Michel Barnier et ses quarante ministres

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 8

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Michel Barnier et ses quarante ministres

Publié le 6 octobre 2024
- A +

Les Français, un peu fatigués de la politique, n’attendent pas grand chose du gouvernement de Michel Barnier et de ses quarante ministres, mais l’on peut regretter que le premier d’entre eux n’ait pas eu l’idée, l’envie ou l’audace de moderniser notre vie politique. Pourtant, c’était le moment, avec cette espérance des Français d’un changement radical qui conduirait l’Etat à réduire sa dimension, ses taxes et ses prérogatives. Michel Barnier aurait dû saisir cette occasion et annoncer vouloir devenir le chef d’un gouvernement régalien. Cette simple décision aurait facilité de façon durable la baisse et l’assainissement des dépenses publiques, elle aurait donné aussi au gouvernement une capacité d’action renforcée sur des sujets auxquels les Français sont très sensibles.

Un gouvernement régalien

Un gouvernement régalien s’avère très simple à décrire. Autour du premier ministre se trouvent cinq ministres. : un (ou une ) ministre de l’Intérieur, chargé de la sécurité des habitants de la métropole et des Outre-mers ; un ministre des Armées pour défendre notre nation; un ministre des Affaires étrangères, pour éviter les conflits; un ministre de la Justice pour défendre son indépendance et son efficacité. Enfin, il faut un ministre du Trésor chargé de financer les frais modestes de ce gouvernement régalien.

Nos vies sous la tutelle de l’État  

On peut et l’on doit penser que pratiquement tous les domaines de nos vies devraient pouvoir s’affranchir de la tutelle de l’État. Ce dernier n’est pas destiné à instruire nos enfants ou obligé de s’occuper de notre santé. Moins encore de la culture ou du sport, ou de l’égalité hommes-femmes, du commerce, de l’immobilier, du climat, de l’industrie, de l’agriculture ou de la pêche, des cabanes de nos jardins, de la taille de nos piscines, ou de gérer notre travail, nos salaires, nos retraites, et d’aller jusqu’a s’occuper de la manière dont nous voulons mourir.

Une croissance régénérée par la liberté

Le secteur privé, dans un environnement débureaucratisé, et donc plus compétitif, peut très bien s’occuper de nos enfants et de notre santé, et mieux rémunérer les professeurs et les soignants, avec l’aide d’assurances elles aussi exposées à une saine concurrence. On assure bien sa voiture, sa maison, ses accidents domestiques. Pourquoi ne pas assurer l’éducation de nos enfants et notre santé, de même que nous devrions pouvoir gérer nous même, sans demander la permission à l’État, nos retraites par capitalisation ? Ainsi, nos taxes seraient modestes, Le gouvernement, plus concentré sur ses compétences souveraines, et le secteur productif, enfin libéré de la tutelle de l’État et de ses nombreuses taxes et impôts, nous offrira de bons emplois et une croissance régénérée par nos  libertés retrouvées.

Voir les commentaires (22)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (22)
  • Vous auriez du appeler Michel Barnier par le diminutif familier « Baba ».
    Vous auriez alors pu titrer : « Baba et les quarante …. » (je vous laisse compléter le titre).

    -1
  • Et en plus un tel gouvernement régalien aurait réglé d’un seul coup le problème de la dette publique en vendant les écoles, les hopitaux, les assurances, les routes, les structures publiques locales, etc …

    -1
  • Nul doute que Michel Baba et ses 40 voleurs vont trouver la formule magique pour s’enrichir. Et pour le peuple, macache.

    -1
  • 40 ministres à recaser dans quelques mois quand ce gouvernement sera censuré.
    Les plus chanceux auront droit à des ambassades, les autres feront de la figuration sur les chaines d’info, à condition que les vieux coucous acceptent de laisser leur place…

  • Ali Baba et les 40 voleurs, politichiens soignant leur fond de commerce électoral, au lieu d’une poignée de spécialistes discrets sachant naviguer dans leur domaine d’expertise plutôt que sur les plateaux télévisuels.
    La république des bavards …

  • Effectivement mais les français très majoritairement veulent encore plus d état nounou pour vivre dans une bulle douillette complètement al abri de tous les aléas de la vie qu affrontent pourtant quotidiennement nos voisins_européens
    Le gaulois est un être faible irascible colérique peureux……🤣🤣🤣🤣🤣🤣

    -2
  • L’histoire de ce gouvernement est déjà écrite, son déroulement déjà connu: c’est l’histoire d’Ali Barnier et les Quarante Voleurs.

    -1
  • Ce n’est pas sérieux, lorsqu’on doit faire des économies, de nommer 40 ministres. Cela démontre qu’il n’en a aucune intention!

  • Vive le comique troupier gaulois….

  • L’auteur doit être le seul ici à ne pas avoir entendu parler de quelqu’un qui a dit “L’État est la grande fiction au travers de laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde.”. Un gouvernement tel que décrit dans le billet ne sera jamais mis en place, cela ferait descendre dans la rue tous ceux privés des subsides publics.

    -1
  • Un volontaire pour r’filer au chef de l’exécutif une bonne adresse de quincaillerie histoire de s’acheter une tronçonneuse ? 🙄

  • La première question que je me pose est: ” comment faire la transition?”.
    Car on ne peut pas passer du jour au lendemain du socialisme au libéralisme en France. Sinon, la pauvreté va exploser le temps que l’économie se purge et reparte. On laisse donc les pauvres sans éducation (tout le monde ne peut pas mettre 3 à 7000 balles par ans et sans retraite car il faut un certain temps pour que des investissement paient.

    Mise à part la nécessité de cette transition, je suis tout à fait d’accord sur le principe de créer les conditions favorables à la vraie croissance.

    -3
    • La transition doit se faire a la tronconneuse tout de suite avec des reformes structurelles majeures……retraites a 66 ans avec baisse des pensions pour passer de 14 points de pib a 10……toutes les consommations de confort de sante deremboursees vers les mutuelles….durcir fortement les conditions d obtention du chomage……suppression des departements et des communes…….supprimer le statut de la fonction publique……

  • 40 marionettes et un messieurs loyal… Ces gens n’ont aucun pouvoir de décision…. L’Allemagne a perdue la dernière guerre mais est aux commandes, merci l’Amérique, nos ‘sauveurs’. Les coiffeurs vont avoir du boulot lors de notre libération..!

    -2
  • Un ministre de la Justice pour défendre son indépendance et son efficacité? Plutôt pour veiller à ce qu’elle applique les ordres du gouvernement. Une telle naïveté me fait rire!

  • Avec 462 personnes au service EXCLUSIF du premier ministre (chiffre de 2017…) le moins que l’on puisse dire est que l’on peut aisément “dégraisser le mammouth” !
    Le sureffectif est sans nul doute du même ordre dans toutes les structures d’état.
    Gouvernement De Gaulle : 18 ministres.

  • Barnier n’est tout simplement pas assez intelligent pour analyser la situation catastrophique de la France. Et en même temps où était son intérêt. Il aurait pu rester premier ministre en taillant dans les officines dispendieuses où planquent les copains et en supprimant le gaspillage insensé des fonds publics, spécialité de la France!

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
L'institut français de la statistique, autrement dit l'INSEE, a publié ce matin sa première évaluation de nos Comptes publics 2024. Il ne s'agit pas de l'arrêté définitif, qui sera publié le 28 mai prochain, une fois que toutes les entreprises lui auront fait parvenir leur liasse fiscale, mais d'une estimation précoce dont les résultats vont notamment servir, sinon à éclairer nos décideurs, du moins à informer la Commission européenne du niveau de la dette et du déficit public de chaque pays membre de l'Union européenne. 2024

Les données publ... Poursuivre la lecture

Mercredi 2 avril 2025, l’IREF (Institut de Recherches Économiques et Fiscales) organise un colloque sur le sujet suivant : « Réduire les dépenses publiques, réduire le périmètre de l’État ».

Tout le monde connaît l’état inquiétant des finances publiques de la France ; d’autant plus inquiétant que la croissance est atone. Le poids colossal des dépenses publiques contribue sans doute largement à cette situation. Pour en sortir, il faut donc repenser les missions de l’État qui n’a eu de cesse ces dernières décennies de se substituer aux i... Poursuivre la lecture

Un appel au sursaut face aux politiques du déni et de la facilité monétaire et budgétaire

Jacques de Larosière, ancien gouverneur de la Banque de France et ancien directeur général du FMI, nous alerte très régulièrement sur l’état de l’économie française et des égarements dont elle est l’objet depuis 40 ans, pour reprendre le thème d’un ouvrage de 2021 que nous avions présenté ici-même.

Un constat global accablant

Les constats sont, de fait, toujours les mêmes : endettement public incontrôlé et démesuré, appareil d’Etat tentaculaire, p... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles