Après la crise sanitaire : les écolos et socialistes en plein délire

Un florilège des propos les plus extravagants de nos intellectuels socialistes et écologistes sur la crise sanitaire qui nous touche.

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Après la crise sanitaire : les écolos et socialistes en plein délire

Publié le 23 avril 2020
- A +

Par Jean-Philippe Feldman.

Si la crise du coronavirus affecte le fonctionnement de l’économie de manière majeure, une certaine catégorie de la population continue de carburer à plein régime : les intellectuels et les hommes politiques écologistes et socialistes. Nous avions pensé initialement faire un bêtisier, mais nous n’avons pas souhaité infliger aux lecteurs un article qui aurait tenu sur plusieurs dizaines de pages…

Aussi avons-nous choisi de présenter un florilège de l’analyse de la crise telle qu’exprimée par nos sommités de gauche et d’extrême gauche (ce qui ne veut pas dire que la droite et l’extrême droite aient chômé de leur côté…) dans des articles, des entretiens et autres tribunes diffusés par la presse écrite.

Ce qui frappe, au-delà des individualités, c’est la grande convergence dans les analyses de la crise. Pour plus de clarté, nous les présenterons en trois parties d’inégales longueurs : les causes de la crise, ses conséquences et les propositions pour le « jour d’après ».

 

Les causes de la crise

Quelles sont les causes de la crise ? Même si certains franchissent le pas en n’hésitant nullement à accuser un libéralisme qui aurait causé l’épidémie, la plupart des intellectuels et des hommes politiques écologistes et socialistes renâclent devant l’obstacle. Difficile en effet d’accuser le libéralisme d’avoir provoqué la crise, alors même que le virus provient de l’un des pays les moins libéraux de la planète

Ah, si le virus avait pu être américain ! Néanmoins, d’aucuns se servent de phrases ambiguës.

Ainsi, un « collectif d’intellectuels, d’artistes et d’acteurs du milieu associatif », dont le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, les sociologues François Dubet et Edgar Morin, voient dans la crise les « conséquences écologiques, économiques et sociales aberrantes d’une mondialisation pilotée par une logique productiviste et financière » (« Agir collectivement pour changer de modèle politique », Le Monde, 16 avril 2020). Quant au candidat socialiste à l’élection présidentielle de 2017, Benoît Hamon, il parle d’une « crise sanitaire mondiale liée aux conséquences écologiques du néolibéralisme » (« Notre société s’est lourdement trompée en préférant les biens aux liens », Le Monde, 17 avril 2020).

En revanche, l’ensemble des écologistes et des socialistes accuse à tout le moins le libéralisme d’avoir aggravé l’épidémie. Ainsi une tribune signée par un collectif dont José Bové, soutient que ce sont toujours les mêmes facteurs aggravateurs de l’épidémie qui affectent notre environnement :

« frénésie économique à courte vue, déplacements planétaires par millions, mauvaise santé de la population liée à des modes de vie et d’alimentation dégradés, systèmes de santé défaillants après 30 ans de néolibéralisme [sic] aveugle » (« La crise sanitaire impose l’urgence de la transition écologique », Libération, 1er avril 2020).

De même, selon le sociologue Edgar Morin, on peut accuser la doctrine libérale d’avoir « commercialisé » l’hôpital et réduit ses moyens, ce qui a contribué au cours catastrophique de l’épidémie : « Les carences dans le mode de pensée [libéral] jointes à la domination incontestable d’une soif effrénée de profit sont responsables d’innombrables désastres humaines » depuis février 2020 (Entretien, Le Monde, 19-20 avril 2020).

 

Les conséquences de la crise

Nos socialistes et nos écologistes s’accordent sur le fait que la crise, ainsi que l’expose Benoît Hamon, doit « accoucher d’un nouveau monde ». Le réalisateur Cyril Dion, « garant » de la Convention citoyenne pour le climat, avance qu’il faut changer de modèle, sous peine que soient imposées des « mesures ultralibérales » qui profiteraient de la peur et de la sidération (Entretien, Le Monde, 12-14 avril 2020). Du constat de la crise vont pouvoir s’évincer de manière inéluctable un certain nombre de propositions. Le constat est double et en apparence contradictoire : l’État a failli, mais il reste le grand recours.

En premier lieu, tous s’accordent à penser que, du fait des politiques « néolibérales », l’État a dramatiquement porté atteinte à la pérennité du secteur de la santé publique.

La sociologue Eva Illouz prétend ainsi que les hommes politiques, les places financières et les grandes entreprises se sont accordés pour promouvoir des politiques qui réduisaient drastiquement les budgets des soins de santé (« L’insoutenable légèreté du capitalisme vis-à-vis de notre santé », L’Obs, 23 mars 2020).

Le collapsologue Pablo Servigne converge dans le même sens en alléguant que les politiques « néolibérales » iraient à l’encontre du bien commun en ayant démantelé les services de santé ou en n’ayant pas suffisamment prévu de stocks de masques (Entretien, Le Monde, 12-14 avril 2020).

Autrement dit, les intellectuels les plus à gauche font le constat indiscutable des difficultés majeures rencontrées par le service public de santé, mais ils font fi des chiffres et des statistiques indiscutables qui démontrent que la France est au sommet mondial pour les cotisations sociales, que ses dépenses de santé en termes de produit intérieur brut sont également au sommet et que, parmi ces dépenses, celles pour les hôpitaux publics en pourcentage sont également au sommet. Nos intellectuels ne mettront évidemment jamais en cause la bureaucratie, le fonctionnarisme et les gaspillages, mais ils prôneront toujours un accroissement sans frein des dépenses du secteur public.

En second lieu, cet État inefficace est pourtant paré de toutes les vertus pour résoudre les difficultés qu’il a lui-même créées…

Eva Illouz martèle que « seul l’État peut gérer et surmonter une crise d’une telle ampleur ».

La sociologue Dominique Méda tire comme leçon de la crise « le rôle éminent de l’État, de sa fonction d’anticipation et de la planification » (« Prélude à la reconversion écologique », Le Monde, 19-20 avril 2020). Humour involontaire sans doute puisqu’il est difficile de contester que l’État, en l’occurrence et depuis de longues années, a fait preuve de cécité !

Quant à la planification, il sera rappelé qu’il en existe deux types, un bon et un mauvais : la planification centralisée, dans ses modalités impérative ou incitative, non seulement inefficace, mais encore -l’impossibilité d’un calcul économique en régime socialiste ayant été démontrée par les libéraux autrichiens- impensable épistémologiquement ; et la planification « décentralisée », qui est celle des entrepreneurs, et plus largement des acteurs du marché.

 

Les propositions pour le jour d’après

Les propositions pour l’après crise émises par les écologistes et les socialistes sont diverses, mais elles s’inscrivent toutes dans une perspective interventionniste, holiste et punitive. La politisation de la société doit s’accroître et les solutions ne pourront être mises en œuvre que par les autorités publiques, soit au niveau local, soit au niveau des différents États, soit par coopération internationale, soit encore et à terme par une sorte de gouvernement mondial.

Sans viser à l’exhaustivité, nous classerons les différentes propositions pour la clarté de l’exposé en sept catégories distinctes :

1°) Dominique Méda appelle de ses vœux un programme équivalent à celui du Conseil national de la Résistance de 1944 pour la « reconversion écologique de nos sociétés ». Le mythe du CNR joue à plein et nous n’aurons pas la cruauté de rappeler ce que pouvait être ce programme à tonalité socialo-communiste issu des différents mouvements de pensées de la Résistance… et encore moins ses résultats dans un contexte de soviétisme triomphant.

2°) Beaucoup, à commencer par le « collectif d’intellectuels, d’artistes et d’acteurs du milieu associatif » précité, entendent voir revaloriser les salaires de ceux qui ont été en première ligne pendant la crise, à commencer par les plus modestes. Autrement dit, il conviendrait de récompenser, en vertu de leur « utilité sociale », certaines catégories de la population et il appartiendrait à l’État d’intervenir dans la « renégociation exigeante des conventions collectives » considérées.

Or, non seulement l’État n’a pas à se mêler des conventions collectives, qui relèvent du secteur privé, mais encore l’argument est dangereusement réversible puisque si l’on doit « revaloriser » les salaires des catégories sociales les plus utiles en temps de crise, il ne faudrait pas faire de même en temps de non-crise….

3°) Un tir groupé de propositions renvoie à cette vieille idée selon laquelle nos vies ne sont pas des marchandises… Pour le même « collectif d’intellectuels, d’artistes et d’acteurs du milieu associatif », la santé et l’alimentation ne devraient plus être soumises à la seule loi de l’économie de marché… sans qu’il se rende compte du fait que c’est déjà le cas, du fait de l’interventionnisme majeur de l’État dans ces domaines ! La crise permet au « collectif » d’agriculteurs, dont José Bové, de soutenir la nécessaire « souveraineté alimentaire », qui devrait être inscrite dans le traité de Rome.

4°) De manière plus large, il conviendrait, selon Pablo Servigne, de « retrouver une puissance des services publics de soin au sens large : alimentation, écologie, équité, santé, social », par des politiques « massives et coordonnées ». Il semble donc que l’État hypertrophié en France ne le soit pas assez, et que la place du secteur privé doive décroître encore comme peau de chagrin. Là encore, il ne vient pas à l’idée de nos auteurs que la France est déjà la nation la plus socialisée au monde parmi les pays développés.

5°) Les écologistes et les socialistes plaident de manière uniforme pour une « transition écologique » appelée à dépasser les apories de l’industrialisme néo-libéral. Seule la qualification de cette transition varie suivant les auteurs. Le « collectif » de paysans avec José Bové évoque une indispensable « transition écologique de l’agriculture », tandis que Benoît Hamon soutient une « transition écologique et énergétique radicale au niveau européen », bien entendu « pilotée par une puissance publique forte ». En substance, l’étatisation et la collectivisation de la société et de l’économie doivent se poursuivre, mais à un rythme accéléré.

6°) Il est une autre antienne de nos écologistes et de nos socialistes : le fait d’attribuer à chacun un revenu mensuel de manière automatique. Benoît Hamon reprend le cheval de bataille de sa dernière campagne présidentielle en promouvant un « revenu universel et inconditionnel ».

Julien Bayou, le secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts, confirme son souhait d’un revenu universel dans le cadre d’un « Grenelle du monde d’après » (Tribune, Journal du Dimanche, 16 avril 2020).

L’économiste Thomas Piketty profite des événements pour recycler sa vieille idée d’une « dotation sanitaire et éducative minimale pour tous les habitants de la planète ». L’ambition est ainsi plus forte : il ne s’agit plus de la France, État-providence le plus avancé au monde au sein duquel, il faut le rappeler, existent déjà différents minima sociaux ! mais du monde entier. Comment diable pourrait-on financer une mesure à l’évidence de nature à ruiner les finances publiques ? Thomas Piketty dégaine sa solution traditionnelle : mettre à contribution les plus riches et les grandes entreprises (« Éviter le pire », Le Monde, 12-14 avril 2020) !

7°) Les écologistes et les socialistes, si friands de localisme – il faut « relocaliser,  produire et consommer local » – et méprisants envers la division internationale du travail, n’entendent pas pour autant être accusés de nationalisme. La solution se trouve à l’international, sans mauvais jeu de mots… à commencer par la résolution de la crise financière en Europe.

Gabrielle Siry, économiste et porte-parole du parti socialiste, juge opportune la création de coronabonds en vertu d’un principe de justice puisque – nouvelle lutte des classes – les pays du sud de l’Europe ont été victimes de différents « plans d’austérité » tandis que les pays du nord ont principalement profité de l’Union économique et monétaire (« Un psychodrame irresponsable », Le Monde, 12-14 avril 2020).

Autrement dit, les États qui ont soigneusement géré leurs finances publiques, ou du moins ceux qui les ont gérées de manière à peu près convenable, doivent payer préférentiellement pour les folies des États les plus dépensiers. Plus encore, la création artificielle de coronabonds est censée permettre aux différents États de dépenser à tour de bras un argent qu’ils n’ont pas pour financer une improbable transition écologique et sociale !

À lire les élucubrations en tir groupé des écologistes et des socialistes, l’observateur est amené à se poser un certain nombre de questions : comment peut-on travestir autant de chiffres et statistiques officiels ou en faire fi ? S’agit-il d’une incompétence totale ou d’une crasse nullité en économie ? Serait-ce purement et simplement de la mauvaise foi ? Serions-nous en présence des effets délétères de l’idéologie entendue négativement comme pensée fermée sur elle-même ?

À moins d’être en présence d’un cumul de ces différents facteurs. En ces temps de confinement, une (re)lecture de L’Opium des intellectuels de Raymond Aron et des diverses œuvres du regretté Jean-François Revel sur La connaissance inutile semble s’imposer.

Jean-Philippe Feldman publiera prochainement Exception française. Histoire d’une société bloquée de l’Ancien Régime à Emmanuel Macron (Préface de Mathieu Laine, Odile Jacob).

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  • Réponses (non exhaustif) :
    – Crasses en économie d’une part…
    Lorsque Mitterrand est passé en 81 Rocard a déclaré plus tard qu’il a eu très peur tant le niveau en économie de ses collègues était nul. Rien n’a changé. Plus de la moitié de la dette (« que tout le monde nous envie » ?) est due à la période Mitterrandienne et à ses intérêts (le gros pic suivant étant Sarko en fin de mandat) avec un « glissement » progressif vers l’abîme en toile de fond.
    – Distorsion des faits. C’est un mécanisme permanent. Ce qui ne conforte pas l’écolo-gauchisme est par définition faux ou honteusement exagéré.
    – Le syndrome de « pas assez »…
    Si l’état a failli c’est parce qu’il ne maitrise pas l’ensemble de l’économie, de la pensée etc…
    – et du « à la Française »…
    Le communisme a partout pu montré ses effets néfastes mais l’avènement d’un communisme « à la Française » serait lui un succès !
    Vous mettez ces principes au niveau des différents « mammouths » en commençant par l’ « éducation » (sic) nationale, des hôpitaux etc…et le résultat est là. Que l’Allemagne ait brillamment réussi à gérer cette crise alors que nous sombrons ne fera jamais douter nos écolo-gauchistes sur le fait que la bonne gestion permet de faire des choses qu’un pays ruiné (notamment pas le social et l’écologisme politique) ne peut pas.
    – Messianisme : la France, petit pays de 66 millions d’habitants va sauver la planète…c’est certain ! La baisse de « seulement » 35% des particules alors mêmeque le trafic automobile à l’énergie fossile était atteinte à Paris ne fait nullement comprendre à nos écolo-gauchistes que malgré une mise à l’arrêt presque total de l’économie on ne sauve, non seulement pas la planète mais même pas ce petit « coin » qu’est paris. On enclenche alors le « Pas assez » etc…

    • si le communisme et le socialisme ont échoué partout, c’est parce qu’il n’étaient pas assez rigoureusement appliqués, en d’autres termes il en faut plus

      • Si on les suit les carences de l’état flagrantes dans son inaction sont dues au libéralisme, et donc il faut qu’il intervienne davantage dans tous les secteurs? La logique de ce raisonnement échappe à l’intelligence! Dès lors on comprend pour quelle raison le socialisme est une catastrophe qui échoue partout !

    • J’ ai jamais trouvé Rocard brillant non plus…tiens d’ ailleurs rappelez moi d’ où vient Ed Phil?

  • L’Espagne, demanderesse de solidarité de la part des « pingres », envisage le revenu universel, impayable, sauf par d’autres.

    https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200407.OBS27193/coronavirus-pour-faire-face-a-la-crise-l-espagne-veut-instaurer-un-revenu-universel.html

  • J’apprécie les questionnaires en ce qu’ils permettent de clarifier sans ambiguïté.

    Comment peut-on travestir autant de chiffres et statistiques officiels ou en faire fi ?
    C’est une longue habitude des praxis de gauche. Ils ont deux «comptabilités» : les données réelles, destinées à l’usage interne strict ; celle donnée aux publics, modulée en fonction des messages à transmettre. Les chiffres se doivent d’épouser la théorie, voyons ! Faut vraiment être libéral pour penser autrement !

    S’agit-il d’une incompétence totale ou d’une crasse nullité en économie ?
    Ni l’un, ni l’autre. Le mensonge n’existe même pas pour eux : il faut adapter le message simplement (voyez le modèle type de Sibêtte) en fonction du résultat attendu.

    Serait-ce purement et simplement de la mauvaise foi ?
    On peut le voir ainsi. Mais c’est un mode de pensée libéral, voyons ! Le mensonge et le trafic de données ne sont pas de la mauvaise foi, mais de la mise en adéquation de chiffres qui n’ont aucun sens par eux-mêmes avec le message à transmettre, autrement plus important.

    Serions-nous en présence des effets délétères de l’idéologie entendue négativement comme pensée fermée sur elle-même ?
    Oui. C’est ce qu’on appelle « pensée de gauche ».

    • @Gjirokaster,
      C’est tout à fait ça et j’ajoute : Pour un journaliste de gauche le devoir suprême est de servir non pas la vérité mais la révolution Salvador Allende

    • @Gjirokaster,
      Pour un journaliste de gauche le devoir suprême est de servir non pas la vérité mais la révolution Salvador Allende

  • Je n’ai de cesse de m’étonner que chacun, tous bords confondus, et pas seulement les écolos et les socialos, tente de nous refiler ses vieilles recettes idéologiques, alors qu’il s’agit d’un problème purement technico-sanitaire, dont la solution doit épouser seulement la logique de traitement des épidémies : dépister (tests), isoler (confinement ciblé) et protéger (masque). Et si possible trouver un traitement et un vaccin.
    Cette affaire me rappelle la blague des 4 amis ingénieurs dont la voiture tombe en panne. Le premier, électronicien, dit : c’est certainement un bug au niveau de l’électronique de l’injection… Pas du tout, reprend le second, chimiste de formation, ça vient du pH de la batterie !… L’ingénieur mécanicien, le troisième, n’est pas d’accord, il suppose qu’un piston a crevé… Enfin, le dernier, informaticien, émet à son tour une hypothèse : « et si on fermait toutes les fenêtres et qu’on les rouvrait ? ! « 

  • On pense que Jupiter gouverne par lui même, mais en fait son immaturité profite à la cour.

    Le conseil scientifique gère la crise sanitaire, la police gère le service d’ordre, et le gouvernement gère les modalités du confinement et du déconfinement.

    Il ne faut donc pas d’étonner du fiasco de la gestion du virus, d’une police livrée à elle même qui fait ce qu’elle veut et d’un gouvernement terrorisé des caprices du roi.

    Quand à l’opposition…..

    Mais le roi est nu. Et le peuple trinque.

    • @ROROS , que voulez vous , le ptit mignon est en campagne mine de rien ; il s’en va féliciter les agriculteurs qui nous nourrissent , les soignants épuisés et qui manquent de matos , les ceusses qui bossent  » pour maintenir l’économie  » ….ils remercient même les citoyens pour leur obéissance au confinement ….monsieur étant donc très occupé , pourquoi les écolos et les socialistes n’en profiteraient t’il pas pour avancer leurs pions ? on va se prendre un échec et mat en pleine poire …..

  • Dans un pays ou l’ultime châtiment est d’être livré à soi-même, rien d’étonnant à ce que certains en profitent pour jouer les gurus.

  • C’est assez affligeant ce florilège de propositions, plus de tout ce qui ne marche pas!!!
    En insistant ça finira bien par marcher.
    Ça me fait penser à un gangréné qui prendrait du Doliprane

    Je suis d’un naturel optimiste, mais là je dois dire que je commence à déprimer et n’en peux plus d’entendre un tel ramassis de conneries de la part de putain de parasites qui n’ont jamais gagné un euro à la sueur de leurs fronts.

    Vu le niveau colossal de dettes créées dernièrement et celui qui va suivre, augmentation massive du chômage, baisse des rentrées IS IR et TVA dans une moindre mesures, se présentera 2 solutions, réduire les dépenses ou tenter d’augmenter les recettes. Bah je suis sûr que l’on fera le mauvais et ce sera celui de trop.

    • Le problème me semble être aussi que les micros des journalistes se tendent surtout vers les personnages cités.

    • @Paul DS
      Bonjour,
      « Vu le niveau colossal de dettes créées dernièrement et celui qui va suivre, augmentation massive du chômage, baisse des rentrées IS IR et TVA dans une moindre mesures, se présentera 2 solutions, réduire les dépenses ou tenter d’augmenter les recettes. Bah je suis sûr que l’on fera le mauvais et ce sera celui de trop. »
      Le mauvais choix est déjà en cours : fabriquer de la (fausse) monnaie par milliards afin de contenir/amortir la crise et la larguer à ceux qui, d’après l’Etat, la méritent.
      Comme en 2008, les grosses entreprises et les banques, bien que zombies, seront renflouées par l’Etat. Elles sont trop grosses pour faillir (ou faire faillite).
      LE chemin du Vénézuéla se profile, avec un petit crochet par Chypre.

  • Nous glissons vers la dictature sans pouvoir nous y opposer car notre système centralisé s’y prête à la perfection.

  • L’inénarrable Yannick Jadot s’est clairement ridiculisé hier sur Twitter: « La plupart des causes du Covid-19, comme la déforestation ou les énergies fossiles, sont aussi à l’origine du changement climatique. » Je ne serai tout de même pas si inquiet pour l’avenir dans le sens où les français ont quand même assez de jugeote pour voir l’escroquerie ambiante. Je pense sincèrement qu’en ce moment, l’écologie est un sujet secondaire dans la vie de tous les jours.

  • « comment peut-on travestir autant de chiffres et statistiques officiels ou en faire fi  » oh c’est simple , ils partent tous de l’hypothèse que nous somme une société « ultra » libérale. Et ils devienvennent sourds et aveugles si on leur parle de chiffres.

  • Je partage intégralement tous les commentaires….mais que faisons nous pour contrer ces gens? Quand mettons nous dehors Macron et sa clique….mais aussi , quand renouvelons nous tous les haut fonctionnaires qui font la pluie et le beau temps depuis des lustres? Bref, que fait on pour reprendre la main

    • Mais Jean , nous sommes minoritaires . La majorité profite du statu quo. Retraités comme actifs. Il faudra que tout s’écroule pour que les gens acceptent (pas le choix) . Et je pense qu’ils attribueront la chute à l’ultra liberalisme méchant.

    • Vous n’y arriverez jamais, tant le pouvoir est verrouillé et que les choses les plus élémentaires, telles que la Liberté et la sécurité y sont bafouées. Personnellement, cela fait des années que je pense que ce système nous survivra et qu’il est bien trop tard pour nous autres. J’élève ma fille avec l’idée qu’elle puisse se barrer au plus vite de ce pays de fous, c’est tout ce que je peux faire. En attendant, je ne peux que vous recommander de faire votre propre exil interne; c’est à mon avis, la solution la plus envisageable pour les libéraux qui ne seront jamais portés au pouvoir, tant ce pays est structurellement et intellectuellement socialiste.

      • Je partage votre avis et votre solution, l’exil de la société et le repli sur soi, car effectivement le socialisme est pire que le Covid, il gangrène ce pays jusqu’à la moelle!

  • Il y a deux jours au JT de 20h . On nous a montré deux cas de français moyens et leur situation pendant le covid. Le deuxième cas « avait fait des économies grâce a leur congélateur » dixit la voie Off . Cet exemple en dit long sur l acculturation crasse . Le mal est profond. Tres profond. Mais le monde réel va se charger de faire reprendre sa valeur à la baguette de pain avec ou sans congelo.

    • On ne soulignera jamais assez le rôle délétère des médias dans la fabrication de l’opinion.
      Heureusement, l’information par internet progresse, offrant une alternative ou un autre regard qui porte à réfléchir

      • médias qui la plupart ne survivent que grace aux aides de l’état. Quand aux médias d’état, il y avait hier sur Antenne 2 une apologie du Ministre de la Santé, digne de la Corée du nord : homme surdoué, grand professionnel, etc. Ils ont juste oublié de dire qu’il a participé avec Marisol Touraine à la suppression du stock de masques, puis nous a dit que ça ne servait à rien, les test aussi, la chloroquine beurk, Raoult beurk, les laboratoires et cliniques privées beurk, les labos vétérinaires beurk, etc…

        • Le pire n’est pas de dire ou faire des c… mais comme dit dans l’article de une, de ne pas savoir comment s’en dépêtrer sans perdre la face.

          On commet alors souvent des erreurs encore plus graves.

  • Dans cette dream team, il manque Bruno Latour, celui là même qui a endoctriné toute une génération d’étudiants de Sciences Po Paris, que l’on retrouve à tous les étages de l’administration et même des entreprises.
    Sinon, le comble du cynisme (ou de la bêtise, je ne sais pas) est la certitude que les circuits courts seront la soluce de demain (dernier en date, un certain Bertand Schmitt, économiste à l’INRAe). En oubliant, au passage que les circuits longs sont une parade radicale aux grandes famines. Ce ne sont pas les populations de l’Afrique de l’est qui doivent actuellement faire face aux invasions de criquets qui diront le contraire. Promouvoir le localisme est le summum de l’égoïsme pourtant promu comme vertu.

    • Si vous faites référence à un article publié dans la France Agricole, ses propos sont plutôt sensés. Notamment :

      « Contrairement à ce que de nombreuses villes ambitionnent, elles ne pourront pas être autonomes en alimentation à 100 % à un horizon proche comme lointain, simplement pour des questions de volume et de logistique. Ou alors il faudra intensifier énormément les activités agricoles en périphérie des villes, ce qui pose d’autres soucis, notamment celui de l’usage des terres. »

    • Il ne faut pas opposer ce qui peut être complémentaire. Ce que certains – pas les idéologues cités dans l’article – appellent « ultra libéralisme » n’est-il pas le libre échange obligatoire avec le prix comme ultime, et souvent seul, critère? Le vrai libéralisme ne serait-il pas plutôt un libre échange choisi? Autrement dit, cela pose la question de la décision politique…

      • L’ultra libéralisme est une perversion du libéralisme. Il vit de la soviétisation de la société qui spolie les fourmis libérales pour gaver d’argent publiques les ultra libéraux.

    • Leur manque de culture historique, tout comme générale vu leur ignorance, ne leur permet pas de savoir que les famines en France étaient causés par le manque de liberté de circulation des grains! Le problème de ces gens est qu’ils ne sont pas assez intelligents pour réfléchir aux inconvénients de leurs propositions. Pourtant ils ont l’exemple de l’URSS qui était obligé d’importer du blé des USA pour nourrir sa population!

      • Très juste ! Si on appliquait leur localisme aujourd’hui, les Parisiens mourraient de faim, sachant que la région Île-de-France ne couvre même pas 2% de ses besoins alimentaires !

        • C’est surtout que ce serait carencé, il y a pas mal de céréales en IdF, mais niveau fruitier, viande et poisson, c’est pas top. Et inversement dans d’autres régions. D’où l’utilité des échanges de marchandises.

          • @menesdred
            Bonjour,
            +1
            « D’où l’utilité des échanges de marchandises. »
            Ce qui se fait depuis au moins l’Antiquité.

  • Ces intellectuels ont tous une grande capacité à construire de belles phrases grandiloquentes reprises en boucle par la presse… Mais ce ne sont que des phrases…
    Je dis :  » le moteur à eau permettrait à tout un chacun, surtout aux plus démunis, de se déplacer à moindre coût dans le respect de lenvironnement et dans le sens de la transition écologique, etc… »
    Bon après il ne reste plus qu’à l’inventer…

    • @JLB ne riez pas avec ça ! j’ai entendu ça chez des jeunes bac pro : le moteur a eau existe mais les grands patrons du cac 40 font tout pour étouffer cette découverte …

      • @Val
        Deux remarques :
        – J’aurais pu prendre le moteur à mouvement perpétuel, c’était juste pour illustrer mon propos.
        – Je parle du moteur qui ne fonctionne qu’avec de l’eau, l’eau est utilisée dans certains projets à améliorer le rendement des moteurs thermiques…
        Si vous croyez au mythe du moteur fonctionnent rien qu’avec de l’eau, libre à vous, mais l’argument des patrons du cac40 qui font barrage, alors la les bras m’en tombent, à part Total je ne vois pas pourquoi les sociétés du cac40 seraient gênées par cette découverte..
        Faut pas raconter n’importe quoi pour ‘flinguer’ un commentaire

        • @jlb vous avez dû me lire en diagonale , ce n’est évidemment pas ce que je crois mais ce que les jeunes en question croyaient dur comme fer. C’était au contraire pour donner de l’eau 😉 à votre moulin.

      • Si le moteur a eau existait , Total aurait investit et acheter le brevet…
        Mettent trop de pastis ds l’eau , les bac pro

  • C’est seulement parce que nous -délà- en dictature qu’ils peuvent se permettre de telles élucubrations.

    Cela rappelle la propagande à l’époque de l’Union socviétique, qui était devenue tellement figée, répétitive, qu’elle en devenait presque comique pour une lecteur de l’Ouest.

    Nous en sommes là maintenant.
    Ils ne se donnent même plus la peine de rendre leur propagande convaincante, la peur de leur pouvoir suffit…

    • @vernunft malheureusement cette propagande est crue par le plus grand nombre. et tout le monde chante la même chanson , hier sur fb un curé soi disant économiste Gael Giraud (reposté de RT) explique doctement que l’état français s’est désengagé des hopitaux et qu’il est urgent de mettre plus de sous dans le bastringue etc etc et toute la sphère catho de poster l’ineptie sur le net et de reprendre en coeur : « plus d’état plus d’état! »

  • Quand on a les neurones dérangés, cela donne les écolos-gauchistes.
    Mettez ces gens-là en con-finement et ils deviennent des fous dangereux. Ne pourrait-on soupoudrer un peu de covid sur ces individus malfaisants?

  • Excellent article de cet auteur.
    Au risque de me répéter , la mère de toutes les réformes devrait être celle de l’éducation nationale car si les gens votent pour des incapables de gauche et de droite ,s’ils n’ont pas d’esprit d’analyse et donc s’ils foncent tête baissée et gobent les âneries des écolos ,insoumis et autres Macronistes de tous bords , c’est aussi parce-qu’ils reçoivent , dès la petite enfance puis dans les collèges et lycées et jusqu’en fac ,un enseignement bien dirigé : regardez les manuels avec finesse , décriptez-les ! Ceux de sciences éco mais aussi d’hist-géo sont anti -économiques et anti -libéraux. Comment sont recrutés les professeurs ? 80% des profs sont à gauche .Regardez les programmes de concours , la composition des jurys de concours . Et sans oublier la féminisation excessive du primaire : à 84% !
    Enfin bac pour tous , c’est connu et cogestion ministère syndicats de gauche (FSU Sgen cfdt unsa) .Un beau cocktail antilibéral qui amène à la bureaucratie et la « fonctionnarisation » des esprits au mauvais sens du terme.( une petite partie des fonctionnaires , les moins gradés souvent dans l’Educ nat. bosse sans idéologie sinon avec dynamisme).

  • Inutile de remarquer que nos soi-disant intellectuels sont des débiles ou des escrocs. Malgré mon métier je me suis toujours défendu d’en être un car ils sont tous de gauche, ce qui est normal pour des crétins qui ne comprennent rien au monde dans lequel ils vivent et qu’ils veulent détruire alors qu’ils y prospèrent ! Pas de richesses créées, pas d’argent pour acheter leurs oeuvres !

  • L »urgence absolue dans la sortie du Coronavirus et d’éliminer de toutes les instances de décisions les socialos et les écolos, pour ne conserver que des décideurs cartésiens et de bon sens, bref intelligent. Les abrutis idéologues sont plus dangereux que les virus.
    C’est simple.

  • L »urgence absolue dans la sortie du Coronavirus et d’éliminer de toutes les instances de décisions les socialos et les écolos, pour ne conserver que des décideurs cartésiens et de bon sens, bref intelligent. Les idéologues sont plus dangereux que les virus.

  • çà existe encore le parti socialiste?

    • apparemment oui, mais comme pour le PC, ou les Verts, sa délétère influence est inversement proportionnelle au nombre de ses adhérents

    • Oui ça s’appelle l’étatisme, une soviétisation de la société pour spolier les gagne-petits du libéralisme afin de financer un libéralisme de haut vol qui n’est qu’une perversion du libéralisme.

      En d’autres termes, la collectivisation du privé de base a pour objectif la privatisation du public à un niveau supérieur. C’est le « en même temps » macronien où l’étatisme n’est qu’une courroie de transmission entre deux libéralismes : l’un qui apporte la ressource (les fourmis libérales), l’autre qui la récupère (l’»ultra-libéral », faux libéral et vrai prédateur), le 2ème étant la perversion du 1er. C’est le contraire d’un régime communiste et c’est humain, l’homme étant avant tout un prédateur assez joueur.

      Cela dit, l’arrêt de l’économie lié aux mesures de confinement a un effet analogue à La Grève de Ayn Rand. Il peut en résulter une prise de conscience salutaire pour réhabiliter la valeur du socle de base libéral. La revanche des fourmis libérales sur les molosses du libéralisme est peut-être pour demain… puisqu’il parait que, en cas de catastrophe, ce sont les fourmis qui résistent le mieux à tout.

  • il me semble que la virus a frappé les cerveaux socialistes et écologistes et qu’aucun traitement ni vaccin ne peut les guérir ….

    • D’après les dernières découvertes, le coronavirus peut provoquer des problèmes neurologiques : pertes de mémoire, confusion …

      Peut-être en particulier chez les politiques ?

  • L’irresponsabilité des écologistes et la bouffonnerie des neo-marxiste est suffisamment criarde pour ceux qui ont deux sous de bon sens, ce qui est hélas une minorité de la population.

    Mais de toutes manières leurs élucubrations concernent le monde d’après qui dans leur délire serait une dictature bolivarienne qui fonctionne. On peut toujours rêver.

    Or, leurs délires ne permettent en aucun cas de sortir de la crise sanitaire, car ils ne prennent nulle part en compte l’urgence de la situation.

    Nul doute que les Khmers verts pensent connaître la solution. Mais elle passe nécessairement par des millions de morts pour mettre l’ensemble de la population au pas en un temps record.

  • « Un florilège des propos les plus extravagants de nos intellectuels »… Pas besoin d’étiquettes politiques car on parle
    d’un florilège d’expertise a la con de toute
    la classe politique, médicale, sociologue,
    politologue et autres médium économiste
    et compagnie… A quand des responsables
    intelligents qui parleront a des gens responsables sans de longues tirades qui
    nous infantilisent !!!

    • Ce qui est sidérant, c’est le choix des priorités : sauver leurs idéologies, leurs réformes, leurs « transitions » avant de sauver le pays ou le monde ?

      C’est ce choix aberrant qui devrait ouvrir les yeux du public. Combien de morts, de faillites, de chômeurs, de suicides faudra-t’il pour cela ?

  • On ne peut pas se tromper systématiquement. A force de prédire toutes les catastrophes possibles et imaginables, on doit bien statistiquement par pur hasard finir par faire une prédiction correcte.

    Malheureusement, ce jour la on aura gaspillé toutes nos ressources industrielles, techniques ou intellectuelles qui auraient permis d’y faire face.

    Ce qui m’étonne, c’est que le cas d’une pandémie était un événement fort probable et annoncé, et qu’on a fermé les yeux sur le risque. Il faut se demander pourquoi, et si par hasard cela ne gênait pas un peu pour l’essor du Reich Ecologiste – transports en commun, concentration de l’habitat, produits bio et non emballés vendus dans des marchés, retour à la « bonne » nature …

    • @alan pourquoi ? mais par pure incurie: il fallait grater des sous sur les dépenses de santé , alors ils ont balancé les stocks (masques etc) ,et ils font pareil dans toutes les admins (on rogne sur le papier, l’encre, les gommes les crayons, chez les flics les balles , le lacrymo etc ) , comme il est impossible de tailler dans les emplois improductifs administratifs (la tête d’un fonctionnaire est sacrée) on supprime tout le reste . Et comme dans les admins celui qui dit la vérité est placardisé , tout le monde ferme sa gueule et obeit aux inepties (ou presque , le General de Villiers a eu le courage de l’ouvrir et on a vu le résultat).

      • parce qu’ils ne peuvent pas reduire le personnel .. voila

      • Remarquez bien que dans le privé, les entreprises sont également capables de faire des économies de bout-de-chandelles contre-productives. Les grandes entreprises ont souvent leur propres problèmes administratifs.

        En revanche, elles doivent rendre des comptes aux (horribles) actionnaires (assoiffés de sang des travailleurs), ce qui limite les dégâts.

    • Ben si, on peut se tromper éternellement, tout simplement parce que les causes qui font qu’on aurait raison sont en nombre fini, tandis que les possibilités d’erreur sont en nombre infini. Donc si on choisit au hasard, …

      • Ça se tient. Les raisonnements sur l’infini donnent un peu le vertige mais permettent de remettre en cause bon nombre d’idées reçues !

  • « alors même que le virus provient de l’un des pays les moins libéraux de la planète… »

    Que sont les succès du libéralisme libre échangisme depuis ces 20/30 dernières années sans la Chine ?

    Si le pure et beau système libéral et progressiste est dépendant de la Chine, vous devez prendre cette dernière comme un tout, et pas découper les parts qui vous gênent.

    • Non du tout. C’est exactement le discours amalgamant de la gauche.

      Le libéralisme économique peut exister sans liberté politique ni démocratie.
      Par contre, la Démocratie et surtout le libéralisme politique ne peuvent exister sans libéralisme économique.

  • Ecolos et socialos sont les fossoyeurs de la France.
    Ils devraient être, avec leurs camarades de la cgt, sud et autres officines terroristes, trainés devant les tribunaux pour sabotage et atteinte à la sécurité de l’Etat!

    • @Montesquieu je leur offrirai juste un aller dans leur paradis fantasmé : coree du nord ou Venezuela au choix avec déchéance de nationalité pour être sur de ne pas les voir revenir trop vite.

  • Le socialisme et l ecologie de gauche sont des virus que nous pensions avoir vaincus mais ils reviennent en force profitant de nos divisions absurdes.
    Espérons que cette nouvelle vague de contamination ne soit pas plus mortelle pour la France que la 1ere vague

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