Les Français ont-ils raison de plébisciter l’État à la suite de la crise du Covid-19 ?

Comment à partir de leur expérience et de leurs propres facultés de jugement, les Français ont-ils été amenés à conclure que l’État était la solution aux problèmes posés par l’épidémie ?

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Les Français ont-ils raison de plébisciter l’État à la suite de la crise du Covid-19 ?

Publié le 16 mai 2020
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Par Hadrien Gournay.

La question requiert au préalable de rejeter une objection et de relativiser une explication trop simple.

L’objection est que les Français ne plébiscitent pas l’État. L’intérêt de la question disparaitrait avec la réalité du constat. Malheureusement cette tendance semble bien confirmée par les sondages comme celui de Libération.

Certaines questions tendancieuses n’invalident pas une tendance par ailleurs confirmée par d’autres phénomènes. Citons la montée des partis étatistes et du discours étatiste au sein de chaque parti ou l’éclosion des anticapitalistes Gilets jaunes.

L’explication trop simple réside dans l’idée que les Français n’auraient fait que reprendre à leur compte la propagande au mieux sociale-démocrate, au pire marxiste des médias. Certes, un indiscutable biais médiatique à gauche a largement préparé le terrain en amont.

Pour autant, l’opinion des Français conserve une large autonomie. S’ils sont influencés par les médias sur les questions économiques, ils restent plus réticents sur les questions climatiques et davantage encore en matière d’immigration ou à l’égard du féminisme. Alors que le clivage droite/gauche perdure sur ces questions, au plan économique les partis du centre tiennent un discours plus modéré que les extrêmes dans leur critique du capitalisme.

Les sondages d’opinion confirment d’ailleurs régulièrement le peu d’estime que les Français portent aux médias. Le mouvement des Gilets jaunes a longtemps conservé dans la population un soutien majoritaire qu’il avait perdu dans les médias.

La question peut donc être posée comme suit : comment à partir de leur expérience et de leurs propres facultés de jugement, les Français ont-ils été amenés à conclure que l’État était la solution aux problèmes posés par l’épidémie ?

Si comme le pensait Descartes, le bon sens est la chose du monde la mieux partagée, quelle part de cette faculté, vite corrompue par des passions telles que l’envie, la peur et le besoin de sécurité, a pu les convaincre que le marché était coupable ?

Deux mécanismes se distinguent :

  • un biais de sélection d’abord. Les bienfaits du marché et les défauts de l’État ont été négligés au profit des phénomènes inverses supposés.
  • une généralisation infondée ensuite. À partir des exemples où à tort ou à raison l’action de l’État est apparue salutaire, le principe de son intervention s’en est trouvée conforté bien au-delà de ces domaines.

Il y a pire. Les défauts de l’État ont servi à légitimer l’extension de ses compétences. Les Français sont assez critiques envers l’action de leurs gouvernants. Leur incompétence dans la gestion de certains biens nécessaires comme les tests ou les masques a été suffisamment mise à jour.

Dans le temps même où ils condamnent leurs gouvernants, les Français absolvent l’État en tant que structure. Certes, la piètre qualité d’un général ne suffit pas à remettre en cause l’idée que l’armée relève de la compétence de l’État. Pourtant, les mécanismes de certains cafouillages remettent en cause le principe même de l’intervention.

Il suffit de prendre l’exemple du rôle des réquisitions dans la pénurie de masques. Mais faute d’accès à une explication détaillée dans les médias traditionnels, les Français l’ont ignoré, attribuant à une mauvaise gestion des gouvernants ce qui suit de façon inéluctable certaines interventions.

Nous retiendrons quatre domaines de légitimation de l’État. Deux correspondent au constat d’un État sauveur, les deux autres déplorent un État absent.

L’État sauveur

  • Les déficits publics

Le constat : en maintenant les contrats de travail et en versant leurs salaires à des millions de salariés sans activité, en maintenant à flot les entreprises, l’État joue pleinement son rôle providentiel et permet à toute la société de survivre.

La conclusion : lors de la crise des Gilets jaunes, sous prétexte de maitrise des comptes publics et de lutte contre les déficits, le pouvoir a daigné augmenter certaines dépenses au compte-gouttes. De plus, conformément à la doxa néo-libérale on nous serine que les déficits sont à proscrire. Or, on a bien constaté qu’il était possible et même indispensable d’accroître l’intervention de l’État. Cette épisode manifeste pleinement les bienfaits de l’État-providence.

La réponse : la mesure n’est pas si indiscutable qu’elle est partout présentée. Pascal Salin montre dans les colonnes de Contrepoints qu’en réalité l’État emprunteur assèche le crédit disponible pour les entreprises. Elle n’est pas non plus sans dangers. Nul ne sait si les emprunteurs continueront à avoir confiance dans la signature de l’État français.

Par ailleurs, les motifs qui la rendraient acceptable s’insèrent dans un contexte très particulier. En tant que remède à une crise économique liée à la lutte contre le virus elle n’a pas, contrairement aux demandes formulées par les Gilets jaunes, vocation à être plus permanente que l’épidémie. Un déficit exceptionnel de 10 % du PIB et un déficit systématique sont deux choses différentes.

Enfin, la découverte d’un cas spécifique d’utilité de l’État ne justifie pas d’en faire un principe général et d’applaudir à son extension indéfinie. D’ailleurs si l’État est bien un sauveur ici, il ne le devient qu’avec le concours de l’argent prêté, mais par qui ? Par les marchés financiers ! Alors vive les marchés financiers ?

  • L’hôpital public

Le constat : l’hôpital public nous a sauvé.

La conclusion : halte à la privatisation et à la réduction des coûts !

La réponse : la solution de la crise pouvait difficilement passer outre l’hôpital public puisqu’il a été décidé de lui confier. Les cliniques ont été délibérément écartées ou du moins n’ont pas été prioritaires. Des pays dont la majorité des hôpitaux était privée, sans que ceci explique forcément cela, ont eu moins de morts que nous en proportion de la population. Les éloges mérités par les personnels de l’hôpital public ne nous obligent pas à nous satisfaire de sa nature publique.

L’État absent

  • Les stocks de masques et la dépense publique

Le constat : les masques ont cruellement manqué pour limiter la propagation de l’épidémie. Les stocks constitués sous Roseline Bachelot ont été lâchement sacrifiés sous l’autel des économies et de la logique financière.

Conclusion : la disparition du stock de masques est une illustration des conséquences funestes de la baisse des dépenses publiques contre lesquelles il faut lutter d’arrache-pied.

La réponse : la gestion des stocks de masques est une compétence difficilement contestable de l’État. La prévoyance des particuliers n’a pas compensé son incurie. En revanche, cette observation ne prouve pas que les coupes dans les dépenses publiques sont à proscrire de manière générale. En serait-ce toutefois un indice ? Le fait que nombre de pays ayant bien mieux lutté que la France contre l’épidémie avaient des dépenses publiques générales et de santé très inférieures (citons en premier lieu Hong kong, Taiwan ou Singapour) invite à répondre par la négative.

  • L’État absent : le protectionnisme

Le constat : l’externalisation de leur production est à l’origine de la pénurie de masques que nous avons subie. De même, le fait de ne pas disposer en France du principe actif nécessaire nous a interdit de pratiquer des tests à grande échelle. Rendus dépendants par un libre échange incontrôlé, nous avons été à la merci du virus.

La conclusion : le dogme du libre échange généralisé est une impasse. Nous devons protéger notre industrie et notre économie de la concurrence étrangère.

La réponse : le libre échange n’est sans doute pas l’explication principale des pénuries. Si la production en avait été exclusivement hexagonale, elle aurait dû s’accroître considérablement pour satisfaire la demande en période d’épidémie. L’incapacité de l’offre à s’ajuster à la demande s’explique par les réquisitions d’État. En revanche, cela pose la question des secteurs où la nécessité de conserver une indépendance à l’égard des puissances étrangères se fait sentir. Mais il existe une différence entre admettre une exception raisonnée à un principe et lui porter atteinte.

Par ailleurs, cette critique du libre échange montre de nombreuses contradictions.

La première correspond à l’étrange combinaison entre la lutte contre le productivisme et la protection de nos productions nationales souhaitée par les Français.

La deuxième consiste dans le soutien aux nationalisations alors que celles-ci ont entrainé bien plus de ruptures de services qu’aucune dépendance aux importations ne le fera jamais (SNCF).

La troisième contradiction réside dans le deux poids deux mesures avec d’autres exemples comme le métro. Les transports en commun ont joué un rôle très important dans la propagation de l’épidémie. Est-ce que cela prouve pour autant l’échec de la politique générale de développement de ces modes de transports ? Non, il s’agit simplement d’un cas particulier où elle a été dommageable. L’appréciation générale de ce choix politique dépend de preuves plus complètes. Les pourfendeurs du libre échange négligent ces précautions.

La quatrième est d’oublier, voire d’applaudir notre dépendance aux marchés financiers. Que signifie un État dépensant 25 % du PIB et dont le déficit est de 10 % du PIB ? En langage socialiste cela signifie que 40 % des services publics se trouvent à la merci des marchés financiers.

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  • simple.. parce qu’on ne leur a pas posé la question!

  • Super argumentaire, merci.

  • « Grâce au contrôle des pensées, à la terreur constamment martelée pour maintenir l’individu dans un état de soumission voulu, nous sommes aujourd’hui entrés dans la plus parfaite des dictatures, une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader, dont ils ne songeraient même pas à renverser les tyrans. Système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude. »

    Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley

  • Cet article a suscité en moi beaucoup de commentaires, dont j’ai eu envie de vous faire part, j’irai par tranches et vous pourrez aisément retrouver les passages de l’auteur.
    Commençons par:
    Le biais anticapitaliste est étrangement entretenu par tous les médias télévisés sans exception, comment est-il admissible que dans un pays « néo-bibéral » il n’y ait pas plus de liberté d’expression en faveur d’un discours libéral, alors qu’il est essentiellement gauchiste ?

    Pourquoi tous les médias sont-ils acquis à la cause climatique et n’organisent-ils pas des débats contradictoires ouverts ?

    Les sondages d’opinion de 1.000 personnes ne représentent pas l’opinion publique que l’on ne consulte pas pour les causes d’intérêt général, la représentation politique n’est plus suffisante ce en quoi les gilets jaunes avaient de mon point de vue parfaitement raison.

    Les médias gauchistes subventionnés par nos impôts, la gauche people, ont un quasi monopole d’expression, les français n’ont plus de jugement exprimable, ils ont un prêt à penser sans pouvoir d’expression, ni contradictoire ni opposable sauf dans les urnes où environ 50 % n’y vont plus.

    • Médias possédés par des milliardaires adepte du capitalisme de connivence, le libéralisme c’est la concurrence donc pas vraiment leur tasse de thé.

  • Bel article où l’auteur arrive à se mettre d’un point de vue différent.
    Je fais remarquer que à chaque fois la « conclusion » fait 2 lignes alors que la réponse 10.
    De façon générale, les gens ont/veulent des réponses simples et ne cherchent pas plus loin. C’est malheureusement que « ce que l’on ne voit pas » est plus difficile à exprimer que « ce que l’on voit ».
    J’ai bien peur qu’il faille attendre que les conséquences deviennent bien visibles pour que les gens ne cherchent à comprendre ce qu’il se passe.

  • L’Etat ou plutôt les hommes-de-l’état voulant préserver leurs pouvoirs et leurs prébendes n’autorisent aucune autre voie, donc les français réclame aux hommes-de-l’état. CQFD
    Ce qu’ils ne peuvent pas leur fournir, mais le font quand même par prétention avec l’incompétence que l’on constate et réprouve.

    L’Etat ne se réduit pas aux gouvernants il s’étend à toute son administration de l’échelon le plus élevé au plus bas. Tous gouvernent/administrent avec un pouvoir plus ou moins étendu. Ce qui est dérangeant c’est que toute cette administration édicte ce que doit faire la France besogneuse alors qu’elle n’a jamais besognée elle-même.

  • On n’a pas essayé ce qu’aurait préconisé le Libéralisme dans cette situation. Qui aurait été la liberté individuelle à la condition première que l’administration de santé et les hommes-de-l’état aient fait leur travail consciencieusement, et auraient donné les consignes sanitaires utiles à des français responsables. L’administration sanitaire et les hommes-de-l’état n’auraient pas ainsi été obligés de nuire à leurs propriétés (revenus de leur travail et de leurs entreprises) en arrêtant brutalement la quasi-totalité de l’économie.

  • L’agence de notation Fitch a abaissé vendredi 15 mai 2020 de « stable » à « négative » la perspective de la France, craignant une détérioration des finances publiques et de l’économie cette année, mais sans toucher pour l’instant à sa note « AA ».
    En savoir plus : https://www.moneyvox.fr/actu/79485/agence-fitch-abaisse-la-perspective-de-la-france

  • La crise sanitaire trouve sa source dans l’impréparation de l’administration sanitaire et des hommes-de–l’état et ensuite son impéritie. Pris de cours ils ont cryogénisé l’économie qui n’était pas non plus une bonne solution. Ainsi en mettent la population en confinement ils se laissaient le temps de bâtir une rhétorique de façade pour se redorer politiquement et verrouiller toute manifestation.
    Le déficit systématique n’est pas la bonne solution, surtout laissé dans les mains d’un incompétent notoire et burlesque, je vise le ministre de l’économie Bruno Le Maire drapé dans son agrégation de lettres modernes, mais qui méconnait totalement le tissu économique de la France dans sa grande diversité (tailles des entreprises, branches d’activité, carnets de commandes, qualifications professionnelles, trésoreries etc.) et qui n’y a jamais mis les pieds.
    Donc pas de déficit, pas de taux proches de zéro, pas d’intervention de la BCE, laisser la mortalité économique accomplir son œuvre plutôt que de maintenir des canards boiteux sous prétextes de garder des emplois (électoralement) alors qu’un jour ou l’autre ces entreprises disparaitront et les emplois aussi, mais disposent de liquidités (rareté) qui seraient plus utiles aux sociétés solides et d’avenir. Ils ont rendu l’économie malsaine à la force de la bricoler avec des lois, des régalements, des impôts, taxes, contributions, contraintes etc. elle ne peut plus respirer comme cela. Ca fait peur à priori, mais pas plus que de tout bloquer sans se poser préalablement la question comment va-t-on se sortir de ce blocage. La France compte d’après l’INSEE 4 495 383 entreprises de tailles, qualifications et spécificités aussi multiples qui ne peuvent répondre à une politique globale de libéralisation par un sinistre lettré qui a déjà appuyé sur toutes les mauvaises touches du clavier (blocage du prix du gel hydro-alcoolique, puis des masques, modération des dividendes (traduite en interdiction par ACPR et BCE) le plus mauvais signal pour relancer l’investissement, dépenses inconsidérées nécessitant trois lois de Finances rectificatives, cette dette n’augmentera pas les impôts dit-il (mensonge ou inflation), prévision d’un plan de relance en septembre alors que les stocks avant la crise sanitaire n’ont pas été liquidés (déflation) etc. ) Pourvu qu’il n’ait jamais le bouton nucléaire. Il a cru son heure de gloire arrivée alors que des centaines d’entreprises vont faire faillite et de centaines de milliers de personnes se retrouveront au chômage. Il n’en a cure puisqu’il n’a même pas été SOLIDAIRE !
    Mais nous devrons nous souvenir que la crise économique ne trouve pas sa source dans la crise du Covid-19, il n’y est absolument pour rien

  • La France dispose du budget santé le plus élevé au monde en pourcentage du PIB (11,3 %) soit environ 260 Mrds €, qui nourrit pour partie une administration pléthorique et inefficace, redéployons une trentaine de Mrds vers la mise à niveau des rémunérations des personnels soignants et des installations hospitalières, il n’est pas nécessaire d’en augmenter encore la dépense.

    NON, il y a mauvaise allocation de budget santé et c’est la faute du personnel administratif qui n’a pas géré les stocks.

    • La perfection hospitalière recherchée par l’Etat (fermeture de services, licenciements du personnel soignants,…) semble être de 100 % d’administration. A ce niveau, les soignants ne gâcherons plus le moindre centime.
      Ce virus n’est-il pas arrivé trop tôt dans leur projet?

  • Le protectionnisme est une réponse primaire et inefficace car les mêmes mesures seront prises aussi par les pays touchés et l’économie globale s’en trouvera ralentie et paupérisera à nouveau des centaines de millions d’individus de part le monde, qu’il faudra soutenir avec des politiques d’octroie d’argent encore mal dépensé parce que non surveillé. HALTE aux gabegies organisée par les hommes-de-l’état.

    L’antonyme du libre-échange est l’autarcie !

    La vraie question est plutôt du côté des traités encore une fois souhaités et signés par les hommes-de-l’état dont la qualification n’est pas établie pour offrir une espace de concurrence à près de 5 millions d’entreprises hexagonales.

  • Peu-être y a-t’il au départ un manque d’estime de soi. Chacun possède un domaine où il est plus compétent que l’état, l’administration, les journalistes, les pseudo-experts, les donneurs de leçon …

    Par manque de confiance en soi, on ne parvient pas à en tirer parti, ni à se rendre compte que l’on nous dit n’importe quoi dans ce domaine en particulier. On a tendance à reporter la cause de ce manque d’estime de soi sur la société et attendre de l’état une compensation ou une autorité.

    L’éducation est probablement en cause.

    • un état aussi violent et infantilisant n’aide pas les citoyens à grandir et (re)conquérir cette estime de soi : cela lui permet de maintenir, voire accroître son pouvoir, ce qui est son ultime but (de ceux qui en bénéficient).

      • Les dirigeants (donc l’état) ont bien sur un excès d’estime de soi.

      • Les méthodes « d’efficacité personnelle » prônent le : « Je suis OK ,tu es OK ».

        A la fois entre collègues et entre chef/subordonné. Le chef ne doit pas se contenter de comprendre ce que fait son subordonné, mais lui prouver qu’il est conscient de la valeur son travail et de ses capacités

        L’infantilisation est typiquement la communication Parent/Enfant sur laquelle les psychologues mettent en garde. Manifestement, on n’apprend pas ça à l’ENA.

  • Les dépenses publiques sont de 57 % du PIB 2.419 Mrds €, pour 202 le déficit prévisionnel était de 108,7 Mrds non pas en fonction du PIB (3%) mais des recettes de l’état 291,3 Mrds donc 37,32 % de déficit.
    https://www.performance-publique.budget.gouv.fr/sites/performance_publique/files/files/images/budget/budget/budget2019_infographies/recettes.png

  • L’État a été en première ligne pour ne pas appliquer la Constitution : en limitant les capacités hospitalières, en ne maintenant pas un stock de masques suffisant, en sous-utilisant la médecine de ville et les établissements de santé privés, il a totalement ignoré le principe de précaution. L’État piétine allègrement les principes qui le régissent, personne à ma connaissance n’a souligné ce fait.

  • Non, non et non, parce qu’ils sont incultes et incurables!
    Quand comprendront-ils que tous nos maux viennent de l’Etat?
    Et les mesures liberticides insidieusement prises par Macron n’arrangent rien.
    Plutôt que se prendre pour le Général, il ferai mieux de se rendre à l’ile d’Yeux quand celle-ci sera rouverte ou à défaut de se recueillir au cimetière Montparnasse avec Brigitte sur la tombe de la Maréchale!
    Emmanuel, Emmanuel, nous voila, toi le sauveur de la France……

  • Simple, les français sont des crétins car si quelqu’un a bien montré une totale incompétence en la matière c’est justement l’état. Et d’ailleurs le chinois également. Il nous a d’abord dit que cela avait peu de chance d’arriver jusqu’en France, puis a maintenu les frontières ouvertes aux Chinois, et ensuite a affirmé que les masques ne servaient à rien. Forcément il n’avait pas reconstitué les stocks. Des milliers de gens sont morts à cause de ces irresponsables!

  • La forme est un cmin d’oeil à la Somme théologique. Et met en valeur le fond. Bravo.

  • Je ne comprends pas qu’on félicite des gens payés pour faire leur travail. Il m’est arrivé de travailler 70 heures/semaine pour rattraper les conneries des collègues, personne n’est venu m’applaudir tous les soirs sur son balcon.

  • Les Français « pensent » cela tout simplement parce qu’on en est à la 3ème génération de Français lobotomisés par l’Éducation Nationale.

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