À quoi sert Vincent Bolloré ?

Quels que soient les qualités et les défauts de Vincent Bolloré, il a au moins un avantage : celui d’insuffler de l’oxygène dans l’air confiné des médias français.

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À quoi sert Vincent Bolloré ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 3 mars 2023
- A +

« La concurrence, disait Hayek, est un processus d’amélioration qui permet aux hommes d’acquérir plus de connaissance et de savoir-faire. »

Pour qu’il fonctionne bien, il faut le laisser jouer à fond de façon à ce que des offres très variées apparaissent. Le monopole est évidemment l’ennemi de la concurrence. Mais qu’est-ce qui est le plus dangereux ? Le monopole de fait ou le monopole légal ? Évidemment le monopole légal parce qu’il est légalement interdit de lui faire concurrence, par exemple la SNCF ou La Poste, alors que le monopole de fait peut toujours laisser la place à un outsider qui cherchera à se faire une place contre l’entreprise qui est la seule à proposer ses services sur ce créneau.

Mais cela suppose de la laisser jouer son rôle, de ne pas lui mettre des bâtons dans les roues, des obstacles juridiques.

 

Les apports

Tel est le rôle aujourd’hui assumé par Vincent Bolloré dans le domaine des idées diffusées par les médias politiques. Il existait jusqu’à il y a peu une sorte de monopole de fait qui permettait aux idées dites progressistes de dominer partout dans les médias. Parfois se manifestaient des nuances, des bémols mais ils devaient toujours s’exprimer dans le cadre assigné par le « politiquement correct ». Par exemple, si des grands médias généralistes d’information décrivaient des succès d’entreprise, cela devait se cantonner dans le domaine restreint de l’économie sans faire l’éloge du capitalisme dans son principe.

S’ils évoquaient des manifestations religieuses catholiques à Pâques, à Noël, à la Pentecôte ou à d’autres moments, c’était possible mais à condition de ne jamais montrer la réalité d’un miracle à Lourdes ou ailleurs ni d’une guérison inexpliquée ni les bienfaits de l’Église dans l’histoire (invention de l’hôpital, écoles gratuites), encore moins les démonstrations de la création de l’univers (le Big Bang) ou de l’existence de Dieu.

Si l’on parlait immigration, il était impossible d’établir un lien entre insécurité et immigration et si jamais le lien était envisagé, discrètement au passage on s’empressait de prendre d’abondantes précautions oratoires du genre « pas d’amalgame » et il n’était pas de mise de signaler, même pour la contester, la théorie du « grand remplacement » ou de revendiquer l’islamisation de certains quartiers en France, ce pour ne pas stigmatiser les musulmans.

L’agriculture était souvent présentée défavorablement lorsqu’elle était « productiviste », ou consistait en des « monocultures intensives » supposées néfastes pour la nature, sans jamais préciser qu’elle permet de nourrir des milliards d’êtres humains et de faire sortir de la pauvreté des millions de personnes ; l’augmentation de la population étant toujours perçue comme un danger : on risque de ne plus pouvoir nourrir tout le monde.

Toujours le point de vue malthusien1, négatif et pessimiste, pourtant infirmé par les faits historiques de la fin du XXe siècle puisqu’il n’y a pas eu d’hécatombes de morts par famine sauf les famines organisées par les guerres et ce alors que la population s’est multipliée2, devait prévaloir en ce qui concerne la démographie (qui devait exploser), la médecine (qui devait être débordée), la biologie, la science et la technologie (inhumaine). Ainsi la pensée progressiste se fondait de plus en plus sur cette puissante machine à mauvaises nouvelles, à plaintes et à revendications et n’avait plus de « progressiste » que le nom. Croyait-elle encore au progrès scientifique qu’engendre le génie créatif humain ?

Le sacro-saint principe d’égalité ne devait jamais être critiqué même s’il aboutissait à des injustices (collège unique, enseignement uniforme, baisse de la qualité de l’enseignement) lorsqu’il ne tenait pas compte de la singularité de chaque élève ou s’il aboutissait à des résultats inverses à ceux recherchés (baisse du niveau général aligné vers le bas). Les expériences originales de type Montessori ou écoles hors contrat ou apprentissage étaient rarement citées en exemples.

Lorsque l’on citait de grandes inventions, innovations, découvertes venues du monde des entrepreneurs ou du monde religieux, on évitait d’insister sur leur côté investissements capitalistes3 ou sur la foi de leurs auteurs (par exemple avec la révolution copernicienne on ne mentionnait jamais que Nicolas Copernic était un moine ni que Louis Pasteur était un fervent chrétien). Du moins, si on le faisait c’était essentiellement sur des médias spécialisés de niche. Lorsque des reportages étaient effectués sur des milliardaires tels que Bernard Arnault ou François Pinault il fallait quand même en dire du mal à un moment ou à un autre. Lorsque l’on faisait état des malheurs des gens, ce n’était bien sûr jamais de leur faute, jamais à cause de leurs mauvais choix.

Et il y avait des thèmes qu’il était bien sûr délicat voire interdit d’aborder : les traumatismes parfois consécutifs à un avortement, les homosexuels malheureux ou les transsexuels qui regrettent leur changement de sexe, les massacres de septembre sous la Révolution française, les guerres de Vendée, la loi des suspects, la partialité de initiatives judiciaires visant à fausser une élection présidentielle, la partialité de certains juges d’extrême gauche. Bref, il existait un programme et une façon de traiter les thèmes certes avec des variations mais elles étaient limitées4

La situation était identique à celle des États-Unis jusqu’à ce que Fox News apparaisse. En France, ce fut CNews lorsque Vincent Bolloré a pris le contrôle des chaînes Canal. Enfin l’on pouvait entendre des opinions conservatrices et un autre point de vue que la sempiternelle soupe progressiste servie un peu partout. Enfin l’on pouvait comparer, apprécier, se faire une opinion indépendante et éclairée après avoir entendu des discours radicalement différents.

Tel est le premier apport de Vincent Bolloré. Il n’est pas le seul. Car ses activités ont été multiples. Voici quelques-uns de ses exploits et de ses échecs.

Les papeteries Bolloré (entreprise familiale dirigée par son père) allaient faire faillite en 1980 mais il les sauva en persuadant les employés d’accepter une baisse de leur salaire de 30 % en échange du maintien de tous les emplois. Puis il recentra l’activité de l’entreprise sur les sachets à thé, les papiers ultrafins, les films plastiques pour condensateur. L’entreprise non seulement renoua avec les bénéfices mais entra en bourse cinq ans plus tard ! Première réussite.

En 1986 il racheta la SCAC, une société de transport et commença à développer en Afrique une entreprise de tabac. Puis, étant actionnaire de l’armateur Delmas-Vieljeux, il en prit le contrôle, succédant à Tristan Vieljeux et devient le deuxième armateur français. Il revendra l’entreprise par la suite à la CMA-CGM.

Dans les années 1990 il réussit à obtenir d’importantes concessions d’infrastructures en Afrique : ferroviaires (Camrail – la compagnie feroviaire du Cameroun, Sitarail) et portuaires (sociétés de manutention puis terminaux maritimes de conteneurs).

Le groupe Bolloré a réussi à s’internationaliser dans 127 pays et à avoir des activités multiples dans le transport, la logistique, l’agriculture (huile de palme en Afrique, vin en France), la communication (Havas, Vivendi, institut de sondage), le transport individuel (Autolib’, Bluebus), le stockage de l’électricité grâce aux batteries au lithium que le groupe produit. Cette innovation lui a permis d’obtenir le marché d’Autolib’ à Paris puis ceux de Lyon, de Bordeaux, d’Indianapolis aux États-Unis ou dans le futur de certaines villes asiatiques. On peut donc mettre à son actif ce troisième apport que le Magazine du Monde présente comme une astuce de « Vincent Bolloré, l’opportuniste »5. Effectivement un entrepreneur est souvent un inventeur opportuniste qui voit ce que les autres ne voient pas et heureusement en tire profit. Mais pour ce quotidien ce qualificatif est évidemment péjoratif et en dit déjà long sur la partialité de la presse de gauche à son endroit. On y reviendra.

Il faut pour conclure cette partie mentionner le dernier exploit de Vincent Bolloré. Il a sauvé le groupe Canal+ de la faillite en agissant simultanément sur deux fronts.

D’abord en trouvant une ligne originale marquée à droite susceptible de faire remonter les audiences qui avaient plongé, et donc les rentrées publicitaires, en multipliant les émissions de débats vifs et passionnés voire parfois de style « café du commerce » mais avec aussi des analyses profondes dans le domaine historique, sociologique, judiciaire, philosophique et religieux6.

Ensuite en réduisant les coûts : les pertes énormes se chiffrant en millions d’euros il a allégé les effectifs, éliminé les journalistes qui n’approuvaient pas la nouvelle ligne éditoriale des chaînes et ont été priés d’aller voir ailleurs auprès de médias plus proches de leurs convictions. Ils ont fait grève, ont critiqué, ils sont remerciés. C’est ainsi qu’on a assisté à la suppression des Guignols de l’info, la déprogrammation d’émissions telles que Spécial Investigation ou Zapping, les licenciements de l’humoriste Sébastien Thoen et du journaliste Stéphane Guy.

Il est en effet normal que des médias optant pour une certaine ligne éditoriale se sépare de ceux qui ne sont pas en accord avec cette nouvelle ligne afin de conserver une certaine cohérence et se démarquer de la tendance générale des autres médias. Pour ne prendre qu’un exemple très théorique, Le Monde ou Mediapart garderaient-ils Charlotte d’Ornellas si elle travaillait chez eux ?

 

Les contestations

Ces succès ayant inquiété la doxa progressiste, celle-ci s’est lancée dans une politique de persécution qui a utilisé deux leviers, médiatique et judiciaire. La persécution médiatique s’est caractérisée par une pluie d’articles défavorables quand ils n’étaient pas franchement hostiles. La liste est longue et les titres à eux seuls sont révélateurs. Sélectionnons-en quelques-uns en soulignant les termes offensifs :

« Vincent Bolloré, un prédateur si bien élevé » – Le Monde, 18 octobre 2013 ;

« Cyril Hanouna, le côté obscur de la farce » – Le Monde, 23 avril 2021 ;

« À Europe 1, la grève continue, la bollorisation aussi » – Libération, 21 juin 2021 ;

« Lagardère bientôt digéré par l’ogre Bolloré » – Libération, 10 février 2022 ;

« Liberté de la presse : le groupe Bolloré peut-il museler les journalistes ? » – TV5, 11 février 2016 ;

« Reporters sans frontières dénonce les méthodes de Vincent Bolloré contre l’information » – Le Monde, 14 octobre 2021 ;

« Les Guignols, premières victimes de Vincent Bolloré à Canal+ » – ozap.com, 30 juin 2015 ;

« Comment Vincent Bolloré met au pas la maison Vivendi » – Le Monde, 11 juillet 2014 ;

« Complément d’enquête se penche sur le sulfureux Vincent Bolloré » – 20 minutes, 7 avril 2016 et bien sûr l’émission elle-même de France 2 qui en fait un portrait extrêmement critique ;

« Enquête sur la face cachée de l’empire Bolloré » – Mediapart, 2 février 2009 ;

« L’arrêt des Guignols, un signal déplorable selon la presse » – Le Monde, 3 juillet 2015 ;

« Delphine Ernotte ou Vincent Bolloré : qui a coupé le plus de têtes ? » marianne.net, 25 août 2022 ;

« Vincent Bolloré est dangereux pour la démocratie » par Érik Orsenna7 – Le Monde, 7 février 2023 ;

« Un journaliste dévoile les enquêtes retoquées par Canal+ » 20 minutes, 15 février 2016.

 

Ces attaques ne se sont pas limitées à l’action dans les médias pour faire place à des chaînes et radios à point de vue différent mais ont aussi traité les autres entreprises de l’homme d’affaires, par exemple la revente de la Forge du Creusot à Areva avec une belle plus-value8 ou ses stratégies dans Vivendi ou Bouygues relatées par la presse économique9 ou encore ses activités au Cameroun10.

Les médias de gauche mettent en cause la perte d’indépendance des médias Bolloré et de la liberté d’expression alors qu’en fait c’est exactement le contraire qui s’est produit : CNews, C8 et Europe 1 sont aujourd’hui plus indépendants de la doxa progressiste et ont davantage de liberté d’expression. La meilleure preuve est que C8 a été condamné par l’Arcom (ex CSA) pour liberté d’expression excessive. Il s’agit du clash de Cyril Hanouna avec le député d’extrême gauche Louis Boyard dans son émission Touche pas à mon poste. L’amende infligée à C8 atteint des sommets : 3,5 millions d’euros, le prix de deux appartements parisiens de luxe. Un vrai scandale ! Avons-nous déjà vu de pareilles amendes infligées à France 2 ou France 3 pour excès de leur liberté de parole ?

Dans les démocraties libérales anglosaxonnes où le free speech est un principe, une telle décision rendue d’ailleurs par une juridiction d’exception est une anomalie. Dans les pays libres aucune censure ne doit s’exercer11 et il n’y a pas de délits d’opinion. En outre, les dirigeants de médias sont libres de recruter les journalistes qui leur conviennent et de licencier ceux qui ne leur conviennent pas, comme Fox News le fait, comme Rupert Murdoch, Silvio Berlusconi et Elon Musk avec Twitter le font.

Mais en France lorsque Vincent Bolloré le fait il soulève une levée de boucliers : « Un magnat de la presse qui manipule les rédactions à l’envi, qui licencie quand quelqu’un ne lui plaît pas, qui supprime des programmes et muselle les journalistes qui tenteraient d’enquêter sur lui » selon un article paru dans le magazine Slate le 28 janvier 2022.

Mais n’est-ce pas exactement ce qu’un chef d’entreprise doit faire lorsqu’il a dans son entreprise une taupe cherchant à lui nuire ou ne lui plaisant pas ?

À cette campagne de dénigrement s’ajoutent de nombreux procès en diffamation lancés par le milliardaire.

La plupart sont perdus, notamment contre France 2 mais certaines procédures sont toujours en cours et quelques-unes ont été gagnées contre Mediapart, Libération et France Inter dont on connaît la partialité et qui ne semblent pas avoir été souvent poursuivis devant l’Arcom et jamais condamnés aux amendes records infligées à C812. Pourtant s’il existe bien des médias où les seules idées admises sont celles de gauche et où le pluralisme n’existe pas ni la confrontation, ce sont bien celles-là.

C’est choquant au moins pour France Inter qui est financé par l’argent public et pour France Télévisions (France 2 et France 3) qui bénéficie d’un audimat de 28,5 % alors que C8 ne capte que 2,8 % et CNews 2,1 %13. Mais ces petites parts d’audience sont encore trop pour ceux qui n’aiment pas que se construise un « empire médiatique réactionnaire » comme dirait Le Monde. On connaît la chanson de Georges Brassens : « les braves gens n’aiment pas que l’on prenne une autre route qu’eux ».

Les ambitions de Vincent Bolloré ne se limitent pas aux médias mais s’étendent aussi à l’édition.

S’il rachète Hachette à Lagardère, il peut encore s’agrandir mais là encore le voici qui se heurte aux obstacles que la Commission européenne a dressés sur son chemin. Si Hachette venait à fusionner avec Editis, une filiale de Vivendi, le groupe Bolloré pourrait occuper une place dominante sur le marché, telle est l’objection. Mais, pourrait-on répondre, quelle importance ? En effet, face à cette position prétendument « dominante », il existe beaucoup de concurrents notamment américains et il peut en exister de nouveaux à l’avenir, le marché de l’édition n’étant pas fermé aux outsiders.

En résumé, quels que soient les qualités et les défauts de Vincent Bolloré, il a au moins un avantage : celui d’insuffler de l’oxygène dans l’air confiné des médias français. Malgré la persécution, les obstacles, les haines et aboiements en tous genres, il trace son chemin et même ceux qui s’y opposent devraient penser à la célèbre phrase attribuée à Voltaire :

« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites mais je me battrai pour que vous puissiez le dire ».

  1. Voir les œuvres de Malthus au XVIIIe siècle – Essai sur le principe de population – et au XXe siècle les déclarations du Club de Rome qui annonçait des famines monstrueuses dues à l’augmentation de la population
  2. J. Norberg – Plaidoyer pour la mondialisation capitaliste, et en particulier les pages sur la réduction de la pauvreté
  3. Les exemples sont multiples : invention de la machine à tisser par Jacquard, de la lampe électrique par Edison, du téléphone par Morse, du télégraphe sans fil par Branly, des usines sidérurgiques par Krupp, de la première locomotive par Stephenson, un exploitant de mines à charbon, des vaccins contre la rage par Louis Pasteur qui avait ses propres entreprises, de l’utilisation du pétrole par Drake, du moteur à explosion par Daimler, de la première usine automobile par Peugeot, du pneu démontable par Michelin, du téléphone portable par Bill Gates, de l’ordinateur intelligent GPT d’Elon Musk, tous étaient des entrepreneurs capitalistes.
  4. Rappelons les propos récents très hostiles à Cnews et C8 de l’actuelle ministre de la Culture Mme Abdul Malak d’ailleurs désavouée par le président de l’Arcom R-O. Maistre qui déclare : « CNews est dans les clous ». Mais ces termes sont en soi révélateurs qu’il existe bien une censure quand on est en dehors des clous
  5. Vincent Bolloré, l’opportuniste – C. Pietralunga – 19 octobre 2013
  6. En particulier l’excellente émission de Christine Kelly – Face à l’info – avec Mathieu Bock-Côté.
  7. L’académicien Erik Orsenna, homme pourtant courtois et au commerce agréable, s’est lui aussi précipité dans la meute et prépare un livre sur celui qu’il nomme « l’ogre Bolloré ».
  8. « Nucléaire : enquête sur le scandale de la forge du Creusot »– Nouvel Obs, 2016
  9. « La méthode sans merci de Bolloré pour faire fructifier son capital » – Challenges, 10 septembre 2013
  10. « Port, rail, plantations : le triste bilan de Bolloré au Cameroun » – Le Monde diplomatique, 1er avril 2009 et « Les Camerounais exploités des palmeraies de Bolloré » – Libération, 11 mars 2008 et encore « Corruption en Afrique : le protocole Bolloré » – Mediapart, 19 janvier 2022
  11. La censure se distingue bien sûr de la diffamation toujours accessible à celui qui se prétend diffamé mais devant les tribunaux et non devant une juridiction d’exception.
  12. « L’Arcom, un gendarme sous influence » – Valeurs actuelles, 15 février 2023
  13. « Qui a peur du grand méchant Bolloré ? » – Valeurs actuelles, 9 février 2023
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  • Article bienvenu

  • Avatar
    jacques lemiere
    3 mars 2023 at 8 h 10 min

    il sert car il est cupide…tout en évitant le crime..
    donc il s’efforce à augmenter a richesse..en augmentant la valeur de son capital.. or un bon capital produit mieux de la richesse..en rendant mieux des services que des gens demandent..

    il est certes, à des degrés divers , coupable mais aussi victime de la connivence avec les politiques..

    on a le droit de le hair…de le jalouser, on PEUT grâce à la démocratie lui piquer son argent.. on peut le justifier grace à une idéologique qui change le sens des mots.. « la propriété c’est le vol en somme »..
    il faut juste comprendre les conséquences et assumer..
    vos allez dégrader le capital.. vous allez souffrir demain pour jouir aujourd’hui.. vous mangez la semence de blé.. parce que vous enviez celui qui la détient et la maximalise..
    A consommer avec modération.

    -4
    • Avatar
      jacques lemiere
      4 mars 2023 at 11 h 37 min

      oh il a dit cupide!!! désolé mais les consommateurs de services de bolloré non contraints ou favorisés par l’etat sont aussi cupides!!!!
      la cupidité va de pair avec la générosités chez tout être humain..
      l’activité marchande libre repose sur le compromis des cupidités;.
      la morale l’atténue( ne pas donner l’au qu’on a à un homme qui meurt de soif si il n’a pas d’argent est un péché) .. ..la bonté et la générosité sont parfois à sens unique..

      la cupidité est un fait.. vouloir la nier ou la supprimer est la raison de l’impossibilité de construire une société communiste réelle.. sans réer un homme nouveau.. ce n’tes PAS un détail..

      un père hésite parfois pour donner sa vie contre celle de son fils!!!

      Bolloré n’est pas QUE cupide.. autrement dit Bolloré est comme moi..
      .

  • La réponse est pourtant simple : à faire tourner ses entreprises, créer de la valeur ajoutée, des emplois. Allez je me lâche… « Vincent Président ! » Cet homme est surement plus compétent pour diriger un pays que nos politicards idéologues.

  • La réponse est évidente : il sert, avec Bernard Arnault, de punching ball à tout ce que le pays compte de haineux et de jaloux en tout genre.
    Je n’en reviens toujours pas d’avoir entendu Mélenchon, qui a toujours vécu d’argent public, qualifier Bernard Arnault de « parasite » et d’avoir été applaudi pour cette tirade, lui qui n’a jamais rien créé !
    (j’ai pourtant un minimum de respect pour Mélenchon, qui des candidats en 2017 et 2022 est peut-être celui qui a su être le moins malhonnête sur sa déclaration de patrimoine)

  • Que ceux qui critiquent Bolloré regarde la chaine d’informationC8 et surtout les émissions avec les animateurs comme Pascal Praud et Christine KELLY, ou la pluralité ds opinions est une règle et ou la rigueur des études politiques est de grandes qualité avec une animatrice hors paire Christine KELLY qui est un modèle dans l’animation des débats.

  • Très content de voir cet article. Chez nous, celui qui réussit se fait massacrer.
    Content que Canteloup soit viré, ce comique imitait gentiment ses partisans politiques et ridiculisait ses adversaires, comme sur TF1. Par contre, son remplaçant Proust est un mauvais choix
    C8 : au moins il y a du débat, même si Hanouna et son émission c’est le cirque .
    Europe1 : le contrepied des médias publics de type C à Vous

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