Emmanuel Macron ressemble de plus en plus à François Hollande

Hollande et Macron collectionnent les similitudes, tant par leur profil que par leurs actes. Retrouvez en Replay ce billet d’opinion.

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French President François Hollande By: Foreign and Commonwealth Office - CC BY 2.0

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Emmanuel Macron ressemble de plus en plus à François Hollande

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 6 septembre 2018
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Par Claude Robert.

L’âge, l’apparence de dynamisme et de courage du candidat Macron, tout cela a suscité un véritable espoir chez les citoyens blasés par la politique, sans oublier son positionnement en dehors des partis dits « conventionnels ». Véritable coup de maître, ce « ni droite ni gauche » a fait accroire que le centre était idéalement situé, à équidistance de toutes les options politiques, et donc affranchi des contraintes de ces maudits courants politiques, ce qui bien sûr n’est pas vrai du tout. Il n’y a qu’en géométrie où cela se passe ainsi !

Dix-huit mois après les présidentielles, toutes ces promesses verbales et visuelles ont laissé progressivement place à une immense déconvenue. Non seulement Macron n’est pas celui qu’on pensait, mais il ressemble énormément à son prédécesseur.

Hollande et Macron collectionnent en effet les similitudes, tant par leur profil que par leurs actes :

  • ils sont tous deux issus de milieux aisés mais non industrieux
  • ils sont tous deux énarques, anciens inspecteurs des Finances et socialistes
  • ils sont tous deux « progressistes », c’est-à-dire réformateurs sur le plan sociétal, mais surtout pas sur le plan économique
  • ils communiquent plus qu’ils n’agissent, ce qui les amène tous deux à travestir la réalité

 

Socialement parlant, de vrais frères jumeaux !

Il y a bourgeoisie et bourgeoisie. Un fils de médecin spécialiste, ce qui est à la fois le cas de Macron et de Hollande, ne bénéficie pas du même environnement culturel qu’un fils d’entrepreneur, par exemple. Bien que tous deux appartiennent à une élite financièrement et intellectuellement favorisée, le second sera probablement plus naturellement tourné vers la prise de risque et la création de valeur que le premier.

Cela n’exclut pas chez le premier un intérêt éventuellement tardif pour la chose, mais c’est un fait : par atavisme, ni Hollande ni Macron n’ont une proximité spontanément acquise avec le monde de l’entreprise1.

Tous deux se sont d’ailleurs ensuite tournés vers la fonction publique et le Parti socialiste.

 

Le même moule politique

Suivre ce fameux cursus Sciences-Po Paris-École Nationale d’Administration est un engagement extrêmement fort, une espèce de noviciat qui annonce une vie professionnelle toute consacrée à la fonction publique et à l’exercice du pouvoir politique. Car rares sont les futurs énarques qui ambitionnent une réussite dans le privé. Encore moins nombreux sont ceux qui, une fois diplômés, choisissent l’entreprise pour y exercer leurs talents.

Comme chacun sait, l’utilité de l’ENA est régulièrement mise en doute.

Michel Crozier, sociologue des organisations et ancien juré, a maintes fois milité pour la suppression de cette « école du pouvoir » qu’il accusait de fabriquer des élèves « intellectuellement fermés » et de pervertir la sélection de l’élite française en privilégiant un seul et unique profil, celui du haut fonctionnaire.

Or c’est un fait, Hollande et Macron ont tous deux subi ce même formatage universitaire, capable de structurer une vie professionnelle aux antipodes de la créativité entrepreneuriale. Une vie tournée vers son exact opposé, à savoir l’administration de règles, de contraintes, de prélèvements et de taxes.

D’un côté les créateurs d’emplois, de brevets, d’innovations, de débouchés commerciaux, les forces vives de la société en quelque sorte.

De l’autre, les gestionnaires, les administrateurs, les régulateurs, les inspecteurs, les percepteurs, dont la fonction même de l’ENA est d’en fournir chaque année des contingents entiers. Certes, ceux-ci sont utiles, en tout cas tant qu’ils ne servent que l’intérêt du pays (et pas le leur), mais ils ne créent pas de richesses par eux-mêmes. Surtout, leurs débordements peuvent avoir des conséquences majeures sur notre pays…

 

Étatistes, socialistes

À cette structure mentale, ce moule étatique commun qui caractérise Hollande et Macron s’ajoute hélas une préférence pour le socialisme2 qui, dans un pays bureaucratique comme le nôtre, constitue la preuve flagrante d’une compréhension très limitée de la réalité économique mondiale.

Militer chez les socialistes en France est en effet tout aussi redoutable que militer chez les libertariens aux USA : on ne soigne jamais un mal en développant les causes de celui-ci ! Ainsi que le trahit leur engagement politique, ni Hollande ni Macron ne semblent vraiment conscients que la France a dépassé un point de non retour dans l’escalade à l’étatisation, point au-delà duquel tout devient contre-productif3.

 

Progressistes… mais surtout pas en économie !

Cela fait des dizaines d’années que la plupart des économistes stigmatisent la lourdeur étatique et réglementaire du pays France, la toxicité de la pression fiscale qui dissuade la prise de risque entrepreneuriale, l’effondrement lent mais régulier de sa compétitivité, les excès de ses manies keynésiennes, l’abus parfois délirant de redistribution et de protection

Mais rien n’y fait. Ni Hollande ni Macron n’ont mis fin à cette spirale négative !

Pendant son mandat, conseillé sur ce sujet par son futur ministre de l’Économie Macron, Hollande a même commis une erreur calamiteuse en augmentant fortement les impôts en bas de cycle économique. Cette hérésie s’est d’ailleurs payée au prix fort, puisque la France a été le seul pays européen ayant vu ses résultats se dégrader pendant cette période de reprise généralisée qui a suivi la fin de la crise du crédit.

Particulièrement mal avisé, et mal conseillé par Macron de surcroît, Hollande aura réussi la gageure d’accroître le chômage tandis que le reste de l’Europe le réduisait considérablement, tout en augmentant en même temps les impôts et la dette de l’État ! Son bilan est funeste, les chiffres en attestent, ils sont déplorables.

Macron, bien évidemment coresponsable d’une aussi grave ineptie, persévère dans cette pente suicidaire puisque la pression fiscale, pourtant déjà jugée à un niveau contre-productif depuis des années, continue d’augmenter avec lui !

L’INSEE a confirmé que les prélèvements obligatoires avaient atteint un nouveau record fin 2017. Une seule catégorie de Français voit sa contrainte fiscale s’alléger sous Macron, les très aisés n’étant pas investis dans l’immobilier, ce qui représente au final très peu de monde. Pour le reste, la contrainte confiscatoire s’accroît tout en se diversifiant4, et atteint des niveaux jusque là inconnus. Au final, la France collectionne les records parmi les pays riches, tandis que la situation de ses habitants continue de se détériorer par rapport au reste du monde.

Contre toute attente, cette poursuite de la dégradation relative de l’économie française ne semble pas ébranler Macron, qui, tout comme Hollande, ne déploie un vrai courage que dans le seul domaine sociétal : mariage pour tous avec Hollande ; défense des minorités religieuses et homosexuelles, des migrants et de l’islam, attaques en règles contre la culture « gauloise » et  les défenseurs de la nation pour Macron.

Une question finit par s’imposer chez de nombreux citoyens : où donc Hollande et Macron habitent-ils ? Sont-ils au courant de l’état du pays ? N’ont-ils pas d’autres priorités que celles-ci ? Pour qui travaillent-ils ?

 

Indécrottables communicants

On se souvient tous de l’indécente déclaration du président Hollande concernant le taux de chômage sous son mandat. Ou à propos du redressement du pays. Ou encore de ses accusations fallacieuses à l’égard d’une Europe à qui il avait le toupet de suggérer les réformes économiques qu’il était incapable de lancer !

On aurait pu espérer que son successeur se montre un peu plus honnête, c’eût été la moindre des choses, dans une démocratie soi-disant avancée. Eh bien non. Avec Macron, le pathos continue, poussé par un même cynisme, par un même mépris du peuple : derrière la réduction des impôts officiellement annoncée, son gouvernement a sournoisement organisé leur augmentation !

Comble d’une morgue qui ne prend plus la peine de se cacher, summum du cynisme, nous avons même eu droit à un ministre de l’Économie qui a annoncé une baisse des prélèvements « grâce à la hausse de la CSG ». Ou comment la communication est devenu le cache-misère d’un gouvernement sans envergure ni morale…

Il ne faut pas s’étonner de l’absence d’amélioration des indicateurs économiques depuis la prise de fonction de Macron. Le miracle n’a pas eu lieu. En politique comme ailleurs, les chiens ne font décidément pas des chats.

Sur le web

  1.  L’expérience du milieu bancaire de Macron (directement en charge de fusions-acquisitions) paraît très éloignée des contraintes quotidiennes des entreprises. Celle-ci s’apparente plutôt à de la haute fonction publique : elle fait l’impasse sur l’expérience du terrain et de la micro-économie, et concerne souvent des entreprises publiques…
  2.  Macron était proche du PS, a conseillé Hollande puis a été ministre de l’Économie de son gouvernement socialiste.
  3.  À ce sujet, il est frappant de voir combien la hausse de la pression fiscale sous Hollande n’a pas apporté la manne théoriquement attendue : en cassant la reprise et en douchant l’ambition des acteurs économiques, il arrive un point au-delà duquel toute augmentation des impôts est néfaste pour tout le monde. C’est ce qu’exprime la loi Laffer, cette loi dont de nombreux gauchistes réfutent la réalité…
  4. Preuve de la perversité de son gouvernement qui fait preuve d’une inventivité de tous les instants pour trouver de nouvelles sources d’argent frais, ceci afin de lui éviter de se réformer.
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  • quand vous sorter du moule de L’ENA, vous vous attender à quoi, des lumières !!!.ils sont consanguins ,pour éliminer cette caste ,il faut les stériliser ! en plus rien d’étonnant ,il a été son conseiller et ministre des finances ..le changement dans la continuité ..

    • Sans connaitre l’ENA, Goethe en 1828, dans ses ‘Conversations avec JP Petermann’, a écrit:

       » Je ne peux donc pas approuver le fait que l’on exige des étudiants futurs fonctionnaires bien trop de connaissances théoriques, ce qui les amène à l’avance à être mentalement et physiquement ruinés.  »

      ( So kann ich nicht billigen, dass man von den studierenden künftigen Staatsdienern gar zu viele theoretisch gelehrte Kenntnisse verlangt, wodurch die jungen Leute vor der Zeit geistig wie körperlich ruiniert werden.)

    • Et les français ont été assez niais pour voter pour lui, alors qu’il était le responsable de la déconfiture du mandat de Hollande!

  • raison pour laquelle macron se prend une branlée dans les sondages tout comme hollande en son temps ; ces deux là ont voulu prendre les Français pour ce qu’ils ne sont pas : des imbéciles heureux ;

  • Je m’inscrit en faux. Macron est beaucoup plus mince que Hollande.

  • La caractéristique qui les rassemble le plus du point de vue de l’efficacité politique et du respect de la parole donnée à leurs électeurs, c’est… la velléité !
    Forts en gueule en tant que candidats, dès leur accession au pouvoir, ils ploient devant leur administration. Macron l’a montré tout récemment, il vient de se faire tordre le bras par la DGFIP sur le dossier prélèvement à la source !
    Même en matière de progressisme, la couardise les étouffe. Hollande a cédé devant les énergumènes de la Manif pour tous et s’est contenté, après plus d’un an de pouvoir, du mariage alors qu’il avait promis la PMA. Avec Mitterrand, la fin de la peine de mort était torchée en 3 mois !
    Quant à Macron, désolé, mais pour l’heure, je n’ai pas vu le moindre morceau de bravoure progressiste dans ses actes. La depenalisation de la conso de cannabis est aux abonnés absents, sa répression a meme été accentuée avec la mise en place d’une amende forfaitaire.
    Je pense sincèrement que les deux gugusses sont plus conservateurs que progressistes. A minima, s’ils disent aimer le progressisme, ils sont loin de lui donner des preuves d’amour ! Or tout le monde sait qu’il n’y a que cela qui compte en ce bas monde…

    • Il y a aussi le service national universel, parce que sans ça les jeunes sont de méchants individualistes ! « Conservateur » : vous êtes gentil ; fasciste oui !

  • Vous avez oublié une caractéristique commune aux deux personnages : ils sont très proches de leur maman. 😀

  • « Militer chez les socialistes en France est en effet tout aussi redoutable que militer chez les libertariens aux USA : on ne soigne jamais un mal en développant les causes de celui-ci ! « .

    Il me semble pour le moins curieux que vous reprochiez le socialisme de Macron et en même temps que vous trouviez que les Etats-Unis souffrent d’un excès de liberté ! Cela mériterait au moins une argumentation…

    • Les USA croulent sous les règlement comme Donald Trump l’a démontré dans une vidéo célèbre la bas. Obama en a créé plus que tous ses prédécesseurs depuis 50 ans. Et le politiquement correct actuel interdit la liberté de penser et d’expression.
      Les USA ne sont plus le pays de la liberté!

    • Rien de curieux quand on sait que les USA sont un pays « darwinien », avec très peu de protection des plus faibles et des démunis (ce sont les organisation religieuses qui les prennent en charge principalement), avec peu de régulation et des lacunes de l’Etat sur des tâches comme l’entretien des infrastructures, la facilitation à l’accès aux études et aux soins… La situation américaine semble à peu près symétrique à la française : trop peu d’Etat d’un côté, beaucoup trop d’Etat de l’autre. Vouloir aggraver ces aspects caricaturaux est stupide, quelque soit le côté de l’atlantique sur lequel on se trouve…

  • Une importante erreur jette une ombre sur l’ensemble de l’article : Hollande n’est pas inspecteur des finances mais de la Cour des comptes.

  • Le plus marrant c’est qu’ils se sentent très différents l’un de l’autre, au point où le plus expérimenté pense qu’il peut revenir donner la leçon. Même pas peur !
    C’est malheureux mais la seule chose qui peut faire changer la donne c’est que le pays sombre un peu plus encore jusqu’au point où une majorité de gens excédés se constituera pour jeter tout ce petit monde par la fenêtre.

  • à Chesnel Bonjour, pour Hollande de la Cour des Comptes,très facile de critiquer un budget ,mais quand il est au pouvoir ,incompétent pour diriger le budget de L’ÉTAT..et c’est là, le problème. quand à l’autre peu importe sa spécialité, cela ne résout pas non plus le problème financier de la France ,loin de là..Son autorité, révèle au grand jour son incompétence ,la com et la diversion ne fait pas une politique autrement ,nous paierons la note ,comme d’hab !!

    • @ Lou17
      Ben oui! Bien sûr que ce sont les électeurs qui payent la note pour les élus!
      Qui d’autre qui ne les aurait pas mis en place?

  • J’aurais pu écrire cet article mot pout mot, j’avais eu un brin d’espoir dans Macron, mais hélas il s’est vite briser contre le mur technocratique (toujours grandissant) de la haute fonction publique qui étouffe la France et cela depuis les années 80. La France c’est le chat qui se mord la queue et qui devient de plus en plus obèse à ne plus pouvoir se reformer car il faudrait flinguer tous les copains…!!!!

    • Si avant de voter vous vous étiez donné la peine de lire son bouquin vous n’auriez pas eu un brin d’espoir mais de découragement! Il ne cachait rien de son étatisme forcené. Et quant aux impôts on savait que comme conseiller cela venait de lui. César disait que les croient en ce qu’ils veulent croire, en écartant les faits de la réalité.

    •  » il s’est vite briser contre le mur technocratique »
      On ne peut pas se briser contre un mur si l’on en est un des piliers.

      • @ RX33
        Ben si!
        E.Macron était socialiste: il a démissionné;
        il était ministre du gouvernement Hollande, il a démissionné!
        Il était du mouvement « en marche », il l’a quitté avant que le mouvement ne devienne parti!

        Que ce soit par conviction, stratégie ou tactique ne change rien! Il est droit dans ses bottes jusqu’ici!

        Ce qu’il fera pour sauver la France de son marasme, je n’en sais rien. Tous les moyens de la démocratie française sont à votre disposition pour exprimer!
        Puisque le pilier a quitté le mur, forcément LR et PS ont perdu la partie! (un mur sans pilier finit par s’effondrer!)

  • le problème de notre démocratie..lorsqu’un candidat de droite où gauche est au 2ème tout présidentielle. Face FN pardon RN la lèpre est le FRONT REPUBLICAIN, ce qui veux dire que droite est gauche c’est pareille ! donc ils se partage le gâteau, quand vous regarder les dernières élections droite où gauche ,ils sont les meilleurs en quoi ?

  • Ils se ressemblent tous une fois dans le costume de président et assis dans le fauteuil du président….un peu normal ils ont été formés dans de même écoles et ont tous vécu dans le même milieu..le dernier est malheureusement un peu beugué sur les bords ,une bonne thérapie sondagiêre et cela ira mieux…pas pour nous évidemment.

    • @ reactitude
      Oui, bof! Un sondage ne destitue pas un président de la R.F.!
      De toute façon, il n’a pas été élu pour plaire mais pour l’inverse: mettre un peu plus d’ordre dans les finances françaises, tache pour laquelle, on ne se bousculera pas au portillon!
      Réforme SNCF: grèves!
      Réforme du statut de fonctionnaire: plus tard et seulement pour les suivants, pour ceux en place, on ne change rien!
      Et pendant ce temps-là, la France perd de plus en plus de pognon!
      La réforme: oui! Changer mes habitudes: non! Contradictoire: pas mon problème!

      • Réforme SNCF : grèves. Fin des grèves : SNCF exactement comme avant et pour longtemps. Vous ne prenez jamais le train en France ?

        • Tout à l’heure : « Nous arrivons à destination. Votre TGV a pris quelques minutes de retard, à cause de la montée et de la descente de voyageurs dans les gares. Nous vous souhaitons une bonne soirée et de revenir bientôt sur nos lignes. »

  • Normal, Macron était le conseiller de Hollande! Reste à savoir qui va lui planter un couteau dans le dos comme il l’a fait pour prendre sa place!

  • Un gouvernement étatiste ne se targue de morale que pour mieux s’en dispenser ❗

  • « où donc Hollande et Macron habitent-ils ? Sont-ils au courant de l’état du pays ? N’ont-ils pas d’autres priorités que celles-ci ? Pour qui travaillent-ils ? »
    La bonne question, c’est la dernière. Et on peut l’élargir : Qui a déclenché les hostilités contre Fillon? Qui a donné ses ordres à la Justice et notamment au Parquet Financier? Qui a déclenché une campagne de presse? Qui l’a financé? Qui a imposé Macron avec les mêmes techniques et les mêmes résultats que pour un paquet de lessive? Qui se demande maintenant si ce choix était le bon?
    Lorsqu’on aura répondu à ces questions, on saura mieux comment marche notre république bananière, totalitaire et communiste.

  • On peut aussi le comparé à Chirac : l’un a créé un parti bidon avant les élections (l’UMP), l’autre après les éléctions (LREM).

  • Quel est l’intérêt de parler autant de ces deux individus qui ne sont que des marionnettes? Ce qui serait intéressant ce serait de s’occuper de ceux qui tirent les ficelles.

  • Et l’élève risque de dépasser le maître! N’oublions pas qu’ils sont tous deux passés par les mêmes écoles.

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