Gilets jaunes : les radars de la colère

Le ras-le-bol fiscal qui se rebellait contre l’oppression faite sur l’automobiliste a vite été récupéré par les syndicats, l’extrême gauche et le gouvernement.

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Radar pédagogique By: Frédéric BISSON - CC BY 2.0

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Gilets jaunes : les radars de la colère

Publié le 12 janvier 2019
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Par Olivier Maurice.

J’ai eu ma première voiture en 1981. C’était une 2 CV de un an plus vieille que moi. Je lui devais le respect. Le confort était spartiate et la conduite encore plus : pas de climatisation, même pas de chauffage. Pas de radio, la batterie ne la supportait pas. Pas de ceintures de sécurité, pas d’ABS, pas de GPS, même pas de jauge d’essence.

Mais à 18 ans, j’étais libre.

L’automobile me permettait de me déplacer comme je l’entendais avec l’insouciance de l’Occident prospère. Elle était l’étendard de la réussite économique de l’Ouest face aux vélos chinois et aux files d’attente soviétiques. Le fer de lance de cette révolution technologique qui apportait musique, télévision, électroménager, téléphone et bientôt informatique et internet.

L’industrie automobile, bien qu’étant le bastion des revendications syndicales, se portait bien et entraînait tout un pays vers un mode de vie que les générations précédentes n’avaient pas connues : celui des transhumances estivales sur les autoroutes toutes neuves, celui des virées entre copains le samedi soir, celui des courses au supermarché.

L’automobile fut le symbole le plus visible de la victoire de la liberté individuelle sur les collectivismes planificateurs en cette fin de XXe siècle au cours duquel fascismes et communismes avaient généré tant de drames.

Casser ses jouets

En 1980, une Renault 5 était vendue neuve 27 200 francs, soit 11 458 euros à parité de pouvoir d’achat. C’est à peine moins que les 13 700 euros d’une Renault Clio actuelle. Et ce n’est clairement pas la même voiture. L’industrie automobile a continué à se développer. Elle a amélioré le confort, la sécurité, la vitesse, la consommation, l’habitabilité, la diversité, la robustesse des véhicules qu’elle construit, sans déroger à la vision d’Henri Ford qui avait imaginé une voiture pour chaque foyer.

En apparence, rien n’a changé depuis les années 80 : une voiture a toujours 4 roues, un moteur, un pot d’échappement et un volant. La voiture est toujours synonyme de liberté, au grand dam des collectivistes de tout poil qui cherchent par tous les moyens à imposer leur vision égalitariste de la société.

Mais l’automobiliste est aussi devenu l’ennemi numéro un de tout ce que le monde peut compter comme jalousie exacerbée et comme misanthropie exhibée. Quoi de mieux que la bagnole pour s’adonner par procuration à cette haine de l’autre que l’on peut se permettre d’exhiber en toute impunité en se moquant de la Peugeot 403 full tuning du beauf, de l’Audi TT du frimeur, de la Mercedes du petit commerçant ou du Touareg du méchant patron capitaliste ?

Encourager jalousie et raillerie

Stigmatiser l’automobile permet en toute hypocrisie de haïr impunément une classe sociale décrétée ringarde et réactionnaire : celle des automobilistes. Cela permet de laisser libre cours à son racisme social, à sa haine des autres en toute impunité : l’automobile pollue, tue et rend paresseux, les automobilistes le sont donc aussi. L’automobile est le signe extérieur de cette différence sociale si insupportable aux yeux des égalitaristes, le fanion d’une liberté individuelle source de toutes les peurs paniques des collectivistes. Elle représente tout ce qu’un gauchiste déteste : la réussite du monde occidental, la victoire du capitalisme, la déroute humiliante du communisme.

Les entreprises industrielles d’asservissement des masses et de génocide des contestataires n’ont pas réussi ? Qu’à cela ne tienne : la démocratie et son bras armé, l’État, deviendraient les prochains vecteurs de cette lutte contre la bourgeoisie et la liberté.

La guerre contre l’automobile

Petit à petit, au fil des élections, des scandales soigneusement montés en épingle, des mensonges répétés en boucle, des pseudo-vérités scientifiques maquillées et interprétées, l’idéologie a fini par trouver son plus fidèle et dévoué serviteur : l’État. L’État et son obsession compulsive de vouloir tout contrôler. L’État obèse en quête permanente de nouveaux pans de la vie des gens à réglementer.

L’État s’occupera donc désormais de prendre en main le sort des automobilistes. On pourra enfin faire disparaître cet attribut de la défaite cinglante du paradis des prolétaires. Faire oublier le camouflet humiliant fait aux intellectuels qui avaient soutenu les régimes génocidaires et avaient effrontément menti pour cacher leurs exactions criminelles.

Sécuritarisme puis écologisme allaient s’abattre sur l’Occident pour sonner l’apocalypse de la civilisation automobile.

L’inflation sécuritaire

Les seuils d’alcoolémie ont été instaurés en 1970. La vitesse limitée sur autoroute en 1973, puis sur toutes les voies en 1974. En 1975, il devient interdit aux enfants de monter à l’avant. En 1975, la ceinture de sécurité devient obligatoire à l’avant. En 1982, la vitesse maximale autorisée est réduite par temps de pluie. En 1983, l’éthylotest fait son apparition, le seuil d’alcool autorisé est réduit. En 1985, la vitesse minimale sur autoroute est instaurée. À partir de 1987, la conduite en état d’ivresse est pénalisée. En 1990, la ceinture devient obligatoire à l’arrière. Le permis à points est instauré le 1er juillet 1992. Le contrôle technique devient obligatoire. En 1995, le seuil d’alcoolémie est de nouveau abaissé. En 1999, la récidive pour grand excès de vitesse est pénalisée.

En 2003 le premier radar automatique est installé.

Les peines encourues pour alcoolisation au volant et excès de vitesse seront de nouveau durcies en 2003 et en 2004, en même temps que celles encourues pour absence de port de la ceinture ou usage du téléphone au volant. Les 3 275 radars automatiques rapportent à l’État un peu plus d’un milliard d’euros par an, doublant le montant des amendes.

La vache à lait

Les principaux motifs sécuritaires ayant été épuisés, la guerre contre l’automobile a pris dans les années 2000 un nouvel angle : celui de la préservation de l’environnement et de la planète.

S’il y avait un clair objectif économique dans la création des centres-villes piétonniers dans les années 80 pour faire le pendant des centres commerciaux alors en plein essor, les restrictions de circulation par l’augmentation des couloirs de bus et des pistes cyclables a transformé nombre de villes (Paris en premier) en embouteillage géant. La vignette Crit-air, les réductions de vitesse sur voies rapides urbaines et les mesures restrictives de circulation ont encore ajouté au chaos et à la stigmatisation de l’automobiliste.

La généralisation du stationnement payant en ville dans les années 90 est devenue au fil du temps une importante source de revenus pour les communes. À  peine 7 % des automobilistes mettent de l’argent dans le parcmètre, la réduction des places de parking sur la voie publique rend de plus en plus difficile de trouver une place. Le réel problème des pouvoirs publics consiste donc d’abord à optimiser l’exploitation de cette manne financière. Augmentation du prix des procès-verbaux, sous-traitance de la verbalisation, voitures flasheuses, verbalisation par vidéosurveillance… on est passé de la punition à l’exploitation industrielle d’une simple taxation qui explose en flèche.

Le bonus-malus écologique instauré en 2008 a été revisité pour finir en taxe frappant les véhicules décrétés les plus sales. L’État décide alors de porter le fer sur le diesel et d’augmenter sa fiscalité.

Le premier juillet 2018, la vitesse sur les routes a été limitée à 80 km/h.

Au premier janvier 2019, les taxes déjà fortement élevées devaient être augmentées par la taxe carbone. Mais la coupe était pleine. La goutte avait fait déborder le vase.

Résistance à l’oppression

Les Girondins voulaient développer dans la constitution les conséquences de ce quatrième droit naturel énoncé dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyens d’août 1789 : celui de veiller que le pouvoir ne se transforme pas en oppresseur. Mais il n’y eu pas de second amendement ou de magna carta : les montagnards les remplacèrent par des formules vagues sacralisant la puissance du collectif sur l’individu.

Il n’en demeure pas moins que la France reste quand même le pays des Francs : le pays des hommes libres. La résignation apparente peut rapidement et violemment exploser lorsque l’oppression finit par dépasser les bornes, lorsque râler et ironiser ne suffisent plus pour canaliser la colère.

Il a été facile pour le socialisme institutionnalisé de travestir le mouvement des Gilets jaunes. Le ras-le-bol fiscal qui se rebellait contre l’oppression faite sur l’automobiliste a vite été récupéré par les syndicats, l’extrême gauche et le gouvernement qui, ensemble, nous rejouent la seule musique qu’ils connaissent : la valse de l’augmentation des impôts et de la distribution.

Le rejet croissant du pouvoir technocratique manipulé par l’idéologie

Mais ne nous trompons pas : l’origine du mouvement des Gilets jaunes s’inscrit dans la ligne croissante de rejet de cette accumulation de contraintes qui rend la vie impossible, de ce refus de plus en plus assumé de devoir suivre les lubies d’une minorité snobinarde, de cette aversion qui devient chronique envers un pouvoir lointain et étranger dictant ses ordres sans aucune connexion avec la réalité de la vie quotidienne des gens.

Il s’inscrit dans un mouvement plus vaste de résistance envers ces atteintes répétées à notre mode de vie. Il s’oppose à cette lutte ridicule contre l’opulence qui a conquis par adhésion l’ensemble des pays de la planète et dans laquelle les gauchistes ne voient avec leurs œillères qu’un fantasmagorique complot du grand méchant capital.

La guérilla organisée contre l’automobile à travers les pouvoirs publics par les groupes de pression sécuritaires et écologistes est un des fronts les plus actifs de ce camp du bien auto-déclaré. Mais il arrive un moment ou la résignation se transforme en rejet, où le ressentiment se transforme en colère. Un moment où les mesures coercitives prises par le pouvoir ne sont plus acceptées, quelles qu’en soient les justifications.

Symbole de cette colère, 60 % des radars sont actuellement emmaillotés, repeints, enterrés sous des masses de détritus ou ont été tout simplement détruits à coups de masse.

Est-ce bien ? Certainement pas. Est-ce louable ? Sous aucun prétexte. Est-ce compréhensible ? Malheureusement oui. Il n’est pas question de débattre. Il faudrait simplement se donner la peine d’écouter pour éviter l’escalade. Si cela est encore possible.

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  • Le socialo abhorre la bagnole sauf quand c’est une voiture de fonction toutes options avec chauffeur et payée et entretenue par les autres. J’ajoute, SANS incidence fiscale sur sa rente.

  • oui mais voilà , l’état n’écoute pas , l’état a toujours raison même quand il a tort , l’état est tellement obsédé par des rentrées d’argent toujours insuffisante qu’il en est à faire n’importe quoi pour inverser le flux …..on voit le résultat ….

  • En quoi ce n’est pas bien ni louable de péter des radars, organes a but unique de ponction fiscale (encore qu’en respectant les limitations, on peut y échapper) et de sanction aveugle ? Autant l’idée de taper un policier ou un gendarme me révulse, autant celle de brûler un radar, me réjouit.

  • Bonjour
    La voiture est un formidable outil de liberté, liberté qui va à l’encontre du désir de pouvoir des hommes politiques.
    Mobilité, habitat, alimentation, les hommes de l’état veulent tout régenter, et ne supportent pas que français soit autonomes.

  • Pour L’ÉTAT , la voiture est une rente de taxes et d’amendes à percevoir et quand il en veut plus de rentrée d’argent trouve facilement de nouvelles contraintes pour + de rentabilité financieres .. Là, au mois de Décembre plus de 50% de radars inactifs + de 30% d’excès vitesse et mon petit doigts me dit : il y aura moins de morts ?? Quoique , un petit mensonge nous dira le contraire !!! Ce gouvernement a une parole a double sens :
    il y a la VERITE VRAI cela ne vient pas de moi mais du 1er Ministre et le Secretariat de la Sécurité Routière la VERITE MENSONGÈRE !!
    Nous sommes des PIGEONS est la Chasse est ouverte toute l’année !!!

  • Encore un samedi de GJ. L’Etat veut enfermer les manifestants. Faire des fichiers. Et si l’on essayait d’enfermer nos technocrates dans leurs hôtels particuliers tant qu’ils ne sont pas capables de baisser les dépenses publiques. Car c’esr la seule solution. Il faut leur couper Bercy. Alors les GJ ? Un bon gros camion de béton pour sceller les portes de Bercy ?

    • En 68, après quelques jours de participation aux débats, j’ai compris combien tout cela était stérile et un copain plus âgé m’emmenait avec sa vieille R8 faire du dériveur. La solution agréable n’est pas de bétonner les autres, mais de profiter de la liberté quand on le peut.

      • C’est ce que dit l’auteur de l’article : « Mais à 18 ans, j’étais libre. »

        Période révolue : les penseurs bobos, écolos, socialo, intello nous ont confisqué la liberté. Même des « philosophes » modernes veulent tirer sur le peuple.

        Fumer est un délit, Rouler est un délit. Se plaindre est un délit. Penser est un délit. (Il n’y a pas d’oppression mineure ou majeure).

  • Faudrait pas oublier de préciser que c’est quand même ces mêmes Français en jaune qui ont majoritairement porté à une élection ou une autre au pouvoir ceux qui ont instauré tout ça…

    • C’est quand même pas de la faute des Français s’ils ont le tort d’attacher une certaine importance à la parole donnée, de croire que les autres sont honnêtes.

      Ils ont été abusés par de belles paroles, c’est aussi la raison pour laquelle ils sont tellement en colère; ils se sentent honteux et bafoués, leur rancœur est immense.

      Malheureusement, il y a un dicton qu’ils n’ont guère retenu:
      « Tu m’as baisé une fois, honte à toi
      tu m’as baisé deux fois, honte à moi… »,
      ce qui donne une base à votre propos.

    • J’essaie de répondre à tous… Je dis « à une élection ou une autre ». je voulais dire par là que ce qui se passe ne date pas de la venue de Macron. Il faut remonter à très très loin mais vraiment très loin. Moi je choisi début des années 1900 pour une marche forcée vers le collectivisme ? Macron, pour avoir été au service de Hollande fallait bien se douter qu’il y avait un problème. Pourrait-on arrêter de dire que Fillon qui aime la bagnole était le solution ? Tous ceux qui veulent la place sans tout remettre en question comme fillon (la france collectiviste commande la france qui bosse et créé de la richesse) sont des menteurs condamnés à échouer.

      •  » Moi je choisi début des années 1900 pour une marche forcée vers le collectivisme »;
        historiquement, ça date de 1946, époque du deal entre de Gaulle et Thorez : A moi l’apparence et les honneurs du pouvoir, à toi le pouvoir réel.
        Et on ne s’est jamais débarrassé de cette infestation communiste.

    • Il y a toujours eu des Français pour soutenir les pires tyrans comme il existe encore des russes pour regretter Staline et mettre poutine sur un piédestal, c’est cette France là qui à activement cherché à détruire toutes libertés.

  • @y29, il y avait un choix fabriqué par la mafia. Fillon a été cramé en 2 jours chrono. Une exception de rapidité pour une justice Française à l’agonie qui juge les viols et les meurtres en 15 ans. Entre la grosse débile et le pseudo « neuf » qui présente bien le choix était il un choix ? Encore que, combien ont voté ? 5 millions ? Sur 67…. légitimité ? Démocratie ? Ce pays est foutu. Pire que l’URSS ou le Venezuela. Youpi !

    • « combien ont voté ? 5 millions ? »

      Ils étaient 20 743 128. Excusez du peu.

      • peut être, mais seuls 8 656 346 l’ont choisi directement au premier tour

        sur 47 582 183 d’inscrits c’est pas tout à fait un plébiscite…

        Pourquoi les +/- 39’000’000 qui ne l’ont pas mis en choix premier devraient ils se gêner pour râler ?

        • ils devraient crier changeons de système électoral pas juste macron démission..ou crier pas de présidence ni de gouvernement représentatif..

          • Si eux ne comprennent pas, pourquoi les autres ne captent rien ❓
            S’ils sont si intelligents, ils devraient saisir la situation.
            C’est à cause des autres que le pays est la mouise jusqu’au cou.

    • @golum +1 aujourd’hui , toutes mes connaissances qui ont basculé de Fillon à Macron à cause des « affaires » s’en mordent les doigts et ils se rendent bien compte à présent qu’ils ont été manipulés. On peut se tromper, cela fâche mais sans plus, avoir été sciemment manipulé met en colère. Bon maintenant une fois dit ça je ne suis pas du tout persuadée que Fillon aurait amélioré la situation du pays. Ceux qui défileraient seraient les syndicats et leurs habituels alliés : profs et autres fonctionnaires.

      • « Vazypapy » !

        Fillon, lui au moins, il aime la bagnole…

        Vavavoum !

      • Au moins Fillon avait un programme cohérent pour s’attaquer à la dépense publique et libérer (un peu!) l’économie. Peut-être n’aurait-il pas fait tout ce qu’il disait, maisau moins, il y avait l’intention. Quelles intentions avait Macron à part penser printemps et considérer l’immigration en Europe comme une bonne chose?

        • Fillon a été aux manettes pendant cinq ans  »je suis à la tête d’un Etat en faillite » avait-il dit. Pourquoi a-t-il fait l’exact contraire ?

          • Peut-être parce que ce n’était pas vraiment lui qui était aux manettes.

            • Alors pourquoi est-il resté?

              • Il s’est posé plusieurs fois la question de démissionner… Peut-être a-t-il jugé que ce serait pire s’il partait? Cela appartient à sa conscience.

              • Ne ramenons pas le débat sur la personne de Fillon. Ca nous coûte déjà assez cher d’avoir une première fois négligé son programme au profit de cette personne.

                • Oui enfin attention avec le programme : A l’élection présidentielle, on élit d’abord un homme, pas un programme.

                  Fillon avait-il vraiment les épaules pour assumer la fonction de président ? Pour représenter la France à l’étranger ? Pour la défendre face aux autres pays ?

                  On pourrait lui reprocher deux choses : avoir magouillé, mais aussi de s’être fait prendre.
                  Peut-on vraiment confier le pays à un homme qui tombe dès la première affaire ?
                  Pour pouvoir diriger un pays, il faut certes des valeurs morales, mais aussi être un peu filou et savoir naviguer entre les lignes. Et avoir des relations.
                  Soyons pragmatique : les autres nations n’ont pas l’obligation de suivre nos règles, ni nos valeurs.

                  Un simple programme, aussi intéressant soit-il, ne suffit pas.

                  • Vous n’allez pas me convaincre que Fillon aurait été pire que Macron.

                    • Ce n’est même pas mon intention.

                      Je ne pense pas que Fillon aurait été pire.
                      Il aurait été différent, assurément.

                      Mais je pense qu’il n’aurait pas réussi à briser les barrières qui nous retiennent, ce système étatiste qui domine et que nous dénonçons ici si souvent.
                      Il se serait fait bouffer dès son 1er pas, et on aurait eu 5 ans paisibles sans trop de réformes. — ce qui n’aurait peut être pas été un mal non plus, qui sait ?

      • « Ceux qui défileraient seraient les syndicats et leurs habituels alliés : profs et autres fonctionnaires. »

        Mais ça changerait tout : il s’agirait alors de revendications corporratistes que le gouvernement pourrait exhausser ou rejeter. (Alors que « On n’est pas content » de la part d’une écrasante majorité de français n’est pas gérable.)

        Je n’ai pas voté pour Macron car j’avais un gros doute. J’ai moi même eu la faiblesse de voter Bayrou en son temps, mais j’ai compris depuis que le centre n’était pas la voie – et qu’il n’existe pas et n’est qu’une invention des étatistes.

        Non, il nous fallait une véritable alternance pour tenter de contrer les exagérations (les conneries) des « progressistes ». Il faut absolument empécher les manipulations judiciaires avant les élections et lever totalement l’impunité (et la prescription des délits) après mandat.

  • @lou17, je rigole en pensant au mankagagner. Déjà qu’ils ne savent pas comment gérer les trous des « phynances ». Faudra qu’ils trouvent d’autres moyens de sucer le pognon. Les vieux, les morts, les BB, le coït ? Bref n’importe quoi ira parfaitement.

  • Winston CHURCHILL disait: je ne crois que dans les statistiques que je traficote moi-même. Les statistiques sont devenues l’outil parfait pour entretenir un mensonge permanent.
    C’est une »cuisine ». Si on veut obtenir un résultat, on y met tous les ingrédients, généralement subjectifs, qui permettent de trouver le résultat recherché.
    Comme personne en dehors de ceux qui émettent le résultat ne peux contrôler le contenu il ne nous reste qu’une option de croire en « l’honnêteté » de l’émetteur. Et quand l’État y trouve son intérêt cela devient incontestable.

    • l’INSEE doit être détachée de Bercy et avec la Cour des Comptes ils doivent être regroupés et mis sous la tutelle du congrès (A.N. + Sénat).
      qui dit mieux pour éviter les conflits de loyauté?

      • Sous la tutelle du congrès ?
        Dois-je vous rappeler que depuis 2002 le parti du président a toujours la majorité absolue à l’AN ?

        Par contre, que l’AN et le Sénat aient leurs propres instituts de statistiques indépendants ne me choque pas.
        Ca serait peut etre meme une bonne chose.

  • Bien que certains GJ détruisent les radars, les revendications ne portent guère sur ce thème d’exaspération routière, juste à la marge. Sinon j’approuve votre article.

  • De quoi de quoi,pas de jauge sur les 2cv?Et la règle graduée souple accrochée dans la goulotte du réservoir c’était pour les fox terrier?

    • Non, pour les gabelous français qui, après le premier choc pétrolier, contrôlaient grâce à la règle si on n’avait pas fait le plein en Suisse !

      Je sais, on n’est pas devenus cons du jour au lendemain, c’est une tare inhérente à l’élite française…

  • « Le ras-le-bol fiscal qui se rebellait contre l’oppression faite sur l’automobiliste a vite été récupéré par les syndicats, l’extrême gauche et le gouvernement qui, ensemble, nous rejouent la seule musique qu’ils connaissent : la valse de l’augmentation des impôts et de la distribution. »
    Du moins, c’est ce que laissent entendre les médias. D’où les actions contre ces mêmes médias. Tant que les Français ne se rendront pas compte que leur opinion est induite , ils éliront un autre Macron à la première occasion.

    • « Tant que les Français ne se rendront pas compte que leur opinion est induite , ils éliront un autre Macron à la première occasion. »
      Ils n’auront pas le choix. Ils ne pourront élire que le candidat des financiers internationaux propriétaires des médias mainstream, présenté après l’échec de leur premier polichinelle.

      • Vous avez raison. Pour évincer un système qui repose en grande partie sur la propagande et les techniques de manipulation des foules, il faut au minimum être conscient de ces phénomènes ou disposer d’informations alternatives. Avouez qu’internet ouvre un grand progrès…
        D’où les tentatives de censure d’ailleurs…

      • Comment expliquez vous l’élection de Trump, alors ?

        • Parce que les Américains sont beaucoup moins sensibles à l’idéologie que les Français. Dans les magasins, les prix sont libellés en hors taxe et le montant de la sales tax apparait au moment de payer le panier. Ainsi on ne les dépossède pas de leur effort fiscal à chaque achat comme chez nous avec la TVA indolore puisque comprise dans les prix affichés. C’est la première arnaque de Giscard quand il était au ministère des finances en inventant la TVA.
          Les Américains restent donc conscients à chaque achat qu’ils sont des taxpayers, plus nous.
          Ils sont aussi beaucoup plus pragmatiques et ils savent compter puisqu’ils ont beaucoup moins de couverture tout compris avec l’Etat-providence que nous avons ; ils doivent gérer leur retraite eux mêmes et cela les garde responsabilisés alors que nous sommes infantilisés depuis des décennies, au moins depuis le grand deal De Gaulle – Thorez.

        • Avant tout, Twiter et accès direct et sans filtres a 140M d’électeurs. Sinon, il n’aurait même pas réussi a représenter le PR.

  • Au début de l’automobile seuls les gens riches en avaient l’usage , demain seuls les gens riches auront une voiture,les très riches un chauffeur.

  • 60/100 des radars détruits… allez! encore un effort et on se rapprochera des 100/100 , ce qui pourra n’être que bénéfique pour le porte feuille des français.

  • 1. « À peine 7 % des automobilistes mettent de l’argent dans le parcmètre »
    C’est faux. Ce sont les chiffres farfelus de la mairie de Paris (en réalité 9 % ) pour faire passer la privatisation des contrôles de stationnement. 40 millions d’automobilistes et Marianne avaient mené l’enquête sur pièces et sur place : 57 % des automobilistes payaient le parcmetre.

    2. « Le ras-le-bol fiscal qui se rebellait contre l’oppression faite sur l’automobiliste a vite été récupéré par les syndicats, l’extrême gauche »
    D’abord l’origine du mouvement, la grogne des automobilistes, est moins un ras le bol fiscal qu’un ras le bol des contraintes automobiles : le 80 km/h donne le sentiment d’une répression qui s’amplifie, le contrôle technique durci ou les vignettes Crit air celui d’une liberté qui s’amenuise et d’une crainte d’être obligé de changer de véhicule. Pour ce qui est du ras le bol fiscal, il a ete récupéré par tout le monde : de la gauche, qui réclame une meilleure distribution à la droite qui réclame un allègement des taxes et impôts. Olivier Maurice semble s’être fait une spécialité de la vision unilatérale ; je ne doute pas qu’avec la prise en charge à 100 % des lunettes, ce singulier défaut puisse se corriger…

    3. « Symbole de cette colère, 60 % des radars sont actuellement emmaillotés, repeints, enterrés sous des masses de détritus ou ont été tout simplement détruits à coups de masse. Est-ce bien ? Certainement pas. Est-ce louable ? Sous aucun prétexte. Est-ce compréhensible ? Malheureusement oui. »
    C’est non seulement compréhensible, mais c’est aussi louable et bien. Ne machons pas nos mots : un bon radar est un radar mort ! Si la mise en place des premiers radars automatiques était justifiable, par l’avertissement de zones dangereuses, cela n’a pas duré bien longtemps : très rapidement les suivants n’ont eu qu’un but, faire entrer de l’argent dans les caisses de l’Etat. Aujourd’hui une part non negligeable des PV sert a financer le désendettement de l’Etat, et la décision du 80 km/h ne peut se comprendre reellement autrement que comme un remède contre un CSA qui commençait à perdre en rentabilité. Sur le plan securitaire, les connaisseurs des chiffres de la mortalité savent parfaitement que les radars automatiques n’ont fait que surfer sur une vague décroissante depuis le début des annees 70. La sécurité routière doit infiniment plus à l’amélioration des infrastructures routières et des progrès des véhicules qu’à la présence de bandits manchots sur le bord de nos routes.

    •  » Si la mise en place des premiers radars automatiques était justifiable, par l’avertissement de zones dangereuses »
      je n’ai jamais vu personnellement de radar implanté dans des zones dangereuse. Tous ceux que j’ai rencontré n’étaient que des bête machine à sous placer au meilleur endroit pour rapporter un maximum (dans des grande ligne droite avec beaucoup de visibilité, juste après des réductions de vitesse parfaitement injustifié et j’en passe…Quand on regarde la courbe des morts sur la route il est impossible de déterminer sans le savoir à partir que quel moment les radars ont commencé à être implanté. La courbe descend régulièrement depuis les années 70 et 99% de la baisse est du à l’amélioration des véhicules et du réseau routier, la politique répressive n’a contribué qu’à une seul chose : enrichir l’état.

  • @MichelO, non. La liberté doit se défendre. Il faut la gagner. Quoi de mieux et de parlant que d’enfermer ses bourreaux ?
    C’est symbolique évidemment. Mais notre liberté est inversement proportionnelle à la liberté de nos élus. Il faudrait moins de liberté et plus de responsabilités sur nos élus. Ils jouent à quoi au juste ces enfoirés ? Alors en attendant qu’ils comprennent qu’ils sont des enfoirés….bétonnons les endroits stratégiques. Hadopi aussi doit y passer.

    • Enfermer ses bourreaux, ça soulage, mais sans réforme de fond, ça ne fait que laisser la place à d’autres bourreaux. C’est comme de brûler un radar sans pour autant militer pour des vitesses recommandées et non limitées. Alors, puisqu’aucune structure, même pas les GJ, ne lutte véritablement pour une suppression des limitations de vitesse et une responsabilisation des conducteurs, je me contente, comme les autres, de profiter de ma liberté là où les radars ont été détruits, tant que ça dure.

    • Vous travaillez dans le béton ma parole !

      Le problème n’est pas la liberté mais la responsabilité. Or notre système ne favorise pas le sens des responsabilités des élus car pas assez de contre-pouvoirs. Avec la responsabilité la liberté s’ajuste automatiquement.

    • « Mais notre liberté est inversement proportionnelle à la liberté de nos élus »

      Ils peuvent faire des lois qui spolient la propriétés des autres. Il ne ne respectent donc à pas la liberté et la propriété. Ils enfreignent le droit naturel ou lieu de le protèger.
      Aussi ils n’ont pas plus de liberté que vous ou moi. Ils en ont seulement une définition bien différente : je fais ce que je veux, car je le vaux bien, ( à dire en bougeant ses cheveux ) et que je le fais pour votre Bien, évidemment.

      « Il faudrait moins de liberté et plus de responsabilités sur nos élus « 
      Ça c est incohérent, faux et pas très libéral. ( certains ne peuvent avoir moins de liberté que d autre, sauf si ils ont commis un crime ou un vol . Si c’est le cas c est en privaction de liberté.

      Tant que nous aurons pas’un Etat qui fait uniquement des lois qui protègent la liberté de la personne , la propriété, qui assure la Sûreté et qui n’empêche pas l individu d.avoir sa propre recherche de son bonheur, ce sera la mouise.
      Bref tous les hommes politiques feraient bien de lire attentivement le préambule de la DDHC de 1789, déclaration dont ils se gargarisent sans cesse, mais dont ils ne connaissent rien. Et puis dégager cette infamie marxiste de Declarztion universelle de 1957 de notre Constitition, ça rend totalement schizophrène ce bidule et ça légitimiste le vol et la privation de droits ( lisez le dernier article, il est infamant )
      Quand j entend Macron parler droits et de devoirs, je péte un câble. Je n ai aucun devoir, il me suffit de respecter les droits naturels d autrui.

      • « Je n ai aucun devoir, il me suffit de respecter les droits naturels d autrui. »
        Je pourrais quand même en citer un, issu aussi de la DDHC de 1789 : celle de devoir contribuer à l’effort de la nation (article 13).

        On peut le prendre comme une assurance obligatoire contre ceux qui ne veulent pas respecter les droits naturels d’autrui.

  • Excellent article qui met bien en lumière les attaques continuelles de l’état contre une de nos libertés les plus fondamentales, celle de se déplacer.
    Avec la complicité active de nos élus et des medias. Et il faut le dire et le reconnaitre : sans les bonnets rouges et autres gilets jaunes on en serait où aujourd’hui ?

  •  » La voiture est toujours synonyme de liberté, au grand dam des collectivistes de tout poil qui cherchent par tous les moyens à imposer leur vision égalitariste de la société. »
    Tout est dit. Et bien dit. Chapeau Monsieur Maurice.

  • Détruire les radars? non seulement c’est bien mais c’est morale et légitime, les radars sont un outils d’oppression du peuple par une élite liberticide. les detructeurs de radars sont les robins des bois d’antan qui défendent le peuple contre les exactions des tyrans. le fait que ces tyrans soient élus ne change rien, la tyrannie de la majorité est tout aussi insupportable et illégitime que toutes les autres.

    • Détruire les radars préserve la liberté des citoyens en asphyxiant le budget de l’État.
      Ceux qui le font n’en profitent pas seulement eux-mêmes, ils rendent service à toute la collectivité en freinant la prolifération des bureaucraties.

      (librement adapté de Christian Michel)

  • Dune maniere plus generale, il y a une vraie question a se poser d’une sur la justice à distance et/ou automatisee.

    Les infractions doivent etre constatée localement, individuellelent par un representant de la force publique (interdiction de sous traiter une partie de la chaine de contrôle ou de repression à une entité privée).

    Il y a un grand chantier sur ces sujets si on ne veut pas finir comme dans Brazil.

    Chaque radar détruit est une victoire de la liberté sur la dictature d’état.

  • @ golum , vous avez de l’avenir et comme nous sommes une société composé de bisex , homme , femme , transgenre lesbienne , gay ,sm etc..etc il y a pas mal de taxes avec une tva + csg . il y a des tentree d’argent , vite une loi voter a 23h30 , 40 députés suffira !!!

  • @ Val , faire croire que Fillon aurait fait mieux , ils sont partie prenantes du système,
    sauf que lui , il a fait une erreur , il était Mr
    «  » Mr PROPE «  » c’était un secret de polichinelle
    les elections c’est une partie de poker !!
    Ce sont des Consanguins et même Stérilisé
    vous en avez pour 100 ans minimun pour qu’ils disparaissent !!! je suis optimiste !!
    La seule façon toutes personnes se présentant a une election , si il n’a pas plus de 50% d’inscrits et votants éliminé..et ne peut plus se représenter !!! c’est la seule maniere de les eliminer une bonne foi pour toute !!!

  • @ La petite bête , vous avez la mémoire courte , il a été 5 ans 1er ministre BILAN ?
    Veut nous donner des leçons d’honnêteté ,
    au moins il mangeait pas des pâtes !!! Pas comme certains en marche !!! En plus en tant qu’ancien 1er ministre , il a le droit de se faire remboursé 100 000 euros de frais annuel en vivant 20 ans , c’est cool …comme Juppé , droit dans ces bottes , l’honnêteté reconnu !!

  • @ Joe Bar , quand un peuple est un pigeon de
    ces politicards et je suis polie , LE PEUPLE A LE DEVOIR de se lever et défendre sa DIGNITE … Et malheureusement l’histoire se répète ,il n’y a pas de changement de société
    sans violence , cela n’existe pas , que l’on me site une révolution sans violence !!! Déjà dire
    je vous Ecoute,,, 5 minutes Après mais nous ne changerons pas de CAP !!!
    Quand on dit la formation des jeunes en entreprise et que vous former pendant 3 ans , voir plus et vous n’avez aucune garentie de le garder et en remerciement se casse !! Vous faite avoir une foi mais pas 2 .. Que l’on donne une garentie de 3 à 5 ans avant de partir , ce qui serait logique ..

  • Théo31 , très drôle votre remarque , pauvre voiture vous la faite souffrir !!

  • Le béton c’est pas cher et sa colle bien. Liquide il rentre de partout, solide il y reste. Oui il faut les enfermer et les sortit que quand ils ont enfin LA solution. Il ne faut rien changer. Ils voulaient le pouvoir ? Parfait. Qu’ils assument.

  • « Remarque libérale incontournable: L’automobile, c’est un instrument de liberté individuelle; pas étonnant que les étatistes veuillent l’interdire où ils peuvent, sinon la taxer, la règlementer, limiter son usage, réduire le plaisir de conduire, instaurer la peur, contrôler les routes, corrompre les usagers, les empêcher de s’organiser, etc. »
    François René Rideau.

  • Très bon article. La liberté de se déplacer est à l’agonie. Mais il y a bien d’autres exemples qui démontrent que notre liberté individuelle est déjà au stade du coma cérébral en attendant la mort clinique qui ne saurait tarder. « Big Eye » est à l’œuvre. En passant, ce matin je suis tombée sur un autre sujet : le compteur Linky. Tout un programme de surveillance généralisée dans votre propre maison, de restrictions, empêchements, quotas etc qui est entrain de se mettre en place finalement assez gentiment. Quelques opposants mais bon…. ils vont se débrouiller pour le rendre totalement obligatoire.

  • ben sachant que l’Etat va réinstaller tous ces radars aux frais du contribuable, ça me réjouit moyennement

  • Bien sûr que détruire les radars routiers est louable : cela permet de constater en réel que ces cabinettes grises n’influent pas sur la mortalité routière. C’est ce qu’on appelle : un saut qualitatif ! 🙂

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