Parlons climat : (III) Pognon, GIEC et Politiques publiques

En somme, le climat est devenu une excellente excuse pour mobiliser des sommes publiques de plus en plus colossales avec un résultat... très discutable.
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Parlons climat : (III) Pognon, GIEC et Politiques publiques

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 15 décembre 2017
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Article écrit en commun par Nathalie MP et h16

C’est officiel et c’est merveilleux : depuis le début de la semaine, Paris est la capitale mondiale de la conscience climatique, Nicolas Hulot en est le chevalier vert, et le pétulant Macron est le nouveau sauveur du monde.

« La planète brûle toujours » confiait avec sa prudence légendaire Laurent Fabius au Figaro, en concédant toutefois que « nous ne regardons plus ailleurs », et qu’il ne reste donc plus qu’une chose à faire : trouver de l’argent, beaucoup d’argent, des masses énormes d’argent, des centaines de piscines olympiques remplies d’argent frais pour accélérer vigoureusement notre entrée dans un monde d’autant moins chaud plus cool qu’il sera furieusement décarboné.

Oui, la planète brûle, c’est horrible et vous le savez car vous avez lu nos deux articles précédents (I & II) qui montrent le réchauffement colossal de la planète (une augmentation titanesque de 0,6° C au XXe siècle suivie d’une très violente stabilité depuis). Le coupable est sans aucun doute possible le CO2 dont la teneur dans l’atmosphère a vertigineusement augmenté de 0,032 % à 0,04 % entre 1960 et aujourd’hui.

Oui, la planète brûle et il nous faut donc agir : les conséquences matérielles et humaines de ce réchauffement climatique anthropique (RCA) sont déjà désastreuses (par exemple, il y avait plus de 5000 ours polaires en 1960 alors qu’ils ne sont plus que 25 000 aujourd’hui). Mais surtout, si le pire n’est pas certain, il n’en reste pas moins « devant nous », et quoi qu’on fasse, « on n’en fera jamais assez » – dixit Nicolas Hulot.

Oui, la planète brûle et Emmanuel Macron est formel :

« Si on décide de ne pas agir et de ne pas changer la manière dont nous produisons, dont nous investissons, dont nous nous comportons, nous serons responsables de milliards de victimes. (CBS, 12 décembre 2017). »

Des miyards, qu’on vous dit ! De dollars, surtout, que nos réchauffistes entendent bien s’accaparer.

C’est pour cela que Macron et Hulot ont convoqué coup sur coup le Climate Finance Day et le One Planet Summit de lundi 11 et mardi 12 décembre dernier : les États-Unis partis avec leurs milliards, Macron se retrouve dans la soutane de Grand Sauveur de la planète aux poches percées, et sans le moindre sou d’avance.

Il faut donc trouver des financements, ajuster les impôts, impliquer le secteur privé, bref, inciter la finance mondiale à « penser printemps » et petites feuilles vertes jusqu’au bout ; c’est pour la bonne cause.

Pour rappel, l’Accord de Paris signé lors de la COP21 de décembre 2015 prévoyait de la part des pays riches une enveloppe « plancher » (mais dodue) de 100 milliards d’euros par an afin d’aider les pays pauvres à financer leur transition énergétique… Sachant qu’on est encore très loin du compte, et que cette somme ne couvre même pas la transition énergétique des pays riches.

Billancourt, qui hébergeait jadis Renault et accueille ce One Planet Summit, frise encore une fois le désespoir aux fers chauds : Armelle Le Comte, responsable Énergie climat d’Oxfam France, sanglote déjà sur ces deux climathons aux résultats concrets décevants : pas de volonté politique, trop d’opérations existantes rhabillées en vert, absence de vexations fiscales et réglementaires écologiques et surtout, pas de mention de la taxe européenne sur les opérations financières alors que Macron s’était engagé à la relancer.

C’est mou, tout ça.

Non, ce qu’il faudrait, c’est du costaud, du solide, du massif, du brut d’impression comme l’explique Gaël Giraud, économiste en chef de l’Agence française de développement, tout à fait à l’aise :

« Il faudrait 6000 milliards de dollars par an, pour les investissements dans les infrastructures vertes, dont 4000 milliards pour les pays du Sud. »

Mille milliards de mille millions de mille dollars, voilà qui est parler : pourquoi cramer 100 gros milliards là où 6000 petits milliards pourraient suffire ? Après tout, ce n’est que 8 % du PIB mondial (77 000 milliards en 2016) ! Au diable l’avarice ! Tavernier, servez-nous à nouveau de votre délicieux caviar, c’est le contribuable qui régale !

Devant de tels chiffres, un peu de recul s’impose. Recul d’autant plus important que les données sur le climat incitent à la prudence et que le GIEC, l’organisme à l’origine de ces données, est loin d’être aussi scientifique qu’on nous le serine. Sa fondation fut d’ailleurs motivée bien plus par la politique que par la science.

C’est pourtant sur sa recommandation de limiter le RCA à 2° C — voire 1,5 ° C — par rapport à l’ère préindustrielle que repose toute l’hystérie climatique actuelle avec pour conséquence la définition de politiques aussi coûteuses que leur rationalité est douteuse.

Le GIEC, ou « Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat », a été fondé conjointement par l’ONU et l’OMM (Organisation météorologique mondiale) en 1988. Avec de tels parents, on pouvait espérer un enfant timide mais scientifique. Il n’en fut rien : émanation d’États en lieu et place d’entités scientifiques indépendantes, le pauvre animal souffre d’une malformation congénitale dès le départ de sa mission qui sera d’étudier les conséquences du RCA alors posé comme vérité irréfutable (la formulation a changé depuis) :

Le GIEC a pour mission d’évaluer […] les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation.

En 1988, Michael E. Mann n’avait pas encore sorti sa courbe en crosse de hockey controversée qui servira de base (erronée) à l’alarmisme climatique, mais les opinions publiques des pays occidentaux avaient été sensibilisées dès 1972 aux enjeux écologiques tels que pollution et épuisement des ressources par le rapport du Club de Rome et la Conférence de Stockholm.

Dans ce contexte, Margaret Thatcher trouva dans la thèse du RCA un argument supplémentaire de poids pour démanteler les charbonnages britanniques non rentables, briser les syndicats de mineurs qui s’opposaient à leur fermeture et pousser l’énergie nucléaire.

La création du GIEC puis ses recommandations bénéficièrent alors de son soutien parfaitement calculé et très politicien. De formation scientifique elle-même, elle n’hésita pourtant pas à inciter la Royal Society (Académie des Sciences britannique) à trouver une relation entre les températures et le CO2 et à balayer les incertitudes scientifiques qui apparaissaient :

Nous ne comprenons pas encore complètement les gaz à effet de serre ni comment ils vont opérer, mais nous savons qu’il est de notre devoir d’agir. (1988)

Nous devons appliquer le principe de précaution au niveau international […] et ne pas perdre du temps et de l’énergie à discuter le rapport du GIEC. (1990)

Ce qui ne l’empêchera pas, au début des années 2000, de se raviser et d’adopter des positions plus réalistes, considérant finalement qu’elle s’était fait avoir par des experts plus pétris de catastrophisme que de science. Néanmoins, la décision de Thatcher lui permit d’effectuer la reconversion britannique en faveur du nucléaire. Choix judicieux puisque c’est une source d’énergie sûre et bon marché qui n’émet ni CO2 ni particules polluantes.

Mais pour les réchauffistes les plus échauffés, ce n’est évidemment pas suffisant : si on parle de transition énergétique, cela implique non seulement de sortir du charbon, du pétrole et du gaz, mais également de sortir du nucléaire.

On se demande si le véritable agenda écologiste n’est pas là.

Ainsi, en Allemagne, on constate aujourd’hui que la montée en puissance des énergies renouvelables intermittentes (29 % de l’électricité allemande dont 12 % pour l’éolien et 6 % pour le solaire) s’est fait exclusivement au détriment du nucléaire (graphe ci-contre extrait du journal Le Monde). Ce qui impose, comble de l’ironie, d’ouvrir des mines de lignite à ciel ouvert extrêmement polluantes et de faire tourner à plein des centrales à charbon tout aussi polluantes pour couvrir les besoins.

Inutile de dire que dans ces conditions, les émissions de CO2 par habitant sont beaucoup plus élevées en Allemagne qu’en France, tout comme le prix de l’électricité (environ le double pour les deux grandeurs).

La situation électrique française est complètement différente, mais elle est également marquée par la volonté de sortir du nucléaire.

C’est pourtant un secteur qui – répétons-le – n’émet pas de CO2, dans lequel nous avons maintenant une grande expérience, et qui représente aujourd’hui environ 72 % de notre production électrique. Si l’on ajoute les 12 % de l’hydraulique et les 7 % de l’éolien, du solaire et des bioénergies, la France n’est pas loin d’avoir une électricité parfaitement CO2-free (voir graphique ci-dessous).

Las ! Bien que favorable, cette situation ne saurait convenir à nos écologistes les plus conscientisés.

Dans les principes inébranlables de l’écologie de combat, le nucléaire est une abomination qui ne peut recevoir qu’un « Nein, Danke ! » ferme et définitif permettant de mépriser toute analyse comparée des différentes sources d’énergies possibles. Mépris des faits qui sera commode pour Ségolène Royal en 2015 afin de propulser sa loi de transition énergétique ; mépris de la logique ouvertement partagé par le Nicolas Hulot de l’époque ; mépris des conséquences entériné par le frétillant Macron lors de sa campagne électorale qui reprendra telles quelles les lubies de Ségolène visant à faire descendre la part du nucléaire à 50 % de la production électrique en 2025.

Hélas pour nos trois Pieds Nickelés Ségolène, Nicolas et Emmanuel, cet objectif est totalement irréalisable sans relancer dans le même temps des centrales à charbon et à gaz. La réalité ne peut être méprisée que le temps d’une élection : la mort dans l’âme mais avec un peu plus de logique et de réalisme que nos amis allemands, le gouvernement a donc revu ses plans à la baisse.

À des fins médiatiques et électorales, nos mousquetaires du bricolage énergétique ont tout de même promis de communiquer au plus vite le nombre de centrales nucléaires qui seront fermées, et quand. Ce serait vraiment trop dommage de se fâcher avec Greenpeace qui n’hésite même plus à se vautrer dans l’amalgame grossier entre pétrole et nucléaire :

« Ce n’est pas en reculant sur le nucléaire que la lutte contre les dérèglements climatiques s’accélérera. Nicolas Hulot se doit d’être le rempart contre les lobbys du pétrole et du nucléaire.»

Raisonnement sous-jacent : il faut accélérer le démantèlement du nucléaire pour faire enfin monter en puissance l’éolien et le solaire, énergies d’avenir vertes, mignonnes et créatrices d’emploi. En revanche, on n’entend plus personne lorsqu’il s’agit de rappeler que ce sont des énergies lourdement subventionnées, à l’intermittence très mal maîtrisée et incluant des terres rares pas du tout écologiques.

Récapitulons

Oui, il y a bien eu un réchauffement climatique entre 1850 et 2000, suivi d’une pause. La cause mise en avant, les émissions anthropiques de CO2, semble bien fragile sur le plan scientifique tant la science climatique est encore jeune et nous réserve régulièrement des surprises.

Mais admettons.

Cependant, si la chasse à l’affreux dioxyde de C est à ce point importante, pourquoi en veut-on plus à l’énergie nucléaire qu’au charbon ? Et si la lutte contre la pollution est si importante, pourquoi s’en prendre plus au CO2, qui n’est pas un polluant, qu’aux particules fines et au CO notamment, polluants avérés ?

Quelle belle pelote d’incohérences bien embrouillées ! Dès qu’on en tire un fil, on découvre les motivations idéologiques anti-progrès, anti-développement et anti-capitaliste de l’écologie radicale qu’une quelconque démarche scientifique impartiale visant le progrès de l’Homme et de la planète.

Cette pelote d’incohérences sert cependant de support à des politiques publiques extrêmement dispendieuses visant à transformer autoritairement les comportements des gens selon le schéma classique : inciter, taxer, punir.

Les mêmes sommes investies de façon privée, dans un marché libre, concurrentiel et transparent grâce à un système de prix non faussés permettrait l’apparition d’une grande diversité d’acteurs aux centres d’intérêt variés, embrassant un grand nombre de sujets écologiques différents (et pas seulement un petit greenwashing de connivence agréable aux autorités). Cela permettrait en surcroît de trouver l’équilibre énergétique de demain compatible avec le développement humain et la protection de l’environnement.

Les préoccupations écologiques sont entrées dans le quotidien des gens. Il n’y a plus qu’à les laisser faire, tant l’économie est aujourd’hui une écologie.


Articles précédents :
4 décembre 2017 : « Parlons climat : (I) Contexte, températures et gaz carbonique »
11 décembre 2017 : « Parlons climat : (II) Ouragans, océans et ours polaires »

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  • Bonjour

    Je pense que de parler de ‘pause’ depuis 2000 est contre-productif, la température ayant augmenté de 0.3°-0.4° (Gistemp Hadcrut et autres).
    Le réchauffement est réel, sans doute dû au CO2, après on voit bien que le GIEC fait un dossier à charge, alors que les pics historiques de température sont des périodes de croissance (Optimum médiéval, romain et minoen), période que Man a tout fait pour éliminer.

  • Quel plaisir de lire Nathalie MP. Elle met le doigt sur des points que personne n’aborde, comme les rôles de Me Thatcher en son temps. Cela donne un éclairage surprenant sur ce mécanisme de perversion de la pensée et la mauvaise utilisation de la science et de certains scientifiques. Par ailleurs le dit GIEC en français est une adaptation abusive de l’IPCC ; il ne s’agit pas d’experts. Mais le tout marche à merveille ; jusqu’à quand?

    • oui, enfin un article original et constructif : l’écologie c’est de la merde, le nucléaire c’est fantastique parce que ça fait pas de co2 mais de toute façon on s’en fout parce que le co2 c’est un complot, le réchauffement on verra bien demain, le glyphosate au petit déjeuné, un petit vomito au passage sur l’état méchant qui tue, et louange à toi seigneur marché qui sauvera la terre. Amen.

      • un article original et constructif dénoncé par un commentaire qui l’est tout autant. Au moins vous faite preuve de cohérence question facilité.

  • C’est toujours le même schéma que l’on retrouve à l’œuvre dans ces questions de climat, d’écologie et de résistance au changement (médicaments, phobie des ondes…) et à l’implantation de grands équipements (type aéroports).
    Il y a d’un coté des manipulés comme par exemple des utopistes à tendance violente persuadés qu’il faut tout détruire pour rebâtir une autre société. Ou encore des jeunes paumés se cherchant des prétextes à la violence et au pillage. Il y a aussi une partie assez nombreuse de la population se laissant dominer par l’émotionnel et versant progressivement dans un obscurantisme irrationnel.
    De l’autre coté il y a les manipulateurs qui ont tous en commun de ne poursuivre aucune utopie mais simplement de chercher des bénéfices rapides.
    Exciter des activistes violents fait partie des moyens utilisés par les manipulateurs.
    Les états sont de grands manipulateurs car il faut bien trouver des prétextes pour lever des impôts et pour convaincre les électeurs que les politiciens leur sont indispensables. Mais il y a aussi pas mal d’intérêts privés. Au premier rang de ceux ci tous ceux qui vendent ou installent des moyens présentés comme bons (éoliennes et panneaux solaires notamment). Dans l’état actuel des choses il est clair que sur la durée de vie totale de certains équipements , les bénéfices ne seront pas au rendez vous. En revanche ceux qui vendent ou installent ces équipements font des bénéfices qu’ils prennent en laissant ensuite le bébé à d’autres.

  • Ce qui me fait doucement rire est le prix de l’énergie , 6cts pour gaz et 12 cts pour l’électricité au kW..d’après un comparateur de prix en France. Je suppose qu’en Allemagne c’est la même chose , vendre du gaz est leur priorité. L’electricte bof , pas assez cher mon fils ,tout juste bonne pour percevoir des taxes alors que le ‘bon’ gaz , permet de faire de bons échanges commerciaux ..ce qui n’est pas le cas du nucléaire..allez donc vendre à des producteurs d’uranium !

  • toujours malaisé de contrer ce qui est essentiellement une hypothèse.
    Mais là où ça me gratte reste la politisation molle et informe de scientifiques qui connaissent les incertitudes mais qui se taisent sur le sujet.
    Des tas de des médias sont dans un rôle qu’ils pensent le leur propager la vérité donc un consensus scientifique..quant aux politiques tout ce qui peut relever d’un interet général supérieur les fait baver..

    Mais les médias pourraient au moins se poser des questions sur les ong autoproclamées vertes. On peut rêver.

    • Les media ont cessez d’informer leurs lecteurs pour militer. Même le Figaro a abandonné sa devise de Beaumarchais, il ne critique plus rien pour donner dans le politiquement correct.

    • « Scientifique » est une dénomination qui n’a aucun sens, si ce n’est d’interdire à ceux qui ne le sont pas de poser des questions ou de remettre en cause les conclusions. Même chez ceux qui se prétendent tels, il n’y a qu’un nombre infime de personnes qui comprennent et évaluent les incertitudes. C’est normal : à part quelques décideurs du secteur privé, les financeurs ne sauraient pas quoi faire de ces incertitudes, et les publications perdraient le caractère déterministe qui est essentiel à les faire accepter par les comités de lecture des revues scientifiques. Enfin, en ce qui concerne le climat, la plupart des offres de financement de projets de recherche dans quelque domaine que ce soit demandent explicitement de s’engager à des actions en faveur du climat, lesquelles font partie des critères de sélection (ainsi que le « gender-neutral » et la « social responsibility »).
      En conséquence, les « scientifiques », à l’insu de leur plein gré, soutiennent en toute bonne foi les vues des politiciens, mais ils restent mous parce que ce ne sont pas des convictions qu’ils se seraient forgées personnellement.

      • oui pas scientifique chercheur et monde académique…
        d’accord sans doute sur le fond…un ensemble de modèles ou la preuve par les modèles.. ce n’est pas très acceptable pour moi…
        SI vous demandez quelles sont les conclusions..scientifiques tirées par le giec…on n’a pas grand chose… plausible, conviction, croire, etc…bizarre…

        • Le GIEC a pris de vitesse les comités plus sérieux, et a donc inversé les rôles. Par comités sérieux, j’entends par exemple les panels chargés notamment de valider et de mettre à jour les normes ISO dont un grand nombre s’adressent à des ouvrages ou structures qui doivent résister au moins 50 ans aux éléments. Ces comités évaluent bien évidemment la stabilité des conditions de chargement au cours du temps. Lorsqu’ils l’ont fait eux-mêmes, ils ont abouti à la conclusion qu’il suffisait de surveiller l’évolution climatique mais qu’à priori, les normes pouvaient ignorer au moins jusqu’à leur prochaine révision dans quelques décennies les éventuelles dérives des conditions de chargement. Et ils ont découvert l’existence du GIEC, et admis sans démonstration que ce suivi pouvait être effectué par le GIEC, alors que ce dernier n’a ni les mêmes méthodes ni les mêmes objectifs de chiffrage du risque et de confrontation à des critères d’acceptabilité que l’ISO. Pourtant, l’ISO qui distingue et sépare les incertitudes de différents types, dont la représentation de la réalité par un modèle, l’erreur intrinsèque liée au modèle, l’aléa, etc. La conclusion finale doit répondre à la question « la norme permet-elle d’atteindre avec confiance les objectifs de fiabilité prescrits,,ou sinon comment doit-elle être modifiée ? ». Aujourd’hui, cette méthode sensée est balayée par le désir de conseiller les puissants et de se donner une importance démesurée.

          • je ne connais pas cet aspect… mais voila…vous voyez ce qui se passe et la réaction  » hein!??? c’est quoi ces conneries »

            • @ jacques lemiere

              Oui, c’est très déroutant et pourtant il serait important que l’on sache un jour, qu’au-delà des modèles mathématiques prédictifs, il y a (ou pas encore) des observations fiables qui donnent clairement une évolution dans un sens, dans l’autre ou concluant « qu’on ne sait pas »!
              Tout le reste est du pinaillage non probant ni dans un sens ni dans l’autre.

      • @MichelO

        Votre affirmation est intéressante car, à priori,
        le milieu scientifique en situation cornélienne ne vous semble pas étranger.

      • @ MichelO
        Pas du tout d’accord avec vous. Quel que soit le domaine, diverses théories sont proposées par les scientifiques qui en débattent, parfois violemment. Le scepticisme est intrinsèque à la science car si on ne remet pas en doute les certitudes il ne peut y avoir de progrès possible. Einstein a douté de la loi de Newton, acceptée par tous les scientifiques, qui ne lui semblait pas satisfaisante et a pu ainsi concevoir sa propre théorie.

        • Ca n’est pas vraiment comme ça que j’ai vu les choses. D’abord, pour traiter des incertitudes qui étaient le sujet initial, les spécialistes en sont des gens à part, incompris des autres pratiquants des différentes branches de la physique et des mathématiques. Cela dit, les grands esprits abondent des deux côtés, et suivant l’adage, les grands esprits se rencontrent, les petits se cognent. Si vous faites v/c petit dans la théorie de la relativité, vous retrouvez les résultats de Newton : les grandes théories étendent celles des prédécesseurs plutôt que de les réduire en cendres. La métaphore est connue dans le monde anglo-saxon parce qu’elle fut reprise par Newton, mais elle est d’origine française, d’avant le temps où l’on s’est mis à voir les succès des théories comme une victoire dans une confrontation : « Nous sommes comme des nains juchés sur les épaules de géants ». La seule certitude que nous avons est qu’on peut probablement améliorer les théories de nos pairs et de nos anciens. Mais il faudrait une grande arrogance pour proposer des théories contradictoires et transformer le débat en compétition, et ça finirait sans nul doute comme pour le climat en polémique médiatique qui n’a plus grand-chose à voir avec de la science.
          Dans le monde que j’ai la chance de connaître, les scientifiques sont amis et développent ensemble des explications théoriques à ce qu’ils observent. Par amis, je veux dire qu’on connaît leurs conjoints, leurs enfants, qu’on s’invite dans les maisons de vacances, et que c’est sur les serviettes en papier de l’apéro qu’on griffonne les équations. Ce ne sont pas le scepticisme et la remise en cause qui permettent de progresser, mais la conscience qu’on peut sans aucun doute faire mieux. Incertitude ne s’oppose pas à certitude, c’est simplement une mesure du flou autour de l’état de nos conceptualisations abstraites, et de la confiance avec laquelle on peut les utiliser pour faire des choix et prendre des décisions.
          On peut ainsi se trouver dans la situation où deux théories sont disponibles pour expliquer le même phénomène, où elles sont mutuellement exclusives, et où elles conduisent néanmoins aux mêmes choix : si le chat de Schrödinger n’est visible nulle part, c’est qu’il est dans la boite, nous n’allons pas nous affronter pour savoir s’il y est mort ou vivant.

          • @MichelO

            Votre raisonnement avant tout concret de scientifique est intéressant.
            Puisque vous faites allusion au paradoxe du chat de Schrödinger,je suppose que l’expérience de la double fente caractérisée par le comportement étrange des particules ne devrait pas vous poser de problème?
            L’incertitude il est vrai ne doit pas entraver les choix,mais elle reste essentielle pour anticiper
            les résultats futurs.
            Pour raisonner relativement juste,ne s’agit-il pas d’être avant tout réaliste?

            • Oui, les fentes aussi, cela nous rappelle que la réalité est ce qu’elle est, et que les théories, par exemple ondulatoire ou corpusculaire, ne sont que les représentations imparfaites que nous nous en faisons pour anticiper l’avenir. Les théories expliquent le monde, elles ne le régissent en rien.

  • Il y a longtemps que le cerveau de Fabius est complètement brûlé, contrairement à la Terre qui n’a pris que 0,6% en 150 ans. Mais on ne peut demander à un socialiste d’être instruit, raisonnable et intelligent. C’est contraire à leur nature et explique pourquoi ils sont de gauche. Incapable de discerner le monde réel des fantasme qui germent dans leurs cerveaux détraqués!

  • Le Giec, c’est un peu la deuxième lame du rasoir à deux lames… La première lame avait sévi dans les années 70, avec la première crise du pétrole. On nous serinait alors qu’on n’en avait plus que pour 40 ans. Ce que reste vrai aujourd’hui : on en a encore pour 40 ans…
    Le stratagème n’ayant pas marché, et les pays occidentaux désirant de moins en moins dépendre des énergies fossiles, qui ne leur appartiennent pas, il fallait faire appel à d’autres ressources argumentaires.
    D’où le réchauffement climatique d’origine humaine. Et l’émergence du Giec, notre deuxième lame, donc.
    Qu’il soit réel ou non, il tombe à point nommé pour imposer la fin des énergies fossiles. Et de son pire représentant, bouc émissaire idéal, le moteur à explosion !

  • « Et si la lutte contre la pollution est si importante, pourquoi s’en prend-on plus au CO2, qui n’est pas un polluant, qu’aux particules fines et au CO notamment, polluants avérés ?
    Quelle belle pelote d’incohérences bien embrouillées ! »
    Ca ne l’est que pour qui ne veut pas comprendre. Et ce passage jette une lumière assez crue sur les manquements intellectuels de l’auteur de l’article.
    On s’en prend bien évidemment aux deux. Il suffit de voir comment par exemple, depuis la parution de l’étude OMS sur le diesel, et celle, quasi simultanée de Bruxelles sur les particules fines, la chasse à la pollution s’organise, surtout dans les grandes métropoles, depuis 5-6 ans. Ce qui est assez amusant quand on connaît un peu le dossier, car, jamais par le passé, les villes auront été aussi peu polluées.
    Il y a deux sujets totalement distincts :
    1. le réchauffement climatique du aux GES (CO2, méthane…) dont on pense qu’il est d’origine humaine, rapide depuis un siècle et demi, et annonciateur de grandes catastrophes pour l’humanité, surtout celle vivant au niveau de la mer, et partant, pour les pays développés, du fait des réfugiés climatiques (il y a aussi un peu d’égoisme occidental dans l’affaire…)
    2. la lutte contre la pollution, qui est essentiellement une problématique urbaine, hystérisée, en dépit du bon sens, mais qui concerne de plus en plus de citoyens, à mesure que les métropoles grandissent au détriment des provinces. Parmi les polluants les plus critiques, les particules fines (surtout de taille inférieure à 2,5 micron) reconnues cancérigènes. Si le CO est toxique, il ne l’est qu’en atmosphère confiné ; les taux à l’air libre ne seront jamais problématiques. Les activités humaines, notamment transports, génèrent aussi des NOx, dommageables pour le système respiratoire. D’autres polluants ont disparu, comme le plomb (fin de l’essence sans plomb en Europe depuis une 20taine d’années), le soufre a baissé etc…
    Je ne pense pas qu’il y a une volonté de confondre les deux : si ce n’est pour les autophobes, type Hidalgo (dont la compétence est évidemment susceptible d’être mise en doute) qui peuvent concentrer sur leur bête noire, et les questions de réchauffement (émission de CO2) et les questions de pollution (émission de PF et autres menus plaisirs des poumons)…
    NB : en terme de pollution, et de conséquences individuelles, le pire restera le tabac, souvenez-vous en la prochaine fois que vous verrez un écolo, amateur de beaux discours sur les dangers de la bagnole, la clope au bec…

    • Merci pour les manquements intellectuels. Pourquoi toujours insulter les gens au lieu de discuter ?

      1) Ici on parle du climat (article III sur le sujet) et de la chasse au CO2 qui est le grand objet des COP.
      Dans ce contexte, il est incohérent de vouloir précipiter la fin du nucléaire s’il faut relancer les centrales à charbon et gaz en attendant que les énergies renouvelables intermittentes soient à même d’assurer une aussi bonne couverture des besoins énergétiques (incohérence Royale à propos de laquelle la France vient de rectifier provisoirement le tir).

      2) D’autant plus incohérent que le charbon est non seulement émetteur de CO2 mais également très polluant, alors que, oui, on lutte à fond (mais avec une certaine incohérence également) contre la pollution due par ailleurs aux carburants des transports avec leurs émissions (de plus en plus faibles, en réalité) de NOx, PM et CO, sujet traité dans cet article :
      https://www.contrepoints.org/2016/01/21/236119-ecologie-positive-une-bonne-bouffee-de-diesel

      • Il n’est pas impossible que moi aussi je fasse preuve de manquement intellectuel, car je n’ai rien compris au pourquoi de votre contre-argumentaire…
        Quand on traite de pieds-nickelés, un président de la république et des ministres de l’environnement, ayez au moins la décence de ne pas vous courroucer dès qu’on pointe vos insuffisances…
        Je vous rappelle que c’est vous qui vous étonnez de la soit-disante faible couverture médiatique accordée à la pollution, au bénéfice du réchauffement climatique. Faut-il vous rappeler les émotions suscitées par les pluies acides en Allemagne dans les années 70 ? Du durcissement de la règlementation sur les installations classées après la catastrophe de Seveso ? Des normes Euro qui sont prises, au niveau européen, dès le début des années 90, pour réduire la pollution automobile ? Des dispositifs de mesure de la pollution atmosphérique dont dispose les métropoles françaises (et européennes) ? De la mise en place des LEZ (low emission zone) dans les métropoles, un peu partout dans le monde ?
        Il est faux et mensonger de prétendre qu’on s’en prend moins à la pollution qu’aux GES ; typique des climato-sceptiques qui aimeraient qu’on leur lâche la grappe sur le climat et qu’on s’attaque à d’autres sujets…
        Comme il est faux de prétendre, comme vous le faites, juste avant, qu’on s’en prend plus au nucléaire qu’au charbon. En France, il n’est pas question de fermer toutes les centrales nucléaires. Et les réacteurs qui devaient l’être bénéficient, aux dernières nouvelles, d’un bon sursis. Les centrales à charbon, ont, en revanche, elles, été clairement condamnée par Macron et le gouvernement à brève échéance.
        Quant à me faire la critique de me montrer critique sur le type de prose que vous colportez, pardonnez-vous de vous mettre devant un miroir, mais c’est bien Contrepoints que je vois, article après article, moquer, se gausser, considérer comme des imbéciles incompétents idéologues tous ceux qui comme vous, ne bénissent pas le nucléaire chaque jour pair que Dieu fait, et qui ne pissent pas sur les apôtres du réchauffement climatiques, les jours impairs…

        • RTE, la filiale d’EDF chargée des réseaux de très haute tension, prévient que des risques de manques d’électricité sont à prévoir cet hiver. Déjà! Qu’est ce que ce sera quand on aura des voitures électriques. Qui fournira du courant, alors que notre production aura chuté?

          • Une bonne journée de neige et verglas, et les voitures électriques resteront éparpillées sur les routes loin de toute prise de courant jusqu’au printemps.

      • @Nathalie MP
        Lutte-t-on à vraiment « à fond contre la pollution due aux carburants des transports avec leurs émissions? »
        Concernant les transports il convient de préciser l’importance du transport routier privilégiant le « tout camions »,et le transport maritime aux conséquences bien supérieures au simple transport automobile!
        Démonstration faite,si besoin était que les impératifs économiques sont incontournables.

        http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/a-marseille-cet-habitant-impute-son-cancer-aux-particules-fines-1013157.html

    • J’adore ceux qui viennent commenter pour dire que l’auteur aurait des manquements intellectuels et nous offrent dans la foulée un magnifique gloubiboulga partant dans tous les sens.

      Je suppose que c’est de l’humour.

    • @ Jean Roule
      Vous feriez mieux de vous en prendre à vos propres manquements intellectuels et les corriger! Car si le réchauffement est dû au CO2, et qu’il faut donc stopper immédiatement les rejets, pourquoi imposer des énergies intermittentes qui vont augmenter les rejets de CO2 au lieu de les diminuer? Elles ne fournissent du courant que le quart du temps, donc pour les 3 quarts restant on est obligé de compenser en ayant recours à des centrales au gaz, mazout ou au charbon. En Allemagne c’est de la lignite qui est brûlé, or c’est le charbon de la plus mauvaise qualité qui pollue énormément. Non seulement ils relâchent de plus en plus de CO2 mais polluent comme au XXe siècle. N’oublions pas que l’extraction du charbon tue des milliers de gens tous les ans: accidents et maladies des poumons!

  • je ne veux pas vous déprimer mais ça ne marchera pas ; il faut s’adresser aux scientifiques pas au public ou aux médias…
    vous allez susciter un taux très faible de questionnement…dans la grande majorité des cas..on crois le consensus scientifique sur le sujet.
    quand vous savez que chez les chercheurs sceptiques affirmés la majeure partie a commencé par admettre la théorie …

  • La position proposée sur le nucléaire est très fallacieuse car elle occulte la question du retraitement des déchets et des restes des centrales.
    Le coût effectif du démantèlement des centrales est absolument inconnu, il portera sur des générations à venir qui auront la joie de consacrer leurs efforts à gérer les conséquences du chauffage de leurs glorieux ainés.
    Cela peut facilement s’envisager avec Superphénix, dont le vrai démantèlement n’est pas programmé, le site sera condamné pour des dizaines de milliers d’années : qui dans 30.000 ans se souviendra de la question ?
    EDF prétend avoir financé ces démantèlements avec un calcul d’actualisation financière, lequel, portant sur des plages de temps extrêmement longue conduit à une évaluation apparemment raisonnable, mais la question reste la même, qu’auront à faire nos descendant que de consacrer leur temps et leurs moyens à gérer nos déchets ?

    • En effet. Pour l’instant, le nucléaire est perçu comme un mal nécessaire, notamment dans la lutte contre les émissions de GES. Cette perception est néanmoins susceptible de changer dès qu’un accident nucléaire arrivera chez nous. Car n’en doutons pas, cela arrivera. Jusqu’à Fukushima, on pouvait se rassurer en se disant que Tchernobyl, c’était du nucléaire low-cost, d’un pays ni aussi doué ni aussi vertueux que ceux des économies occidentales libérales… Depuis Fukushima, cette illusion est tombée.
      Plusieurs pays européens, ont décidé, immédiatement ou dans la décennie qui a suivi Tchernobyl, de sortir du nucléaire. Cette volonté a été renforcée, en Allemagne, depuis l’accident au Japon. Pour ces raisons, et parce que d’autres accidents surviendront, le nucléaire est condamné d’ici quelques décennies.

      • Toujours le même problème d’incompréhension de danger et de risque.
        Combien de mort à Fukushima?
        Quelle honte de ramener la catastrophe qu’a été le tsunami avec ses 20.000 victimes directs à « Fukushima ».
        Il y a eu un accident de bus il n’y a pas longtemps, on arrêt les bus aussi alors …
        Combien de vies sauvées grâce au niveau de vie élevé que l’électricité abondante et bon marché a permis d’atteindre?

        • @SdW
          Les catastrophes nucléaires n’ont pas les mêmes conséquences que les autres catastrophes auxquelles vous faites allusion:
          Elles se distinguent par des conséquences irréversibles et coûteuses et ne peuvent être prises à la légère.(Le sarcophage de Tchernobyl,projet pharaonique devrait résister 100 ans!).
          il convient de comparer ce qui est comparable et faire confiance à la science qui tôt ou tard résoudra le problème des déchets et de la sécurité.(Fukushima n’avait rien de Low cost!!!).
          En l’occurrence,souhaitons le plus vite possible car le temps presse.
          La science se doit d’avoir le dernier mot !

          • La catastrophe de Tchernobyl aurait facilement pu être évitée : il suffisait à l’Etat de ne pas mettre ses copains coquins dans la salle de contrôle en leur donnant les pleins pouvoirs.
            Pour Fukushima, le centième des fonds dépensés depuis pour sortir du nucléaire aurait permis de sauver 10000 personnes au moins du séisme et du tsunami, sans pour autant qu’il y ait augmentation du risque par rapport à la centrale. Tous les donneurs de leçons devraient penser au prochain tsunami, et aux morts dont ils y seront responsables par les financements qu’ils auront subtilisés au détriment des bâtiments anti-sismiques et des barrières anti-tsunami qui manqueront cruellement.

          • Je vois que vous n’avez pas compris ou pas voulu comprendre la différence entre un danger et un risque.

            • @SdW

              Je vois que vous n’avez pas compris ou pas voulu comprendre qu’un risque doit être apprécié à la mesure des conséquences qu’il peut produire,sans qu’il soit nécessaire d’être obsédé par le sempiternel principe de précaution pour le sujet concerné du réchauffement climatique.

              • Prière de faire un google sur « différence entre risque et danger ».
                D’avance merci.

                • @SdW
                  Prière de m’indiquer éventuellement vos conclusions générales car en l’occurrence il s’agit d’être précis.
                  Vous n’êtes pas seul à préférer l’objectivité,et ne perdez jamais de vue que « le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ».
                  N’oublions pas l’humilité dont pouvait faire preuve une référence intellectuelle comme le regretté Jean D’ormesson qui pouvait répondre à une question philosophique par : »je ne sais pas »…….
                  D’avance merci
                  Cdt
                  https://actualitechretienne.wordpress.com/2010/09/01/letrange-sagesse-spirituelle-de-jean-dormesson/

                  • Ok, vous le faites exprès mais au cas où …
                    Le risque est le produit du danger et de la probabilité. Donc en utilisant vos termes, le risque est le produit de sa conséquence et de sa probabilité. On ne peut donc pas écrire « risque doit être apprécié à la mesure des conséquences » car c’est déjà inclus.
                    Quand un avion se crash, la conséquence est la mort de ses occupants ; le danger peut être difficilement réduit donc on met en oeuvre les moyens pour avoir une très faible probabilité. C’est pour cela que des avions décollent (et atterrissent) tous les jours car le risque est très faible.

                    • @sdW

                      O.K. pour la remarque sémantique : »errare humanum est ».
                      On peut cependant tomber d’accord sur le fait évident qu’un avion qui se crashe ne produit pas les mêmes effets qu’une catastrophe nucléaire.
                      Le risque qu’un avion se crashe est en effet insignifiant.
                      -Peut-on considérer de même, que si insignifiance il y aurait en matière de probabilités d’accident de centrales ,il faudrait les ignorer à l’instar du domaine de l’aviation?
                      Une telle suggestion ne relèverait-elle pas également d’une « sorte »de confusion?

        • @ SdW.
          Pour les morts à cause des radiations, je vous donne hélas RV dans quelques années.
          Sur danger/risque, j’ai déjà répondu sur ce point dans un article de je ne sais plus qui. C’est une approche individuelle intéressante, mais qui nécessite pour être complète de considérer la taille de la population concernée. La probabilité de décéder dans un accident de la route est infime (1 mort tous les 150 millions de kms) mais multipliée par le nombre de kms parcourus en France (500 milliards), ça nous fait plus de 3000 décès dans l’année (sans compter les blessés graves). La probabilité de se tuer en base jump est plus forte, mais elle concerne peu de pratiquants : une trentaine de morts sur 20 ans.

          • @JRDC
            En tout état de cause,il n’existe pas de différence de nature entre risque et danger,tout au plus une différence de degré,ce qui peut minimiser les potentialités du risque par rapport à la probabilité du danger,mais en même temps les deux notions restant dans le domaine de définition du vraisemblable.
            Ainsi,l’inquiétude subséquente doit rester à la mesure des conséquences pouvant en résulter.
            Tout raisonnement ne doit-il pas être avant tout orienté vers des fins utilitaires ?

      • Au cas où vous auriez oublié Fukushima n’a été provoqué que par un Tsunami, la centrale étant bâtie sur la côte.

        • @Virgile

          Fukushima provoqué « Que » par un Tsunami?

          Au cas où,de même,vous l’auriez oublié,les installations de la centrale avaient été renforcées pour résister à des tremblements de terre jusqu’à la magnitude d’environ 7,5,mais le séisme à l’origine d’un Tsunami avec une vague de 23,6 mètres maximum ,fut de magnitude 9,0,ce qui n’avait pas été un instant imaginé par les scientifiques au niveau des probabilités.
          Espérons pour le futur que la leçon soit tirée et qu’une centrale en bord de mer soit conçue à une hauteur suffisante !
          La nature est souvent imprévisible et plus capricieuse que les écolos : les scientifiques le savent mieux que quiconque!

          • Votre réponse, focalisée sur la centrale où les seules pertes ont été financières, est indécente envers les 20000 morts du séisme et du tsunami et leurs familles. Espérons pour le futur que la leçon soit tirée que la centrale pouvait supporter un séisme de magnitude 9.0 sans faire de victimes, mais pas le reste des protections, qu’on peut toujours construire des centrales au niveau de la mer où elles prennent leur refroidissement, et que l’on doit employer les crédits disponibles à renforcer les protections des populations plutôt que celles des centrales. Les scientifiques, les vrais à supposer qu’il y en ait encore, savent hiérarchiser les risques. Les autres ne savent comparer que les répercussions médiatiques et politiciennes.

            • @MichelO

              Ma réponse se veut focalisée sur une question de sécurité qui doit être soigneusement étudiée à l’avenir concernant un site sensible comme celui d’une centrale nucléaire,ou autre.(Précisons que le sujet de l’intéressant article de @Nathalie MP,n’était pas spécialement le nucléaire).
              On ne va pas enfoncer une porte ouverte en répétant que des conditions de sécurité accrues auraient précisément évité les problèmes environnementaux proches de cette centrale,et que « protéger les centrales »revient à protéger les populations(80000 personnes déplacées ce n’est pas rien,vous en conviendrez).
              Les 20000 victimes directes du Tsunami( catastrophe par nature imprévisible)ne peuvent être évidemment ignorées.
              L’homme en situation de précarité face à la nature est donc bien contraint de progresser quelque soit le domaine considéré.

              • Des conditions de sécurité accrues à la centrale auraient signifié des conditions moindres ailleurs et donc très probablement encore plus de morts. There is no free lunch.

                • @MichelO
                  Grâce à l’I.A.,l’homme a pu atteindre « en douceur » la comète Tchouri lancée dans l’espace à 21 Kms/s ce qui est un exploit d’une précision extraordinaire!(Voir mission Philae).
                  il est bien surprenant que cette vague de 23 Mètres n’ait pu être simulée avec les moyens informatiques actuels !
                  il semble que les raisonnements reposent avant tout sur des probabilités ce qui est logique.
                  Cette nature très dangereuse restera toujours maître du jeu, mais l’homme ne renoncera jamais à la maîtriser, car depuis la nuit des temps,il y va de sa survie.
                  http://www.atlantico.fr/pepites/52885.html

                  • Pour atteindre Tchouri, il ne s’agit pas d’IA mais de capacité de calcul bête et méchante, et de technologie, science des matériaux et des matières propulsives notamment. Pour le reste, c’est ultra simple (tant qu’on ne mélange pas les unités comme c’est déjà arrivé pour la sonde spatiale Mars Climate Orbiter). Il n’y a pas de précision extraordinaire, mais des corrections de trajectoire judicieuses (quand on utilise les bonnes unités) et des calculs à la portée du taupin moyen.
                    Pour la vague du tsunami, la simulation est un peu plus délicate et plus incertaine, mais une précision de l’ordre de quelques dizaines de centimètres peut facilement être atteinte, et elle l’est pour le calcul des digues qui ont été mises en place au Japon, y-compris aux endroits où les deux vagues qui ont contourné une île se rejoignent. Où les calculs ont péché pour le séisme du Tōhoku, c’est qu’ils ont donné une très faible probabilité pour l’occurrence du séisme lui-même, en estimant que les contraintes géophysiques accumulées ne pouvaient pas produire un tel séisme avant des siècles. Il demeure d’autre part des incertitudes sur la nature de l’effondrement ou de la surélévation du fond de l’océan qui peut se produire dans un séisme, et la vague du tsunami ne peut être précisément simulée faute de cette connaissance à priori. Le séisme étant beaucoup plus violent que tout ce qui avait été envisagé avec les contraintes géophysiques accumulées estimées, il est déjà remarquable que les marges de sécurité de certaines installations aient réussi à protéger une partie du littoral.
                    La question principale aujourd’hui est de savoir si la probabilité d’occurrence du 4e séisme de l’histoire du monde civilisé avait été sous-estimée, ou si un pareil coup de poisse ne se reproduira pas avant des dizaines de milliers d’années. Difficile à évaluer, pour des événements qui se produisent une ou deux fois dans une vie humaine. Pour info, le 8e plus fort séisme de l’histoire du monde avait aussi eu lieu au Tōhoku en l’an 869.

                    • @MichelO

                      La capacité de calcul » bête et méchante »est bien une caractéristique de l’I.A et ses algorithmes,je vous l’accorde très volontiers.
                      L’I.A.terme à la mode doit en effet être relativisée!
                      Vous semblez minimiser l’exploit de la mission Philae ce qui me surprend.
                      il y a seulement quelques dizaines d’années une telle mission aurait relevé de la pure science fiction : il faut bien admettre que le chemin parcouru est considérable!
                      Vos explications quant à la possible simulation d’une vague de Tsunami sont édifiantes et montrent à l’évidence que l’INCERTITUDE et les PROBABILITÉS sont à considérer pour le choix d’un site industriel sensible.
                      Des raisons techniques ont-elles empêché la construction du site de Fukushima à une hauteur suffisante qui aurait empêché les effets dévastateurs de cette vague?
                      il est des cas où en matière de techniques modernes, dans un pays moderne, « l’impossibilité » ne semble guère « possible ».
                      L’aspect économique et financier de toute catastrophe passe bien au second plan si l’on considère les victimes.
                      il n’est certes pas question « de mourir de peur »comme le faisait justement remarquer un récent article de Contrepoints.
                      Seule une gestion intelligente des risques en général ,défi de ce siècle et notion il est vrai complexe,permettra à l’humanité de continuer sa marche vers le progrès.
                      Cdt
                      https://www.contrepoints.org/2017/11/21/303645-misere-on-va-mourir-de-peur

    • Le coût futur du démantèlement des centrales et du traitement des déchets suivant des préceptes qui n’ont rien à voir avec la logique scientifique mais qui correspondent aux désirs capricieux des écologistes d’aujourd’hui de nous les gonfler le plus possible (et pas que les coûts !) n’a pas à entrer en ligne de compte. Ou plutôt il doit être évalué sur la base d’un traitement raisonnable et de progrès dans les capacités humaines de le faire à bon marché comparables aux progrès formidables observés en la matière, industrielle et scientifique, pendant les siècles passés.

      • Les écologistes ne sont pas capricieux. Ils sont contre le nucléaire et utilisent donc tous les moyens pour l’abattre, y compris ceux qui sont les moins « fair play ». Ils ont la triple chance d’avoir affaire à des politiciens prêts à tout pour gagner quelques voix, à une population peu rationnelle et peu éduquée et surtout à des « nucléocrates » (dont j’avoue avoir fait partie) incapables de défendre un bon dossier. Si l’on prend par exemple les résidus de nos vieilles mines d’uranium. Il s’agit en fait de roches broyées dont on a enlevé une partie du contenu. C’est à dire que ce n’est pas très différent de ce que charrient naturellement nos fleuves après l’avoir arraché aux montagnes par l’érosion. La logique aurait été de tout rejeter dans la mer ou dans un fleuve (sous réserve qu’il n’y ait pas de barrage stockeur de sédiments), ce qui non seulement n’aurait pas couté cher mais en plus aurait été bien plus satisfaisant d’un point de vue sanitaire (les rejets de Radon sous l’eau n’entrainent aucune nuisance).
        Le seul vrai risque du nucléaire est l’accident majeur. Il s’agit cependant d’un risque très limité dans l’espace (en gros les zones où l’on sera durablement nettement au dessus du bruit de fonds radioactif naturel). Mais il n’est pas « politiquement correct » de comparer ce risque avec ceux induits par des solutions concurrentes (accidents miniers, barrages qui cèdent, smog exceptionnel pouvant causer des dizaines de milliers de morts…).

        • @JCB

          Mettre en exergue les conséquences d’un accident nucléaire majeur,qui au dire de certains scientifiques concerneraient plusieurs centaines ou milliers d’années, n’a rien de « politiquement incorrect »,ou de catastrophiste.
          il s’agit simplement de réalisme politique et économique impliquant nécessairement une solution que le débat actuel devrait être en mesure de trouver.

          • Vous m’avez mal lu. Je ne nie pas les risques, je dis simplement que le seul fait de vouloir les comparer sereinement à d’autres est déjà considéré comme inadmissible par ceux qui sont dans la ligne du « correct » et qui refusent tout dialogue argumenté.

        • Bien oui il n’y a pas de solution idéale.
          Dernière catastrophe en France le barrage de Malpasset 450 morts.
          Chaque solution a ses avantages et inconvénients.
          Peut-être étudier les centrales nucléaires miniatures qui ont de nbreux avantages (construites en série, rustique moins dangereuses) mais on a préféré faire dans le gigantisme.

          • Les centrales nucléaires miniature posent un problème majeur de sureté. Chaque site devrait être protégé comme un sous-marin nucléaire, barbelés, maîtres-chiens, rondes, mesures anti-drones, etc. Mais techniquement, c’est une excellente solution.

  • Cela démontre bien la stupidité intrinsèque de cette secte catastrophiste. Si le réchauffement dû au CO² est aussi dramatique qu’ils l’affirment, pourquoi exigent-ils de passer aux énergies renouvelables qui provoquent une augmentation de ses rejets au lieu de les réduire? Accentuant ainsi le réchauffement. L’Allemagne brûlant de la lignite, extrêmement polluante, pour compenser durant les moments où elles ne peuvent fournir du courant, pollue de plus en plus. Les écologistes conjuguent ignorance abyssale, ou malhonnêteté, et bêtise, croyant naïvement que l’homme peut avoir une incidence majeure sur la planète. C’est bien une marque de la vanité humaine. Pourtant, dès que l’entretien de notre environnement est négligé elle reprend aussitôt ses droits et regagne du terrain. Ils ne parviennent pas à comprendre que nous ne sommes que des fourmis à l’échelle de la planète et des forces colossales qu’elle déploie. Leur incommensurable arrogance leur fait croire qu’ils ont une importance et la mission de la sauver.

  • J’ai lu avec intérêt votre article. Je tique vraiment sur ces deux phrases qui sont à la base de votre conclusion :
    « Oui, il y a bien eu un réchauffement climatique entre 1850 et 2000, suivi d’une pause. La cause mise en avant, les émissions anthropiques de CO2, semble bien fragile sur le plan scientifique tant la science climatique est encore jeune et nous réserve régulièrement des surprises. »

    Désolé, mais lorsque l’on regarde les données de façon objective (et j’invite tout le monde à le faire), on note effectivement une pause du réchauffement sur 10 ans durant les années 2000. A mon sens on ne peut pas parler climat et s’appuyer sur des tendances à si courtes échelles. On pourrait dans ce cas mentionner aussi les trois dernières années …

    De même, il me semble que le consensus sur l’origine anthropique du réchauffement est partagé quasi unanimement par la communauté scientifique mondiale. Au vu de cet accord, ne serait-il pas raisonnable de faire confiance aux personnes qui ont les compétences et l’expertise sur cette question ?

    Certes la science climatique est encore jeune mais les données à disposition permettent de tirer des conclusions claires sur les tendances actuelles. D’ailleurs, vous ne mentionnez pas le fait que les variations du climat actuel ne sont sans aucune commune mesure à ce que la Terre a connu par son passé : la variation de température actuelle est de +0.6°C pour le vingtième siècle, alors que dans le passé, si on remonte sur plusieurs centaines de milliers d’années, les variations maximales étaient de quelques degrés tous… 5 000 à 10 000 ans.

    • A mon sens on ne peut pas parler climat et s’appuyer sur des tendances à si courtes échelles
      Depuis 2000, ça fait 17 ans et pas 10. Du reste, on pourrait dans ce cas mentionner les 300 dernières années et là, l’argument est totalement réversible.

      « il me semble que le consensus sur l’origine anthropique du réchauffement est partagé quasi unanimement par la communauté scientifique mondiale »
      Il vous semble, mais c’est une erreur.

      « les variations maximales étaient de quelques degrés tous… 5 000 à 10 000 ans »
      Ah oui, c’est vrai, la précision des mesures permet d’affirmer ça « de façon objective » (lol).

      • « Depuis 2000, ça fait 17 ans et pas 10 »

        Soyons sérieux, si on regarde la courbe de température moyenne globale on observe une pause de 10 ans. Mais peut importe 10 ou 17 ans ça n’est pas suffit pas pour dessiner une tendance climatique.

        Du coup, bonne idée, regardons les 300 dernières années : la température était relativement stable avant qu’elle ne commence à croitre de façon constante au début du 20ème siècle…

        Pour le reste, lorsque 97% des publications scientifiques convergent vers une même conclusion on appelle ça un consensus, ne vous en déplaise. Quelques génies ont effectivement réussis à faire avancer significativement la science, mais les progrès sont essentiellement collectifs. Ce sont justement les avancées routinières qui améliore les technologies et le savoir de l’humanité.

        • Sauf qu’avant 1900, où y avait-il des thermomètres fiables dans le monde ? Et après 1900, la majorité des points de mesure ne se trouvait-elle pas dans des lieux de plus en plus urbanisés ?

        • Bonjour Lambda

          L’argument de consensus n’est vraiment pas sérieux. On juge sur des faits et non pas sur un consensus. Quand on parle de consensus, c’est qu’il n’y a pas de preuve justement.
          Vous parlez de la température depuis 300 ans, bien malin qui peut la déterminer.On n’en sait peu serait plus scientifique.

          Quant au GIEC, c’est une mascarade qui va nous mettre à genou. On a fait la guerre aux Allemands, maintenant on fait la guerre au CO2.

        • S’agissant des avancées routinières, c’est effectivement un des moteurs de l’ingénieur (celui qui exploite les avancées de la science sans chercher de percée conceptuelle). En revanche lorsque la science est confrontée à un problème très complexe, je doute fortement de la méthode rudimentaire consistant à accumuler toujours plus de mesures douteuses en espérant en tirer ensuite quelque chose par des traitements statistiques ou en faisant tourner de nombreuses fois des modèles sommaires constitués d’autres modèles sommaires et que finalement personne ne maitrise dans leur globalité (en l’occurrence l’atmosphère plus l’océan plus le cycle biologique du carbone plus…). La seule vraie méthode scientifique consiste à imaginer des explications mécanistes et à les confronter aux mesures. La caractéristique essentielle des explications mécanistes est qu’elles fonctionnent dans de très larges domaines alors que les bricolages utilisant données et statistiques ne fonctionnent que dans de petits domaines d’ajustement et s’effondrent dès que l’on en sort. C’est encore mieux si l’expérience est montée spécifiquement pour vérifier l’hypothèse mais ce n’est hélas pas toujours possible. J’ajoute que mesure et théorie sont indissolublement liées. Pour remonter d’une indication sur un cadran à quelque chose de plus intrinsèque il faut une théorie de cette mesure et de tout ce qui tourne autour. Par exemple pour rester dans le cadre de la météorologie, passer de la température du thermomètre à la température de l’air suppose que le thermomètre est placé dans des conditions optimales et comprises (les abris météo ont changé au fil du temps) pour tenir compte d’effets de proximité. Et c’est encore pire quand on utilise des mesures par satellite car il faut alors des modèles complexes pour déduire très indirectement un profil vertical de température et une température de surface.
          Bref je suis très sceptique sur l’argument du grand nombre de scientifiques d’accord sur un sujet. Je me méfie des scientifiques « tacherons » et je me méfie également des scientifiques ayant quitté le laboratoire pour ne plus faire que de la « politique » et je me méfie aussi de ceux qui sont restés dans leur laboratoire mais sont obnubilés par le souci du consensus pour décrocher des subventions ou arriver à faire publier leur travaux dans des revues. C’est tellement plus confortable de ne pas se singulariser !

        • Le soit-disant consensus à 97% est tiré d’un article daté de 2013. Les auteurs ont analysé plus de 11000 articles scientifiques et les ont classés à leur manière en pour/contre/neutre/incertain. La phrase clé de l’article est la suivante: « Among abstracts expressing a position on AGW, 97.1% endorsed the consensus position that humans are causing global warming. » (parmi les résumés qui expriment un point de vue sur le RCA, 97.1% adhèrent au consensus selon lequel les humains sont la cause du réchauffement global).

          Cette conclusion a été démentie depuis par un grand nombre d’enquêtes. De plus un grand nombre d’auteurs des articles en question ont indiqué que les auteurs de l’article de 2013 avaient mal interprété leur point de vue.

          Quoi qu’il en soit, la science n’est pas une question de consensus. L’histoire des sciences fourmille de théories qui étaient largement admises jusqu’au jour où on a montré qu’elles étaient fausses.

          • S’ils ne se sont contentés que de compiler des résumés c’est effectivement un peu léger. Et parmi ceux qui croient à l’influence humaine sur le climat combien croient à une catastrophe divergeant brutalement vers un nouvel état et combien croient à un phénomène plus limité qui va finir par plafonner sous l’effet des contre réactions ?

            • En réponse à un peu tout le monde. Les mesures par satellites (radar altimétrique) et celles par marégraphes qui sont des techniques complètement indépendantes aboutissent aux mêmes conclusions concernant la montée des Océans. Pour rappel l’incertitude de l’altimétrie n’est que 0.5mm/an. Les relevés de température in-situ et les mesures satellites montrent également les mêmes tendances de réchauffement. Libre à vous ensuite de remettre en cause la probité de l’ensemble de la communauté scientifique mondiale. Au fait, vous vous êtes rendu à l’autre bout de la planète pour vérifier que la Terre était bien ronde? Faite attention, on vous ment peut-être ! Allez je vous taquine, sans rancune j’espère et bonne journée.

              • @Lambda

                Merci d’alimenter la discussion avec vos scoops qui à n’en pas douter ne manqueront pas d’être contestés, et concluons en disant que tout est relatif , y compris la contestation !
                Bonne soirée.

    • La vérité scientifique ne se décide par par consensus. Habituellement elle n’évolue que lorsqu’un scientifique d’exception apparait et donne des arguments forts. Entre deux scientifiques d’exception, il n’y a que des avancées routinières menées par des scientifiques ordinaires. Donc que des milliers de tacherons de la recherche suivent le paradigme dominant et soient en plus très sensibles à des considérations politiques (le GIEC) ne m’impressionne absolument pas.

    • conclusions qualitativement plausibles : augmentation des températures de surfaces certes , pas quantitativement si claires que ça…or l’essentiel des conclusions ou des attributions causales reposent sur une quantification assez précise. Et je vous en prie..vous parlez de consensus…pourquoi pas..mais sur quoi au juste? Je veux dire pouvez vous nous donner des éléments quantitatifs .sur le rca..quant au passé ou quant à des prédictions..
      On va discuter de la certitude de 95% etc… foutaise…
      et on va discuter des prévisions issues d’un ensemble de modèles…bidule truc qui n’a pas de signification car je ne sais pas ce que je doit penser d’une ensemble de modèles( sauf à penser qu’il puisse me donner des bornes si l’ensemble des hypothèses possible pour les faire tourner a été prise en compte or ils sont ajustés..de façon ad hoc) .. tout est affaire de conviction..en deux mots il faut croire que les modèles sont « valides »…et si on le croit ou l’admet..alors les conclusions de modèles sont acceptables..oausi ouais..si c’est de la science..
      c’est un consensus en effet, mais un consensus de convictions modèles dépendant…

    • tout le rca est là…il est dans le flou de la communication entre science et public..on essaye de faire penser que ce dont les scientifiques sont convaincus est de la science…
      est ce un hasard si le changement climatique peut être le changement observé du climat mais aussi le changement climatique du à l’action de l’homme?

  • Les centrales au charbon tuent plus que le nucléaire.
    Le chauffage au fuel dans les grandes métropoles est une catastrophe écologique .
    L’augmentation du prix de l’électricité pour financer les moulins à vent de l’étranger favorise le bois et le fuel: c’est vraiment une politique stupide.

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