La loi immigration : une réponse à la stagnation économique ?

Pour Henry Bonner, les différentes mesures restrictives sur l’immigration sont en fait une réponse aux inquiétudes économiques et à la stagnation des revenus.

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Assemblée nationale - Crédit photo : Magali via Flickr (CC BY-NC-ND 2.0

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La loi immigration : une réponse à la stagnation économique ?

Publié le 22 décembre 2023
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L’immigration génère des titres dans l’actualité en raison du passage d’une loi sur le sujet. Après débats, les deux tiers du Parlement ont voté pour la loi sur l’immigration… des mesures visant à resserrer les conditions d’entrée dans le pays.

L’arrivée de migrants occupe les gouvernements et les médias.

Geert Wilders, qui promet le blocage de l’immigration, prend le pouvoir aux Pays-Bas. Au Royaume-Uni, le Premier ministre, Rishi Sunak, a promis une campagne pour réduire le nombre d’immigrants de 300 000 par an. Et en Italie, lors de la campagne l’année dernière avant son élection, Mme Meloni a promis un blocus naval contre l’immigration en provenance d’Afrique du Nord.

Certains veulent davantage de sévérité vis-à-vis de l’entrée d’étrangers, d’autres veulent plus de programmes pour l’hébergement et la distribution d’allocations.

Personne ne défend la liberté de la circulation des biens et personnes. D’un côté, certains veulent des redistributions au prétexte de la solidarité. « Nous allons épargner au pays deux semaines de discours xénophobes et racistes », disent-ils, au sujet du vote de départ ; de l’autre, certains veulent le filtrage des arrivées, selon des quotas des dirigeants. Selon eux, le rejet de la loi, avant un passage après le durcissements des règles, « protège les Français d’un appel d’air migratoire ».

Même les défenseurs de la liberté d’échange – comme la Fondation iFRAP par exemple –  souhaitent davantage de contrôle sur l’arrivée de personnes. Dans une tribune pour le journal Le Figaro, Agnès Verdier-Molinié appelle à une préférence pour les travailleurs, par rapport aux autres types d’immigrants :

« Conditionner les arrivées à un emploi stable, c’est garantir, à la fois, une meilleure intégration et de meilleurs revenus aux immigrants tout en leur évitant de dépendre du système de protection sociale. »

En France et à l’international, la préoccupation pour l’immigration relève sans doute d’un sentiment de stagnation chez les particuliers. En effet, les lois sur l’immigration apparaissent souvent avec des crises, des licenciements et des pertes de revenus.

Les gens voient alors dans l’arrivée d’étrangers une des causes du déclin.

 

Signal de difficultés

La presse évoque de nouveau la menace de la concurrence des Chinois dans l’industrie.

Dans Les Échos un article affirme :

«… les prix baissent, ce qui fait l’affaire des consommateurs européens. Mais il n’est pas certain que les producteurs, eux, soient ravis de cette arrivée de biens chinois sur le Vieux Continent. En effet, la concurrence des produits chinois risque d’accélérer à terme la désindustrialisation. »

L’immigration, comme les biens d’importation, sont une forme de concurrence faite aux citoyens d’un pays.

Sur la première moitié du XXe siècle aux États-Unis, la loi la plus importante pour réduire l’immigration remonte à 1924. En effet, la même année, une contraction économique entraîne des faillites. La Réserve fédérale achète même des obligations sur le marché, pour la première fois depuis la création du groupe. Ensuite, au cours de la Dépression des années 1930, le gouvernement américain pousse les étrangers à repartir. Selon les estimations, entre 300 000 et deux millions de Mexicains quittent le pays au cours de la décennie. La récession de l’économie provoque un retournement contre les immigrés, et aussi contre le commerce avec l’étranger. En réaction au Krach de 1929, les États-Unis votent une série de tarifs sur l’importation de biens. Henry Ford, le créateur de la marque de voitures, qualifie la loi de stupidité économique.

Au début des années 1930, les pays européens, dont la France et l’Angleterre, mettent en place des tarifs douaniers. Les échanges internationaux chutent à grande vitesse. De 1929 à 1932, le commerce mondial chute de 60 %.

En France aussi, le gouvernement crée pour la première fois des restrictions à l’immigration au cours de la crise des années 1930. En 1931, le Parti socialiste propose de limiter l’accès à l’emploi des étrangers :

« Nul ne pourra embaucher de travailleurs étrangers si la proportion de travailleurs étrangers employés dans son entreprise excède 10 %. »

En 1938, le gouvernement crée une branche pour la régulation de l’immigration.

Les restrictions de l’accès des étrangers à des emplois des années 1930 sont toujours en place aujourd’hui.

Le Monde Diplomatique explique :

« Au total, selon l’Observatoire des inégalités, plus de cinq millions d’emplois demeurent inaccessibles aux étrangers non européens, soit plus d’un emploi sur cinq, y compris dans le secteur privé, où perdurent une cinquantaine de restrictions, en particulier pour les professions libérales, cadenassées depuis les années 1930. »

En réponse à une hausse du chômage, un retournement de l’opinion à l’égard de l’immigration a aussi lieu dans les années 1970… Le mouvement pour la préférence nationale conduit à l’interdiction de l’arrivée d’immigrants pour le travail.

Le même genre d’inquiétude pour les revenus et les niveaux de vie entre à présent en jeu.

 

Réponse à la stagnation

Les revenus n’augmentent pas, selon l’Observatoire des inégalités. Un article de La Nouvelle République cite le groupe :

« [Depuis 20 ans] les salaires des classes populaires n’augmentent pas. C’est le cas aussi depuis une quinzaine d’années pour les classes moyennes. À la rigueur, quand les plus riches s’enrichissaient, dans les années 1980 et 1990, cela causait moins de tensions car les salaires progressaient, les parents voyaient leurs enfants s’en sortir mieux qu’eux. »

Depuis les confinements, les gens travaillent davantage d’heures, peut-être en rattrapage de la perte de temps, ou les problèmes liés au télétravail… Ainsi, la productivité du travail reste en baisse par rapport à la normale.

Les patrons de PME donnent des signes de détresse. Selon Les Échos :

« Pour près de la moitié des dirigeants de PME et TPE, l’évolution de l’activité est devenue la préoccupation principale loin devant « l’inflation » et « la hausse des salaires », selon la dernière enquête de la CPME, que dévoile Les Échos. 42 % des interrogés indiquent aussi que leur situation de trésorerie se tend. »

Le gouvernement aussi manque d’argent.

L’hebdomadaire Marianne rapporte :

« La France exigera à Bruxelles que soit introduite « une flexibilité » dans le rythme de réduction des déficits publics excessifs pour les pays membres de l’Union européenne, a annoncé le ministre de l’Économie et des Finances lors d’un point presse ce 7 décembre. »

Dans les périodes de difficultés, les gens veulent en général des contrôles de frontières et des blocages sur l’arrivée de personnes. Ils souhaitent davantage de protections de la part des dirigeants, contre la concurrence des entreprises, ou l’arrivée de main-d’œuvre. Le gouvernement annonce alors des mesures bloquant les arrivées d’immigrants.

Les restrictions sur les capacités de déplacement – dont les entrées d’étrangers dans le pays – nuisent à la formation de capitaux. Par contre, la plupart des gens ne voient pas d’effets au quotidien. Comme d’autres interventions, les effets ont lieu à la marge – et à l’abri de la plupart des observateurs.

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  • On se demande si l’auteur est déjà allé dans une rue française ordinaire, une gare ordinaire, un supermarché bas de gamme ordinaire, un tramway ordinaire, …

  • Ces lois sur l’immigration ne sont pas le fruit d’une stratégie économique ou réaction aux attentes des francais. C’est une manoeuvre politico politicienne.

    Ca fait depuis des mois et des mois que les LR demandent un référundum sur ce sujet. Et si eux mêmes le demandent c’est parce qu’ils savent qu’ils sont dépassés par le RN et veulent montrer qu’ils existent. La réforme des retraites a montré qu’ils sont transparents.

    Notre président ne veut pas de référendum car plus de 70% sont contre l’immigration. Donc pour donner le change a son plus proche allié il a voulu ces lois se disant qu’elles seraient inapplicables.

    Le résultat est bien celui voulu. Les LR sont contents et le RN aussi qui cherche a montrer une image de parti de gouvernement puisqu’il a participé à la commission paritaire. Seuls les LREM sont mécontents mais il n’y a pas de frondeur. Il suffit de voir la réaction des Patriotes, de Reconquete ou Debout la France pour comprendre que ces lois ne changeront rien.

    • Sans doute. Même la popularité de Macron n’en perdra pas un seul point, car ceux qui le soutiennent encore ne sont pas à ça près.

    • Le référendum est une mauvaise réponse à une bonne question…..

      -1
    • Tout à fait d’accord, mais dans le cadre proto-soviétique Français un référendum serait aussi détourné que n’importe quelle loi. Même en Suisse qui dispose d’un cadre démocratique comparativement solide, la gauche se débrouille pour contourner la volonté du peuple.
      Tous les gauchistes infiltrés dans l’état les associations, les institutions extra-européennes et les ONG sont acharnés à truquer les dossiers et les procédures.
      .
      Si la gauche n’a pas décidé de lutter contre l’immigration comme au Danemark, c’est mort.
      Le vent tourne un peu partout parce que justement, une partie de la gauche sent que ces politiques immigrationnistes sont suicidaires, mais c’est peut-être trop peu, trop lent et trop tard.

  • En focalisant sur l’économie, vous vous trompez de combat mais si vous voulez, en réalité, défendre l’islamisation de la France, alors vous avez tout bon.
    Comme vient de le dire Amine Elbahi sur CNews, dans sa commune, Roubaix, on ne parle plus le français, on ne dit plus bonjour en français. Bien sûr Roubaix n’est pas la France, mais des Roubaix, il y en a une pelleté en France, et de plus en plus.
    Je défendrai avec vous la liberté de circulation, que vous associez à liberté d’installation, lorsque ceux que vous voulez autoriser à circuler et s’installer en France s’installeront chez vous et que vous accepterez qu’ils vivent chez vous comme chez eux, à vos frais….

    • L économie est le moteur principal de notre société
      Il s agit avant tout définir une politique claire pour l immigration en France
      Depuis 40 ans les lois se succèdent au fil de l eau et des événements médiatiques sans aucun boussole
      Au moins définir précisément les entrées régulières ( travail, étudiants rapprochements familiales…..)
      Pour les régulations de migrants bien prendre en compte son effet induit avec le logique rapprochement familial…..

  • Je suppose que l’auteur de l’article ne vas jamais au Pays Bas et Italie, pour les premiers la chute de Mark Rutte est du a l’algorithme complètement erroné utilisé par son administration entre 2018 et 2022, qui a mis des milliers de familles dans la misère économique pour Giorgia Méloni c’est l’impunité des migrants qui ont commis des crimes divers

    • La chute de M Rutte est surtout du a sa longévité politique qui a fini par épuisé son capital avec son retrait définitif
      Quant G Meloni son élection n est que le constat d échecs récurrents du mouvement 5 étoiles et de son colistier de la ligue…..

  • « Le gouvernement aussi manque d’argent. »
    Certainement pas !
    « Les dépenses de l’Etat ont été de 1536 Mds en 2022, représentant 58.2% du PIB, après une pointe à 61.3% en 2020. Elles sont en forte augmentation depuis 50 ans, passant de 45% à près de 60%. Les recettes ont été de 1412 Mds en 2022. Ce sont principalement les Impôts et Taxes pour 1197 Mds. Ces recettes sont en forte augmentation, mais sans jamais suffire à couvrir les dépenses. » (France-inflation)
    Ce sont bien les choix gouvernementaux de gabegie complète, notamment pour des aides sociales (et environnementales) au profit de personnes qui n’ont pas cotisé et ne cotiseront jamais, ni elles ni leurs proches, qui causent nos difficultés économiques. Le problème n’est pas l’immigration en elle-même, mais la redistribution prioritaire envers ceux à qui il suffit de venir ouvrir le bec en justifiant d’un domicile (gracieusement offert dans un logement social) pour recevoir. Chacun voit bien que ça n’est pas une question de libre circulation et installation, mais de privilège pour recevoir les fruits du pillage étatique des laborieux et des courageux. Ce ne sont pas les immigrés qu’il veut arrêter et expulser, mais les migrants, les pillards.
    Pour sortir de la stagnation économique, il faut stopper le pillage et libérer les entreprises des normes anti-business de l’UE : avoir le droit de créer des richesses malgré les décroissants et d’en jouir malgré les parasites invasifs.

    • Pour rajouter du poids à votre commentaire, je mets aussi les dépenses de l’état listées dans les budgets. C’est normalement le rôle du peuple de contrôler ce que fait l’état. On devrait forcer chaque Français à apprendre ces chiffres par cœur, je suis sûr que l’orchestre jouerait une autre musique
      .
      Évolution des dépenses des administrations publiques (en milliards)
      2002: 833
      2003: 864
      2004: 898
      2005: 936
      2006: 972
      2007: 1016
      2008: 1057
      2009: 1100
      2010: 1128
      2011: 1151
      2012: 1185
      2013: 1207
      2014: 1226
      2015: 1243
      2016: 1250
      2017: 1257
      2018: 1280
      2019: 1311
      2020: 1401
      2021: 1469
      .
      +600 milliards de dépense annuelle en 20 ans, soit l’équivalent de 460 millions de SMIC.
      C’est la fameuse « austérité » « turbo libérale » et le « manque de moyen ».

  • L’immigration serait utile quand la natalité s’effondre; ce qui n’est pas vraiment le cas, si même elle a baissé avec le niveau de vie et ce n’est probablement pas les immigrations massives qui le feront augmenter; puisque le regroupement familial fut à l’évidence une idée pernicieuse puisqu’un seul travailleur nous amène tout un groupe à entretenir, la plupart du temps sans contrepartie; d’où un partage de ressources acquises déjà déficientes.
    L’immigration est utile quand on veut produire davantage avec une industrie prospère et que la main-d’œuvre va manquer; ce qui n’est pas le cas puisqu’on a perdu la plus grande partie des sites de production. Encore faudrait-il que ce soit en majorité des travailleurs tout de suite aptes à prendre ces emplois. On importe plutôt pour essentiellement écrouler les coûts. On est alors près d’une sorte d’esclavage. Les autochtones devenant eux-mêmes esclaves payeurs des profits et libéralités de politiciens véreux manipulateurs.
    L’immigration est utile quand on désire de la croissance et l’amélioration de la vie quotidienne, ce qui n’est plus le cas puisque inutilement on sature l’espace vital et complique les déplacements, sans réduire la cherté et sans augmenter le pouvoir d’achat.
    Ce pays qu’on appelle la France a-t-il véritablement besoin de cette immigration que l’on dit ordinaire ? Un pays, il est vrai, a un suprême besoin de main-d’œuvre quand il possède une puissance économique à soutenir. Mais « faut pas jouer les riches quand on n’a pas le sou. »

    • La natalité, c’était bon au 19e quand la force d’un pays se mesurait au nombre de jeunes de 20 ans qu’on pouvait aligner en pantalon garance pour se défendre contre le souverain voisin. Aujourd’hui, c’est ridicule : les pays où la natalité est la plus forte sont les pays les plus pauvres ! L’espérance de vie est de 80 ans, dont 20 où il faut dépenser une fortune pour former la personne, 40 au mieux où elle produit, en supposant qu’elle ne vive pas d’aides sociales, et 20 à nouveau où elle consomme au mieux son épargne et au pire d’autres aides sociales, sans produire à moins d’avoir accumulé un capital investi. Une faible natalité devrait être un motif de satisfaction, et vouloir la remplacer par l’immigration est une politique de Gribouille.

      • Une faible natalité est un gros handicap qu il est difficile de gérer car mécaniquement les générations âgées vont grossir et consommer de plus en plus de ressources ( retraites santé, aides diverses…..) alors qu elles ne créent plus de valeur…
        Voir le Japon complètement groggy depuis 30 ans après avoir dominé les années 80 90
        La chine risque de suivre le même mouvement

        -1
        • La Chine ne va pas s’effondrer, elle est sortie de la famine et du sous-développement justement en réduisant autoritairement sa natalité. Le Japon ne s’est pas relevé de l’éclatement de la bulle des technos, il a toujours eu un taux de chômage dérisoire, même quand il avait une économie brillante. Aucun des 113 pays avec un taux de fécondité au dessus du taux de renouvellement n’a d’économie prospère.
          Enfin, dans un pays capitaliste, les personnes âgées bénéficient pour leur santé et leur retraite des produits de leur épargne, épargne qui crée énormément de valeur. Mais évidemment, les gens de gauche préfèrent affirmer que ce sont les jeunes actifs au chômage et les familles avec mère au foyer et 4 enfants sans père (disent-elles pour toucher la prime de parent isolé, et l’aberration biologique ne choque personne) qui créent les richesses.

          • Désolé mais ce sont bien les actifs qui créent de la valeur
            Les retraités ont évidemment de l épargne mais celle ci reste précautionneuse sans risque a travers un portefeuille de bon père de famille

            -1
        • @Doda
          Le capitalisme produit énormément de richesse, un pays avec un faible taux de natalité peut parfaitement s’en sortir et décroitre en toute quiétude à condition que les ressources ne soient pas pillées par une immigration massive qui ne dispose pas de richesse et qui est incapable d’en produire.
          J’ai dit capitalisme, pour exclure évidemment tout système collectiviste qui détruit les capacités de produire de la richesse.
          La France cumule les deux, collectivisme et immigration massive. Sans surprise, le pays est maintenant totalement en faillite.

  • Il est impossible d’avoir un système social et une immigration massive en même temps, fin du sketch.
    .
    Le premier rôle d’un état normal est d’assurer la sécurité et la liberté de la population, y compris la sécurité et la liberté financière. En-dehors d’une guerre dans un pays proche qui ne dure en général que quelques années avec retour de la population une fois la paix revenue, il y a zéro justification au fait de piller un citoyen pour faire vivre un étranger qui n’a pas de ressource et encore moins quand il refuse la langue et la culture du pays d’accueil.
    .
    La seule chose qui intéressait la gauche avec l’immigration, c’était un chantage moral mensonger qui lui permettait de fragmenter l’opposition en deux courants, dont un soit disant « infréquentable ». Maintenant, le pays est au bord de la ruine, les tentations totalitaires de la gauche s’affichent sans vergogne et sans un blocage total et immédiat de cette immigration africaine, le système social est mort, l’économie est morte, la culture française est morte.

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