Le débat confisqué du changement climatique

Le changement climatique ne suscite aucun débat. D’énormes dépenses sont engagées sans mesure de leur efficacité.

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COP24 by German Development Institute(CC BY-ND 2.0)

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Le débat confisqué du changement climatique

Publié le 24 février 2019
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Par Etienne Henri.

En décembre dernier, la Conférence de Katowice sur les changements climatiques (COP24 pour les intimes) était l’occasion de ressasser les habituelles prises de positions autour de la protection de la planète.

Cette rencontre internationale avait pour double ambition de préciser les modalités d’application des Accords de Paris ratifiés en 2015 et de fixer de nouveaux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Bien sûr, participants, journalistes, et citoyens ont pu, à cette occasion, se plonger dans le rapport du GIEC publié quelques semaines auparavant. Celui-ci, comme les précédents, implorait les gouvernements de réagir vite et fort pour sauver la planète et éviter une catastrophe climatique « dans le cadre du développement durable et de l’éradication de la pauvreté ».

Éco-responsables et climato-sceptiques campent sur leurs positions

Le traitement politico-médiatique de cette conférence confirme la bipolarisation des débats.

D’un côté, le camp des éco-responsables relaie les inquiétudes du GIEC et se soucie de la montée du niveau des mers, des phénomènes climatiques extrêmes, et des hausses de température. Pour eux, ces changements doivent être évités à tout prix.

De l’autre, les climato-sceptiques réfutent les effets de l’activité humaine sur le climat, s’appuyant sur les variations de température des millénaires précédents qui représentaient des amplitudes bien plus importantes que la hausse de 3°C que craint le GIEC. Pour eux, limiter l’activité humaine au nom du climat est un non-sens économique et social.

Évolution des températures sur Terre depuis la nuit des temps

Source Wikicommons

Depuis le temps que le sujet revient dans les journaux, les débats parlementaires et les dîners de famille, chacun s’est forgé son avis sur la question et a choisi son camp.

En soi, ce mécanisme est tout à fait naturel. L’instinct clanique est profondément ancré dans notre ADN. OM contre PSG, gauche contre droite, Rolling Stones contre Beatles, forces de l’ordre contre Gilets jaunes… dès que deux thèses opposées existent, nous sommes programmés pour choisir une position en fonction de nos habitudes de vie, notre environnement socio-professionnel, et la soutenir mordicus.

Eux contre nous : le mécanisme est vieux comme le monde, et les discussions autour du réchauffement climatique ne font pas exception à la règle.

Si les prises de position plus conditionnées que réfléchies sont normales, pourquoi les déplorer dans le cas de la lutte contre le changement climatique ? Tout simplement parce que le sujet a pris une importance telle qu’il mériterait de donner lieu à un débat public digne de ce nom.

Changement climatique : la question qui valait 30 milliards

Les gouvernements des pays occidentaux ont fait de la protection de la planète un sujet majeur. Il est désormais politiquement inconcevable de ne serait-ce que mentionner le mot croissance sans l’affubler des qualificatifs durable ou responsable. L’énergie, moteur de notre économie, est vile sauf si elle est, bien évidemment, renouvelable.

N’y voyez pas là de simple tics de langage qui servent à regrouper les populations autour d’une cause commune : la priorité donnée à la lutte contre le changement climatique n’est pas qu’une affaire sémantique, elle mobilise chaque année des milliards d’euros à l’échelle de notre pays.

Cette année, la France consacrera 7,3 milliards d’euros au seul financement du développement des énergies solaires et éoliennes. Peu importe que ces sources d’énergie ne soient pas les plus utiles pour lutter contre les émissions de CO2 dans un pays qui tire déjà la majorité de son électricité de centrales nucléaires : ce montant est dans la continuité de nos dépenses passées.

Tous secteurs confondus, nous dépensons bon an mal an 30 milliards d’euros par an selon le ministère de l’Action et des comptes publics. Si la valse des milliards vous donne le tournis et que ces montants ne vous disent plus rien, sachez que ce budget représente les coûts cumulés de la Justice et de la Sécurité intérieure (police, gendarmerie, pompiers et sécurité routière).

Qui finance ces dépenses orientées vers les actions prioritaires soigneusement choisies par nos élus ? Les contribuables, bien sûr.

Ces chiffres, déjà significatifs à l’échelle de l’Hexagone, se retrouvent dans les mêmes ordres de grandeur dans tous les pays occidentaux. La Banque mondiale a annoncé lors de la COP24 débloquer une enveloppe de 200 milliards d’euros pour lutter contre le changement climatique.

Avec de telles sommes en jeu, vous êtes en droit d’attendre que l’efficacité des politiques menées soit soigneusement évaluée, et que des plans précis et détaillés soient élaborés en vue d’atteindre des objectifs crédibles et chiffrés… Il n’en est rien.

Le mythe du développement durable à l’épreuve des faits

Simone Wapler rapportait il y a peu ces chiffres glaçants : en admettant la thèse du GIEC, dépenser 1 500 milliards d’euros permettrait, dans le meilleur des cas, de gagner -0,17°C à horizon 2100. En d’autres termes, les dépenses seront vaines pour lutter contre le réchauffement climatique.

Pourquoi ce chiffre ne fait-il pas la Une des journaux, aux côtés des photos de malheureux ours blancs perchés sur leurs glaçons en été ?

Tout simplement parce qu’il représente, pour reprendre une expression chère au médiatique éco-responsable Al Gore, une vérité qui dérange. Si les contribuables étaient mis face à cette inadéquation entre moyens mis en œuvre et objectifs revendiqués, ils rechigneraient sans doute à participer à une telle aventure.

Il faut le répéter : la lutte contre le changement climatique n’est pas un plan international bien ficelé, mais un acte de foi. Rappelons quelques faits indiscutables. La chimie est formelle : toute combustion d’énergie fossile dégage du CO2. La physique l’est tout autant : le CO2 est un gaz à effet de serre. Enfin, les 150 années passées montrent que le progrès industriel va de pair avec la consommation d’énergies fossiles. Ce dernier point, bien qu’empirique, n’a jamais été mis en défaut, et mérite donc d’être considéré comme une base de réflexion solide.

Ces trois faits mis bout à bout font voler en éclats le concept même de développement durable. Jamais l’humanité n’a connu de croissance économique sans augmentation de la consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre.

Le maintien même de notre niveau de vie (sans même évoquer la croissance) ne peut se faire qu’au prix d’une consommation constante d’hydrocarbures, c’est-à-dire une augmentation continue de la quantité de CO2 dans l’atmosphère.

Le GIEC lui-même l’admet : pour cesser d’émettre du CO2, et que la température moyenne de la planète se stabilise, il ne faut pas stabiliser notre consommation d’énergie fossile — il faudrait cesser de rejeter la moindre molécule de CO2 dans l’atmosphère.

À défaut, tous les efforts de réduction de la consommation d’énergie ne feraient que décaler dans le temps le passage des différents seuils de réchauffement climatique.

Seul problème : bouger quelques curseurs (taxes, subventions) ou changer quelques comportements à l’impact marginal (déplacement en bus plutôt qu’en voiture, en véhicule électrique plutôt qu’en diesel) ne changera ni les lois de la physique, ni celles de la chimie, ni celles de l’économie. Souhaiter que l’économie mondiale soit totalement dé-carbonée en 2050 est un bel objectif, mais les moyens pour y parvenir sont encore au stade d’idées, rendant les politiques d’inflexion de courbes aussi inutiles qu’elles sont chères.

Dès lors, le débat mériterait de quitter la sphère idéologique pour un peu de pragmatisme.

Pour plus d’informations, c’est ici.

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  • Il y aussi un truc renouvelable oublié ,les mandats électoraux et on sait ce que ça vaut !
    Dommage que la pensée climatique ne soit pas renouvelable ,elle, mais figée dans le temps , beau conservatisme pour une science qui n’a même pas debuté !

  • les seules choses qui lm’ennuient vraiment est la prétention que ce soit « prouvé » par la science et que contester risque de devenir un crime.

  • Le socialisme est mort.
    Les croyants étaient désespérés , ils ont besoin de croire.. Alors des petits malins ont embrayé sur le réchauffement climatique ..
    Car comme le communisme il a des ambitions planétaires, des capacités a lever de l’argent public et véhicule chez les adeptes
    un engagement fort.
    A partir de là.. roulez jeunesse.. ceci dit si on ne considère que le battage médiatique le mouvement est fort , mais si on regarde les résultats électoraux.. ce guignols ne pèsent rien.. et sont utiliser pour justifier les taxes

    • Le socialisme c’ est comme l’ herpes, une fois qu’ on l’ attrape on ne peut plus s’ en debarrasser..

    • Ils ne pèsent électoralement pas grand chose mais ils ont mis sous dépendance tous les partis politiques ,pas un politique ne dit du mal de l’écologie et encore moins du climat ,pas par conviction mais parceque l’électeur est forcément écolo ,des le berceau on l’instruit dans ce sens, et aime a penser qu’il est utile a quelque chose de plus grand que lui et cela ne peut pas s’arranger dans le futur , car la pauvreté est écologique..et nos politiques savent qu’ils ont perdu leur pari sur une économie forte !

      • Sauf que l’on confond l’écologie et le climat. D’ailleurs le « kit transition écologie » l’un des 4 thèmes imposés par le gouvernement commence par un préambule sur le réchauffement climatique. Vous avez dit bizarre ?

  • Une étude de la naza indique que grâce au CO2 la terre est en train de reverdir.
    Merci à l’inde et la Chine d’en produire un max pour écologiser la planète.
    http://lequidampost.fr/grace-au-co2-de-la-chine-et-linde-la-planete-augmente-sa-verdure/

    • @lequidam: Vérifiez tout de même l’impact du (léger) réchauffement avec les hivers doux, ainsi que l’augmentation (supposée) des pluies…

    • Lequidam : je ne traite jamais les gens d’abruti et je ne ferai pas exception pour vous. Mais permettez-moi de vous qualifier de menteur et de manipulateur.
      Dans votre lien vers votre blog, vous dites que l’augmentation du CO2 est la cause du verdissement de l’Inde et de la Chine. Or, l’article de la NASA citée en source ne dit absolument pas cela ! D’ailleurs, les mots « CO2 » et « gas » ne sont même pas présents dans le texte…
      La NASA indique que le verdissement constaté est « from programs to conserve and expand forests. These were developed in an effort to reduce the effects of soil erosion, air pollution and climate change. »
      et également : « The effect stems mainly from ambitious tree planting programs in China and intensive agriculture in both countries. »
      Votre interprétation est mensongère et trompeuse. Vous souhaitez juste faire de la pub pour votre blog (plein de fautes) ?

  • Il paraît que les bases mêmes du débat scientifique sont fortement biaisées : http://revue-arguments.com/articles/index.php?id=89
    C’est à dire que l’effet de serre du CO2 (au-delà d’un seuil) est tout à fait improbable, d’un point de vue purement scientifique.
    Mais comme le débat scientifique a été interdit, c’est pas demain la veille qu’il y aura un changement dans les postures.

    • Le problème commence avec les mesures de température: un peu de mesure, beaucoup de calculs statistiques.
      Et la température moyenne ne signifie rien au niveau du climat…
      Tout cela est, depuis le début, une affaire politique et de science politisée.
      Et vu les modes de financement de a recherche scientifique, ce n’est pas près de s’arranger, sauf sous la pression de l’opinion publique si une majorité retrouve un peu de bon sens… ou est suffisamment révoltée par les millirds d’euros gaspillés.

    • C’est indéniable que le CO2 n’est pas problématique pour le climat d’un point de vue des lois de la physique. Si ça ne passe pas, je ne pense pas que l’absence de débat scientifique en soit la cause. La science malgré ses précautions, n’en reste pas moins une affaire humaine. C’est pratiquement une question de paradigme. La première référence au réchauffement atmosphérique par le CO2 date de 1896. La science climatique est alors débutante. Petit à petit, au rythme des découvertes, jusque dans les années 70, le rôle inquiétant du CO2 anthropique fait son chemin dans la communauté scientifique. Ceci dit c’est une science qui reste encore confidentiel donc avec peu de programmes de recherches. FIn des années 80, cette inquiétude passe dans la sphère public (par le politique et les médias) avec la création du GIEC. Tout cela aux Etats-Unis principalement. On connaît la suite. En quelque sorte le ver était dans le fruit de la science climato dès ses débuts.

      Dés lors on peut comprendre qu’Il est très difficile de briser cette inertie même dans la communauté scientifique. Alors on s’imagine le machin avec la politique et les médias en plus. Cependant cette lumière soudaine, si elle a attiré des fonds pour évaluer plus précisément les risques, elle a aussi favorisé la confrontation scientifique. Je ne sais pas s’il y avait des climato-sceptique dans les années 60.

      Les choses vont rentrer dans l’ordre au fur et mesure que la climatologie se crédibilisera. L’histoire de la science est faite de cas identiques (théorie de l’évolution, dérive des continents, big, bang etc). Et encore pour certains tout n’est pas réglé, c’est aussi ça la science. Elle n’est pas hors des sociétés humaines mais elle y est pleinement immergée.

      • Indivisible, j’aime bien vous lire car vous êtes posé dans vos commentaires. Je suis d’accord avec vous sur le fait que la science n’a pas encore toutes les clés pour tout comprendre et qu’on progresse.
        Mais le CO2 est un gaz à effet de serre, c’est prouvé de nombreuses façons. Et les climatologues sont bien certains, avec les concentrations et tout le bazar.
        Et pour le « débat scientifique interdit », le fait que des bouquins comme « Le réchauffement climatique : le pavé dans la mare » soit en vente libre sur Leclerc et la Fnac tempère quelque peu la censure que beaucoup ici imagine. Bien que la liberté de parole sur le sujet soit parfois bien difficile. Comme sur le nucléaire par exemple.
        Mais il est parfois difficile de laisser ouverte la porte à toutes les opinions. Comme les anti-vaccins par exemple; tout autre débat mais ces gens sont persuadés de leur théorie comme les climato-sceptiques le sont. Dur dur de discuter des fois.

        • Merci !
          Que le CO2 soit un gaz à effet de serre n’en fait pas pour autant un candidat idéal du malheur humain. Oui discuter est toujours compliqué mais pas impossible.

  • La première partie de l’article correspond parfaitement à ce que j’essaie d’expliquer régulièrement. Ensuite l’auteur propose un débat pragmatique (non scientifique) sur quelques points à la portée de tous. Je partage complètement ! Hélas un débat c’est inévitablement entretenir le « Eux contre Nous ». La preuve en est des commentaires ici très centrés anti-réchauffistes. Ailleurs ils seront « pro » réchauffistes et anti méchants tueurs de planète.

    Or où se situe la réalité des actions pour le climat ? Elles sont démesurées pour les réalistes et insuffisantes pour les réchauffistes. Je n’ai pas le temps de trouver les chiffres mais je pense que depuis 20 ans qu’on nous bassine avec le réchauffement, l’argent réel dépensé est largement inférieur aux montants annoncés. Il en est de même pour les mesures concrètes type réglementations : certaines ne sont jamais adoptées et celles qui le sont sont difficilement appliquées. Là encore à vérifier.
    Cela ne ressemble t’il pas à un consensus ? Si les réalistes semblent moins nombreux dans les médias ou les paroles, dans les actes l’équilibre est mieux respecté.

    • Un seul euro dépensé « pour le climat » est de trop.
      Ce sont des trouvailles de capitalisme de connivence (pour ne pas dire directement de la corruption) pour dépenser l’argent gratuit des autres dans l’intérêt des copains.
      Il n’y a pas d’argument scientifique derrière, c’est d’ailleurs pourquoi tout débat réellement scientifique est complètement interdit. Pour rappel, le GIEC est un organisme inter-gouvernemental, donc politique et pas scientifique. Et ses « conclusions » aussi.

      • Bien sûr que ça existe mais la réalité n’est pas que ça. Vous êtes comme le poisson dans son bocal qui n’a rien qu’une vision partielle.

      • Je me dis quand même que, dans l’hypothèse totalement improbable que tout cela soit un complot mondialiste-écologiste-communiste-insérez-un-mot-iste, tout ça créé de l’activité économique :-). Après tout, comme selon bon nombres de gens ici, le seul moyen pour l’Homme de s’accomplir est de produire/consommer, ça fait un circuit économique comme un autre. C’est pas pire que l’homéopathie, les chaines Youtube ou le football.

        • Je souhaiterais consommer moi-même, autant que possible, mon propre argent plutôt que le voir « redistribué »…même si c’est pour des dépenses « écologiquement responsables »

          • Balthazar, allez vivre aux États-Unis, vous serez comblé.

            Oui, continuons à détruire notre environnement. Nous regretterons bientôt les services gratuits fournis par les écosystèmes, nous regretterons notre gaspillage de pétrole, de phosphore, de surface, …

            Peut-être vous faut-il aussi admettre que nous vivons dans une démocratie, aussi imparfaite soit-elle, et que d’autres (non minoritaires) souhaitent préserver un environnement sain.

    • On ne peut pas engager des milliards d’euros « par précaution » sur tout et n’importe quoi.

      Et « changement climatique » donne bien la mesure du n’importe quoi : on ne sait pas si ça change en plus ou moins, en humide ou sec, en bien ou mal, ou quand. Les modèles étaient totalement imprécis. On sait de plus qu’ils sont totalement faux.

      Les milliards d’euros engagés sont l’argent des autres et plus encore l’argent des classes moyennes qui s’appauvrissent en conséquence.

      • Et en ce moment, Les Randonneurs se tortillent pour trouver comment faire les poches des classes moyennes afin de distribuer de l’argent aux classes moyennes en colère …

  • encore un article…encore un coup d’épée dans l’eau
    rien ne pourra enrayer cette hystérie, collective, sinon la confrontation avec la décroissance qui n’aura rien d’heureuse.
    Si les jeunes sont dans la rue, ce n’est pas parce qu’ils auraient pu juger de la pertinence de la théorie, mais parce que derrière eux, tout le corps professoral les « biberonne » de ce qui est devenu un mantra.
    A ce propos, permettez moi une remarque:
    vous utilisez pour le CO2 le terme « gaz à effet de serre »validant par là même ce qui n’est qu’une théorie.Il serait préférable d’utiliser le terme de heat trapping gas, plus précis.Il n’y a aucune validation expérimentale d’un effet de serre du CO2,et posez-vous la question d’une terre avec une atmosphère composée uniquement de gaz non Heat trapping?
    Lindzn, qui n’est pas un perdreau de l’année estimait la t° moyenne d’une telle terre à …60 °, ce qui lui fait dire que le CO2 refroidit l’atmosphère!
    Ce qui se passe est très curieux, mais pas inédit, les gaulois craignaient déjà que le ciel ne leur tombe sur le tête, et on a bati des centaines de cathédrales, alors que les GJ de l’époque avaient du mal à survivre uniquement en agitant des peurs millénaristes.
    C’est curieux, car on aurait pu espérer que des populations plus instruites sauraient garder raison, il n’en est rien,on est en plein rejet de la sciences.
    Un ministre flamand avait eu une réponse sensée aux manifs pour le climat,vite balayée par la presse mainstream.
    Une petite autiste, assez inquiétante, est reçue à l’Elysée, pour dicter notre politique énergétique, et tout le monde applaudit, c’est insensé, et désespérant

  • L’idée que l’homme agit sur le climat, associée à l’idée que toute variation de climat est un mal, permet à tous les étatistes de justifier les interventions publiques sous forme de taxes et de réglementations. C’est du pain béni pour les socialistes.

    • Le but est de mettre en place un gouvernement mondial et de « socialister » les récalcitrants comme les USA.

      En effet, cela fait mauvais genre que les américains soient riches alors que les « socialistés » sont de plus en plus pauvres.

      En outre, que faire quand on a été président, inéligible à cause du non-renouvellement – ou viré comme un mal-propre. Dans un gouvernement mondial, il y aura évidemment des postes à pourvoir avec des pouvoirs et des avantages formidables. Chouette !

  • D’après Al Gore, il me semble que la méditerranée devrait déjà être montée d’un mètre cinquante dans le Vieux-Port a Marseille.
    Dommage ce n’est pas le cas, et les quartiers nord sont hors d’eau. autre bonne conséquence, Bouteflika peut se représenter sans être obligé de mettre des roue de vélocipède a son fauteuil roulant. Comme quoi ! ?

  • Une position intéressante, transpartisanne, rationelle de Judith Curry

    Des solutions no-regret, pas du 20e siècle, pas saignates, aucas où l’un des camps ait finalement raison.

  • Où je suis dans ma REGION 17 , il y a un comparatif de Météo sur 15 ans et 50 ans .. il y a des jours plus chaud et d’autre plus froid et dans l’ensemble sur 50 ans c’est equivalent … Comparer dans vos Regions sur 15 ans et 50 ans ..je ne suis pas du tout un expert climatique , c’est un constat personnel
    le Climat c’est un peu comme la mode c’est un cycle de 40 à 50 ans !! En plus il faut comparer ce qui est comparable : la population a augmenté + le trafic voitures , camions etc..etc… En plus je me mefie des donneurs de leçons , qui pour eux tout est
    permis par exemple la Secrétaire d’État de l’environnement qui roule a 150 sur une route limite 110hm/h suite a la pollution …Le réchauffement Climatique , A prévoir ou prévu une taxe … en créant une taxe hop le problème sera réglé !!! Le rechauffement climatique va baissé et s’il reste en l’état, rajouté une augmentation de taxe !!!

  • @ jojoletaxi , ces jeunes qui manifeste pour le climat . je leur propose lors de leurs vacances de partir sac a dos et de profiter de la nature !! au lieu de prendre trains , avions , bateaux , voitures , scooters … je leur conseille le velo comme transport !!! ?

  • Il y a un autre tabou de taille : l’expérience des deux dernières décennies (forte hausse de CO2 mais seulement +0.15 ͦC/ décennie) penche vers une sensitivité climatique qui tourne autour de +1.5 ͦC pour chaque doublement de CO2 dans l’atmosphère. Cad qu’entre 1850 (concentration CO2 de 280ppm) et la fin du XXI siècle (entre 550 et 600 ppm de concentration CO2 attendue) on peut s’attendre á +1.5 ͦC par augmentation de [CO2]. C’est la frange basse de l’estimatif GIEC. Pas trop de quoi paniquer… Le problème c’est qu’on a une industrie de fin du monde (journalistes, partis politiques, idéologues de la décroissances, industrie « verte »… ) á entretenir.

  • En réponse à Amady, il n’y a pas de preuves particulières à apporter pour classer le CO2 comme gaz à effet de serre. Il suffit de regarder son spectre d’absorption infrarouge: celui-ci possède des bandes ou des pics d’absorption à l’intérieur du spectre infrarouge réémis par la terre (qui a un maximum vers une longueur d’onde de 10µm) et de ce fait il est un gaz à effet de serre qui empêchera une partie du rayonnement infrarouge de la terre de repartir entièrement dans l’espace. Par contre la position des bandes d’absorption (pics vers 4µm de longueur d’onde et bande au-delà de 15µm) n’en font pas un bon gaz à effet de serre contrairement à la vapeur d’eau (de très loin le principal) ou le méthane (peu dangereux actuellement sur ce plan vue du fait de sa très faible concentration dans l’atmosphère).
    Par ailleurs ce qui a été prouvé expérimentalement (en particulier par les travaux de l’équipe de Jean Jouzel, c’est que les hausses de températures observées dans le passé ont toujours précédé les hausses de concentration du CO2 dans l’atmosphère et non l’inverse comme a essayé de le démontrer malhonnêtement Al Gore dans son documentaire ‘La vérité qui dérange’.
    En soi cela n’a rien d’étonnant car du fait du phénomène physique bien connu de dégazage des océans toute élévation de températures moyennes sur terre engendrera une hausse de concentration du gaz carbonique dans l’atmosphère.
    Que cette hausse de concentration de CO2 engendre en retour une élévation de température, c’est tout à fait possible mais non prouvé expérimentalement à ce jour.
    C’est d’ailleurs pour cela qu’il y a polémique.
    Le problème est en effet complexe: l’effet de serre devrait, en retenant une partie de l’énergie infrarouge rayonnée par la terre via les absorptions par le CO2, conduire à une augmentation de la température mais il existe aussi de très nombreuses rétroactions qui viennent perturber cette conclusion simple. Le problème est que toutes ces rétroactions ne sont pas parfaitement connues ou parfaitement modélisées, et que certaines sont même ignorées dans les modèles actuels (par exemple les mécanismes de formation des nuages qui sont un point clé).
    Cela expliquent les énormes écarts observés entre les prévisions des différents modèles qui dans toute autres domaines de la physique invaliderait la théorie.
    Les climato-sceptiques, dans leur majorité, ne mettent pas en cause le réchauffement climatique actuel mais la cause unique qui en est donnée via l’effet de serre du gaz carbonique.
    Ils dénoncent aussi la présentation médiatique catastrophique et souvent hystériques qui entoure ce réchauffement alors même que toute les périodes de climat doux de notre récent passé (optimum médiéval ou optimum romain) sont plutôt décrites par les historiens comme des périodes de prospérité.

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