Chine, Russie, Iran : le crépuscule des dictateurs

Leur règne peut durer très longtemps mais peut être ébranlé par un évènement banal a priori, mais qui peut mener au chaos.

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Chine, Russie, Iran : le crépuscule des dictateurs

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 2 décembre 2022
- A +

Nous pensions ces dictateurs inébranlables. Ils gouvernent la Chine, l’Iran, la Russie et bien d’autres pays mais il semblerait bien qu’ils soient des géants aux pieds d’argile.

Leur règne peut durer très longtemps et peut être ébranlé par un évènement banal a priori banal mais pouvant conduire au chaos.

 

La Chine

Les différents dirigeants et particulièrement l’actuel Xi Jinping, ont proposé à la population chinoise un deal simple : lui garantir une meilleure qualité de vie en échange du pouvoir absolu.

Ce principe a parfaitement fonctionné jusqu’à ce jour. La pauvreté a fortement diminué, les Chinois ont pu jouir de meilleures conditions de vie en profitant des progrès apportés par une industrialisation facilitée par le savoir-faire transmis quasi gratuitement par l’Occident qui espérait naïvement les convaincre des bienfaits de la liberté.

Un premier accroc est apparu dernièrement : la crise immobilière a ruiné beaucoup de Chinois ayant fait confiance à l’État tout-puissant qui n’a pas vu venir l’effondrement de ce secteur. Les entrepreneurs ont empoché leur argent sans livrer le logement dont ils rêvaient. Les propriétaires ont protesté mais cela n’a pas été suffisamment mobilisateur pour déclencher une révolution.

En revanche, la retransmission d’un match de la Coupe du monde de football a entraîné des manifestations parmi une population pourtant habituellement soumise qui a pris conscience que le gouvernement lui a menti et donc trahi sa confiance.

En effet, durant trois années Xi Jinping a soumis son peuple à sa politique zéro covid. Certes avec quelques réussites au départ mais, orgueil du dictateur oblige, il a persisté dans cette voie tandis que l’Occident optait pour le vaccin.

Ne voulant pas se déjuger il impose aujourd’hui à une grande partie des Chinois et des étrangers sur place la même pratique initiale consistant en un confinement extrême, aboutissant même à ce que certains ne soient plus approvisionnés en nourriture.

Malgré un début de révolte et de nombreux suicides, il ne veut pas modifier sa décision alors que l’Occident ne fait plus appel aux confinements depuis bientôt deux années.

Ne voulant pas perdre la face Xi a caché la vérité à son peuple qui a cru en lui jusqu’à la retransmission des matchs de la Coupe du monde en direct qui lui a montré que les Occidentaux ne portaient plus le masque dans les gradins alors que la moindre promiscuité leur est formellement interdite.

Le mensonge a été dévoilé en quelques jours et a conduit les habitants à descendre dans la rue et oser affronter directement une police pourtant aux ordres.

La seule réponse du dictateur sera de censurer les passages des retransmissions montrant des images de supporters sans masque.

L’avenir nous dira s’il s’agit d’une révolution ou les prémices d’une prochaine qui de toute façon arrivera.

 

L’Iran

Les événements en Iran traduisent la lassitude d’une population confrontée à une théocratie islamique obtuse.

Depuis l’arrivée au pouvoir de fanatiques musulmans ce pays a perdu toute sa liberté et a enfermé les femmes dans un carcan législatif d’un autre âge. Ce sont d’ailleurs elles qui ont manifesté leur opposition lors de rassemblements brutalement réprimés.

Elles se sont mobilisées, soutenues par la diaspora iranienne, afin de demander la fin des contraintes qui se sont dernièrement durcies.

Mais le nouveau président en a exigé l’application encore plus stricte en faisant appel à la répression de la police des mœurs. Le décès de Mahsa Amini pour « port de vêtement inapproprié » a déclenché des manifestations d’abord féminines et localisées pour se transformer en quasi révolution d’hommes et de femmes sur tout le territoire.

Souhaitons que cette contestation aboutisse, peut-être pas aujourd’hui, mais il est certain que ce sera le cas un jour.

 

La Russie

Ce sera certainement un peu plus long pour la Russie dont la population a été soumise à pratiquement un siècle de dictature.

Mais l’absolutisme de ses dirigeants a démontré la faiblesse de cette dictature toute en mensonges et dont la première révélation a été celle de l’état de son armée présentée pourtant comme la deuxième au niveau mondial et qui se fait damer le pion par un petit pays que Poutine pensait annexer en quelques jours.

L’histoire a démontré qu’une dictature ne résistait pas à une défaite militaire. Je pense que ce sera le cas pour Poutine, la seule inconnue étant qu’en l’état actuel il n’est pas certain qu’il sera remplacé par un gouvernement démocrate. Les oligarques qui gravitent autour de lui ont verrouillé le pays aussi bien économiquement que militairement avec des armées privées telles que Wagner.

Les dirigeants russes viennent de faire pour la deuxième fois consécutive la démonstration d’un système totalitaire inefficace qui n’a que la violence pour se maintenir en place.

Avec ses réserves d’hydrocarbures et de matières premières la Russie est promise à un grand avenir mondial si elle sait se débarrasser de ses démons. C’est le rôle de l’Occident de convaincre son peuple et le pousser à se révolter et chasser ceux qui conduisent le pays à la catastrophe.

 

Usure du pouvoir

Le point commun de ces trois révoltes en cours est la durée beaucoup trop longue, pratiquement à vie, du pouvoir d’un dictateur qui perd alors tout sens des réalités.

Ces dictateurs surestiment toujours leur puissance et veulent conserver jusqu’à leur mort un pouvoir devenu pour eux l’équivalent d’un CDI.

Mais le pouvoir use et les empêche de rester lucides pendant des décennies. Il est par ailleurs difficile de toujours et tout le temps mentir. Le mensonge est l’apanage du dictateur mais aujourd’hui, avec les outils d’information modernes, il est amené à durcir sa position jusqu’à l’overdose pour maintenir son pouvoir.

Arrive un moment, et c’est le cas pour l’Iran, où le peuple pense que sa vie ne vaut plus rien et qu’il est alors préférable de la risquer en provoquant le tyran.

Un dictateur a de moins en moins la capacité à faire accepter ses mensonges à la population, la vérité finit par éclater et met fin à sa crédibilité.

Le mensonge est une arme qui se retourne automatiquement contre celui qui l’a proféré.

 

Un impératif : défendre la liberté

Tous ceux qui dénoncent en France des atteintes à la liberté de plus en plus nombreuses ont raison de le faire. Mais avant de qualifier nos dirigeants de dictateurs ils devraient ouvrir les yeux sur ce qu’est réellement une dictature.

Défendre la liberté et en premier lieu le libéralisme est un devoir, pensez à tous ces peuples qui se battent pour se rapprocher de notre système démocratique qui a certes des défauts mais qui fait actuellement la démonstration de son efficacité tout en garantissant le respect des droits de l’Homme.

Défendons la liberté, y compris par la force quand c’est indispensable, les massacres dont nous sommes témoins dans ces dictatures devraient nous conforter. Ne basculons pas vers une quelconque forme de dictature alors que nous constatons la détermination à s’en échapper de la part de ceux qui la subissent.

Dans l’attente d’un monde meilleur, il est impératif pour l’Europe de jouer plus collectif, y compris en ce qui concerne sa défense car c’est un fait évident actuellement : il n’y a pas de puissance économique forte sans puissance militaire forte afin de permettre de contrer les dictatures qui souhaitent notre disparition et surtout la disparition de notre modèle démocratique.

 

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  • Qu’il s’agisse de peaux d’ours ou de veaux, vaches, cochons, couvées, il faudrait bien se garder de prendre ses désirs pour des réalités.

  • Le parti communiste chinois, ce sont 100 millions de groupies. Combien d’électeurs derrière le président de l’UE ?

  • Je vais finr par me désabonner.

    • Je trouve en effet que ce site depuis quelque temps est en train de perdre l’indépendance
      que l’on recherche en dehors des medias subventionnés
      Des vues différentes oui, mais pas d’articles à charge
      Surtout cesser les recours aux professeurs à Sciences Po

      • Par indépendance, vous voulez dire poutinophilie ?

        -3
        • Et vous zelenskophilie et bellicisme ? Cette propension arrogante et prétentieuse à traiter de poutinistes ceux qui cherchent à exercer leur libre arbitre et à penser par eux-mêmes polluait déjà les débats, maintenant elle se glisse même dans certains articles, les lumières s’éteignent en France dans tous les sens du terme.

      • « Des vues différentes oui, mais pas d’articles à charge »
        Ah bah, oui, c’est trop horrible, n’est-ce pas ?… un site libéral qui critique les régimes autoritaires…

        Je lis Contrepoints depuis une dizaine d’années et je n’ai jamais vu de changement dans la ligne éditoriale libérale.
        En revanche, j’ai vu régulièrement des droitards égarés ici qui viennent exprimer leur mécontentement après avoir cru un instant qu’un site qui critique l’écologie ou la social-démocratie partage leurs idées populistes. Par exemple, on a eu un temps des Trumpistes qui n’ont pas supporté que Contrepoints critique leur gourou. On a aujourd’hui des groupies de Poutine tout aussi égarées…

        • Eh bien, je lis Contrepoints depuis une dizaine d’années, et je m’étais donc fait des idées sur le libéralisme. Je pensais naïvement qu’il fallait des arguments construits pour défendre les libertés, et que se contenter de conspuer certains dictateurs choisis pour leur impopularité notoire en France ne faisait pas avancer d’un pouce la cause du libéralisme. Pire, je vois dans ces insultes à l’égard de personnages lointains une tentative, consciente ou non, de détourner notre attention de ceux qui, plus proches, sapent quotidiennement notre confort et notre tranquillité, après avoir confisqué nos libertés.
          Au moins, pendant que l’on dit du mal de la Chine, de la Russie ou de l’Iran, on laisse le champ libre à Macron.

        • Quel soulagement, de lire cette réponse. Merci, Contrepoints. Ces rageux qui menacent de se désabonner à la moindre contrariété font de la peine.

  • On parle de chaos en Russie et en Chine
    Parce que l’Europe ce n’est pas le chaos ?
    Chaos économique, chaos énergétique, chaos politique, pénuries en tout genre, inflation galopante
    Désaccords permanents à Bruxelles avec des !marathons ridicules charivari de voitures, chauffeurs, huissiers, embrassades à qui mieux mieux, discours interminables où rien n’aboutit tout çà dans un anglais de ch…; ! Heureusement que le ridicule ne tue pas.

    18
  • on peut toujours rêver, mais ….. Le seul problème est que nos dirigeants s’avèrent incapable de faire face à la réalité, ils se contentent de subir … et nous avec. La « peur « est la pire des choses. Macron a été réélu sur la peur et nous en avons le résultat.

  • Ha bon parce que en France et à la tête de l’Europe il y a des politicards avisés ???

  • Après 8 ans de harcèlement et d’attaques contre les russophones, la Russie a décidé de frapper en premier pour trois raisons: récupérer des territoires russophones, détruire l’armée ukrainienne et remplacer le gouvernement de Kiev. Je crois que le troisième objectif ne sera pas atteint et qu’il aura une négociation avec Kiev, pour mettre fin au conflit. Ce sera une victoire russe mitigée.

    • Le gouvernement ukrainien ne peut décemment pas survivre à la paix. Même l’Occident ne pourra soutenir une reconstruction où 60% des aides se perdraient dans la corruption. Kiev aura de la chance s’il a un strapontin d’observateur pendant la négociation entre l’OTAN et la Russie. L’UE aussi, d’ailleurs…

  • Notre « système démocratique » est de la poudre aux yeux, c’est le cas en Frnce et ça l’est pour l’U.E. Quand des « elus » n’obtiennent pas 51% des voix de l’ensemble des citoyens, il n’y a pas de démocratie
    On parle de dictature quand les gouvernements tuent leurs citoyens. Pour citer un collègue prof d’Histoire et Géographie, en France on n’abat pas les citoyens. Voilà la définition d’une dictature. Sauf qu’en France, aucun citiyen n’a de Droits : il les a tous perdus au fil des années qui ont suivi la « Libération ».
    La démocratie suppose de citoyens libres pourvus de Droits que les institutions ises en place sont chargées de maintenir, garantir et protéger. Elle se veut l’antithèse de la dictature. A partir du moment où les citoyens n’ont plus de Droits, les institutions ne peuvent que devenir tyranniques. Tous les tyrans usent de la force armée pour se maintenir.

    Je discute avec des citoyens presque tous les jours. Ils ne comprennent pas pourquoi il y a eu le mouvement des Gilets jaunes quand le prix des carburant ms sont passés au-dessus d’1,50 euro et qu’alors que les prix touchent la barre des 2 euros, ils ne se passent rien. Quand je leur dis que des yeux crevés, des mains arrachées, causés par les tirs de balles de LBD ont refroidi les mécontents, j’ai comme réponse la moue d’incertitude voire de crédulité. Et là, le gouvernement organise une recolte d’armes à feu…

    • Le risque n’est pas que le gouvernement utilise la police ou l’armée pour tirer sur les citoyens. Il a suffisamment de voyous dans les banlieues et même les centre-villes qui, à condition de pouvoir librement piller ensuite, ne demandent pas mieux que de se charger de la chose.

  • Site supprimé des favoris, doublon avec Le Monde, l’Express, LCI et autres …

  • Parmi les pays totalitaires, vous avez oublié l’Ukraine : partis d’opposition interdits, gouvernement sous la coupe des militaires, corruption, pénalisation de certaines mises en cause, comme « l’ONU ne reconnaît que trois génocides et l’Olodomor n’en est pas un »,…
    Quel serait son avenir sans la dictature américanotanesque???

    • Un petit rappel : la majorité à la Rada ukrainienne a été élue avec 6 307 793 voix pour 29 973 739 inscrits.
      Un autre rappel : des lois votées en juin dernier interdisent la publication et la diffusion de livres et de musique russes et placent également d’importantes restrictions sur l’importation de livres en langue russe (Source Radio-Canada). Par exemple à partir du 1er janvier 2023, il ne sera plus possible d’importer ou de publier en Ukraine des traductions de langues étrangères en russe (Source Stopfake.org).
      Encore une fois, on se demande si le but des articles comme celui-ci n’est pas de nous faire détourner le regard de ce qui nous concerne ou au moins est plus proche de nous.

  • Des gens ici sont sur le départ. Des plumes ennemies contrarieraient leur admiration pour les régimes autoritaires. Et ceci sur un site libéral. O stupeur.
    La nature humaine est fascinante de contradictions.
    Ou bien.
    Point de contradiction. Mais une façade qui se fissure et un coming-out.

    -1
  • « la première révélation a été celle de l’état de son armée présentée pourtant comme la deuxième au niveau mondial et qui se fait damer le pion par un petit pays que Poutine pensait annexer en quelques jours. »

    J’attendrais la fin de ce conflit pour voir cette révélation… Envahir 20 % d’un pays grand comme la France, avec moins de 200 000 hommes face à une armée plus nombreuse, entraînée, conseillée et renseignée par les américains (via l’OTAN), lui infliger des pertes de 100 000 hommes, pour moins de 20 000 de son côté et 10 000 morts civils : je dis chapeau.
    Ce n’est pas la guerre éclair, ni le carpet bombing à l’américaine, mais ce n’est clairement pas la défaite.
    En revanche, c’est le désastre pour les ukrainiens.

    Par ailleurs, à la différence de l’Iran ou de la Chine, Poutine est soutenu par les russes.

    • La grande faiblesse des Occidentaux est de s’imaginer connaître les pensées et les objectifs de la Chine, de l’Iran ou de la Russie en les ayant « devinés » d’après le schéma de pensée occidental. Or ces pays ont gardé leurs modes de raisonnement d’avant l’internet, tandis que nous donnons, nous, une grande importance à l’image, au paraître, à la mise en scène, au spectacle. Dans les batailles, l’Occident ne réfléchit qu’à ce qu’on pourra montrer à la télé et sur les réseaux, et aux discours pontifiants que les présentateurs, débatteurs et dirigeants pourront prononcer à ces occasions. Emaillés, bien entendu, de qualificatifs et de sous-entendus bien subjectifs (rassurant, autoritaire, persistant dans l’erreur, etc.) chaque fois que le nom d’un chef d’Etat est prononcé.
      Le retour à la réalité pourrait être très dur. L’armée ukrainienne est à bout, et les réserves de munitions gracieusement mises à sa disposition par l’Occident s’épuisent. Les Russes ne cherchent pas à pouvoir se vanter à l’occidentale de leur armée dans les médias, ils veulent un truc à la russe, probablement une position de force dans les négociations qui s’ouvriront bientôt. Le rythme des pertes ukrainiennes n’est pas soutenable, même le NY Times l’avoue à demi-mot. Zelensky ne passera pas l’hiver, la seule question est de savoir s’il parviendra à garder la face ou non. Pour un personnage qui a refusé en mars 2022 une médiation qui aurait épargné la plus grande partie des morts, blessés et destructions de cette guerre, la chute sera bien méritée.

  • « rapprocher de notre système démocratique qui a certes des défauts mais qui fait actuellement la démonstration de son efficacité tout en garantissant le respect des droits de l’Homme »
    Démocratie: si on veut… mais alors il faut être vraiment généreux avec la définition du terme.
    En effet, voici les records d’abstention aux dernières élections:
    – présidentielle 2022, 26 et 28% (1er tour, second tour)
    – et législatives : 52 et 53%
    – régionales 2021: 66 et 65 %
    – départementales 2021: 66 et 65
    – municipales 2020: 55 et 58%
    Et je ne parle pas des différentes consultations locales ou européennes (référendums).
    Efficacité: s’il s’agit de dégoûter l’électeur de s’intéresser à la « chose publique » (res publica), et laisser cela en de « bonnes mains », cad celle d’une minorité capables d(encaisser) des scandales à répétition, c’est réussi, il n’y a pas à dire; pour les élections, en général le citoyen lambda préfère aller à la plage!
    Reconnaissons malgré tout, l’exception que constitue la présidentielle: pour laquelle plus de 70 % des électeurs s’accordent pour mettre en place « Jupiter ». Avec près de 30% d’abstention tout de même!
    Efficacité bis: quand le plus grand producteur d’électricité d’origine nucléaire se retrouve à dépendre de la Belgique pour passer le prochain hiver, on il est permis d’en douter!
    Notre système « démocratique » a des défauts, c’est le moins que l’on puisse dire!

  • Poutine clame haut et fort qu’il veut détruire l’Ukraine …et interdire par la même la langue ukrainienne, la réponse de Zelenski ne me choque pas lorsqu’il lui réplique par la même décision à son égard.

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