première fois).