Socialisme, la faute originelle

L’action du gouvernement est d’essence socialiste. Elle porte donc en elle la faute originelle du dédain envers l’homme. OPINION

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Socialisme, la faute originelle

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 3 décembre 2018
- A +

Par Claude Robert.

Il n’y a rien d’étonnant à ce que le gouvernement Macron échoue à redresser la France : étant d’essence socialiste, il ne peut faire autrement que d’exécuter ce pour quoi il est idéologiquement programmé. À l’origine de l’ensemble des échecs de l’ensemble des gouvernements socialistes que l’histoire a connus, se trouve toujours la même faute originelle, pour ne pas dire tare, faute qui conditionne leur comportement et les pousse inévitablement au désastre.

Cette faute consiste à ne pas avoir compris d’où proviennent les richesses. Il faut d’ailleurs considérer le mot richesse au sens large, englobant non seulement l’argent, mais aussi les idées, les inventions, tout ce qui est à l’origine du progrès et du niveau de vie actuels.

Régenter l’Homme

Derrière ce refus de comprendre l’origine de ces ressources tant utiles à la société se cache bien évidemment le refus de croire en l’Homme. À l’inverse du libéral, le socialiste veut en effet encadrer toute la vie de l’individu car il ne lui fait pas confiance. Parce qu’elle représente le danger absolu, la liberté lui fait peur. Ainsi, le socialiste va régenter, contrôler, planifier, encadrer, vérifier, normer, épier tout ce qui peut l’être sans se rendre compte que la première victime de cet abus est l’individu lui-même, pourtant porteur de toutes les potentialités de la société.

Et pour ce faire, il va recruter des agents, des fonctionnaires, des ronds-de-cuir, des administratifs, des inspecteurs, des contrôleurs, toutes ces fonctions certes utiles jusqu’à un certain point mais parfaitement improductives, fonctions qu’il va entasser dans des administrations, officines, bureaux, agences, conseils départementaux, régionaux, commissions de toutes sortes jusqu’à l’asphyxie. Car, ainsi que l’a clairement démontré Michel Crozier1, une fois qu’une administration existe, elle va tenter de grossir pour justifier son existence, et pour obtenir de plus en plus d’importance grâce à des budgets et un périmètre toujours plus grands.

Toute cette clique administrative nécessite des impôts, des charges, des taxes et des prélèvements en constante augmentation, ceci pour deux raisons qui hélas se potentialisent mutuellement :

– il faut assurer son développement illimité et anarchique, à l’instar d’une cellule cancéreuse au sein d’un organisme ;

– il faut compenser son inefficacité croissante faute d’être challengée par une concurrence et de réels contre-pouvoirs.

Il en résulte une espèce de monstre infernal et aveugle qui finit par fonctionner de plus en plus pour lui-même et de moins en moins pour les citoyens. À ce jour, avec sa dette incroyable et ses effectifs pléthoriques et mieux rétribués que le reste de la population, l’État français est devenu une réalité digne d’Alfred Jarry, une tumeur qui nous tue à petit feu.

Le gouvernement Macron : socialiste avec une french touch en plus

Macron et son gouvernement cumulent tous ces travers, auxquels il faut ajouter une espèce de morgue typiquement française qui fait accroire depuis plusieurs générations d’énarques qu’il puisse y avoir une voie royale de sélection de l’élite qui fasse l’impasse sur le monde de la création de richesses, à savoir la libre entreprise de la part de citoyens libres de créer, de commercer, de s’épanouir et de s’enrichir.

Après le passage des tornades nommées Hollande puis Macron, la révolte populaire gronde, ce qui n’a rien de surprenant. Il ne faut pourtant pas être surdoué pour comprendre qu’à partir d’un certain niveau de contribution, les personnes riches, ou douées, ou inventives, ou plus travailleuses ou ambitieuses que les autres puissent se décourager à force de trimer pour celles qui le sont moins, a fortiori pour celles qui en profitent2. Surtout quand tout cela est orchestré par cette caste hautaine et méprisante qui se permet de ridiculiser les réactions de rejet du peuple, réactions pourtant légitimes.

Les erreurs du gouvernement Macron sont incroyablement stupides, et posent la question du niveau de maturité du président et de ses ministres. Lorsque Macron a pris le pouvoir, grâce à une élection passablement arrangée3 il est vrai, la France croulait déjà sous les règles, les contraintes et les charges. Or, le gouvernement a aggravé toutes ces difficultés et persévère dans l’erreur, incapable qu’il est d’écouter le peuple dont il doit pourtant servir l’intérêt !

La situation en est devenue cocasse mais ne doit pas faire illusion : derrière ce côté quasi-comique du fait de l’étonnante incompétence de nos « hauts fonctionnaires », s’est établi une forme de rejet viscéral du gouvernement actuel. La popularité du mouvement des Gilets jaunes atteint un niveau encore jamais vu4. Ce rejet se matérialise par des manifestations de grande ampleur que seul un changement radical de politique gouvernementale (voire de gouvernement tout court) ne peut calmer.

Telle est la triste réalité : le pays se retrouve dans une configuration pré-révolutionnaire. Mais à gouvernement cynique, billets cyniques : rions au contraire de l’inadaptation de notre président aux exigences de son poste, rions de son comportement complètement surréaliste :

Macron, un président aussi incompétent que persuadé du contraire

Chaque fois qu’il parle à des Français qui se plaignent de leurs difficultés, Macron les insulte : irréformables, fainéants, incapables de trouver du travail alors qu’il suffit de traverser la rue, populistes…

Macron se rend en Allemagne et y insulte également le gouvernement en le traitant de « fétichiste de l’excédent budgétaire ». Un comble de la suffisance à ce point inouï laisse pantois : aller donner des leçons de gestion aux bons élèves à qui nous devons nos taux d’intérêt si bas demande une sacrée dose de cynisme ou d’inconscience.

Macron a de grandes ambitions pour l’Europe, c’est tellement plus facile, surtout quand il s’agit de faire supporter aux pays bien gérés le laxisme socialiste hexagonal. Résultat immédiat : pas moins de 154 économistes allemands signent une pétition contre la dangerosité de son projet de réforme de la zone euro !

La vitesse des voitures est déjà fortement limitée, la pression confiscatoire sur les automobilistes s’apparente à du racket organisé mais au diable l’avarice, Macron et son Premier ministre imposent les 80 km/h sur les routes à double sens ! Ils investissent une fortune dans des radars mobiles, au mépris d’une étude économique qui démontre l’effet néfaste de cette limitation à la fois sur l’économie et sur la pollution. Et comme si les Français étaient des idiots, Macron maintient cette mesure en la justifiant par d’absconses raisons d’accidentologie (il y a pourtant trois fois plus de morts par suicide).

Macron promet des baisses d’impôts tout en augmentant ceux-ci pour pratiquement toute la population5 en visant même spécifiquement, ultime lâcheté, une partie des retraités. Au-delà du mensonge éhonté, huit nouveaux impôts ont vu le jour et plusieurs taxes indirectes sournoises sont à l’étude. Au début de son mandat, Macron a laissé annoncer par son ministre des Finances (sans rire) que les impôts baisseront « grâce à une augmentation de la CSG ». Très récemment, il lui laisse dire « les impôts ça suffit » tout en continuant de les augmenter.

Le prix de l’essence atteint des sommets en France, non pas du fait des fluctuations des cours, mais à cause des taxes. Au lieu de considérer l’essence comme un carburant permettant de se déplacer notamment pour des raisons professionnelles, et sans même y voir une mesure déflationniste, Macron décuple ces taxes et se justifie en brandissant sa fameuse et hypothétique transition énergétique6. Qu’un pays à la compétitivité économique florissante se permette d’hypothéquer quelques points de croissance aujourd’hui pour préparer l’avenir, pourquoi pas (et à la condition qu’il ne soit pas le seul à le faire) ? Mais oser décider pareille mesure dans un pays à la dérive en ayant par-dessus le marché l’inconscience de la justifier par des pseudo considérations de luxe7 est complètement farfelu.

Le prélèvement à la source voulu par Macron est une mesure parfaitement odieuse : elle ne sert que les intérêts de l’État collecteur d’impôts, et se réalise au préjudice des entreprises (mises à profit) et des contribuables (qui perdent en souplesse et en délai). Macron est incapable de faire des économies sur le train de vie de l’État mais, acte ô combien révélateur, il met un point d’honneur à optimiser la vitesse et la visibilité du processus de collecte de l’impôt.

La seule réforme significative que Macron aura tenté a viré au fiasco : celle de la SNCF. En véritable pied nickelé, du haut de sa vision superficielle et infatuée, Macron a braqué les syndicats sans même avoir amélioré quoi que ce soit dans le fonctionnement de l’entreprise, juste en s’attaquant au statut du cheminot. Comme si un changement de statut (des nouvelles recrues qui plus est) allait transformer le dinosaure actuel en start-up agile et profitable !

Alors que les citoyens sont constamment sollicités, prélevés, ponctionnés, sans surprise, le seul acteur qui n’a pas été mis à contribution est bien sûr l’État lui-même, qui dès les premiers jours de la prise de pouvoir de Macron a revu à la baisse ses objectifs d’économies pourtant ridiculement faibles, et qui aujourd’hui continue de recruter des fonctionnaires et de dépenser plus, injectant l’argent là où il le désire, au préjudice de la compétitivité économique du pays. Le salaire des parlementaires et les avantages des élus ne cessent de s’améliorer, comme si cette partie de la population n’était pas concernée par nos difficultés.

Conséquences tangibles et chiffrées de toutes ces grotesques erreurs politiques et comportementales, Macron a dégradé la situation du pays, situation qui avait été déjà passablement torpillée par son mentor et prédécesseur Hollande. Le mandat de Macron est un nouvel échec. La dette et les prélèvements obligatoires continuent paradoxalement d’augmenter tandis que le chômage ne se résorbe toujours pas, la croissance reste atone, la pauvreté et l’exclusion sont en hausse. Avec à présent un climat social au bord de l’implosion.

L’impression d’être pris en otage par une caste de hauts fonctionnaires incapables de se remettre en cause est en train de gagner la très grande majorité des Français. Hollande et Macron n’ont-ils pas trop longtemps joué avec le feu ? Comment ne pas soutenir le mouvement des Gilets jaunes ?

Sur le web

  1. Sociologue des organisations, auteur de : La société bloquée, L’entreprise à l’écoute, etc.
  2. Il n’y a d’ailleurs pas que la loi Laffer (que les gauchistes ne veulent pas admettre). Il y a aussi l’exode des cerveaux et des riches, exode qui ne cesse de croître selon des estimations diverses et régulières.
  3. Lorsque Macron ne sera plus au pouvoir, ce sujet reviendra forcément sur la table.
  4. Luc Ferry, Europe1 le 31 novembre 2018 citant 84 % des Français selon le denier sondage disponible
  5. À l’exception d’une partie des grandes fortunes hors immobilier.
  6. La transition économique n’est d’ailleurs pas du domaine de l’État, sauf éventuellement dans le cadre d’une mise en place de mesures astucieuses permettant de stimuler l’innovation des entreprises françaises ! Ce qui n’a pas été fait…
  7. Dans l’échelle de Maslow des besoins, le souci d’écologie fait partie des niveaux les plus élevés de la pyramide. Il est d’ailleurs naturel que les pays pauvres ou émergents aient d’autres priorités. Il devrait en être de même pour les pays déclinants comme la France : avant de s’intéresser à la qualité de l’air de demain, les Français en difficulté veulent retrouver leur niveau de vie !
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  • et quand on entend une Aurore Bergé dire sur bfm tv , je cite : pas besoin de sortir les pauvres de la pauvreté , il faut juste qu’ils soient contents d’être pauvre pour qu’ils le vivent mieux …il faut être inconsciente ou complètement idiote ( ce que je crois ) pour sortir une telle phrase en ce moment ; socialo ou pas , ce parti n’est décidément pas très futés et encore moins diplomate ;

    • Pour être socialiste il faut être complètement ignorant, idiot et égoïste. Trois conditions indispensables.

      • Ah si ça pouvait être vrai!
        Le problème est qu’il y a des socialistes supérieurement intelligents et cultivés et qu’ils n’en sont que plus malfaisants.

        • En fait, entre intelligent, honnête et socialiste, on ne peut en cumuler que 2 sur les 3 !

          • Plus précisément.
            Impossible d’être en même temps intelligent, honnête et socialiste.
            — Socialiste et honnête, pas intelligent ;
            — socialiste et intelligent, pas honnête ;
            — intelligent et honnête, pas socialiste.
            🙄

        • Dans ce cas, on ne dit pas cultivés, mais érudits.
          Erudition: dust shaken out of a book into an empty skull — Ambrose Bierce

      • Indispensables mais pas suffisantes. Il faut y ajouter une idolâtrie de l’argent. Celui des autres bien évidemment.

    • Dans le socialisme, il y a une attention portée aux pauvres (que cette attention leur soit profitable ou pas n’est pas le sujet), ce que ne fait plus la sociale-démocratie depuis des lustres, de Terra Nova à la Macronie. Les propos de Aurore Bergé confirment, parmi tant d’autres, que les classes « laborieuses », comme dit l’autre, ont bien été abandonnées par le pouvoir depuis longtemps.
      Il ne faut pas se tromper de diagnostic : le pouvoir n’est pas socialiste mais étatiste. C’est cet étatisme sans âme, sans pitié pour les petites gens, qui a engendré les Gilets jaunes.
      Ceux-ci sont plus l’expression d’une profonde injustice fiscale que d’un ras-le-bol fiscal : ils ne souhaitent pas forcément moins d’Etat, mais que l’Etat s’acharne moins sur eux. Les taxes qu’ils ont dans le collimateur sont les indirectes (carburant, tabac, pv,…) : celles qui ont un poids relatif important pour les petits salaires. Le rétablissement de l’ISF, une lourde fiscalité sur les revenus du capital ne les inquiètent, en revanche, absolument pas. Là non plus, il ne faut pas se tromper de diagnostic, sinon cette fronde ne disparaîtra pas.

      • desolé mais 80% des supports, et des députés de « en marche sont issus » du ps

      • Le socialisme ce n’est pas tant l’empathie avec le pauvre que la détestation du riche. La réduction des inégalités passe avant la diminution de la pauvreté.

      • * Vous plaisantez ?Macron faux- cialste mais absolument pas partageur et plutôt gôche très caviadisée.. Issu de l’aréopage Rothschild et du sérail bancaire de l’Oligarchie qui l’ont façonné à leurs idées , sans oublier le Hollandisme euro-collabo qui lui a fait gagner son élection… il n’est pas du même monde que les gilets jaunes et les populistes qu’il exécre & qu’il fuit en ces temps difficiles et qui réclament sa démission…

  • Pour le texte oui. Concernant la peinture ?
    @vera, oui ils sont stupides et suicidaires. Pour eux et surtout pour la France. Nous conduire ainsi d’une main de fer vers le gouffre mérite largement l’action des gilets jaunes.
    La prochaine étape sera l’Etat d’urgence ?! Confinement des citoyens chez eux avec une sonde dans le cul.
    Faudra qu’ils nous expliquent comment ils comptent vivre avec un peuple en prison ? Là, on passe à la République LOL2.0. Un mélange de communisme décadent (c’est dire…) avec du socialisme hybride capitalisme de connivence. En gros du néo-socialisme. 😉

  • Oui, bien sûr, mille fois oui, le Mal, celui qui est à la base d’à peu près tous nos maux, la cause (presque) première du chaos engagé, doit être identifié et désigné.
    Ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas.
    Dans une inversion de la position sartrienne qu’il faut s’autoriser à faire, il faut nommer le Mal : le socialisme, l’idéologie socialisante qui asservit, dégrade et paupérise l’Homme.

    Le socialisme qui a investi tous les lieux de pouvoirs en France (état et grands corps d’état, presse, télé, journaux, culture, associations, syndicats, éducation nationale…) et verrouillé toutes les voies qui permettent d’y parvenir (il n’y a qu’à voir l’orientation des formations à l’ENA, Sciences Po…)

    Là où je suis en opposition avec l’auteur de l’article, c’est sur l’explication donnée à la posture du Mal, ce qui explique son action.
    Le Mal agirait par méconnaissance des mécanismes à l’origine de la production des richesses.
    Non, évidemment, l’état socialiste sait très bien comment et par qui les richesses sont produites (j’admets que c’est moins vrai pour des tombereaux de ventres sans conscience façonnés à dessein par 40 ans de socialisme).

    Non, le socialisme, comme tout ordre totalitaire, se place au-dessus des Hommes, pense incarner le Bien (c’est en cela qu’il est le Mal) et, à ce titre, veut façonner le monde suivant ses fantasmes mortifères qui impliquent l’asservissement de l’Homme libre.

  • « refus de croire en l’homme » : ce n’est pas exactement cela. Pour eux il y a « les sachant » et « la plèbe » (vision grecque ?) Ceux que C Gave appelle les Oints du Seigneur sont chargés de guider cette plèbe inculte et rétive. C’est plutôt cela pour moi, leur « péché originel ».

    •  » Pour eux il y a « les sachant » et « la plèbe »  »
      La plèbe, pris dans le sens d’ignorants.
      En voici un exemple flagrant avec les conclusions de l’enquête publique sur le parc marin d’éoliennes entre les Îles d’Yeu et de Noirmoutier (Vendée) :
      RAPPORT DE L’ENQUÊTE PUBLIQUE 
      L’AVIS DES CITOYENS PIÉTINÉ : UN VIOL DE LA DÉMOCRATIE !
      Alors que 76% des citoyens ont dit NON au projet de centrale éolienne entre Yeu et Noirmoutier, la commission d’enquête donne un avis favorable à l’unanimité et passe ainsi en force, méprisant la participation et la très forte mobilisation d’opposition.
      […]
      Par ailleurs, la commission d’enquête précise page 17: « Si les avis défavorables sont de loin les plus nombreux, les contributions montrent que peu de participants disposaient d’une bonne connaissance du dossier et qu’un nombre élevé de leurs observations n’étaient pas argumentées ou portaient de purs et simples jugements de valeur sur le projet dans son ensemble. ». Cet extrait illustre parfaitement la morgue et le dédain de cette commission qui dénigre toute opposition au projet en la considérant comme de l’ignorance ou de la bêtise populaire.
      https://shoutout.wix.com/so/e2ML2tnre?cid=017faa3d-c237-43ff-93e0-119511ba139b#/main
      (J’espère que le lien passera…)

    • Plus exactement :  » L’objectif juif maçonnique (Illuminati) est la réduction de la race humaine (les goyim) au statut d’animaux domestiques au service de l’élite ».

  • Vous pourriez être plus précis à propos de l’élection passablement arrangée?
    J’ai une petite théorie là dessus et je voudrai savoir si la même idée trotte dans d’autres têtes : En gros, il y a eu un certains nombre de personnes qui se sont, inconsciemment ou pas, liguées pour favoriser l’élection de Macron. C’est très clair avec les propriétaires du monde, le parquet qui s’est saisi de l’enquête sur Fillon. Et d’autres ont du donner des petits coups de pouces.

    • Dans ce pays, la plus grande partie des médias est donc détenue par cinq empires financiers : Bouygues, Dassault, Lagardère, Bertelsmann (groupe RTL, M6), Vivendi-Universal (canal+, SFR). Sans oublier Bernard Arnault et Vincent Bolloré.
      Voici la liste non exhaustive des grands électeurs de France (à qui l’on doit Micron) et véritables dirigeants (Micron leur doit tout et n’oserait même pas bouger le petit doigt sans leur permission.
      Leur programme est très simple : réduction de la race humaine (les goyim) au statut d’animaux domestiques au service de l’élite. Et il est en bonne voie.

    • Un résumé qui vous donnera une idée de ce qui s’est joué en 2017
      https://networkpointzero.wordpress.com/2017/03/08/macron-cible-par-la-cia/

  •  » Der Sozialismus — als die zu Ende gedachte Tyrannei der Geringsten und Dümmsten, der Oberflächlichen, der Neidischen und der Dreiviertels-Schauspieler — ist in der Tat die Schlussfolgerung der modernen Ideen und ihres latenten Anarchismus: aber in der lauen Luft eines demokratischen Wohlbefindens erschlafft das Vermögen, zu Schlüssen oder gar zum Schluss zu kommen.  »
    Nietzsche

    ( Le socialisme, en tant que pensée menée à terme de la tyrannie des minimalistes et des imbéciles, des superficiels, des jaloux et des acteurs incomplets, est en réalité la finalité des idées modernes et de leur anarchisme latent; mais dans l’air tiède du confort démocratique se dissous la possibilité de parvenir à des résultats, et- plus encore, celle d’ atteindre son but. )

  • Je crois plutôt que M. Macron apprend difficilement à naviguer en milieu hostile. Il a parfaitement compris que ses « sujets » sont drogués de collectivisme, de jalousie et insuffisamment instruits. Il s’est fait remonter les bretelles pour des erreurs de « casting » étonnantes et contradictoires: l’humiliation condescendante du Chef d’Etat-Major ou des illettrés ou de prétendus alcooliques puis la fraternisation avec des voyous …
    Il a commencé à modérer la surtaxation des « riches » tout en augmentant les dépenses, autres taxes et l’endettement.

    •  » Si un homme fait quelque chose de complètement stupide, c’est toujours pour les plus nobles motifs.  »

      Oscar Wilde, le portrait de Dorian Gray

      • Ouais, vous citez le cynique ami du peintre et de Dorian Gray qui ne cesse d’émettre des sentences jolies sur la forme et toujours noires sur le fond, mais ce n’est pas l’auteur qui parle personnellement, c’est ce personnage-là…

  • (suite)
    Il aurait dû prévoir la réaction rotulienne des clowns jaunes.
    En même temps, s’il avait commencé par une réduction brutale du périmètre de l’Etat, il aurait subi le même genre de révolte et le savait bien sinon comment expliquer qu’il se soit mis à plat ventre devant les cheminots sans se débarrasser du boulet SNCF?
    Bref, quoiqu’il fasse pour modérer l’Hydre socialiste et désendetter la France, il lui faudra affronter la rue, et comme la force publique est exangue, comment s’y prendra-t-il?

    • Mettre en place le référendum dinitiative populaire et soumettre au vote toutes les mesures permettant d’éliminer tout le non regalien
      Objectif 17% de prélèvements sur pib
      Ouche ! !

    • Je ne lui envie certes pas son métier. Mais cela n’excuse rien.

      Il n’y a qu’une posture honorable: refuser la pourpre si l’on n’est pas prêt à se montrer à la hauteur.

  • Toute les idéologies , Toutes les religions ont essayé de transformer l’homme, avec les résultats qu’on sait.;
    Les théories socialo-communistes en plus sont obligées de les contraindre au profit d’un clergé disant le bien et stigmatisant le mal, au nom d’un humanisme éthéré et d’une fumeuse théorie millénariste
    L’homme a toujours résisté, il résistera toujours..
    Malgré les erreurs du gaullisme qui a inscrit les communistes dans la gestion des instances publiques, et celles du socialisme qui a creusé la dette pour alimenter ses chimères et payer son clergé..
    le peuple va parler , et fort

    Les hommes naissent libres mais pas égaux , çà n’a jamais été le cas, les hommes sont des êtres tendus vers le plaisir et ne renonceront pas a guillotiner ceux qui au nom d’une doxa utopique voudraient les en priver..

    je fais confiance aux hommes pour ne pas se laisser enfermer ad nauseam , par de idéologies liberticides.

    Nous vivons une revolution , pas une révolte, une revolution.
    Les révoltes elles sont encadrées par des organisations pieuses qui font des processions dans les rues avec banderoles et évêques en tète, soigneusement encadrées avec un parcours balisé..
    çà permet d’évacuer les frustrations des gueux a prix réduit..

    Mais là pas d’organisation , pas de controle , pas de négociation;
    la classe politique panique.. toute la classe politique.. tout le clergé..
    Samedi va etre l’apothéose de la fureur.
    un conseil? allez a la campagne

    • Il me semble que vous êtes bien optimiste.
      Macron, au tout début des événements, en refusant de discuter avec des gens comme vous et moi – la classe moyenne et moyenne supérieure ; c’est-à-dire ceux, de plus en plus rare, qui continuent à faire tourner la machine – a laissé le champ libre à une coalition évidente, qui finira tôt ou tard par nous submerger. Celle constituée des gauchistes de tout bord (ils sont très largement majoritaires dans ce pays) et les hordes sauvages des banlieues.
      Ainsi paradoxalement, alors que le mouvement initial était pour la diminution du fardeau fiscal, entre autres choses, voit-on ressurgir des demandes en faveur du rétablissement de l’ISF. Des biens privés, jugés comme témoignant d’un niveau de vie inacceptable, ont été saccagés et brulés en nombre.

      Il est maintenant à craindre que ce soient justement ceux qui sont à l’origine du mouvement qui paieront in fine l’addition et seront une fois de plus rincés.

      Il n’y a aucun espoir dans ce pays. Absolument aucun. La fuite (ce que beaucoup ont fait ; voir statistiques de COE Rexcode) ou, je le crains, la mort.

      • Nous sommes au milieu d’une guerre de propagande et il est bien difficile d’identifier la réalité des revendications vs. l’intox.
        Ainsi les merdias domestiques de pontifier récemment : « Le péché premier de Macron a-t-il été la suppression de l’ISF? »
        Sur ce coup, ce n’est pas tant les GJ qui ont sorti le sujet de son carton que les journaleux.

  • La première partie de l’article est exacte.
    La seconde est probable.
    La 3ème est contestable car en soutenant les GJ et virant Macron, ce ne sont pas les solutions libérales du 1) qui seront prises, mais celles que préconisent majoritairement les GJ d’inspiration France Insoumise.
    Attention au lendemains difficiles à gueule de bois..

    • Vous avez parfaitement raison, et je ne pense pas que les lecteurs de contrepoint soient dupes.
      Il n’y a que le vieil adage : « l’ennemi de mon ennemi est mon ami » qui puisse expliquer un certain soutien au mouvement…

      • C’est exactement comme cela que je m’explique que ce forum très macronphobe soit tellement xanthophile (ξανθός=jaune) alors que ce mouvement de révolte est aussi hostile à Macron qu’aux libéraux. l

      • Et que faire, sinon?
        Le moment où ce mouvement se structurera et présentera un « programme » à base marxiste, sera le moment où il faudra s’y opposer.
        En attendant on peut toujours espérer que les voix plus libérales (pas mal d’indépendants et de chefs d’entreprise) pépiant au milieu de la marée jaune aident à modérer son ardeur collectiviste.

      • @lepreachan on ne peut réduire ce qu il se passe à une seule voix. La seule chose qui soit commune est de mon point de vue : la grogne contre les élites : leurs mensonges, leur mépris et le constat d’iniquité de traitement entre les gens. Après les proposition des GJ sont extrêment différentes.

      • exact mais sachant que cette voie FI mene au chaos

    • La majorité des GJ est-elle de type LFI ou sont-ce les médias qui vous donnent cette impression?
      Question subsidiaire: qui servent les médias?

  • Très bonne analyse.

  • Le fondement de l’Etat c’est d’élargir son périmètre afin d’élargir le périmètre du fondement du citoyen.

  • Je partage entièrement ces constats. Il faut dire qu’on a tellement répété aux énarques qu’ils étaient les plus brillants de leur génération, que s’est installée chez eux, l’absolue certitude d’avoir forcément raison et que ceux qui ne sont pas d’accord ne sont pas assez intelligents pour comprendre.
    D’où, le discours qu’on nous sert depuis des années dès qu’une nouvelle taxe ne passe pas « qu’il faut faire preuve de plus de pédagogie ».
    Je savais avant même l’élection de Macron, que ce dernier était incapable de sortir de la vison état socialiste dirigiste et qui aime les grands champions (du capitalisme de connivence, donc un faux capitalisme). Les énarques adorent cette forme d’économie semi-dirigiste, car elle leur permet de faire des aller-retour entre public et grands groupes privés, qu’ils dirigent avec le « succès » qu’on connaît (cf la promotion « Titanic »).
    Le plus gênant dans cette pratique est l’arrogance totale de cette énarchie, qui, tellement sûre d’elle même, refuse de se remettre en cause, même en cas d’échec flagrant.
    « Il ne faut pas asséner sa vérité comme une certitude, mais savoir l’offrir en tremblant comme un mystère », a écrit un jour un homme, grand connaisseur des profondeurs insondable de l’âme humaine.
    Faire abstraction de cette dimension pour une seule vision technocratique et qui plus est entièrement fausse et dépassée, le tout dans une arrogance totale, est la pire des choses pour nier les réalité humaines et économiques.

    • « énarchie, qui, tellement sûre d’elle même … »

      Je vous arrête tout de suite.
      Les énarques sont en général très complexés vis à vis des ingénieurs ou scientifiques (X ou non) qui les dominent de la tête et des épaules et qu’ils ont ailleurs expulsés le plus loin possible pour échapper aux critiques rationnelles.

      • Merci pour ce complément. Je pensais l’énarchie agissant par arrogance, mais vous ajoutez qu’il y a aussi une part d’incompétence assumée, ce qui n’est pas sans m’inquiéter !

  • La définition est juste, sauf que le dico n’est pas ouvert à la bonne page : il s’agit d’étatisme et pas de socialisme !

  • les partis politiques sont comme les
    religions , c’est de l’idéologie qui se heurte a la réalité de la vie !!!

  • Étatisme et socialisme sont devenus les 2 cancers de la France. Organisé par des énarques, qui ont pris le pouvoir avec des administrations qui telles des pieuvres s’étendent sur tout le pays , dans toutes activités et dans tous les foyers. S’ajoute à cette main mise sur le pays, une incompétence avérée de cette caste coupée des réalités et qui vit dans les fromages de la république.

  • Pour le faire « court », les socialistes investissent dans la pauvreté. Et résultat, la pauvreté augmente.
    Etrange, non ?

  • Ce que vous dites en début d’article sur « régenter l’homme » me fait penser à un constat effectué dans l’industrie (et qui peut être élargi d’ailleurs). Une bonne part de l’emploi privé est axé sur la prévention et la résolution des erreurs/fraudes/problèmes créés par les travailleurs/consommateurs. Je pense aux services de gestion des plaintes, au service contentieux, aux services de médiation des dettes, contrôleur de gestion, assurances, médecin du travail, prévention suicide et autres psychologiques, etc… bref, tous ces services et métiers privés qui, même en l’absence de l’horrible pouvoir public, doivent exister pour garantir que les contrats privés sont respectés par les partis et conduits avec honnêteté et diligence etc. Et dans les grosses sociétés privés, certains départements s’octroient gentiment avantages et autres, justifient leur salaire par des études et des projets farfelus mais ô combien utiles puisque tout ce petit monde se tient la main et s’auto-entretient. Etc… oui, dans le privé. Composé d’hommes et de femmes. Comme le public. Les finalités ne sont pas les mêmes mais les humains restent humains

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