Thomas Piketty sur le capitalisme : en route vers le racket généralisé !

Thomas Piketty admet le fiasco communiste. Mais derrière des raffinements de façade, il propose d’aller plus loin encore sur la voie de la confiscation.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Thomas Piketty by Universitat Pompeu Fabra (CC BY-NC-ND 2.0)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Thomas Piketty sur le capitalisme : en route vers le racket généralisé !

Publié le 11 septembre 2019
- A +

Par Claude Robert.

Après Le Capital au XXIe siècle, ouvrage largement diffusé malgré les méchantes polémiques1 qu’il a suscitées, Thomas Piketty récidive avec un nouvel essai Capital et idéologie consacré à la façon dont « les sociétés justifient les inégalités ». L’économiste y analyse comment nos sociétés, tout au long de l’histoire, « ont besoin de se raconter un grand récit pour justifier la structure de ces inégalités sociales », inégalités qui « sinon, seraient insupportables » (Matinale de France Inter, 9 septembre 2019).

Il est vrai que le souhait d’équilibrer les inégalités entre les Hommes ne date pas d’hier et semble constituer l’un des fils conducteurs du progrès. Les sociétés développées ont atteint un niveau de protection et de solidarité qui fait rêver de nombreux pays moins « avancés ». La mutualisation des frais de santé, la redistribution de l’argent vers les plus démunis, les politiques de rééquilibrage en matière de logement, d’éducation, de transport, etc. toutes ces mesures auxquelles nous ne prêtons pas attention parce qu’elles sont organisées par la société et financées par l’impôt2 sont en effet la signature indéniable (et magnifique) de ce puissant souci égalitariste.

À ce jour, la question se pose toutefois de savoir si certains pays occidentaux comme la France n’en feraient pas un peu trop, en dépassant les limites du raisonnable au point de desservir l’intérêt général. Or, loin de penser cela, Piketty déclare que « Le système dominant d’aujourd’hui finira par s’effondrer comme les autres » et laissera la place à une remise en cause encore plus forte de la notion de propriété.

Dans son collimateur, on s’en doute, les riches, via un impôt proportionnel que l’auteur suggère de plafonner à… 90 % !

Je suis plutôt d’un naturel optimiste. Je pense qu’il y a un mouvement vers une forme de socialisme démocratique […] qui est en route depuis le XIXe siècle, qui a été interrompu dans les années 1980-90 pour différentes raisons, l’effondrement du communisme soviétique évidemment a été un coup d’arrêt gigantesque parce que cet échec dramatique a forcément contribué à renforcer un discours de sacralisation du marché, de la propriété […] Il faut redéfinir une forme de dépassement du capitalisme et de la propriété privée ».

Certes, l’auteur admet le fiasco communiste.

Mais derrière des raffinements de façade, il propose d’aller plus loin encore sur la voie de la confiscation :

« La question de la propriété est centrale depuis la révolution française, depuis le XIXe siècle, depuis l’expérience soviétique désastreuse qui entendait remplacer la propriété privée par une propriété hyper étatique, hyper centralisée. Je propose de dépasser la propriété privée par la propriété sociale et temporaire ».

Que signifie donc ce concept de « propriété sociale et temporelle » ?

 

Propriété sociale : le partage du pouvoir dans les grandes entreprises, mais pas les autres !

La propriété sociale c’est d’abord l’implication des salariés dans la répartition du pouvoir notamment au sein des entreprises. Je rappelle qu’il y a des pays européens qui ne se portent pas si mal, qui accordent 50 % des droits de vote dans les conseils d’administration des entreprises aux représentants des salariés […] Il faut par ailleurs aller plus loin par le plafonnement des droits de vote des plus gros actionnaires dans les grandes entreprises. Dans les petites entreprises c’est normal que celui qui a apporté un peu plus de capital ait un peu plus droit au chapitre…

La participation, si chère au général de Gaulle, et aujourd’hui obligatoire dans les entreprises de plus de 50 employés, serait donc accrue à la fois en augmentant le pouvoir des travailleurs et en diminuant celui des actionnaires, ceci dans les grandes entreprises, mais pas les PME…

Telle que suggérée, cette mesure ne s’appliquerait donc qu’aux grands groupes, ce qui affaiblit sa crédibilité. En effet, lorsqu’une décision est universelle, elle ne nécessite pas des aménagements qui vont inévitablement induire des effets de seuils et des perversions pour les contourner. Par ailleurs, vouloir donner à égalité les droits de vote aux représentants des salariés part du postulat que ces derniers ont la compétence et le recul pour servir l’intérêt général, et ne sont en tout cas pas moins compétents et avisés que les actionnaires et les dirigeants à l’origine de l’existence de l’entreprise. Il suffit simplement de considérer ce que sont devenus le Port de Marseille-Fos et la SNCF, exemples parmi d’autres, pour avoir des doutes quant à la validité de ce postulat.

 

Propriété temporaire : le plafonnement des patrimoines et la redistribution du surplus !

La propriété temporaire c’est le fait qu’on ne peut pas accumuler indéfiniment des détentions avec un nombre de zéros qui ne cessent de s’accroître, des centaines de milliards d’euros pour une seule personne, que ce n’est pas utile pour la société. Je propose d’en finir avec les milliardaires par les règles de l’état de droit avec l’impôt progressif sur la propriété […] La croissance aux États-Unis n’a jamais été aussi forte qu’entre les années 1950 et 1980. Depuis les années 1980-90 on a eu une division par deux du taux de croissance du revenu national par habitant […] Roosevelt, c’était 92 %3

Piketty propose donc de taxer les patrimoines inférieurs à la médiane (200 000 euros per capita) de seulement 0,1 % « ce qui est plus faible que la taxe foncière actuellement qui n’arrête pas d’augmenter et tout le monde s’en contrefout… et effectivement sur les milliardaires, ça monterait jusqu’à 90 %. Tout cela permettrait de financer une dotation financière universelle en capital, ce serait l’héritage pour tous en quelque sorte, chacun à 25 ans recevrait 120 000 euros ».

À la question « les riches ne vont-ils pas partir ? » posée par les journalistes qui l’interviewaient sur France Inter, Piketty annonce clairement la couleur :

« Tout dépend des traités de la libre circulation des capitaux […] il n’y a pas de droit sacré en pouvant faire fortune dans un pays en profitant de ses infrastructures, de son système éducatif, etc. et ensuite pouvoir ressortir toute sa fortune ».

L’auteur ne le dit pas mais suggère à demi-mot de réglementer la liberté de circulation des capitaux et des personnes fortunées en légiférant. L’étau se resserrerait donc sérieusement sur les libertés individuelles mais de façon légale bien sûr…

À cette question également posée « Qui décide des limites de propriété à ne pas dépasser ? » l’auteur de répondre :

« C’est une assemblée nationale, une assemblée européenne, moi je préférerais que ce soit à un niveau plus général, c’est une assemblée transnationale mais c’est certainement pas un petit groupe d’experts ou d’économistes ou de chercheurs ou de journalistes, c’est évidemment la délibération la plus étendue […] On a besoin de faire circuler le pouvoir, les savoirs, la délibération, y compris au niveau des grandes entreprises »…

Qui va donc constituer cette assemblée dotée d’une telle prérogative ? Comment la France pourrait-elle décider d’un tel niveau de racket si ses voisins et le reste du monde n’en veulent pas ? Sans surprise, l’auteur reste évasif en appelant de ses vœux une assemblée la plus large possible. Dans la plus pure tradition socialiste française, qui laisse accroire que nous sommes seuls, ou que toute la planète est derrière nous !

 

Héritage universel, spoliation des riches et délires mathématico-étatiques

Ponctionner les riches à ce point, tout en espérant redistribuer l’argent ainsi récupéré à raison de 120 000 euros par Français de plus de 25 ans (sic) procède de la même approche mécaniste que celle de Karl Marx dans son Capital.

On retrouve cette même propension à résumer la société humaine à des capitaux chiffrés qui, tels des liquides stables, peuvent s’échanger d’un contenant à un autre sans la moindre déperdition ni même évaporation. Tout cela via l’arbitrage désintéressé d’une commission nationale ou supranationale ad hoc.

Cette approche aux antipodes des sciences humaines et donc de la science économique elle-même fait bien évidemment l’impasse sur la principale caractéristique des agents économiques, à savoir la possibilité qu’ils adaptent leur comportement dans le cadre de ce que les marxistes et les socialistes en général ne peuvent supporter : la « stratégie individuelle ».

Tant qu’ils sont libres, les individus ont en effet l’intelligence et la possibilité d’adapter leurs actes au contexte qui leur est imposé. C’est ce que la science économique a parfaitement démontré depuis longtemps grâce au concept d’élasticité, c’est-à-dire de réponse à une offre ou à une contrainte et dont la fameuse loi Laffer fournit la meilleure des illustrations4, cette loi que les socialistes ne peuvent admettre. Les riches n’étant pas moins doués et mobiles que le reste de la population, un tel niveau d’impôt progressif les poussera forcément à s’adapter.

Exode personnel ou capitalistique, désintérêt pour l’enrichissement et pour le travail au-delà d’un certain seuil, ces changements se feront au préjudice de la société, de sa croissance, du nombre de ses emplois, de ses innovations commerciales, scientifiques ou techniques, et donc du progrès. Même la suppression des libertés individuelles, fût-elle légale et badigeonnée de moraline, ne changera rien à ce phénomène typiquement humain, le faible rendement des kolkhozes soviétiques en atteste.

Ce mépris du réel se retrouve également dans la mesure inverse consistant à gratifier chaque individu de plus 25 ans d’un « héritage pour tous » de 120 000 euros. L’auteur a-t-il réfléchi un instant aux conséquences désastreuses d’un tel geste ? Désintérêt pour les études et pour le travail, attente passive du cap des 25 ans, fuite dans la spéculation à court terme au préjudice d’un emploi stable et productif, etc. Les déviances prévisibles sont d’autant plus évidentes que dans l’Hexagone, ce type d’effet désincitatif a été largement démontré auprès des chômeurs, 33 % ne cherchant pas de travail compte tenu du niveau des indemnités5.

Tout de même, pour justifier une approche aussi peu portée sur les conséquences humaines et sur l’intérêt général de la société, on peut supposer qu’il existe chez l’auteur une espèce de rancune anti-riche. L’individu fortuné ne devient-il pas une espèce d’anomalie dont la réussite sera captée, et dont le patrimoine sera allègrement ponctionné au profit de ceux qui n’auront manifesté aucun mérite particulier ? Le pauvre ne devient-il pas largement dominant compte tenu du nombre de riches qui seront spoliés à raison de 60 %, 70 %, 80 % et ce jusqu’à ce seuil fatidique de 90 % pour les plus fortunés d’entre eux ?

Comment un Thomas Piketty, forcément au fait du déclin économique français, peut-il proposer d’aller plus loin encore tandis que les causes de ce déclin sont connues : trop d’État, trop de prélèvements, trop de transferts sociaux ? Quoi d’autre que l’idéologie peut éloigner à ce point le raisonnement de toute considération humaine ?

Sur le web

  1. Entre autres polémiques, les calculs de l’auteur seraient totalement faux dès lors qu’on retire du capital le cas très particulier de l’immobilier, l’importante mobilité des riches qui contredirait les thèses de l’auteur, de grossières erreurs statistiques sur les tableaux de calcul, etc.
  2. L’impôt au sens large, c’est-à-dire en englobant les cotisations, les taxes, les prélèvements, etc.
  3. Dans Atlantico, l’économiste F. Aftalion indique que peu de très riches payaient un tel niveau de taxation et qu’il existait de très nombreuses échappatoires !
  4. Cette loi s’est encore largement rappelée à la mémoire de tous sous le mandat de Hollande.
  5. Dixit Michel Bon alors directeur de l’ANPE suite à une enquête nationale sur le sujet.
Voir les commentaires (38)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (38)
  • le stade zéro du raisonnement foireux..
    i a été invité a Harvard , i en était très fier.. sans savoir que l’objectif de l’école était..
    ‘voila ce qu’il ne faut pas faire »

    • Pour un économiste de gauche, le devoir supérieur n’est pas de servir la vérité des comptes, mais la révolution ! (en paraphrasant S. Allende)

    • « À la question « les riches ne vont-ils pas partir ? » posée par les journalistes qui l’interviewaient sur France Inter, Piketty annonce clairement la couleur : « tout dépend des traités de la libre circulation des capitaux » »

      Bien sûr qu’ils vont partir, son raisonnement est foireux, et aucun traité ne pourra l’empêcher, voici la preuve par ma propre situation :

      – Avant le 1er janvier 2018, je ne payais pas l’ISF, grâce à mes bitcoins dont l’Etat n’a pas connaissance.
      – Toujours aujourd’hui, l’Etat n’arrive pas à taxer mes plus-values à hauteur de 30%, alors que nous sommes à 0% presque partout à l’étranger.
      – Bientôt je vais m’expatrier, aucune exit tax possible, grâce à Bitcoin toujours.
      – Juste après, je vais perdre la nationalité française, ce qui est impossible si on me suspecte d’évasion fiscale, mais l’Etat ne se doute de rien, grâce encore à Bitcoin.

      Et comme j’écris ce témoignage grâce à TorBrowser, l’Etat ne peut ni me priver de ma liberté d’expression ni de mon capital.

      • On pourrait construire un mur pour vous empêcher de sortir. Un mur anti fasciste… En Corée du Nord, TorBrowser ne sert à rien. Les habitants essayent de se connecter sur l’internet « libre » chinois.

        • Sarcasmes ou premier degré ?
          L’un comme l’autre, je n’ai pas compris.

          • C’est juste un avertissement. Vous fanfaronnez ici, mais un petit redressement fiscal, un petit Mélanchon est si vite arrivé.
            Il y avait un mec qui vendait de la drogue en BTC avec Tor, il s’est fait choper. Je vous rappelle que la fraude fiscale, c’est pire.

      • L’Etat peut taxer un patrimoine financier non converti en cash ? Si une action passe de 50 a 70, mais n’est pas convertie en cash, est-ce taxable ? La question est encore plus tricky si je me positionne sur des actifs cotes en dollars americains, singapouriens etc…
        Le fisc a des tables de FX et des prix cotes sur les differents marches pour etablir ses tables de taxation ?

  • Piketty est un imbecile qui sait monnayer et vendre son talent.aux imbeciles.
    Mais pourquoi donc veut il un systeme assurantiel pour faire de l’egalitarisme a base de cotisations inegalitaires ! Si un riche a une 2cv pourquoi paierait il son assurance plus cher qu’un pauvre mec , il pairea plus cher si il a une rolls !

  • Encore un qui veut se faire un nom par l’outrance de ses propos dogmatiques !!!

    • @jaja oh non, il croit sans doute ses âneries, les collectivistes convaincus sont légions en France .

      • Ouaip, encore un qui pense que si le socialisme se casse la figure partout, c’est parce que les soces ne vont pas assez loin dans l’absurdité . Rien de nouveau sous le soleil mais avec ce type d’abruti, on n’est pas sortis du sable

  • Plus on taxe ceux qui travaillent, plus on les décourage.ça s’appelle « voter avec ses pieds », soit en partant à l’étranger, soit en limitant son travail. Je connais un médecin (et, parait-il, ils sont de plus en plus nombreux), qui a interdit à sa secrétaire de prendre des rendez vous dès que le seuil de « taxation outrancière » est atteint.Moralité: certaines semaines, il cesse son travail le Mercredi midi. et après, on s’étonne de voir les urgences sur saturées ….

    • J’ai pratiqué cela dans mon boulot, « Spot landing » qu’on appelait ça.

      Se débrouiller pour que les chiffres de ventes ( en fait les revenus) à un moment donné ne dépassent pas le point où le seuil d’imposition change.

      Et pourtant c’était dans un pays autrement libéral, alors j’essaye d’imaginer en France…

  • Ses vieilles idées n’engendreront que larmes et misères comme elles l’ont fait pas le passé. Le gars n’a aucun intérêt. Cependant il vend bien ses bouquins de merde le bougre, ses idées nauséabondes sont son fond de commerce.

    • @aero je crois qu au vu de l’imprégnation de ces idées en France, nous ne ferons pas l’économie d’un grand plongeon collectiviste avec son corollaire de misères et d’horreurs, et à ce stade c’est la seule façon d en guérir, espérons, définitivement. En attendant jeunes : cassez vous ! vieux : Brace for impact !

  • Les médiocres veulent toujours s’accaparer l’argent des autres.

  • Moi quand j’entends parler de « réduire les inégalités », je demande toujours « jusqu’à quel point ? » Il n’y a qu’en France qu’un tel picketteur de pognon a encore un statut d’intellectuel…

  • Depuis Bastiat, on sait qu’il existe de faux économistes, autrement appelés socialistes.

  • Ce qui a permis à des centaines de millions de gens de sortir progressivement de la misère et de participer au développement économique, c’est bien le capitalisme.

  • le Savonarole des économistes!

  • Ce type est le roi des voleurs.
    Tout impôt sur le capital, c’est-à-dire l’épargne (à ne pas confondre avec les revenus de cet épargne) est un vol pur et simple.
    Comment peut-on prendre en considération les raisonnements de cet individu?
    Qu’il soit accueilli par la Corée du Nord!

  • pas lu piketty, mais dans les extraits donnés ici l’arbitraire est partout..

    • Jacques Lemiere : ce sont les extraits choisis par Piketty lui-même puisque c’est à peu près tout ce qu’il a dit à France Inter pour présenter et résumer son livre. Désolé.

  • Piketti ne sait pas différencier un rendement d’un taux de croissance.

  • Je m’étais déjà demandé ce qu’il se passerai si la France décider de dépouiller Barnard Arnaud de ces 100 milliards pour les redistribuer (idée similaire de Piketty)
    -Les autres milliardaires fuiraient, même quitte à perdre beaucoup
    -Ceux qui recevraient l’argent, recevraient en fait des actions. La plupart les vendraient, car la bourse c’est le mal. Ceux qui hésiteraient perdraient encore plus suite à la baisse du cours.
    -Des entreprises étrangères rachèteraient à bas cout ces actions, ainsi que quelques français fuyant à l’étranger.
    -Les bénéficiaires diraient que le capitalisme les a floués.
    -Les investisseurs se sépareraient de toutes les branches françaises, qui seraient nationalisées pour une bouchée de pain.
    -La chute de la productivité achèverait ce qui reste.
    Le gain final pour les bénéficiaires serait bien moindre que la perte des dizaines de milliers d’emplois et milliards d’exportations.

    Pour finir, je souhaite remarque que le rêve de Piketty est déjà réalisé. A la naissance, tout francais hérite de -53000€. Hourra! Heureusement, il pourront aussi en faire bénéficier leurs enfants!

  • « la signature indéniable (et magnifique) de ce puissant souci égalitariste. »
    Il n’y a rien de « magnifique » dans le vol et le racket. comme vous le dites le besoin de d’égalitarisme est vieux comme le monde et le parasitisme à toujours existé à l’intérieure même des espèces. Il est toujours plus facile de voler que de produire. Le réel progrès serait de renoncer à cette facilité et que l’état devienne le garant que chacun puisse conserver ce qu’il produit et soir protégé des voleurs. Au lieu de cela les états ont juste institutionnaliser la spoliation, les mafias ont simplement pris le pouvoir et sont plus efficaces que jamais.

    • La mutualisation, l’entraide pour les plus fragiles n’est pas une morale gratuite (pas seulement en tout cas) mais est bénéfique à la société, jusqu’à un certain point au delà duquel la courbe s’inverse. Ce n’est pas parce que la courbe s’est inversée (en France, on en fait trop et c’est contreproductif, ca créé de la pauvreté) qu’il faut supprimer la notion d’entraide. Le confort que procure la société moderne permet à chacun de se consacrer au travail (allez voir dans les pays pauvres africains, où seuls quelques avantagés réussissent) et cela, il ne faut surtout pas le supprimer sous couvert qu’il y a trop de prélèvements. Il faut revenir à un niveau efficace de prélèvement, en les diminuant sans les supprimer

  • Comment peut on écouter un guignol pareil ?

  • Sa grille d’analyse est encore la grille marxiste, oppresseurs / opprimés.
    Bien désolant !
    Mais non seulement je pense qu’ils croit ce qu’il dit mais il arrive à y faire croire beaucoup de gens !
    Le problème, une fois que les gens convaincus des ses inepties, c’est qu’il est difficile de les faire changer : admettre qu’ils ont eu tort, revient à admettre qu’ils ont bêtement cru à des raisonnements on ne peut plus navrants et donc admettre qu’ils ont manqué de clairvoyance eux-même…

  • Effectivement, il y a chez ce monsieur Piketty du ressentiment contre les riches, comme c’est toujours le cas chez les marxistes. Du reste, il suffit de lire son histoire personnelle pour comprendre.
    La jalousie et ce genre de tare morale pervertit l’intelligence, et amène à dire et faire n’importe quoi, la preuve par M. Piketty.
    Permettez-moi toutefois d’exprimer un léger désaccord avec l’article, concernant le passage suivant :
    « La mutualisation des frais de santé, la redistribution de l’argent vers les plus démunis, les politiques de rééquilibrage en matière de logement, d’éducation, de transport, etc. toutes ces mesures auxquelles nous ne prêtons pas attention parce qu’elles sont organisées par la société et financées par l’impôt2 sont en effet la signature indéniable (et magnifique) de ce puissant souci égalitariste. »
    Je ne crois pas que le fait que la solidarité, la générosité envers ceux que la vie a pu maltraiter, ait besoin d’être organisée par l’État (et nos impôts). Regardez aux USA, par exemple, où on sait que les dons aux œuvres (par les particuliers) sont plus de 2 fois plus élevés par tête de pipe qu’en France. En d’autres termes, la générosité peut, et doit, être spontanée, et émaner d’initiatives privées, non de l’État. Ce fut d’ailleurs le cas durant des siècles en notre vieille Europe, avant l’avènement de l’État-providence. Du reste, « les politiques de rééquilibrage en faveur des plus démunis » menées par ledit État-providence ne conduisent-elles pas, à la fin, à plus de précarité, plus d’inégalités, plus d’injustices – ce que nous observons tous les jours en Fransocialie ?

    • Je suis d’accord mais uniquement lorsque ces politiques de rééquilibrage vont trop loin, ce qui semble être le cas chez nous depuis longtemps. Par ailleurs, peu importe à la limite qui organise la solidarité, tant qu’elle est BIEN organisée. Je ne suis pas sûr que les organisations religieuses américaines puissent compenser à elles seules des inégalités structurelles sur le plan de l’éducation, l’accès aux soins, etc… Lorsqu’un Etat pense au peuple d’abord, tout en refusant de grossir au passage, il peut faire de belles choses…

      • Cela nécessiterait de l’éthique et de l’honnêteté pour les hommes politiques.
        Visiblement, ce n’est pas encore à l’ordre du jour en France, c’est pourquoi il est crucial de limiter et dénoncer les velléités mondialistes de notre clique politique française en favorisant l’éveil économique des jeunes générations, en promouvant l’entreprenariat et l’innovation qui sont les seules forces qui sont bénéfiques à l’intérêt général.

  • Oui arrêtons de spoiler les riches !

  • « on peut supposer qu’il existe chez l’auteur une espèce de rancune anti-riche »
    C’est en réalité encore plsu trivial que cela :
    quand une personne vous dit qu’elle est pour une taxation spéciale des riches et pour la redistribution, regardez vite quel est son travail !!! Ce sont toujours des gens qui vivent de la « redistribution » (fonctionnaires, assistés, associatifs…).
    Ce sont toujours des parasites et des fainéants !!! Et jamais des entrepreneurs !!!

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Mercredi 17 janvier dernier, le président argentin Javier Milei a prononcé un discours enflammé et disruptif au Forum économique mondial de Davos. Son éloge de la croissance et des entrepreneurs, tout comme sa mise en garde contre les dangers du socialisme ont déjà fait couler beaucoup d'encre. En réalité, l'économiste n'a fait que reprendre, à quelques expressions près, le contenu d'une conférence TED donnée en 2019 à San Nicolás, au cours de laquelle il expliquait comment, tout au long de l'histoire, le capitalisme s'était avéré supérieur a... Poursuivre la lecture

Le 19 novembre est le jour du second tour des élections en Argentine entre le péroniste Sergio Massa et l'anarcho-capitaliste Javier Milei.

Dans les années à venir, l'Argentine pourrait être gouvernée par un pro-capitaliste passionné. Ce serait un évènement qui marquerait un changement fondamental dans l'attitude des Argentins vis-à-vis de l'économie de marché et du rôle de l'État. Mais ce changement, en réalité, se profile à l'horizon depuis un certain temps.

Au cours des deux dernières années, j'ai étudié le mouvement libertar... Poursuivre la lecture

Une traduction d'un article du Risk-Monger.

Pour lire les parties précédentes : partie 1, partie 2, partie 3, partie 4, partie 5, partie 6, partie 7.

Au cours de ma vie, les sociétés occidentales ont bénéficié d'innovations qui ont immensément amélioré la santé publique et la qualité de la vie ainsi que le progrès économique et social, la sécurité alimentaire et énergétique ; et aussi de technologies qui ont assuré une aisance bien au-delà de celle dont nos grands-parents auraient jamais rêvé. Et en dehors de l'Occident, le comm... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles