L’appel pour le « jour d’après » ? Un écolo-socialisme pour le monde d’hier

60 parlementaires de la majorité ou proches de la majorité ont publié un manifeste « pour le jour d’après » qui égrène les poncifs socialistes les plus éculés.

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L’appel pour le « jour d’après » ? Un écolo-socialisme pour le monde d’hier

Publié le 9 avril 2020
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Par Jean-Philippe Feldman.

« Une certaine sensibilité de gauche » : c’est ainsi que Paula Forteza, députée élue sous les couleurs de La République en marche, qualifie l’idéologie qui innerve les inspirateurs de l’Appel pour le jour d’après soutenu par 60 parlementaires de la majorité ou proches de la majorité. Euphémisme pour un projet qui mêle de manière bien archaïque les vieilles lunes socialistes aux idées apocalyptiques de l’écologisme radical.

Tout d’abord, la méthode ne peut que faire tiquer le constitutionnaliste. De manière démagogique et populiste, il s’agit d’un « parlement ouvert » : une « consultation citoyenne (sic) » et des ateliers avec des experts reconnus, dont Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, qui quitte une nouvelle fois ses habits syndicalistes, lesquels devraient se limiter à la défense des salariés, pour se muer en homme politique, et Jacques Attali, jadis brillant conseiller d’un brillant Président….

Le mantra de la démocratie participative

Il semble donc que nos représentants, à court d’idées, aient besoin de celles des « citoyens ». Il fut un temps, en partie mythique il est vrai, où les parlementaires représentaient l’élite d’une nation et n’avaient pas besoin d’une prétendue « démocratie participative »… Mais, comme toujours, le faux-semblant éclate puisque les jeux sont en réalité déjà faits.

Paula Forteza l’a exprimé sans fard dans un entretien : il y a « volonté largement partagée dans la population d’avoir de meilleurs services publics, un État plus fort et davantage d’écologie ». Donc, « le débat public ne peut plus porter sur « faut-il davantage d’écologie et de solidarités », mais sur « comment on fait » ».

Quel est dès lors l’intérêt réel de la consultation ?

Pour ce qui concerne la substance de cette « consultation citoyenne », les parlementaires ont retenu onze thèmes qui se divisent en fait en deux catégories d’inégales longueurs : dix thèmes de fond sur les sujets les plus divers et un thème -sensible et nodal- relatif au financement.

Toujours plus d’État

Quant aux thèmes de fond, ils s’égrènent ainsi : santé, travail, société de « sobriété », solidarités, éducation, numérique, démocratie, territoires, Europe et « bien commun ». Ce qui frappe immédiatement, c’est le fait qu’à peu près tous les développements tournent autour de l’État et du secteur public au sens large sur fond de holisme puisque le « penser collectivement le jour d’après » doit produire un « grand plan de transformation de la société et de l’économie ».

De l’esprit d’entreprendre, de l’initiative individuelle, il n’est nullement fait mention. Parmi les mots à rejeter : « la marchandisation d’un partie de notre système de santé », la société « ultra-consumériste », les « excès de l’individualisme ».

La lutte contre les inégalités est de tous les instants : hommes/femmes, scolaires, territoriales, etc. Les parlementaires posent quelques questions ingénues aux gentils citoyens qui pourront répondre après force réflexions : convient-il de mettre en place une nouvelle réduction du temps de travail (traduisons : voulez-vous travailler moins ?) ? Désirez-vous instaurer un revenu de base universel (traduisons, là encore : voulez-vous toucher de l’argent à ne rien faire aux frais d’autrui ?) ? Le suspense est insoutenable.

Un logiciel idéologique du passé

C’est que notre « modèle de développement » aggrave la mauvaise répartition des richesses.

De partage des richesses, il est justement question dans le dernier thème : puisque, ainsi que l’expose Paula Forteza, certaines propositions nécessitent un financement public, tels la revalorisation de certains salaires (dont ceux des enseignants, sans doute à la pointe du combat contre le coronavirus, toute volonté électoraliste étant évidemment hors de propos…) et l’instauration d’un revenu universel, il faut bien s’interroger sur ce financement dans le cadre de la « conversion verte de notre économie ».

Bien sûr, la « justice sociale » est capitale, sans mauvais jeu de mots, puisqu’il s’agit de « mettre la finance et le commerce international au service de la transition écologique et solidaire », d’augmenter l’imposition pour les revenus du capital, etc. L’immobilier est aussi en première ligne avec la « création d’un système plus redistributif », qui réjouira sans doute les 60 % de foyers fiscaux qui sont propriétaires en France…

En substance, nos 60 parlementaires croient inventer l’avenir avec un logiciel du passé. Les thèmes fleurent bon l’écolo-gauchisme des années 1970 avec d’un côté le méchant capital, de l’autre le public, le collectif, le solidaire et les petits oiseaux.

Comme souvent, un projet vert vire au rouge avec ses réglementations, ses interdits, ses impôts et une navrante incompréhension des principes de la civilisation.

Puisque, charitablement, nos 60 élus laissent aux gentils citoyens la possibilité de suggérer d’autres thématiques, nous proposerons le thème suivant :

« À quoi servent actuellement nos parlementaires ? »

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  • Quand une catastrophe en appelle une autre.

    L’égalité n’est pas souhaitable: L’équité, le fait que chacun ait les mêmes chances dans notre société: oui.

    L’excellence ne peut être le fait de tout un chacun car, sauf à être surdoué, cela suppose des sacrifices importants. Tout le monde n’est pas prêt à les faire mais il faut assumer les conséquences par la suite.
    Un pays a besoin de mettre en avant le travail, l’esprit d’entreprendre, la rémunération liée aux responsabilités (la vraie, pas celle de nos politiques qui exclut la culpabilité) : Encourager les « locomotives »…
    A défaut c’est un nivellement, dans tous les domaines, par le bas.
    C’est ce que nous prépare un tel programme.

    L’UNEF une fois de plus, à la pointe de la bêtise, réclame de remplacer, non pas les examens par un contrôle continu, mais par des devoirs à la maison avec comme note minimale 10/20 !
    Avant-garde de la bêtise des écolos-gauchistes.
    Un désastre de plus…

    • L’égalité est souhaitable, enfin l’égalité de traitement des citoyens par l’état… Que chacun est les même chances.. La chance est un phe omene aléatoire sauf si on force sa chance par le travail par exemple, ou son cercle d’amis, non ?
      Sinon essayer de se mettre dans la tête d’un socialiste est dangereux c’est trou noir vide que de la haine.

    • « L’égalité n’est pas souhaitable: L’équité, le fait que chacun ait les mêmes chances dans notre société: oui. »
      Même pas.
      Que chacun ait les mêmes droits: OK
      Pour ce qui est de la chance, elle ne se distribue pas. Aux jeux olympiques, on ne met pas Bolt dix mètres derrière les autres pour qu’ils aient une « chance » de gagner.
      Nous sommes tous des individus différents, donc inégaux en à peu près tout. Aujourd’hui même inégaux en droit, il faut juste que nous soyons égaux en droit de et non pas droit à…

    • En fait on devrait appliquer la méthode de l’UNEF au réchauffement climatique : si ça pose un problème que la température monte, il suffit pour régler le problème de décaller les thermomètres de 2° vers le bas.
      Et hop, on se retrouve avec un superbe refroidissement, et il n’y a plus de poblème écologique. Elle n’est pas belle, la vie ?

  • le socialisme a ceci de particulier c’est qu’il conduit nécessairement a la dictature.
    pour une raison bien simple, lus personne n’a la motivation nécessaire pour travailler , puisque ça ne change rien a la condition des gens…
    ça commence par la multiplication des droits, et çà finit par la privation de liberté et un état policier … on a vu çà partout
    pourquoi serais ce différent ici?

    • Le pire, c’est que ces gens là ne sont même pas socialistes. Les socialistes étaient productivistes ! Ici, nous avons affaire à l’engeance écologiste la plus basse de plafond qui soit, naviguant entre la décroissance aveugle et l’étatisme forcené…

    • Selon Bastiat (eh oui, encore ..), le constructivisme, relayé par les « pétrisseurs de société », est le moteur du socialisme, et les tentatives de corrections de ses erreurs le font inexorablement évoluer vers son extension.
      C’est dire d’une autre manière que la dictature est dans les gènes du socialisme, et ce n’est qu’une question de degré pour décréter une dictature installée ou non.

    • Exact, travailler à faire de la taxe pour nourrir l’ensemble des parasites de ce pays, à quoi bon…

    • Vous êtes allé sur leur site ? Ca fait peur, j’ai cru que c’était une émanation de LFI. Nationalisation, fonctionnarisation de la médecine de ville, forcer à produire et acheter français avec droit de douanes dissuasifs, blocage de salaires pour les médecins, destruction de la médecine privée… C’est même plus de la politique de comptoir, c’est l’amicale de la CGT ou la fête de l’huma.

  • L’aticle est tendre. Des gens qui profitent de la crise sanitaire pour avancer, en toute indécence, leurs pions idéologiques et leurs solutions toutes faites, des gens pour qui le jour d’après ressemble furieusement aux idées d’avant, moi, j’appelle ça des charognards !

    Ps : le gvt n’est pas en reste ; il semble qu’un projet de texte réglementaire soit dans les tuyaux, pour durcir, après la crise évidemment, les interdictions de circuler en voiture dans les villes, sans doute aiguillé par les cousins autophobes des 60 susvisés…

  • Il faudra inventer un goulag à la française pour ces gens là, lorsque le grand soir arrivera

  • Et surtout en évitant la question principale: pourquoi y a-t-il de telles épidémies ingérables et jusqu’à quand seront-elles aussi bénignes (sida-corona)?
    Réponse partielle: surpopulation.
    Solution partielle: réduire la redistribution (les enfants ne sont pas financés par ceux qui les font).

    • oui la politique nataliste est aussi absurde que celle de l’immigration

      • De la contestation de la politique nataliste (qui tente seulement d’assurer le renouvellement des générations) à la limitation contrainte du nombre d’enfants, il n’y a qu’un pas…

        • Pourquoi contraindrait-on?
          Si chacun assume ses comportements reproductifs sans compter sur les autres pour payer la facture, la population régressera en douceur jusqu’à une densité plus sympathique.
          Et ça n’empêchera pas les rares qui peuvent et veulent élever douze gosses de le faire.

          • si ça peut être vrai de certaines personnes, d’autres parents sont plutôt parmi les contributeurs nets au budget de l’Etat, on ne peut pas trop dire qu’ils comptent sur la redistribution pour avoir des enfants. Quant à la surpopulation, faites un tour dans le Morvan, vous nous direz où vous la voyez, la « densité de population pas sympathique ».

            • +1
              En effet, il me semble bien avoir montré que je n’ai rien contre les familles nombreuses qui ne squattent pas.
              Et si nous étions presque tous Morvan ou Lozère, ça irait déjà mieux.

            • on ne veut surtout pas que çà change! restez entassé dans les villes

              • la surpopulation est une phobie de parisien/bobo.

                • Si la surpopulation était une phobie de parisiens, ils ne seraient plus parisiens, CQFD
                  Il faut plutôt regarder nos « chances pour la France » entassés à 10 en banlieue dans 30m² vivant des allocs et petites rapines.

          • Pourquoi contraindrait-on? Parce qu’à force de sussurer à l’oreille de populations qui ne refléchissent pas beaucoup, que nous sommes trop nombreux sur terre, on peut créer les conditions mentales pour qu’une société accepte, majoritairement, une telle contrainte.
            Alors qu’il est évident que la surpopulation concerne d’autres parties du monde.

        • Il suffit juste de supprimer les allocations…

    • ? Vous pouvez développer car je ne vois pas le rapport entre les pandémies et la surpopulation! Quel que soit le nombre de Terriens, un virus mute et se répand grâce aux contacts. Les épidémies de l’Antiquité en témoignent alors qu’il n’y avait que 72 millions d’habitants sur la planète! Evitez de répéter les idées reçues qui ne sont que des lieux communs à ma mode!

      • Les mutations pathogènes sont aléatoires donc leur fréquence proportionnelle à la population. Leur taux de diffusion (R0) est proportionnel au nombre de contacts donc à la densité de population. Cela fait déjà un facteur N².
        Si on veut conserver voire augmenter cette population sans encourir d’abominables régulations naturelles, il faut au moins adapter la prévention: mesures d’hygiène plus strictes qui diminuent le R0, détection systématique de nouveaux pathogènes avant qu’ils ne se manifestent, et comme à la guerre entretien des moyens de lutte avant d’en avoir besoin (si vis pacem para bellum). Les pouvoirs publics sont loin du compte; jusqu’ici tout va bien, inch Allah!

  • On aurait pu penser qu’après la gestion calamiteuse de cette crise sanitaire, tous ces élus et ministres qui n’ont rien vu venir se tairaient. Eh bien non c’est à un concours Lépine des idées les plus stupides et les plus ruineuses auquel on assiste. Ainsi alors que des milliers de malades décèdent dans les hôpitaux, en partie faute d’équipements, on va nous resservir cette soupe du sauvetage de la planète et de l’urgence climatique à horizon 2100. D’ici là combien de pandémies ? Combien de milliers de milliards en pure perte ?

      • France Inter fait fort en ces temps difficiles: Bruno Latour, Pablo Servigne, Cécile Duflot, que des grands noms de la décroissance, de la sobriété (heureuse forcément) pour les autres, bien entendu.
        L’église catholique n’est pas en reste: j’ai écouté une homélie dimanche dernier (Rameaux) où le prêtre voyait dans le Cov19, la résultante de la mondialisation débridée (la peste noire aussi, je présume).
        AMHA, ce discours risque d’être un peu bien moins audible par la population quand la baisse des revenus sera palpable.

        • @nevez-Effectivement ce qui n’est jamais dit par ces « décroissante-écolo » c’est que monde d’après ce n’est pas la grande redistribution, car s’ils n’ont rien vu, il n’y a plus d’économie et sans économie le partage est vite fait

  • L’écologisme radical frappe durement, à droite aussi. Lu hier :

    « A la crise sanitaire s’ajoute une crise énergétique, qui est une mauvaise nouvelle pour le climat et la diversification de notre mix énergétique, a souligné dans un communiqué Sophie Primas, présidente LR de la commission qui a notamment entendu cette semaine les ministres de l’Economie Bruno Le Maire et de la Transition écologique Elisabeth Borne. Les cours du pétrole se sont effondrés avec la pandémie de Covid-19, qui fait chuter la demande, mais aussi en raison de l’incapacité des pays producteurs – notamment Arabie saoudite et Russie – à s’entendre sur d’éventuelles réductions de production. Les sénateurs appellent le gouvernement à maintenir le cap de la transition énergétique, lui enjoignant à faire de l’atteinte de la neutralité carbone l’aiguillon du plan de soutien à l’économie. Selon Sophie Primas, inscrire la transition énergétique au cœur du plan de relance constitue la condition sine qua non pour sortir de la crise économique sans dévier de nos engagements climatiques, tels qu’ils résultent de la loi Énergie-Climat. »

    Même si le pays est ruiné par le virus chinois, il faut continuer à subventionner en pure perte les vendeurs de moulins à vent. Un ange passe, les ailes chargées des millions de la corruption.

    • En l’occurrence, c’est pas la mise en place de parcs éoliens qui m’inquiète, mais la taxation du carbone. Le monde d’après Covid va, quoi qu’en dise le gvt, générer son lot de vilenies fiscales. Donc réduire le pouvoir d’achat. Si en plus on ajoute une couche sur les dépenses liées aux produits pétroliers, les ronds-points n’ont pas fini d’être coloriés en jaune. Ces gens (je parle des politiciens) sont dramatiquement obtus.

    • si tous ces gens-là pouvaient attraper le covid, ils reviendraient un peu sur terre ? quand il faut faire fonctionner un respirateur, difficile d’attendre que les éoliennes tournent…

  • il faut changer de système..quand le système c’est en fait les libertés qui restent..
    donc il faut d’une part la démocratie.. mais d’autre que les decisions démocratiques soient encadrées pour ne pas revenir sur les libertés abandonnées..

    • C’est le rôle de la Constitution de modérer les ardeurs du démocratisme à courte vue.
      Un garde-fou contre l’excitation légale.
      Il suffirait d’enlever toutes les verrues et billevesées qu’on a greffées sur la DDHC1789.

  • Ils se sont échappés d’un asile, propositions de fous.

  • Pas dans la merde avec des zozos comme ça.Une nouvelle RDA est en cours de développement …

  • Le travail rend libre…..j’ai lu cela quelque part mais où ?

    • N’empêche que c’est vrai. Pour être libre il faut une indépendance financière, sinon vous êtes à la merci de la charité des autres! C’est le travail qui vous offre un salaire et donc la liberté!

      • ceci dit , etre enchaîné a l’établi pour etre libre d’acheter des conneries..
        non l les hommes libres n’ont plus besoin de travailler pour vivre
        seuls les patricien sont riches.. les autres doivent consommer

        • Mon grand père paysan travaillait de l’aube à la nuit tous les jours sauf le dimanche pour aller à la messe (bon avant il se levait pour traire les vaches à 5h du matin). Jamais de vacances, aucun loisirs, un travail qui tuerais 80% des fragiles écolos d’aujourd’hui (engrangé des bottes de pailles de 50 kg, des sacs de blé de 100 kg, faucher des hectares à la main sur des pentes à 20%)
          Mon père travaillait 72h par semaine en 1960…
          qui est enchainé à quoi aujourd’hui? On vit dans une société de loisirs et on des entend les discours qui ferait pleurer les esclaves des champs de cotons, c’est pitoyable…

        • @chcd-Il n’y a pas que des conneries à acheter, ça aussi c’est du roman d’écolo

  • Avec des législateurs de cet acabis, on peut prédir le pire pour ce pauvre pays.
    CPEF.

  • Plus généralement, à quoi servent nos politiques et nos administrations à part nous pourrir la vie er nous voler notre propriété pour des usages qu’on ne contrôle pas et dont on ne sait rien.

    • @Hank Culley-Si vous n’avez pas le traçage et bien je vais vous aider les dépenses ont organisées par eux, la jouissance pour eux. Ainsi la solidarité c’est pour nous et eux ? En avez-vous un seul qui ait baissé son traitement de ministre, de haut fonctionnaire, de fonctionnaire tout court, d’agent de l’état, de syndicaliste et bien je n’en ai point vu. Par contre le Bruno LM m’a interdit de toucher mes dividendes = impôts 100%, et paf

  • Les français sont irrémédiablement et définitivement des débiles mentaux profonds! Ce programme est justement à l’oeuvre au Venezuela, avec les résultats que l’on connaît !

    • Pas du tout, il est de notoriété publique en France que le Français est beaucoup plus intelligent que le Vénézuélien. La preuve si vous jetez un Vénézuélien du 10ème étage, il meurt; un Français lui s’en sort en retombant sur ses pieds. C’est ça la puissance intellectuelle…

  • L’essentiel n’est pas d’éliminer le Covid 19, mais bien d’abattre les Socialos et les Ecolos qui se présentent déjà en sauveurs idéologiques. Le monde a besoin de bon sens, de pragmatisme, de réactivité, de liberté, d’un retour aux nations, organisées en bonne intelligence et independance.

  • Ces slogans incantatoires viennent d’altermondialistes délirants, d’écologistes ou de souverainistes, ils ont en commun leur hostilité à la mondialisation libérale. C’est pourtant à bien des égards le contraire qui se profile à l’horizon. Il faudra repenser l’organisation de nos systèmes de santé, nous adapter aussi à de nouvelles mesures de sécurité, car, faute de tests et de masques, le retour à la normale sera bien plus lent que prévu.

  • @La petite bête.
    L’auteur critique l’utilisation d’un logiciel du passé; permettez-moi de faire la même critique à votre égard. Il est fini le temps où un ouvrir avait de quoi nourrir femme et enfant, avoir une petite pavillon et un chien et peut-être une voiture après quelques sacrifices.
    De nos jours, le travail n’est plus synonyme de liberté, d’émancipation, de possibilité de progressions sociale et économique. La cause en est évidemment le « mauvais » capitalisme, celui qui viole allègrement le libéralisme, celui qui enferme les gens dans des strates sociales figées en figeant la mobilité sociale. Parce que le capitalisme est mis comme but et non comme outil du libéralisme, cela provoque ce que je dénonce. Le capitalisme doit être un instrument au service du libéralisme, et donc limité dans ses champs d’application et pour éviter ses effets pervers.
    Le « mauvais » capitalisme, en réservant le capital à certains, en empêchant les autres d’en acquérir, est anti-libéral.

    • Je suis d’accord avec vous. Mais la dépendance vis-à-vis de l’Etat, ce n’est pas mieux

    • Il n’y a de mauvais capitalisme que parce qu’il y a une mauvaise justice, et aussi des aides publiques sans contrat d’engagement.
      Quand la région donne de l’argent à HP et qu’ils se barrent 6 mois après avec le magot, c’est bien que le contrat est mal rédigé, en plus que cette aide n’aurait jamais du être faite en premier lieu.

  • Et si le seul fait que ces gens la sont aux manettes faisait qu’il n’y aura pas de jour d’après ?

    • Car enfin qu’est-ce qui peut faire croire aux gens que ceux qui n’ont pas su évaluer le risque, anticiper, réagir à cette crise vont être capables de nous en sortir ?

    • Si on y regarde de plus près, on est autant dans une crise socialiste que dans une crise sanitaire :
      – erreur de planification
      – centralisation du pouvoir et décisions calamiteuse
      – pénuries (gel, masques, blouses, médicaments, personnels qualifiés …)
      – détournement au proffit de la classe dirigeante
      – mesures autoritaires (restriction des libertés)
      – étouffement de la discidence
      – manque de PQ

      Ce n’est pas le printemps ou le confinement qui va résoudre une crise du socialisme. Et qui tire des plans sur le jour d’aprés au Venezuela ?

      Les socialo-ecolo qui s’agitent en ce moment ne sont pas dans le jour d’après mais bien dans le marasme d’aujourd’hui !

      • @alan-« Les problèmes significatifs auxquels nous devons faire face ne pourront jamais être résolus au niveau de réflexion de ceux qui les ont créés »- Albert Einstein

  • N’oublions pas quand même que cette bestiole vient de Chine et qu’il reste là bas une culture très particulière qui est que la chauve souris fraiche c’est bon pour la santé , la corne d’éléphant excellent pour vos problèmes érectiles , la bile chaude d’ours remarquable pour l’immunité et j »en passe..Si nous devons ne plus manger de grenouilles cela ne me fera ni chaud ni froid..Une crise nécessite des adaptations qu’ils changent aussi nos « amis »asiatiques..

  • Le jour d’après, le fameux vortex qui fait rêver pour des lendemains heureux.? Mais Bandes d’Idiots stupides, en dehors de ceux qui ont étés élimines physiquement, la vie reprendra comme avant et ceux qui ont les moyens de bien vivre continueront. D’autres continueront à crever de faim. ça fait 12.000 ans (depuis que l’humanité existe) que c’est comme çà.

    • @Michel P-Ne soyez pas si péremptoire !
      Dans son livre de 1968, La Bombe P, Paul Ehrlich, le biologiste de l’Université de Stanford et alarmiste de la surpopulation, a fait la célèbre prédiction « la bataille pour nourrir l’humanité est terminée… des centaines de millions de personnes vont mourir de faim, et ce malgré tous les programmes d’urgence que nous pourrions lancer dès maintenant. » Entre 1968 et 2017 la population mondiale a augmenté de 113 %, passant de 3,55 à 7,55 milliards. Sur la même période la quantité moyenne de nourriture disponible par personne et par jour a augmenté de 2334 à 2962 calories, soit une augmentation de 27 %.

      • Et vos 628calories supplémentaires ont amélioré selon vous la pauvreté.,? Elles ont permis surtout à plusieurs voyous de s’en foutre pleins ls poches.

        • @Michel P-Je ne peux pas vous laisser écrire cela. Lorsque j’ai fait mes études d’économie et notamment sur le sous développement, nous avons appris que la première nécessité était de nourrir les populations pour la raison première que si vous n’êtes pas alimenté vous n’avez pas la force de travailler, car il n’est pas question de force intellectuelle mais de force physique à cette étape, pour ces populations.
          Je ne suis pas fâché, mais un peu quand même, il ne faut pas profiter de ce formidable outil d’échange qu’est internet pour le gâcher avec des propos spécieux
          Bonne soirée

  • Le jour d’après pour moi, c’est l’arrivée très probable du RN au commande, d’ici les prochaines élections.

  • Paula Forteza a démissionné du groupe LREM mais est restée député. D’autre part c’est une franco-argentine (l’Argentine pays socialiste en chute libre) et une geek allumée (e numérique peut tout).
    Bien gentille et bien mignonne, elle est députée des français d’amérique latine (33 pays).
    En déplacement dans le pays où je vis elle nous a accordé « royalement » une heure de son précieux temps. Nous étions 6 personnes. Alors pour optimiser le temps nous nous sommes réunis tous ensemble.
    Bien évidemment une étrange sensation de perdre son temps.
    Il faudra un jour restructurer notre organisation is à vis de l’amérique latine : une structure pour Brésil-Argentine (Paraguay-Uruguay- Venezuela Caraibes) et une autre pour les pays andins et d’amerique centrale.
    En bref façade atlantique et façade pacifique et non pas cône sud et autre.

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