Gestion d’une crise sanitaire : retour sur une désinvolture coupable

Deux mois avant le déclenchement du stade 3, le gouvernement savait qu’il pourrait faire face à une situation sanitaire exceptionnelle. Peut-on lui accorder le bénéfice du doute ? Pouvait-il penser que l’épidémie resterait circonscrite à la Chine ?

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Gestion d’une crise sanitaire : retour sur une désinvolture coupable

Publié le 28 mars 2020
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Par Paul Zeppenfeld.

Le temps n’est pas encore venu de dresser un bilan sanitaire ou politique de l’épidémie virale qui frappe la France de plein fouet. Le pic de l’épidémie est devant nous et il ne s’agit ici ni de faire des pronostics ni de se prononcer sur l’opportunité ou l’efficacité de telle molécule ou tel traitement.

L’unique dessein de votre serviteur est de tenter d’apporter son éclairage sur une gestion de crise, au regard de la chronologie des événements, des circonstances franco-françaises et des réactions internationales face au défi d’une crise sanitaire d’une telle ampleur.

Déroulement des faits

En ce début 2020, la trame de fond est celle d’un pays occupé à la préparation des élections municipales et par l’affaire Griveaux. Sur le plan international ce sont les Caucus démocrates aux États-Unis et l’épidémie de coronavirus d’abord circonscrite à la province chinoise du Hubeï qui intéressent les médias. Mais comme toujours, les sujets internationaux demeurent très en retrait dans le traitement médiatique autant que dans les préoccupations des Français.

En ouvrant un spectre plus large sur l’information internationale, on s’aperçoit dès la mi-janvier avec le confinement de Wuhan qu’un sujet domine tous les autres : la transmission humaine d’un virus jusque-là inconnu et dont on apprend qu’il est très contagieux et présente un taux de mortalité supérieur à celui de la grippe saisonnière.

Puis, tout au long du mois de février, toute la presse asiatique, mais aussi la presse médicale spécialisée, de nombreux infectiologues et l’OMS, puis les réseaux sociaux, relatent et vulgarisent au jour le jour les tâtonnements et progrès dans la connaissance du nouveau virus, ses atteintes aux fonctions vitales des malades et le détail des mesures qui ne tardent pas à être prises en Chine d’abord, puis dans les pays frontaliers de la Chine, qui sont aussi les premiers à compter des individus porteurs du virus (Corée du Sud, Japon, Hong Kong, Taïwan, Singapour…).

Fin février le sujet est déjà à l’esprit de tous les Français, au moins autant que les élections municipales ; mais il ne fait toujours pas les Unes nationales, alors que le virus est maintenant présent en Iran et en Italie, et que pour l’OMS il s’agit bien d’une pandémie.

La plupart des Français ne se sent pas directement concernée puisque nos hommes politiques dans leur globalité et l’ensemble des médias mainstream restent focalisés sur les élections municipales. On a bien entendu quelques voix dissonantes, comme celle de Marine Le Pen, qui a demandé la fermeture de nos frontières pour lutter contre la propagation du virus.

Mais ce faisant, elle reprenait une thématique de son programme politique, forçant le président de la République à faire de la politique politicienne, et donc à s’y opposer. Avec l’argument peu convaincant que le virus n’avait pas de passeport, et faisant mine d’ignorer que les porteurs du virus, eux, en possédaient bien un.

En ce tout début mars, mise à part cette polémique et celle relative à l’absence totale de contrôles sanitaires aux arrivées dans les aéroports, remplacés par une affichette signalant les gestes d’hygiène préconisés par les autorités, on pouvait presque utiliser l’expression de Pierre Viansson-Ponté dans son article du journal Le Monde précédant les événements de mai 1968 : « la France s’ennuie ».

Certes, courant février, deux avions de la République avaient rapatrié des résidents français de Wuhan, puis les premiers cas positifs au SARS-CoV-2 étaient recensés dans l’Oise, mais la situation était sous contrôle, nous disait-on.

Le gouvernement n’eut de cesse de s’employer à rassurer les Français en présentant ces zones infectées comme des clusters où chaque cas était tracé en amont, permettant de remonter jusqu’au patient zéro.

Le gouvernement et son responsable de la santé firent un formidable travail de pédagogie pour présenter les symptômes comme ceux d’une grippe saisonnière, puis pour signaler que le virus ne pouvait être virulent qu’à l’égard des plus anciens, enfin qu’il suffisait de quelques gestes d’hygiène corporelle très communs pour s’en prémunir. Il fut aidé en cela à longueur d’antenne par les médias qui lui sont fidèles et quelques scientifiques manifestement peu informés de l’actualité médicale brûlante.

Puis début mars, les événements se sont assez brutalement accélérés, avec notamment les premiers décès sur le sol français et des zones de forte densité de contamination passant hors de contrôle, comme le Haut-Rhin, mettant en échec la stratégie du cluster. Mais encore le 7 mars au soir, Emmanuel Macron allant au théâtre avec son épouse, incita les Français à sortir malgré le coronavirus !

Puis, revirement stratégique le 12 mars, en ordonnant l’arrêt des cours, de la maternelle à l’Université, mais seulement pour le lundi suivant, le 16… Et le 14 mars à 20 heures fut annoncée la fermeture de tous les cafés et restaurants pour minuit, soit dans un délai de 4 heures !… mais tout en maintenant contre toute logique les élections municipales du 15 mars ; enfin c’est le 16 mars que le président de la République allait signifier le confinement général pour le lendemain midi, laissant ainsi le temps à ceux qui le pouvait de choisir leur lieu de confinement.

Une stratégie par défaut et une succession de cafouillages

Avec une désinvolture sans pareille, sans prêter la moindre attention aux recommandations de l’OMS, pas plus que d’analyser finement les mesures de lutte instaurées dans les différents pays d’Asie ayant essuyé les plâtres un mois avant nous, nos dirigeants et leurs médias dociles n’ont su regarder que dans la seule direction de l’Italie, d’abord pour s’en moquer, puis pour en attendre inéluctablement les mêmes taux de mortalité, avec un décalage de neuf jours.

Mais personne à la tête de l’État n’a imaginé s’inspirer des expériences de pays qui ont permis aux courbes épidémiques de baisser fortement ou de ne jamais grimper, comme c’est la cas à Taïwan, Singapour ou en Corée du Sud. À des degrés divers, ces pays, tout comme d’ailleurs plus récemment l’Allemagne et la Suisse, ont choisi de tester un maximum de personnes, de généraliser le port du masque et de mettre en quarantaine les seules personnes qui présentent une charge virale.

Par défaut, dans l’urgence et la plus grande impréparation, faute d’avoir réapprovisionné à temps les stocks de masques et préparé les laboratoires médicaux à effectuer des tests de dépistage – tests pourtant effectués en moins de 10 minutes tout en restant dans sa voiture en Corée du Sud – il ne restait à notre élite technocratique que la solution du cloisonnement.

Ce choix est aussi celui de l’Italie et l’Espagne, toutes deux comme nous en retard dans l’organisation de la prophylaxie, et dont les ressortissants, tout comme les Français, ont un rapport à l’autodiscipline et au respect des consignes incompatible avec un confinement strict pourtant nécessaire à l’éradication d’un virus aussi contagieux que le SARS-CoV-2.

Persuader les Français par une communication massive, avec la caution de la quasi-unanimité des médecins présents dans les médias que les masques ne sont pas nécessaires lorsque l’on n’est pas malade est criminel quand on sait que le virus se propage par un simple postillon, en toussant ou éternuant, mais aussi en parlant ; et que selon plusieurs institutions médicales il peut être présent dans l’air dans certaines conditions jusqu’à 45 minutes !

Utiliser cet argument erroné, susceptible de mettre en danger la vie d’autrui, dans le seul but de se soustraire à sa responsabilité de n’avoir pu empêcher une pénurie – dont seule est capable la bureaucratie française –, relève du scandale d’État. La décision d’organiser les élections coûte que coûte fut tout aussi problématique.

L’accord du Conseil scientifique a été manifestement obtenu au forceps, puisque subordonné à des conditions sanitaires rigoureuses, et en totale incohérence avec la demande faite le 12 mars par Emmanuel Macron aux personnes de plus de 70 ans de rester à leur domicile.

À propos du masque, les exemples coréens, taïwanais et hongkongais nous ont montré que lorsqu’une population entière adopte le port du masque, comme une forme de confinement individuel, la propagation du virus peut être stoppée. Le masque est donc l’écran physique le plus efficace pour faire obstacle à la propagation du virus.

Le porteur de masque n’est pas protégé mais protège la personne en face de lui, donc symétriquement si la personne en face de lui porte aussi un masque, il est lui-même protégé ! Ce raisonnement déductif sonne aujourd’hui comme une évidence pour de nombreux Français, qui sortent de leur domicile munis de leur attestation mais aussi d’un masque ou un substitut de toute sorte, et les mises en garde ridicules de la porte-parole du gouvernement sur la difficulté d’utilisation du masque n’y changent rien.

Mais en France les autorités ont limité le recours au dépistage (5000 par semaine seulement) et restreint l’accès aux masques par décret du Premier ministre du 13 mars, rejetant ainsi le mode opératoire asiatique, copié par les Allemands et les Suisses, et qui permet de rompre la chaîne de transmission et d’infléchir la courbe.

Le décret dispose qu’ils sont réquisitionnés « afin d’en assurer la disponibilité ainsi qu’un accès prioritaire aux professionnels de santé et aux patients », ce qui aujourd’hui n’est toujours pas effectif pour cette petite fraction de la population, soit 2,2 millions de professionnels de santé au total.

Le port du masque n’a en réalité pas été pris au sérieux jusqu’au sommet de l’État puisque trois ministres ont été testés positifs et le président de la République ne porte toujours pas de masque lors de ses déplacements. Mais comment pourrait-il le porter alors que ses communicants ont tant de fois répété qu’il était inutile ?

Pourtant la connaissance par le pouvoir au 15 janvier de la forte probabilité d’extension de l’épidémie à la France a été confirmée par la ministre de la Santé elle-même, Agnès Buzyn, qui après avoir quitté son poste, indiquait avoir alerté le Premier ministre à cette date.

Deux mois avant le déclenchement du stade 3, le gouvernement savait donc qu’il pourrait faire face à une situation sanitaire exceptionnelle. Peut-on malgré tout lui accorder le bénéfice du doute ? Pouvait-il penser que l’épidémie resterait circonscrite à la Chine ?

S’il a pu encore en janvier s’imaginer qu’à l’instar du SRAS en 2002-2003, le COVID-19 n’atteindrait pas l’Europe, le doute n’était plus permis avec la confirmation de 76 cas en Lombardie le 22 février. Dès lors, il était de son devoir d’anticiper une contagion à la France et de prendre les devants pour s’assurer que faute de vaccin, la logistique permettant la plus large diffusion possible des moyens de prévention serait pleinement opérationnelle.

Nous connaissons la suite : c’est une épidémie devenue incontrôlable, un confinement dont l’expiration est impossible à prédire (huit semaines déjà dans le Hubeï) et dont la réussite dépendra de son degré d’observance. Mais il est déjà permis d’affirmer qu’elle ne sera pas respectée dans les territoires perdus de la République, de l’aveu même du secrétaire d’État Laurent Nuñez qui a indiqué le 18 mars qu’il n’était pas « une priorité de faire cesser les rassemblements dans les quartiers ».

Gouverner c’est prévoir. Cela fait plus d’un mois que nous savons que le Coronavirus n’a pas de passeport et pourtant les autorités ont failli à mettre à disposition des citoyens les tests, les masques, le gel hydro-alcoolique ainsi que tous les équipements hospitaliers de protection qui viennent à manquer à la même vitesse que les respirateurs !

La France représente 1 % de la population mondiale et 15 % des dépenses sociales mondiales. Ses dépenses de santé se sont élevées en 2018 à 203 milliards d’euros, soit 8,6 % de son PIB, le ratio le plus élevé d’Europe. Ce n’est donc pas faute de budget que le test à 54 euros n’est pas pratiqué ou qu’un milliard de masques pour 15 millions d’euros ne parviennent pas à leurs destinataires. C’est bien au chevet des gestionnaires kafkaïens de notre administration qu’il va falloir se pencher au lendemain de cette crise.

Ou est-ce un simple malentendu si les cliniques privées préparées à accueillir des malades et réclamant leur réquisition ne reçoivent pas de réponses des agences régionales de santé ?

Quand la politique s’en mêle

Sur ces entrefaites, une polémique politicienne stérile amplement relayée par les médias a vu le jour à propos de la responsabilité du non renouvellement des stocks de masques lors de la dernière décennie. Comme s’il était nécessaire de remonter aussi loin pour trouver les responsables de l’inaction.

Puis, une autre guéguerre picrocholine bien française s’est invitée à une situation déjà complètement anarchique : un conflit d’ego mettant en lumière notre centralisme bureaucratique prêt à retarder la prescription de la seule molécule ayant fait ses preuves dans le traitement du SARS-CoV-19.

La raison ? Ne pas courber l’échine devant le Professeur Raoult, infectiologue marseillais qui est à l’origine du remède et rebelle à l’autorité des hiérarques parisiens. La crise du coronavirus a fait resurgir de vieilles rancœurs entre un professeur de médecine iconoclaste mais pragmatique et les mandarins du Conseil scientifique.

Et pour le plus grand malheur des Français, ce sont manifestement ces derniers qui ont pris l’ascendant auprès du pouvoir exécutif, puisque face à l’urgence sanitaire et au désarroi de la population, le ministre de la Santé a fini par autoriser ce traitement, mais après décision collégiale et seulement en cas d’atteintes sévères, hypothèse dans laquelle ledit traitement n’aurait pas d’efficacité !

Puis in fine, se rétractant, c’est par un très discret décret du 25 mars que le Premier ministre est venu assouplir les conditions de prescription de la fameuse molécule. Alors que le pic de l’épidémie n’est pas en vue, notre État stratège a donc accouché d’un compromis délétère, un « en même temps » bancal et ubuesque, amendé honteusement, et qui reflète bien l’ensemble de sa gestion de crise.

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  • Excellent article ….. Hélas

  • Never restrain, never explain.

    On me dit dans l’oreillette que ma citation royale serait erronée. Bigre, flûte et cornegidouille !

  • Ce gouvernement est une honte.
    Mais il faut savoir qu’il n’est pas d’abord au service des Français, comme les précédents d’ailleurs.
    Nous ne sommes pas en guerre, mais le temps est à la Collaboration.

  • Les entreprises n’ont pas l’interdiction de travailler, elles doivent viser une reprise du travail moyennant protection de leurs salariés.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/quimper/coronavirus-armor-lux-se-lance-production-masques-tissu-1805818.html
    Et tous les Français doivent les aider en s’obligeant à porter un masque pour sortir.
    En parallèle, que les personnes âgées ou fragiles restent chez elles.
    Saurons-nous privilégier l’intérêt commun tandis que l’Etat nous déresponsabilise et nous isole?

  • C’est du grand n’importe quoi jusqu’au sommet de l’Etat!!! Quand on voit la polémique, dernière en date, sur la chloroquine on ne peut qu’être affligé ou même être très en colère comme moi.
    Et pour faire taire toute critique, Macron nous parle d’Unité nationale!!! de qui se moque t’il?
    Tous les soirs, le sinistre Salomon nous égrène une suite de chiffres, incompréhensibles, sans aucune analyse, un perroquet pourrait faire pareil! Et on le croit intelligent? il est sinistre et infatué de sa personne.

  • Moi je voudrais juste que les libres penseurs s’exprimant par ici m’expliquent pourquoi les chinois à qui l’on peut reprocher plein de choses mais qui au niveau recherches médicales sont plutôt hyper compétents n’ont pas systématisés le fameux Plaquenil..??
    J’attends vos réponses …!!

    • Par ailleurs l’efficacité d’un masque FFP1 est de 4 heures…Si tant est que l’on ne le tripatouille pas sans arrêt..Et qu’il soit enlevé et éliminé correctement..Sinon vous en avez sur les mimines et sans nettoyage au savon ou au GHA…Bin vous éparpillez la bestiole asiatique..voilà voilà…

      • On vous dit que chacun doit porter un masque pour protéger les autres et que tant qu’il bloque les postillons, cela fait l’affaire.

        Il arrive un moment où la mauvaise foi rend complice et coupable.

      • Un masque perd de son efficacité quand il devient humide voire mouillé (par les postillons) car il ne filtre plus la majeure partie de l’air expiré qui passe alors essentiellement sur ses pourtours.
        Une manière de prolonger sa durée de vie est simplement de le faire sécher pour le réutiliser en suite. J’ai plusieurs connaissances médecins qui font ainsi pour prolonger leur (petit) stock.
        Le rôle du masque est surtout d’éviter la propagation des postillons éventuellement infectés. La protection qu’il peut assurer contre les postillons des autres est plus faible puisque les postillons émis qui auront passé la barrière du masque d’un émetteur sont les plus petits et les plus légers donc les mieux portés par le flux gazeux expiré.

        • Je ne pense pas que les taux relatifs des différentes voies de contamination soient connues, mais …

          Dire que la contamination par aérosol est importante revient à dire que l’on met sciemment en péril les gens qui continuent à travailler – comme les caissières – ou ceux qui prennent les transports en commun.

          • Les masques limitent la diffusion des postillons de salives contaminées. Sinon, à quoi serviraient-ils donc? C’est bien pour cela qu’un chirurgien en met pour opérer: pour ne pas postillonner sur le site opératoire.
            Ils ne sont pas là simplement pour empêcher les gens de mettre les doigts dans leur bouche!
            Plus les particules de salives sont fines, plus certaines suivront facilement les flux d’air passant par les pourtours du masque certes. Mais le masque a l’intérêt de casser le flux d’air principal et de retenir bcp de gouttelettes.

            https://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/04/15/22230-toux-eternuement-long-voyage-postillons

    • Connaissez vous en France les services hospitaliers qui ont déjà systématisé le traitement Plaquenyl+Azythromycine? Vous seriez surpris mais l’information ne circule pas. En-a-t-elle besoin d’ailleurs?

    • Le système de santé chinois a essentiellement une organisation publique et est aux ordres.
      Dans un tel système étatique socialiste vous retrouverez tous les travers du système français mais en pire.
      Les chinois étudient le Plaquenil mais ils ne l’utiliseront que s’ils en ont eu l’autorisation par leur hiérarchie et par l’Etat. Ce médicament ayant qq effets secondaires potentiellement graves (surtout en cas de mauvaise utilisation mais quand même), vous n’aurez aucun fonctionnaire chinois qui autorisera son utilisation sans avoir toutes les garanties pour se couvrir. Cela retarde bcp l’utilisation du produit. Ce qui n’est pas sans rappeler de nombreuses similitudes avec la France.

      L’Etat chinois a privilégié très tôt l’usage des masques et des tests diagnostics car il n’y a aucun risque à leur utilisation et cela donne un moyen de circonscrire rapidement et efficacement les zones atteintes. De même l’Etat chinois a du avoir recours au confinement du fait de son retard à reconnaitre la gravité de la situation (cf France) mais il n’a confiné que la région principalement atteinte. Il y aura des conséquences économique car c’est une des régions productives importantes mais les effets seront sans commune mesure avec celles qui auraient prévalues si l’ensemble de la Chine avait été confinée. Même s’il s’agit d’une dictature communiste, les dirigeants de cette dictature ont des notions d’économie.
      Ils savent aussi qu’ils auraient du mal à garder leur poste si l’économie du pays s’effondrait. Il y aurait une révolution de palais comme la Chine en a déjà bcp connue.

      • Tous les travers du système français, en effet, sauf le plus catastrophique : ils sont soucieux du résultat (pour sauver leur tête, comme vous le dites) alors qu’en France, les résultats importent peu.

  • A l’heure de la mondialisation, quand des milliers de personnes voyagent d’un bout du monde à l’autre, il est impossible que cela reste circonscrit à un seul pays. Ou ils sont idiots ou inconscients!

    • Arrêtez de parler de la mondialisation comme d’une coupable de la propagation de ce virus, il se serait tout aussi bien propagé dans un monde moins ouvert – comme l’était celui de 1919.

      • Je ne met pas en cause la mondialisation, je souligne seulement la bêtise des politiciens car la circulation planétaire rend impossible le confinement au pays d’origine. Dès l’apparition ils auraient dû prendre les mesures!

      • En 1919 et en 1957 la propagation c’est faite en combien de temps ?
        La différence doit être là.

        • Et puis ce n’est pas parce que nous sommes partisan de la mondialisation qu’on doit en nier les risques.
          Aucune politique n’est parfaite.

  • Il n’y a pas que la désinvolture, hélas, mais aussi des conflits d’intérêts et des haines recuites.
    Bastiat, Raoult… nul n’est prophète en son pays…

    https://youtu.be/sHeT-6zEMuo

  • Le document à télécharger sur ce lien est intéressant et date de moins de 6 mois :

    https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/grippe/documents/avis/avis-d-experts-relatifs-a-la-strategie-de-constitution-d-un-stock-de-contre-mesures-medicales-face-a-une-pandemie-grippale

    J’ai l’impression que plus que les choix, c’est la logistique étatique qui est le problème majeur. La logistique c’est l’art de la guerre moderne !

    • Très bon article..Merci..

    • Merci pour le lien. Encore une preuve que l’Etat qui prétend s’occuper de tout est incapable d’assurer la protection de la population…

    • « L’hypothèse d’une introduction d’un virus hautement pathogène induisant une mortalité très élevée
      qui se maintiendrait sur le long terme semble peu probable, mais cette position relève plus d’une
      interprétation théorique que de faits prouvés et de situations documentées.  »

      Et dans le résumé il est affirmé de manière péremptoire :  » l’épidémie de 1918/1919, en raison de la virulence du
      virus et surtout des conditions sanitaires de l’époque, ne peut être considérée
      comme une référence de gravité pour notre époque »

      Je n’ai PAS trouvé de justification de ces affirmations dans le rapport. Malheureusement, la situation actuelle est un démenti de cette affirmation. Et de façon encore plus malheureuse, les médecins comme les politiques semblent avoir traité le problème sur les bases de ce rapport.

      Dès lors, je comprends mieux pourquoi ils nous baratinent avec des lissages, des pics, des retroviraux etc … Ils ne disent plus que c’est une grippette, mais suivent les plans de gestion des grippettes.

  • « Persuader les Français par une communication massive, avec la caution de la quasi-unanimité des médecins présents dans les médias que les masques ne sont pas nécessaires lorsque l’on n’est pas malade est criminel ». La médiocrité des journalistes qui interrogeaient ces « sachants » a éclaté à cette occasion. Aucun n’a eu la réaction de leur demander comment les gens pouvaient savoir qu’ils n’étaient pas malade puisqu’ils ne pouvaient pas etre testés !
    Mais voila comment ce scandale d’état va se terminer, un journaliste le disait hier soir à la télé. Une commission d’enquete qui sera « très, très longue » et qui permettra à tous ces guignols de se faire oublier et de faire oublier les énormes dégats qu’ils autont provoqués ! Dans 10 ans cette commission d’enquete rendra ses conclusions. Est ce que les Français vont se laisser faire ? On va bien voir ….

    • L’affaire du sang contaminé montre que les responsables ne sont malheureusement pas coupables, Fabius est au conseil constitutionnel et Levy (mari de Buzyn et ennemi notoire de Raoult ) est au conseil d’etat.
      Aux USA ils finiraient en prison.
      Pour juguler les crises il faut de la réactivité , donc de la décentralisation (tests à pratiquer par tous les medecins localement) et une logistique type Amazon.
      Les pays latins vont payer cher car ils ont des structures étatiques centralisées (même en Espagne) et une bureaucratie pléthorique.

      • Il est vrai que ces critères n’expliquent pas tout , puisque les pays de l’Est et la Russie sont sur ce modèle , mais eux ils ont encore de vrais dirigeants patriotiques qui ne sont pas inféodés aux structures mondialistes.

      • j’espère donc en suivant votre raisonnement que Trump rejoindra les geôles US..Parce que s’il y en a un voire deux avec l’inénarrable « trompette » brésilienne qui méritent d’y croupir se sont bien eux..Concernant Trump il demande à FORD et GM de fabriquer à la hâte des respirateurs pour la gripette et va autoriser le lobby des armes à ouvrir leurs magasins..Plutôt que de leur demander de fabriquer du GHA..!!

        • Vous faites du Trump bashing comme les médias stipendiés .
          Je crois que tous les politiques ont été mal et tardivement informés par le monde médical de la contagiosité du virus.
          L’OMS n’a déclaré la pandémie que le 12 mars , ne trouvez vous pas cela curieux alors que les chinois voyagent partout , jusqu’en Alsace par exemple et la France ne ferme pas ses frontières , elle a attendu l’ordre de l’OMS !!!
          Au moins Trump il a réagi , il se bouge.
          Mais le plus grave c’est que nos gouvernants interdisent la chloroquine, le 13/01/2020 comme par hasard!
          Ce gouvernement est lamentable et les conséquences seront dramatiques pour nos libertés , notre santé, notre économie .

          • Le décret concernant la chloroquine sur ordonnance..c’est en novembre..c’est bon le complotisme..!!

            • Peut être , je me demande aussi dans quelle mesure ce ne sont pas les politiques qui ont contrôlés les médecins , il y aurait beaucoup à dire sur ce fameux comite scientifique qui s’oppose à RAOULT.

              • JIM/sigmund le seul « crime » c’est la contrainte..
                parce qu’elle casse le lien entre choix individuels et responsabilité…

                il faut juste agir en fonction de ses convictions…il n’y a rien de criminel pour un politique à laisser les gens continuer à bosser si ils le veulent..l’info sur le virus est là..les gens ont une idée assez claire..

                normalement une épidémie est une aussi une opportunité économique : besoin de masques de gel de respirateur de médicaments.. il faut comprendre pourquoi des entrepreneurs ne réagissent pas pour « sauter » sur l’opportunité..je doute que la liberté explique cela.

                qu’attendez vous de l’etat qui ne puisse venir des gens? qu’il FORCE certaines personnes à se protéger contre un virus dangereux pour eux et leur famille?
                on remarque que les injonctions gouvernementales recouvrent de simple s,conseils de bon sens que des tas de personnes averties suivent spontanément..en les poussant à l’absurde couvre feu distance ridicule..

          • Ils ont juste interdit la chloroquine parce que c’est le dada de Raoult, et qu’ils se doutaient que Raoult la présenterait comme une panacée universelle, qu’elle le soit ou pas. Ce sont des luttes de mandarins, si ça retombe sur les vraies gens, les victimes collatérales ne comptent pas pour eux. A la guerre comme à la guerre…

            • « qu’ils se doutaient »

              Ou qu’ils s’étaient engueulés et que Raoult avait menacé ?

            • C’est injuste de classer le Pr RAOULT dans la catégorie mandarins , c’est juste le contraire: https://www.businessbourse.com/2020/03/28/la-chloroquine-contre-le-coronavirus-le-cri-de-revolte-dun-medecin-francais/ .
              De plus il n’a pas d’intérêt financier: le « Plaquenil » était vendu sans ordonnance jusqu’au 13/01/2020 .
              Par contre votre remarque me semble t’il s’applique bien au soi disant comité scientifique .

              • « Mandarins » n’est peut-être pas exactement le bon terme, mais j’aimerais avoir le ratio du temps passé par Raoult dans des discussions avec des politiciens et des financeurs potentiel dans son institut, et celui passé à la paillasse avec ses étudiants. On peut très bien n’avoir pas d’intérêt financier personnel, et favoriser son labo et rechercher d’autres satisfactions médiatiques. L’IHU qu’il dirige n’en fait pas à lui seul un mandarin, ok, son style n’est pas celui d’un mandarin, ok, et il doit bénéficier du doute, ok. Mais on attend toujours les éléments qu’il devrait lui être facile d’avancer, si son protocole marchait si bien qu’il le dit. Alors, la probabilité qu’il s’agisse de querelles de mandarins, déguisées et déguisés d’une manière ou de l’autre, reste bien trop forte à mon goût.

                • on voit déjà un glissement dans les promesses du traitement..ce n’est plus tout à fait guérir mais désengorger les urgences.. du moins possiblement.
                  ce qui me sidère est la confiance totale dans le remède de raoult..

        • Que reprochez vous à Trump dans la gestion de cette crise amplifiée par le sensationnalisme des média . Les états qui ont le plus de morts sont 3 états gouvernés par des démocrates qui ont refusés dès le dèbut, d’appliquer les recommandations fédérales pour des raisons idéologiques ou pour instrumentaliser la crise en espérant en tirer un profit lors des élections à venir . En quoi le fait que les dems soient, comme tous les gauchistes, des salopards est t’il imputable à Trump?

          • Avouons que Trump n’a pas été un visionnaire au début de cette crise… Et puis Trump n’est pas un libéral après tout !

        • Les Etats-Unis restent un pays fédéral. La première responsabilité sera d’abord au niveau des dirigeants de chacun des Etats (New-York, Californie, Washington,…).

          • Les gens ont tendance à l’oublier et sont ignorants des particularités des USA qui sont composés de 50 états avec chacun son dirigeant, son parlement, son gouvernement, ses lois, sa police, ses juges et même son armée: la garde nationale.

        • Arrêtez avec vos dénigrements des gens élus par le peuple! Bolsonaro n’est pas d’extrême droite, il a toujours fait parti des démocrates Chrétiens, et Trump n’est pas un nazi, comme l’affirment les media gauchistes qui refusent la démocratie!

      • JIM,
        « Aux USA ils finiraient en prison »
        Trump va finir en prison ?

        • Sûrement pas, il n’a rien fait d’illégal, mais les médias s’acharnent et Biden et les Clinton qui sont pourris jusqu’à l’os eux sont protégés par le CFR. Le soi disant suicide d’Epstein les a bien arrangés.

    • pas de masque, pas de test, presque plus de respirateurs et maintenant plus de chloroquine!!!
      Dormez bonnes gens l’Etat veille sur vous et si vous mourrez du coronavirus ce sera tant pis pour vous et tant mieux pour nous, Macron et ses sbires!!!
      On a déjà décidé que les vieux dans les EHPAD mourront s’ils ne résistent pas au virus, pas d’urgences, pas de respirateurs pour eux, juste des caissons réfrigérés et des housses pour mettre les morts!!! Là on atteint le comble du cynisme, de l’horreur!!!

      • A propos de cynisme jusqu’à quel point doit-on inciter les actifs à retourner au travail avec ses collègues dans les domaines non vitaux comme les chantiers ?

  • Le « soyez fiers d’être des amateurs » est plus que vérifié!

  • ce n est pas le moment… il faudra régler nos comptes après lorsque nous en serons sortis et choisir des gouvernants responsables et capables de remplir parfaitement ou correctement les missions que nous leur avons confiées. Qu ils arrêtent leurs discours diviseurs et qu ils tiennent les promesses électorales qu ils ont faites

  • Rien d’étonnant à tout ça.

    99% de la classe politique (et de la population) sont nostalgiques ou adminiratif de l’URSS et du système socialiste.

    Il était donc normal que l’état gère la pandémie en appliquant les bonnes vieilles recettes socialistes : propagandes, mensonges, désinformations etc..

    Le plus beau c’est qu’une fois la pandémie passée, il n’y aura aucune conséquence comme tous scandale à la francaise….

    ha si pardon

    La conclusion évidente pour tous sera que comme l’état n’a pas été à la hauteur….il faut forcement plus d’état !

    • Après il faudra surtout expliqué pourquoi le rapport Barnier de 2006 sur la mise en place d’une stratégie européenne face à une pandémie est resté dans le tiroir d’un député allemand…Et pourquoi les recommandations des scientifiques sur les mesures à prendre afin de gérer une épidémie sévère n’ont pas été suivies..(cf l’article d’indivisible plus haut)

      • expliquer..Pardon

      • Il y a aussi beaucoup de rapports dont le seul but est de rester dans un tiroir pour pouvoir être ressortis au moment opportun pour la promotion du rédacteur. Entre écrire un rapport et faire turbiner… D’ailleurs, le nombre de rapports dans l’administration et les boites publiques est faramineux, avec les résultats qu’on connaît. C’est la différence entre « Je veux un mémo là-dessus pour lundi » et « Proposez-moi des noms pour un comité qui va m’écrire un rapport ».

      • Un grand classique à la maternelle : maîtresse, ce n’est pas ma faute. Snif ! C’est pas moi, c’est les autres. Argutie infantile nulle et non avenue !

      • Le rapport c’est la première pierre qui ne coûte pas grand chose à celui qui l’a fait. Ce qui coûte le plus c’est de mobiliser les autres et pour cela il faut être convaincu de ce qu’on y a mis.

  • Effectivement, cette crise, comme celle du réchauffement climatique, est l’occasion de constater la servilité et la connivence des medias français avec le pouvoir et les hauts fonctionnaires de l’administration française !
    On voit encore à la télévision des journalistes nous faire des documents d’infos sur la Corée du Sud en nous expliquant l’insupportable flicage auquel la population est soumise avec les caméras de surveillance et le bornage des mobiles qui ne pourrait absolument pas s’appliquer en France. On prend ainsi pour des imbéciles tous les français qui sont soumis à une privation de libertés sans commune mesure avec celle des Coréens (confinement à domicile, interdiction de déplacements, interdiction de travailler, perte d’emplois, chômage, faillites d’entreprise, ,,,) en contrepartie d’une absence totale de preuves d’efficacité !!

    Alors que les effets secondaires de la thérapeutique prescrite aux Français sont flagrants et sévères, on attend toujours les résultats des « essais cliniques » sur de « larges populations » en « double aveugle » avec « placebo » pour ce remède alors qu’ils sont demandés par tous les mandarins du système médical français à la combinaison hydroxychloroquine/azithromycine de Didier Raoult pour l’appliquer en France…

    Et l’on voit tous les jours défiler sur les plateaux télé, les « défenseurs de la Science » nous indiquant les risques majeurs du traitement préconisé par Didier Raoult sans jamais nous donner les preuves de l’efficacité de la solution du confinement (« Restez chez vous et appelez le 15 dés que vous êtes en détresse respiratoire »),

    • Nous aurions été ici les premiers à vilipender, à tort ou à raison, ce genre de mesures pour les raisons que vous savez.

  • La correspondance en superposant les cartes de densité d’habitants par département avec celle de la contamination par le le coco19 est frappante. Dans mon département du puy de dôme 0 décès et 28 hospitalisations. Je ne vais pas dire qu’on se tourne les pouces (pour l’instant) mais presque, on attend la vague !! C’est terrible lorsqu’on voit ce qui se passe ailleurs.

    • Vous n’avez pas trop de parisiens hormis en allant sur les Goules et encore!! …Ayant longtemps vécu en Combrailles ( St Gervais) , quelle désertification..!!! Le virus n’aime pas cela..!!

      • 656 000 hab quand même..mais des arvernes dont la devise est :Mieux vaut mourir sur le champs de bataille que renoncer à la liberté !

        • La Haute vienne voisine compte aussi 600 000 habitants mais un aéroport pathétique..pas de TGV …et des autoroutes nord -sud..C’est très vert et ressemble comme deux gouttes d’eau au Puy de dôme..Pays de résistants…

    • C’est bien pourquoi il est stupide de prendre les mêmes mesures pour la France entière…

      • Mais c’est Paris qui est (ou sera) le plus touché. Et on m’a enseigné en 6e cette phrase pleine de nuance (et de mépris) :

        « C’est ainsi qu’on peut dire que la France peut être considérée comme faisant partie de la zone d’influence de Paris »

        Autrement dit : faites comme vos maîtres.

    • L’ Auvergne que je connais bien , je l’ai toujours vu comme naturellement confinée 😉

  • « forçant le président de la République à faire de la politique politicienne »

    Excuse doublement scandaleuse, d’abord parce qu’elle n’en est pas une, ensuite par le côté désespéré de la recherche de l’excuse à tout prix. En cas de doute, et s’il servait réellement l’intérêt général, il pouvait toujours choisir de démissionner conformément à l’esprit de la constitution si la bonne solution était contraire à son idéologie. S’il est normal d’avoir une idéologie et de la défendre, quand on constate objectivement que son idéologie est contraire aux événements, on se met en retrait pour laisser la place à ceux qui ont les bonnes solutions du moment, pour éventuellement revenir ensuite quand les circonstances redeviennent favorables.

    En se cachant derrière des experts autoproclamés, derrière le masque d’une phraséologie pseudo-guerrière alors qu’il n’a jamais assumé une arme de sa vie, Macron a démontré son incapacité d’adaptation à la crise, jusqu’à provoquer un confinement inutile et économiquement catastrophique, du moins seulement utile pour corriger l’accumulation insensée de ses erreurs initiales. Nombreux sont ceux à avoir observé l’incompétence de Macron depuis le début de la crise. Pourquoi lui seul ne le savait pas ? Macron est au moins coupable de ne pas avoir démissionné quand il se découvrait incompétent. Puisqu’on est sur le registre guerrier, on pense ici à Chamberlain laissant volontairement la place à Churchill lorsqu’il se découvrait incompétent face aux nécessités de la guerre. Quel contraste cruel !

    « Les hommes devraient savoir lorsqu’ils sont vaincus. » Jupiter le Petit tombé du ciel, vaincu par un virus nanométrique.

    • le Macronbashing ça suffit aussi..C’est pas parce que vous avez fait votre SN et tiré trois cartouches que vous êtes un grand guerrier..!!
      Si vous démissionnez dès que c’est compliqué c’est de la lâcheté..

      • On croît rêver ! Décidément, la macronie, ça ose tout ! N’est-ce pas Macron qui a employé un registre guerrier totalement hors de propos, le même Macron qui avait dû rappeler aux militaires qu’il était leur chef, provocant une cascade de rires ?

      • Vos propos sont scandaleux.

        Tout le monde sait – sauf les aveugles volontaires comme vous et vos amis de la Macronie – que les solutions coréenne, taïwanaise, hongkongaise donnent des résultats sans commune mesure avec celles de vos amis.

        Vous et vos amis macroniens avez et allez avoir des milliers, peut-être des dizaines de milliers de morts sur la conscience, ou ce qui vous reste de conscience. Sans parler des dégâts économiques considérables – l’économie des pays asiatiques suscités aura quant à elle beaucoup moins souffert.

        Si vous ne comprenez pas que la colère est en train de monter comme jamais contre ce gouvernement, à commencer par celle des médecins et soignants qui sont en première ligne, trop souvent désarmés et qui en paient le prix fort, celui du sang, alors votre réveil sera brutal ; mais vous l’aurez cherché. Honte à vous !

      • Si vous démissionnez dès que la situation diffère de celle que vous aviez imaginée au point qu’un autre soit facilement meilleur que vous, c’est de l’héroïsme. Au hockey ou au football américain, on voit l’échange complet entre le banc et les gusses sur le terrain quand on passe d’attaquer à défendre ou vice-versa. C’est comme ça qu’on gagne.

      • Vous faites bien du Trumpbashing, donc vous êtes mal placé pour protester! Votre chouchou est non seulement incompétent, cette crise le prouve, mais criminel vu le nombre de morts que son inaction provoque!

      • bizarre compte tenu que les paris de macron ont été perdus, que la suspicion sur la gestion actuelle pose question..affirmer à minima qu’il ne se représentera pas est la seule façon de lui redonner du crédit .. peut être pas lé démission immédiate en effet..
        une remarque il A « démissionné » de fait quand il a dit qu’il suivait désormais les recommandations des « scientifiques »..

    • En fait, la spécialité de Macron (déjà constatée avec les GJ), c’est de toujours réagir avec 15 jours de retard.

      Malheureusement, le virus lui c’est un rapide, et chaque jour de retard c’est des milliers de morts au final et des milliards pour la France.

  • Je ne suis pas d’accord avec votre titre : je ne pense pas que nous soyons victimes d’une « désinvolture coupable ». Je lui préfère une « incompétence coupable et aggravée ».
    Pourquoi ?

    Poussée par des lobbies (dont nous voyons un exemple de la triste réalité dans les bisbilles médicales à propos de l’hexachloroquine) la majorité des médias, aux ordres, furent les complices actifs et intéressés de l’élection par des Français remplis d’espoirs (oui, au pluriel) de l’actuel Président de la République.
    Il n’avaient pas compris qu’ils élisaient un gamin à peine sorti des jupes de maman (s’il en est sorti, ce que semble réfuter un titre comme Gal…
    Alors que, dans une situation de crise comme celle que nous traversons, nous aurions besoin d’un homme d’Etat, d’un Chef d’Etat.

    Ce n’est pas de désinvolture dont souffre en France la gestion de cette crise, c’est d’incompétence, aggravée par le poids des lobbies qui poussent aux commandes, selon le principe de Peter, les médiocres qu’ils mènent en laisse.

  • Macron est un énarque type, c’est à dire incompétent, puant d’orgueil et touche-à-tout.
    Le résultat de ses actions ne peut être que catastrophique.
    Comme le disait le regretté Michel Colucci (d’origine italienne, mais tellement français) : « donnez le Sahara à gérer à des énarques, et deux mois plus tard, ils seront obligés d’importer du sable ».
    N’importe quel français doué d’un peu de bon sens (mais ce n’est pas une matière enseignée à l’ENA) aurait favorisé le port des masques, la diffusion de gels, et la production des molécules définies par le protocole Raoult puisque c’est le SEUL traitement connu à ce jour et efficace contre le virus, etc.
    Oui, mais voilà, la France est dirigée par des énarques et des élites cupides et serviles, et rien de ce qui aurait dû être fait depuis deux mois n’a été fait.
    Le nombre de morts français sera plus liée à la gestion de Macron qu’à l’action du virus !
    Et cela est simplement inadmissible.

  • En fait tout Raoult/Lévy ce n’est qu’un problème « philosophique ».
    Les 2 sont aussi sincères l’un que l’autre.
    Alors que l’un fonce, cherche (et semble avoir trouvé!), defonce tout sur son passage, obstacle, administration qui pourrait ralentir l’application de son traitement miracle, l’autre, engoncé dans ses normes, procédures, craintes, prudences fait tout pour se protéger et protéger les autres, quitte à éventuellement les laisser crever dans leurs glaires.
    C’est le choix entre 2 mondes.
    Choisissons.

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