Coronavirus : une crise économique aussi mal gérée que la crise sanitaire

Nos dirigeants politiques n’ont pas pris les mesures mises en œuvre dans d’autres pays qui auraient pu enrayer l’épidémie. Et comme la crise sanitaire, la crise économique est traitée légèrement.

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Coronavirus : une crise économique aussi mal gérée que la crise sanitaire

Publié le 24 mars 2020
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Par Alain Mathieu.

Le gouvernement a reporté au 15 mai l’élection des nouveaux maires par leurs conseils municipaux, deux mois après les mesures de confinement prises le 17 mars.

Il laisse ainsi espérer que la crise sanitaire sera alors terminée et que la vie reprendra un cours normal. Ce pari peut paraître raisonnable : moins de sept semaines après les mesures de confinement prises le 24 janvier par la Chine, l’épidémie y était jugulée.

Crise sanitaire

Mais les mesures prises en Chine (comme à Taïwan, un mort depuis le début de l’épidémie, zéro à Singapour, quatre à Hong-Kong) ont été plus efficaces que celles prises en France : le port du masque obligatoire et pour tous, le dépistage des malades par des tests ARN ou des radiographies pulmonaires, ont permis d’isoler tous les malades, en vérifiant via leur téléphone portable et leurs paiements qu’ils ne sortaient pas de chez eux.

En Chine 96 % des décès ont ainsi été limités à la province du Hubei, où un confinement général et strict a été maintenu. Dans les autres provinces chinoises et les autres pays d’Asie qui ont maîtrisé la crise sanitaire (de même qu’en Suède avec 16 morts, et six en Autriche), les malades ont été dépistés et isolés.

Les résultats ont été excellents. Ainsi la Suède n’a-t-elle pas choisi le confinement général, ni même la fermeture des écoles.

Dépistage par test

Le dépistage par test des malades est limité dans notre pays « pour ne pas saturer la filière du dépistage » (communiqué du ministère de la Santé). La recherche systématique est donc considérée comme inutile. Les tests sont réservés aux « cas graves et structures collectives de personnes fragiles ».

En France, seulement 4000 tests quotidiens sont réalisés quand l’Allemagne, qui a commencé à les généraliser début mars, en fait 20 000 par jour, et déplore dix fois moins de morts.

Masques

En février 2011, la Direction générale de la Santé a mis fin au renouvellement des stocks périmés de masques. Aucun nouveau stock n’a été prévu.

En 2013 le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale a décidé que les stocks de masques FFP2 destinés aux personnels soignants relevaient de la responsabilité de leurs employeurs, les hôpitaux, cliniques, etc., les autres étant gérés par un organisme public.

Aucun contrôle de l’application de ces décisions n’a été effectué. Il n’y a donc plus de masques.

Cette absence a conduit les autorités françaises à nier leur intérêt, et même à en interdire le port aux policiers. Notre ministre de la Santé déclare qu’il est le seul au monde à avoir réquisitionné les stocks existants.

Cela prouve seulement l’arrogance et l’inefficacité de notre politique étatiste.

Respirateurs artificiels

Les Allemands et les Américains disposent de trois à quatre fois plus de respirateurs par habitant que les Français.

Nous pourrions puiser dans notre NRBC (réserve stratégique nationale) mais cela n’a pas été décidé. Le premier fabricant chinois, Mindray, n’est pas agréé en France. Le premier fabricant européen, le fabricant suédois Getinge, comme Hamilton, Lowenstein et Draeger, l’américain GE et les français, ont douze semaines de délai.

Si l’épidémie s’étend, les médecins français devront, comme leurs confrères italiens, sélectionner les malades à soigner, et donc faire augmenter le nombre de morts.

Médicaments

Le 25 février, le professeur marseillais Didier Raoult, spécialiste des maladies infectieuses tropicales, a confirmé des résultats publiés par des médecins chinois qui ont obtenu des résultats satisfaisants avec un médicament contre le paludisme, le plaquenil, à base de chloroquine, associé à un antibiotique utilisé contre les affections de la gorge et des bronches.

Ces résultats n’ayant pas fait l’objet d’un article dans une revue à comité de lecture, Martin Hirsch, président du directoire de l’AP-HP a déclaré le 1er mars à Europe1 :

La chloroquine marche très bien dans une éprouvette, mais n’a jamais marché chez un être vivant.

Un arrêté du 13 janvier du directeur de la Santé l’a d’ailleurs classée parmi les substances vénéneuses. Elle est jugée « inutile et dangereuse » par des médecins de la Pitié-Salpétrière.

Le 16 mars le professeur Raoult a confirmé ses premiers résultats.

Le 19 mars le président Trump recommande le plaquenil aux Américains.

Imprévoyance

Le 21 janvier la ministre Agnès Buzyn a déclaré :

Notre système de santé est bien préparé, les établissements de santé ont été informés et des recommandations de prise en charge ont été délivrées.

Le 24 janvier une note de l’INSERM indiquait que le risque d’importation du virus en France était de 5 à 13 %. La ministre affirmait donc :

Le risque d’importation [du virus] depuis Wuhan est pratiquement nul.

Elle a reconnu par la suite que le gouvernement aurait dû reporter les élections municipales. Mais le président de la République les a maintenues, et aussi conseillé le 7 mars aux Français d’aller au théâtre en y allant lui-même, puis de sortir pour faire du jogging.

L’Europe a fermé ses frontières extérieures le 17 mars, mais seuls les Pays-Bas, l’Italie et la France (excepté avec l’Allemagne) ne l’ont pas fait avec leurs voisins.

Ainsi, contrairement à ce qu’ils disent, nos dirigeants politiques, notre administration et notre système de santé n’ont pas pris les mesures mise en œuvre dans d’autres pays qui auraient pu enrayer l’épidémie.

Le confinement qui a été la mesure choisie, moins draconien que le chinois, risque d’être insuffisant. Avec une semaine de décalage, la courbe des décès français suit celle de l’Italie, qui est catastrophique. Face à ce drame, la politique sanitaire adoptée apparait légère.

Le confinement causera une grave crise économique.

Crise économique

Le confinement généralisé a des conséquences économiques : arrêt du travail pour une grande partie des salariés et des indépendants, fermeture des cafés, restaurants, hôtels, spectacles, commerces non alimentaires, écoles, transports, en particulier les compagnies d’aviation.

Certes, les commerces alimentaires et Amazon voient leur chiffre d’affaires augmenter. Mais au total l’activité économique sera réduite.

Nos principaux dirigeants politiques, président de la République, Premier ministre, ministre de l’Économie, sont des énarques sans véritable expérience des entreprises, notamment des petites. Devant ce risque économique ils ont réagi comme à leur habitude : en faisant confiance à l’État et en augmentant les dépenses publiques  quoi qu’il en coûte, comme a dit le Président de la République.

Le ministre de l’Économie annonce 300 milliards d’euros de garanties de crédits données par l’État aux banques ainsi que 45 milliards d’aides :

  • report des charges fiscales et sociales dues en mars par les entreprises
  • chômage partiel « le plus généreux d’Europe »
  • fonds de solidarité pour les entreprises au chiffre d’affaires inférieur à un million d’euros (coût de un milliard par mois, financé aux trois-quarts par l’État et un quart par les régions).

Le ministre de l’Économie évoque même des nationalisations avec pour objectif « zéro faillite ». Aucune réduction d’impôt n’est prévue. Les services des impôts modifient leur date, mais pas les résultats des entreprises et donc leurs risques de faillite.

La ministre du Travail recommande aux employeurs de maintenir le paiement des salaires aux employés sans travail : « Ce sera autant d’argent dépensé en moins par l’État. » Mais la situation financière des entreprises en sera aggravée.

Le déficit public prévu pour 2020 devrait passer de 2,2 % du PIB à 3,9 %, soit une augmentation de 40 milliards d’euros, dont une partie serait due à de moindres rentrées fiscales. Ainsi le gouvernement annonce des chiffres d’aides très élevés, mais dans ses prévisions budgétaires ne prévoit d’utiliser réellement que moins de 40/345 = 11 % des sommes annoncées.

Sur les 40 supposés utilisés, seul 0,75 concerne spécifiquement les petites entreprises.
Les grandes sociétés seront protégées, mais pas les PME.

Il y a eu 51 000 faillites en 2019.  Le « zéro faillite » ne sera certainement pas atteint. La contradiction entre des annonces très ambitieuses et des résultats qui seront forcément décevants est flagrante.

Plutôt que de reporter des impôts, il aurait mieux valu les diminuer sérieusement, ainsi que les charges sociales, et réduire les gaspillages publics.

La formule « quoi qu’il en coûte » est la traduction en français de « whatever it takes », de Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, le 26 juillet 2012, au moment où la crise grecque a obligé l’Espagne, le Portugal et l’Italie à emprunter à des taux compris entre 7 et 10 %.

Mario Draghi signifiait ainsi que la Banque centrale européenne émettrait assez d’euros pour que ces pays puissent emprunter à des taux raisonnables. Effectivement, le total du bilan de la BCE est passé de 530 milliards d’euros en 2012 à 4673 fin 2019. Comme la hausse des prix européenne est restée en dessous de 2 % par an, les Allemands ont laissé faire cette émission considérable d’euros, qui risquait de déclencher l’inflation.

Mais le président français n’est pas le président de la BCE. Il ne peut pas émettre des euros, ni même emprunter indéfiniment et dépasser longtemps un déficit public de plus de 3 % du PIB. S’il le faisait, il risquerait non seulement des amendes de la Commission européenne, mais surtout de faire emprunter l’État français au même taux que les pays d’Europe du Sud en 2012.

Il fait prendre à notre pays un risque financier qui pourrait aggraver la crise économique et faire passer notre pays sous la coupe de l’Allemagne et de la troïka (FMI, BCE, Commission européenne), comme la Grèce en 2012.

« Quoi qu’il en coûte » ne sauvera pas la France comme « Whatever it takes » avait sauvé l’euro. C’est une formule dangereuse, qui traduit un état d’esprit peu sérieux, et décrit une politique aventureuse.

Comme la crise sanitaire, la crise économique est traitée légèrement.

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  • Pour hier :
    France = 19.856 cas et 860 morts (4,33%)
    Allemagne = 29.056 cas et 123 morts (0,42%)
    Le système hospitalier français ne semblant pas encore suffisamment dépassé pour expliquer cette différence, on peut en déduire que si nous avions le même dépistage que les allemands, nous aurions en fait 10 fois plus de cas détectés en France.

    • tout a fait, la difference de mortalite s explique surment plus par le nombre de cas plus important en france que l efficacite allemande.

      Sinon a quoi sert de faire des tests ? en admettant que le test soit fiable a 100 % (deja pas prouve) c est pas la panace: vous pouvez etre negatif maintenant et contaminé 5 min plus tard et transmettre le virus apres incubation (de quelques jours) …

      • Oui cdg mais si vous êtes parmi les « fragiles » vous êtes traité aussitôt (à la chlorochose) et vous n’aggravez pas les stat des morts.
        Et vous êtes strictement confiné. Et vos proches sont testés et traités.
        Le dépistage massif est un véritable plus pour détecter les asymptomatiques qui sont en fait les plus dangereux de nos concitoyens car ce sont eux qui contaminent le plus de personnes.

      • Cela permet d’isoler les malades…

    • Certainement vrai pour la tendance mais attention dans l’interprétation strictement arythmétique de ces chiffres. Il semblerait que le virus se soit propagée dans une population plus jeune en allemagne qu’ailleurs (premiers cas rapportés de vacances de ski dans les alpes). L’âge moyen des malades est selon les chiffres qui circulent largement inférieur à l’Italie (47 contre 63 ans).

      Je pense qu’à ce stade il est très difficile de tirer des conclusions valables de comparaisons entre pays. Il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte, des méthodes différentes et des chiffres douteux. Il faudra des mois pour tout clarifier.

      En revanche ces variations d’un pays à l’autre apportent des renseignements précieux sur le virus.

      • Indivisible
        J’ai quand même l’impression qu’il est très utile de comparer la réaction des pays asiatiques (tests massifs et masques) à la nôtre (restez chez vous). Bilan du nombre de morts…
        Un peu comme après les attentats où les Américains disent « défendez-vous, tirez) et nous (cachez-vous et attendez que les sauveurs étatisés arrivent)

        • Si vous le faites objectivement sans un a priori (ici négatif) sur notre pays alors oui. Sinon on tombe nécessairement dans la caricature. Je sais cela demande de garder son sang froid !
          Mais c’est certain que la gestion asiatique demande la plus grande attention. Je rajouterais que pour l’instant aucun pays n’en a terminé avec le covid-19. La vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain.

  • les énarques sont des gens irresponsables ; ils pètent plus haut que leur cul , mais ne comprennent rien à la bonne gouvernance d’un pays ;on devrait faire une loi qui leur interdit de se présenter à une présidentielle ;

    • Pour se présenter à une élection, ça devrait être dans la Constitution qu’on devrait préalablement avoir démissionné de tout emploi public. Pas besoin de loi…

      • +1 MichelO et aussi avoir déjà dirigé une entreprise pour être ministre de l’économie ou des finances…

        • @RaphSud
          Bonjour,
          « et aussi avoir déjà dirigé une entreprise pour être ministre de l’économie ou des finances… »
          Avoir été prof pour être ministre de l’éducation ;
          Avoir été médecin pour être ministre de la santé ;
          Critères qu’on a en ce moment et c’est pas brillant !

      • Retourner à l’occupation qu’ils n’auraient jamais du quitter, servir les Français et la France et non pas se servir ou asservir les Français.

    • plus simplement supprimer l’ENA, car ils sont partout : président, ministres, conseillers de cabinet, directeur d’administrations… Tous très grassement rémunérés et parfaitement inutiles quand ils ne sont pas nuisibles

    • @véra-Les énarques au nombre probable actuel serait de 5.000 en activité, ils verrouillent tous les postes de décisions. Il en sort environ 70 par an de l’école qui faut caser pour 10 ans, contrepartie à l’Etat (=contribuables) qui a payé leurs études (pas les miennes).

      • A priori, toutes les études en Faculté ou en Grandes Ecoles sont payées par l’Etat (Médecine, Droit,…). Dans leur cas, ils sont en plus rémunérés dès qu’ils en sont élèves.

  • Cette crise a été gérée en fonction de communications politiques , pas sanitaires..
    L’impréparation des hôpitaux démontre si il en était besoin de la nullité des stocks prévisionnels en cas de crise grave ..
    le pilotage au doigt mouillé va donner des résultats catastrophiques, a la fois par incapacité prévisionnelle , et luttes florentines chez les caciques de la santé publique!

    La prochaine surprise sera économique, et elle sera de taille , un basculement dans la spoliation des biens et valeurs ne serait pas pour m’étonner.. vous avez voulu du socialisme! vous allez en avoir

    • Il n’y a qu’à voir l’hôpital militaire (dans la 1ere région atteinte et la plus touchée) : opérationnel le 24 mars….

    • @claude henry de chasne
      Bonjour,
      L’impréparation des hôpitaux montre que c’est l’Etat qui décide quoi faire, quand, comment, même si une des ses commissions dit que c’est aux hôpitaux de se préparer.
      Vu que l’Etat réquisitionne le matériel, qu’il ne laisse aucune marge, les hôpitaux n’ont pas fait de stock.
      Les directeurs d’hôpitaux n’ont pas à coeur de soigner les patients qui y viennent. Ils doivent faire en sorte que l’hôpital ne coûte pas trop cher au budget national. Du coup, ils font des économies de bouts de ficelles.

      Vu l’impréparation au niveau santé, je me demande quel peut être ce niveau niveau Défense Nationale, alors que nous avons un ministère des Armées. Avec ce que j’ai entendu déjà en temps dit normal…

      Le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale et la Direction Générale de la Santé peuvent être fermés : ils ont montré leur inutilité.

  • Les tests sont réservés aux « cas graves et structures collectives de personnes fragiles ».
    Et les politiciens… Mais peut-être doit-on considérer que ce sont des personnes fragiles?
    Il semblerait que ce ne sont pas les tests qui manquent mais la volonté de passer au-delà de certains conflits d’intérêts… Donc on dit qu’on ne veut pas saturer la filière du dépistage… comme l’on dit que les masques sont inefficaces (puisqu’on n’en pas assez…).
    Va-t-on leur demander des comptes un jour ou les laisser continuer à nous raconter des bobards?

    • entre le refus des tests, de l’offre des hôpitaux privés, d’approvisionnement de masques (réquisition), on voit que nos énarques, paralysés par leurs biais cognitifs erronés, préféreront faire crever le pays que de reconnaître leurs erreurs et incompétences crasses !

    • @La petite bête
      Bonjour,
      « Les tests sont réservés aux « cas graves et structures collectives de personnes fragiles ».
      Et comme vous le dites les politiciens tels nos députés, nos ministres, infectés, plus Estrosi et sa Dame, le docteur Jean-Paul Hamon (pas de symptomes graves ; traité à la chloroquine mais qui déconseille le traitement parce qu’il a eu des « nausées à mourir »), Mme Alexia Laroche-Joubert (malade le 6 mars, qui a été dépistée, sans symptômes graves, a témoigné hier sur un plateau télé)

      « Donc on dit qu’on ne veut pas saturer la filière du dépistage… comme l’on dit que les masques sont inefficaces (puisqu’on n’en pas assez…). »
      Exact. Tests et masques inutiles mais masques en priorité pour les « soignants » car pour eux ils sont utiles ; tests prioritaires pour les  » cas graves et structures collectives de personnes fragiles ». »
      A croire qu’ils pensent qu’on se serait rué dans les hôpitaux pour se faire un petit dépistage à la mode !

  • A propos de la pénurie des masques dont on nous dit qu’en 2013,on ne sait plus trop la date ,il a été décidé qu’il n’était plus du ressort de l’ Etat de les stocker et de dissoudre L’EPRUS mais de la responsabilité de l’employeur,quel chef d’entreprise a reçu un courrier lui indiquant qu’il était désormais de sa responsabilité de stocker des masques en vue d’une crise sanitaire?

    • en damettant qu il ait recu un courrier et qu il n ai pas cru a une blague, combien l auraient fait ?
      De toute facon, c ets pas dans le role d une entreprise de stocker des masques …

    • Faites une recherche puis éclairer nous au lieu de laisser planer volontairement des suspicions.

  • La France ne manque pourtant pas d’entrainement

    – le sang contaminé

    – l’hormone de croissance contaminée

    – le scandale du médiator

    – le scandale des prothèses PIP

    – les déserts médicaux

    etc

    C’est « le meilleur système de santé au monde »
    La Mère Denis : »c’est ben vrai ça ! »

    • goufio2
      Bonjour
      « c’est le meilleur système de santé au monde » comme ils nous disent.. et des patients sont pris en charge au Luxembroug, en Suisse et en Allemagne pour y être traités.

  • Sur Tweeter:
    Cabinet d’Avocats Rajjou
    @david_rajjou
    ·
    12h
    Ok.Autre info. Les Français ont décidé aussi, une fois l’épidémie passée, de durcir les sanctions avec ceux qui ont fait n’importe quoi, n’importe comment avec les risques sanitaires, leur système de santé et leurs soignants. Il ne faut pas plaisanter avec la santé des Français.
    Citer le Tweet

    Edouard Philippe
    @EPhilippePM
    · 12h
    Nous avons décidé de durcir les sanctions contre ceux qui ne respectent pas les règles. Il ne faut pas plaisanter avec ces règles de sécurité. #Le20H #COVID19 https://twitter.com/ephilippepm/status/1242178515145035777

  • Je viens de signer la pétition « Peuple français: Nous soutenons les 600 médecins qui attaquent E. Philippe et A. Buzyn en justice ! » et je souhaitais savoir si vous voudriez nous aider en ajoutant votre signature.
    Pour en savoir plus et pour signer, c’est ici:
    http://chng.it/vjYnZ5n2dG

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