Carburants et cigarettes : les vaches à lait à 60 milliards de taxes
Lorsqu’on agrège les TVA et les droits d’accises, on constate des fiscalités hors norme allant de 141 % à 554 % des prix de vente hors taxes.
Lorsqu’on agrège les TVA et les droits d’accises, on constate des fiscalités hors norme allant de 141 % à 554 % des prix de vente hors taxes.
Plutôt que de taxer le diesel, remplacer les carburants par de l’électricité nucléaire et renouvelable améliorerait bien mieux nos émissions de particules et de CO2, ainsi que notre indépendance énergétique et notre balance commerciale.
Ce qui a mis le feu aux poudres, en France comme en Belgique.
Qu’a-t-il donc bien pu se passer pour que le peuple se mette ainsi « en mouvement » ? La réponse est simple : une forme de blackout politique, une panne totale de discernement ayant touché l’autorité publique.
Les hausses des prix ne sont que la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, le dernier exemple de répression, de persécution, et de matraquage des conducteurs depuis cinq mois. OPINION.
Le mouvement des gilets jaunes, révolte spontanée d’une partie du peuple contre ses élites, met en évidence l’impossibilité actuelle de concilier mystique et politique, selon le vocabulaire de Charles Péguy.
Emmanuelle Wargon, secrétaire d'État à la transition énergétique, affirme que « l’on roule plus aujourd’hui avec une heure de SMIC que dans les années 70 ». C'est faux, voilà pourquoi.
Mr Macron, cessez de brandir indignement le travail pour pénaliser injustement tout autant les retraités qui ne travaillent plus que les actifs contraints de se déplacer constamment par leurs propres moyens !
Nous les Français, excédés par la pression fiscale qui nous tombe dessus, sommes-nous prêts à voir l’État se désengager progressivement de ses missions non régaliennes ?
Qui sème le bazar, si ce n'est l'État, avec ses mesures hostiles à la prospérité et à la liberté individuelle ?
Le mouvement du 17 novembre a d’ores et déjà gagné la bataille de la perturbation du système politique : le chant de sa flûte entraîne les opposants vers les rives dangereuses d’un populisme décomplexé.
L’usine à gaz de subventions, commissions, dérogations continue son chemin, alors gilets jaunes ou pas, mais véritables insurgés fiscaux, chacun doit prendre sa part de responsabilité. Tribune libre.
Pourquoi Emmanuel Macron se transforme petit à petit en Nicolas Sarkozy.
Voyant l’échéance du 17 novembre approcher, c’est une furieuse agitation qui a envahi brusquement les plateaux télés et provoqué réunions exceptionnelles à l’Élysée, à Matignon, place Beauvau, etc.
Le pouvoir est strictement incapable de maîtriser la dépense publique et qui fait feu de tout bois pour comprimer par tout moyen (dont notamment des prélèvements insensés) le déficit qu’il doit présenter à Bruxelles.