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Benoît Malbranque est président de l'Institut Coppet, directeur des éditions de l'Institut Coppet et rédacteur en chef de la revue Laissons Faire. Son dernier ouvrage s'intitule Vincent de Gournay : l'économie politique du laissez-faire.
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Cet été, Contrepoints vous propose une série d'entretiens sur le libéralisme avec plusieurs de nos auteurs et des invités spéciaux. Benoit Malbranque est directeur des éditions de l'Institut Coppet et contributeur régulier pour Contrepoints. 

 

Comment définissez-vous le libéralisme ?

Pour moi, au premier degré, le libéralisme, c’est la justice. Quand on m’empêche de faire de mes forces et de mes biens un usage qui ne blesse pas autrui, peu importe les prétextes que l’on donne, on commet une véritable injustice.

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L’héritage s’accepte en général à bras ouverts. Mais dans le domaine des idées, les répulsions sont plus vives, plus durables. Un cas frappant de rejet des héritages intellectuels s’observe dans l’économie politique, comme on disait jusqu’à la fin du XIXe siècle.

Avant que l’Angleterre de Ricardo ne se place à la tête des nations dans ce domaine, la France fut le berceau de cette science nouvelle et sa nourricière la plus généreuse.

Ce fut un Français qui écrivit le premier ouvrage sur la monnaie ; un Français qui publia le prem... Poursuivre la lecture

Les physiocrates sont les premiers à avoir posé scientifiquement les principes du libre-échange, et, d’une manière générale, du libéralisme économique. Or ce sont ces principes mêmes qui mènent irrémédiablement à la paix. L’un des physiocrates, l’abbé Roubaud, a exprimé avec une certaine fierté cette vérité que le libéralisme économique, défini rationnellement, ne peut mener qu’à la paix entre les nations. Il s’est ainsi vanté du fait d’avoir posé, avec ses amis de l’école physiocratique, les principes sur lesquels la paix universelle serait ... Poursuivre la lecture

Ainsi que nous le savons bien, l’Impératrice Catherine II de Russie fut particulièrement mêlée à la scène littéraire et philosophique européenne. Admiratrice de L’Encyclopédie, correspondante de Voltaire, elle a aussi entretenu avec Denis Diderot une longue amitié.

À de nombreuses occasions, Catherine II profita de cette relation pour faire venir auprès d’elle quelques gloires qu’elle admirait. Un exemple des plus fameux fut celui d’Étienne Maurice Falconet (1716-1791). Ce sculpteur français fut un proche de Diderot, qui le missionna d... Poursuivre la lecture

Dans l’alimentation, la viande a toujours fait débat. Mais si le végétarisme est à la mode au siècle des Lumières, les libéraux classiques français ne l’adoptent pas ; et plus tard, il en vient même à être davantage associé à l’étatisme et au socialisme. Car depuis Saint-Just sous la Révolution jusqu’au collectivisme allemand, ce courant fait peser sur la société la menace d’une proscription légale de la viande. (P. Leroy-Beaulieu, Le Collectivisme, 1884, p. 332 ; E. Laboulaye, Histoire, etc., 1866, t. III, p. 17) À ces plans dictatoriaux, le... Poursuivre la lecture

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