Islam et République : une cohabitation impossible ?

Pour Claude Sicard, la France, berceau des Lumières et de la laïcité, fait face à un dilemme culturel et religieux qui teste les limites de son modèle républicain.

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Source : Masjid Pogung Dalangan sur Unsplash.

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Islam et République : une cohabitation impossible ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 10 novembre 2023
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Les événements qui se produisent actuellement en Israël ont une forte répercussion sur notre société. Les Français redoutent que de tels actes puissent se produire dans notre pays. Il y a eu les attentats contre Charlie Hebdo, ceux du Bataclan, de l’Hypercacher de la porte de Vincennes, l’assassinat du père Hamel, la décapitation de Samuel Paty, et, récemment, à Arras, un professeur tué d’un coup de couteau, sans compter les troubles apportés chaque jour au fonctionnement de notre environnement (repas halal, jeûne du ramadan, incidents multiples lors de consultations médicales, port de l’abaya à l’école, etc.). Aujourd’hui, on voit bien que notre pays a maille à partir avec l’islam.

 

Une société française fracturée

Depuis la fin de la période coloniale, de très nombreux migrants, musulmans en très grande majorité, en provenance de nos anciennes colonies, viennent s’installer en France. Relevant de la civilisation islamique, une civilisation avec laquelle nous sommes en conflit depuis des siècles, ils ne s’assimilent pas. Au mieux, ils s’intègrent, mais beaucoup ne font que s’inclure, conservent leur identité et les mœurs de leur pays d’origine. Ainsi la société française se transforme.

Dans L’archipel français Jérôme Fourquet écrit :

En quelques décennies tout a changé : depuis 50 ans les principaux ciments qui assuraient la cohésion de la société française se sont désintégrés.

Il explique que le soubassement philosophique constitué par le christianisme s’est effondré, et que le pays est, désormais, « un archipel constitué de groupes ayant leur propre mode de vie, leurs propres mœurs, et leur propre vision du monde ».

La société française est donc devenue hétérogène.

Dans une interview donnée à l’hebdomadaire L’Express, le 18 octobre 2020, l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, lauréat du grand prix de l’Académie française, révèle à propos de l’islam :

La France ne comprend toujours pas ce à quoi elle est confrontée.

Il faut bien comprendre que l’islam est une idéologie conquérante, avec ses propres lois inscrites dans le Coran. Dans le livre saint de l’islam, Dieu les incite les musulmans à combattre afin que l’humanité tout entière soit soumise à ses lois qu’il a dictées au Prophète Mahomet, au VIIe siècle, à Médine.

 

La réalité de l’islam politique dans les pays musulmans

Les pays musulmans fonctionnent donc selon ces règles, en les appliquant plus ou moins sévèrement, selon les cas.

Ainsi, en Afghanistan, à Kaboul, le ministère de la Promotion de la Vertu et de la Prévention du Vice vient d’interdire aux femmes l’accès aux gymnases, et aux parcs et jardins de la ville. Entrés le 15 août 2021 dans la capitale, suite au départ précipité des Américains, les talibans ont complètement pris le contrôle du pays. Isabelle Labeyrie, de France Info, encore sur place à cette époque, révélait : « Depuis lundi ils annoncent la stricte application de la charia ».

Dans un rapport récent, Amnesty International alerte :

« Depuis qu’ils ont pris le contrôle du pays, la vie des femmes et des filles d’Afghanistan est ravagée par la campagne répressive qu’ils mènent contre leurs droits fondamentaux : ils ont violé les droits des femmes à l’éducation, au travail, et à la liberté de mouvement ».

L’islam se révèle là sous un jour qu’en tant qu’observateurs occidentaux nous considérons comme archaïque et totalement anachronique.

En Indonésie, le plus grand pays musulman, un pays traditionnellement modéré, on assiste maintenant à une montée de l’islam radical. L’idéologie islamiste y fait son chemin. Depuis début 2000 la province d’Aceh vit sous le régime de la charia. En 2022, le pays est passé de la 47e place à la 28e à l’index mondial de la persécution des chrétiens.

En Arabie Saoudite, la monarchie s’est dotée en 1992 d’une Loi fondamentale équivalente à une Constitution, qui repose sur la charia. Ce pays est l’un des plus marqués par la loi islamique : le vol, l’homicide, l’adultère, la sodomie, l’homosexualité, l’apostasie… sont passibles de la peine de mort. Fort heureusement, le jeune prince héritier Mohammed ben Salman le modernise. Il s’est lancé dans des réformes économiques et sociales, et vient d’autoriser les Saoudiennes à conduire.

En Iran, pays devenu en 1979 une République islamique chiite dirigée par un Guide Suprême, la loi islamique est appliquée avec rigueur. Les femmes se sont révoltées à la suite du décès de Mahsa Amini, réclament le droit de pouvoir oter leur hidjab ; dans les rues, les jeunes font sauter leur turban aux dignitaires religieux. Une ONG basée à Oslo, Iran Human Rights, révèle qu’au moins 326 manifestants ont été tués depuis septembre 2022, les autorités iraniennes réagissant avec une grande violence.

L’Algérie a elle aussi connu la montée des islamistes : l’armée a toutefois fini par avoir le dessus sur le GIA, mais on estime qu’il y a eu au moins 150 000 morts et de nombreux disparus.

 

Le réveil d’un islam conquérant ?

Après s’être assoupi pendant des siècles, l’islam s’est donc bien réveillé au cours du XXe siècle.

En 1928, Hassan el-Banna, le fondateur de la confrérie des Frères Musulmans engagea les musulmans à s’appuyer sur le Coran pour lutter mondialement contre la domination des pays occidentaux, à commencer par celle des Anglais en Égypte ; Sayyid Qutb, à la tête de la Section de la propagande, lança une campagne virulente contre les Occidentaux et leur civilisation, dissuadant les musulmans de tous les pays d’y adhérer au prétexte qu’il s’agit d’une civilisation diabolique, matérialiste, et sans dieu (la jâhilîya), un piège dans lequel ils ne doivent surtout pas tomber. Ce mouvement de révolte s’est peu à peu étendu à tous les pays musulmans qui avaient été colonisés par des puissances européennes.

Par exemple, en 1936 en Algérie, le cheikh Abdelhamid Ben Badis créa l’association des oulémas algériens, avec pour slogan « l’Algérie est mon pays, l’islam ma religion, et l’arabe ma langue », les oulémas étant des dignitaires religieux très respectables : ce fut le début des luttes pour l’indépendance.

Boualem Sansal nous met en garde, sans mâcher ses mots.

Dans L’Express du 18 août 2022, il nous avertit : « Si je devais choisir un seul mot pour dire le mal de notre temps, je dirais : islam ».

En octobre 2021, dans Lettre d’amitié, de respect et de mise en garde aux peuples et aux nations de la Terre adressée au Secrétaire général de l’ONU, il écrit que l’humanité doit sortir de l’âge des dieux pour entrer dans celui des hommes : « Il est temps de choisir la vie ».

 

Un islam de france introuvable ?

Alors, que constatons-nous en France, un pays où l’islam progresse à vive allure ?

En 1962, le général de Gaulle avait eu la sagesse de permettre aux Algériens d’accéder à l’indépendance. Ce vaste territoire musulman dont la France avait entrepris de faire une terre française s’était finalement révolté contre la puissance coloniale qui le dominait depuis plus d’un siècle, et une guerre de plus de cinq ans avait éclaté. Dans C’était de Gaulle, Alain Peyrefitte rapporte que le général lui avait confié qu’il ne souhaitait pas que « Colombey-les-Deux Églises devienne Colombey-les-Deux- Mosquées ».

Mais, après son départ, en 1969, ses successeurs ont pris une orientation diamétralement opposée en ouvrant la porte à l’islam. Comment s’y sont-ils pris ?

Première phase : pour rassurer la population, ils se sont attachés à présenter l’islam comme une religion de paix, nul besoin de s’inquiéter.

En octobre 2013, Marc Ayrault, Premier ministre, en visite à la mosquée de Paris, déclara à l’occasion de l’Aïd : « L’islam de paix et de concorde est partie prenante de notre pays et ses valeurs qui le fondent ». Et sans oublier Jack Lang proclamant avec fougue : « L’islam est une religion de paix et de lumière ».

Puis, ce discours lénifiant n’étant plus crédible avec la multiplication des attentats perpétrés au nom d’Allah, en particulier celui du Bataclan en novembre 2015, (130 morts et plus de 400 blessés), nos dirigeants se virent contraints de changer de discours.

Deuxième phase : nos dirigeants entreprirent de faire de la théologie, expliquant que ces attentats étaient le fait de personnes déformant l’islam. Ils développèrent la thèse selon laquelle l’islamisme n’est pas l’islam, « il est un dévoiement fait par des individus qui veulent mener un combat politique contre notre pays ». On mit donc au ban de la nation les salafistes, c’est-à-dire les musulmans pratiquant un islam radical. Or, dans l’islam on dénomme salafs les premiers compagnons du Prophète.

Enfin, une troisième phase : nos dirigeants finirent par admettre qu’effectivement, l’islam pose bien des problèmes à notre société, et ont indiqué qu’ils allaient s’employer à favoriser un islam de France, c’est-à-dire compatible avec nos valeurs et nos principes démocratiques. C’était donc reconnaître, enfin, mais sans le dire, que les discours tenus précédemment étaient rien moins que trompeurs.

Nous en sommes donc là. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) s’est attelé à la tâche.

En mars 2023, après avoir été désavoué par le président de la République, le CFCM voulant poursuivre sa mission, se donne de nouveaux statuts accordant plus de poids aux « structures départementales. »

L’islam de France reste à inventer.

Ce que l’on constate, c’est que l’islam et la civilisation islamique pénètrent notre société. Dans Le Frérisme et ses réseaux, l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler dévoile le travail souterrain fait en Europe par les réseaux des Frères Musulmans.

C’est ainsi qu’en 2021, le Conseil de l’Europe a financé une campagne en faveur du hijab. Il est difficile de s’opposer à la pénétration de l’islam dans notre société en raison de la Convention européenne des droits de l’Homme. Le Conseil de l’Europe, qui a pour mission de faire respecter cette charte interdit d’appliquer une politique traditionnelle d’assimilation qui violerait les droits de l’Homme.

 

L’impossible assimilation ?

En effet, s’assimiler à notre société fondée sur le judéo-christianisme signifie changer d’identité. C’est d’autant plus difficile pour les musulmans car ils se trouvent renforcés, dans l’image qu’ils se font de leur identité, par les succès qu’ils ont remporté à la fin du siècle dernier sur les puissances coloniales qui les dominaient, dont évidemment la France, qui les accueille aujourd’hui.

En septembre 2020, un sondage IFOP indiquait ainsi que 57 % des jeunes musulmans français considèrent la charia supérieure aux lois de la république, soit 10 points de plus que dans le précédent sondage.

Nous avons donc bien affaire, à présent, à deux civilisations qui s’affrontent.

Dans Race et histoire, le grand anthropologue Claude Levi-Strauss explique que lorsque deux civilisations en viennent à se trouver en concurrence sur un même territoire, émerge un conflit qui aboutit à deux éventualités : soit désorganisation et effondrement du pattern de l’une des deux civilisations ; soit apparition d’une synthèse originale qui, alors, consiste en l’émergence d’un troisième pattern, lequel devient irréductible par rapport aux deux autres.

La première hypothèse étant à rejeter, on en déduit que va s’opérer, progressivement et insidieusement, une lente mutation de notre civilisation, ce que Claude Lévi-Strauss a appelé « un nouveau pattern irréductible par rapport aux deux autres ».

C’est ainsi que meurent les civilisations.

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  • Oui , je suis d’accord , et à la fois , il est possible et accepté aujourd’hui d’écrire ceci et à présent personne ne réfute ce danger , les propos lénifiants ne tiennent plus et ne bernent plus personne . Alors il va être peut être (enfin) être le temps des choix et de l’action . N’est ce pas une bonne nouvelle ?

  • Pourtant il est possible de supprimer l’islam dans l’espace public. Il suffit de l’appliquer comme les talibans :
    Toute femme qui revendique publiquement sa religion par des signes extérieurs se voit interdire d’école (c’est le prophète qui l’a dit), d’accès à la plage, aux installations sportives, aux hôpitaux etc (c’est encore le prophète qui l’a dit). Les élèves musulmans qui expriment par des signes extérieurs leurs religions, se voient automatiquement être ignorés en cours et avoir zéro aux contrôles tous les vendredi (c’est le prophète qui l’a dit).
    Les extrémistes sont renvoyés de France, même s’ils sont français vers un pays où ils seront enfin heureux et pourront vivre leur religion sans contraintes : l’Afghanistan, le Pakistan, le Yémen, l’Iran, etc. Il y a beaucoup de magnifiques pays pour leur bonheur.

    12
    •  » Il y a beaucoup de magnifiques pays pour leur bonheur. »
      Et l’on peut être sûr que lesdits pays seraient heureux d’accueillir ces fanatiques coquis par leur douceur de vivre!
      Quand j’étais en activité, j’avais des associés marocains pour développer notre activité au Maroc, et quand je leur parlais des incivilités commises par des maghrébins en France, que je suggérais de renvoyer dans leurs pays respectifs, c’était une levée de boucliers, car de ces délinquants, le Maroc n’en voulait certainement pas, et qu’en cas de dérapages, ces gentils individus, se retrouveraient rapidement dans les geoles marocaines qui ne doivent pas proposer de séjours de rêve à leurs pensionnaires ( Enfin c’est la réputations qu’elles ont, je n’ai pas testé!)

      13
  • La réponse est dans la question : l’Islam étant un type de régime de société, la République étant un autre type de régime de société, c’est évidemment incompatible…

  • Qualifier notre civilisation de judéo-chrétienne, c’est de facto l’opposer à la civilisation islamique et faire le jeu des radicaux des deux camps. Les notres, grands utilisateurs de ce terme flou et récent, ont en réalité, et depuis longtemps, jeté par dessus bord la foi de leurs ancêtres, ce qui est assez inoui quand on y réfléchit.
    Sinon, un libéral s’en tiendra à la liberté, au dialogue et à l’état de droit.

    -3
    • @synge la probabilité de trouver une ineptie dans une argumentation qui contient « faire le jeu » tend vers l Infini. (Je nomme modestement cette affirmation théorème de Val) . illustration : affirmer que le ciel est bleu fait il le jeu du réchauffement climatique ? Vous avez 2 heures .

      • Sauf votre respect cher ami, votre théorème ne m’impressionne guère (le président Chirac avait une expression plus appropriée que rigoureusement ma mère m’a défendu de dire ici).
        Le « choc des civilisations » … Seuls les faibles ont peur des chocs. Il est à craindre que nos pays vieillissants et perclus de socialisme ne soient faibles, j’en conviens avec vous.
        L’état de Droit ! Est-ce que je fais appel à des valeurs judéo-chrétiennes pour sanctionner un élève ? Non, j’applique le règlement intérieur. Sans tergiverser, sans polémiquer et sans mollir.

        -1
        • Vous appliquez le règlement intérieur. Fort bien, mais c’est ce règlement intérieur qui est issu de notre passé judéo-chrétien 🙄. Ne vous contentez pas de regarder le doigt qui vous montre la Lune, creusez un peu.

    • Que signifie conflit de civilisations en effet…

      mais l’état de droit, d’un droit fondé sur le libéralisme..et le liberté individuelle..

    • Vous oubliez juste que la plupart de nos principes, qui font nos « valeurs », sont issus de la religion chrétienne. C’est bien pour ça qu’on tend toujours l’autre joue, qu’on cherche toujours dans le passé d’un délinquant les explications de son geste, qu’on accueille tout le monde sur notre sol, qu’on défend l’égalité jusqu’à l’égalitarisme, etc. Oui, nos valeurs sont liées à notre passé judéo-chrétien. Refuser de les qualifier ainsi est « faire le jeu » des islamistes. Lol.

  • Islam et République : une cohabitation impossible ?Oui, incontestablement. Nous en avons des confirmations de plus en plus fortes régulièrement

  • Islam et République : une cohabitation impossible ?Oui, incontestablement : les faits le confirment régulièrement, et de plus en plus

  • il n’y aura pas de « nouveau pattern » (pourquoi utiliser ce terme anglais pour « modèle » ?). L’islam, du fait de sa violence et son intolérance intrinsèque, ne le permettrait pas. Si l’occident cède sur son modèle, il sera impitoyablement anéanti et remplacé par l’islam. L’islam n’accepte le compromis que jusqu’à ce qu’il soit en position de force suffisante pour anéantir son ennemi.

    • @berliner oui c est un peu réclamer un nazisme modéré ou un communisme libéral . Une tyrannie ne mollit pas, elle se combat et se renverse les armes à la main.

    • oui et croire que l’on peut séparer musulman (gentil) et islam (méchant) est d’une grande naiveté, soit on les refoule de l’autre côté de la meditteranée d’où ils n’auraient jamais dû s’échapper soit on fait massacrer. il faut vraiment que les français se réveillent et j’ai trouvé admirable qu’un algérien prenne le risque de parler vrai car il met sa vie en danger en s’exprimant publiquement…

  • Si vous mettez des perdants au milieu des gagnants vous aurez ce type de réaction. Alors combattre l’islam, c’est se battre contre l’épée et non le soldat. Et croire que les gagnants se laisseront convaincre et avaler facilement par un islam conquérant, c’est avoir une piètre opinion des gagnants.

  • « conservent leur identité et les mœurs de leur pays d’origine ». Ils font plus que cela. Ils considèrent leurs lois, leurs valeurs comment supérieures et veulent nous les imposer. Sachant qu’il s’agit de religion, et qu’il n’y a pas plus rigide, l’évolution va être très très difficile.
    « Il est difficile de s’opposer à la pénétration de l’islam dans notre société en raison de la Convention européenne des droits de l’Homme »: là cela me fait bien rire. Nous seulement on se moque de ce genre de chose pour les « exceptions » françaises, mais de plus on ne fait même pas ce qui resterait compatible avec la CEDH. Comme ne pas financer les cultes (via des terrains gratuits par exemple), endiguer les divers financements publics (et ils sont pléthores!) pour la culture, l’éducation nationale

  • Au vu de certains commentaires, je me demande bien si je ne rêve pas. En tant qu’aide-soignant, j’ai BEAUCOUP de collègues musulmans. Et vous n’en reviendrez pas mais…ce sont des gens normaux !!! Oui, ils ont une autre religion mais jamais ils sont parfaitement intégrés. Ils bossent, ne porte rien de religieux même en dehors du boulot, sont respectueux des lois et surtout détestent ces sacs à merde d’islamistes. C’est un peu comme si, en tant que chrétiens, on se soutenait les actions de l’inquisition parce que ces derniers évoquaient la bible pour justifier leurs atrocités.

  • Tant que la France se dira de culture « judéo-chrétienne », ce qui pour le moins étonnant dans le seul pays laïc qui existe maintenant sur la planète, il ne pourra y avoir de compromis entre la France traditionnelle et l’islam, à cause de la connotation religieuse de la définition de notre culture. Il est évident que les chrétiens, et plus particulièrement les catholiques insistent sur cette définition de notre culture pour faire valoir leur appartenance. Et tant que cette dualité ne sera pas dépassée, il y aura conflit entre les tenants des deux cultures. En fait, on laisse croire, contrairement aux réflexions du siècle des lumières, que notre culture émane de la religion chrétienne, alors que notre république obéit à des lois tout simplement humaines: les Droits de l’Homme. Nos révolutionnaires des 18 et 19eme siècles l’avaient bien compris. Et si la culture judéo-chrétienne y a adhéré, c’est à la fois parce qu’elle en a été partiellement à l’origine, et qu’elle s’y est entièrement ralliée ensuite.

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