Les propos tenus par Joe Biden lors de l’émission 60 minutes sur CBS dimanche dernier ont provoqué quelques remous au sein du monde des médias comme de la santé.
“The pandemic is over. We still have a problem with COVID. We’re still doing a lot of work on it. But the pandemic is over,” President Biden tells 60 Minutes in an interview in Detroit. https://t.co/7SixTE3OMT pic.twitter.com/s5fyjRpYuX
— 60 Minutes (@60Minutes) September 19, 2022
« La pandémie est terminée. Nous avons toujours un problème avec le covid. Nous y travaillons encore beaucoup. Mais la pandémie est terminée. »
Quelle désinvolture de la part du président des États-Unis, s’indignent les ultras de la bureaucratie sanitaire ! Alors que se prépare la huitieme vague, tenir de tels propos relève pour certains de la désinformation, pour d’autres de l’irresponsabilité. Comment envoyer un tel message alors qu’une partie non négligeable de la population n’est pas encore vaccinée, ou n’a pas encore reçu sa seconde ou troisième dose ?
Avant Biden, la Nouvelle-Zélande
Avant Biden, il y a eu le Premier ministre Jacinda Ardern en Nouvelle-Zélande début septembre. Alors que le pays avait adopté l’une des pires politiques du monde en matière de libertés publiques au nom de la lutte contre la pandémie, voilà que pratiquement du jour au lendemain, le gouvernement décide de tourner la page de la pandémie. Le port du masque obligatoire dans les lieux publics est abrogé, la vaccination obligatoire également.
And just like that the ‘Covid pandemic’ was over in New Zealandhttps://t.co/m5clLJFqGu
— Citizen Free Press (@CitizenFreePres) September 12, 2022
Heureusement, en France, nous avons François Braun. Contrairement au président américain, il monte la garde contre l’ennemi covidiste à nos portes. Fidèle à l’esprit de la Macronie depuis maintenant deux ans, il continue sa « guerre contre le virus », malgré les défections et les rétropédalages dans son propre camp, de Delfraissy à Olivier Véran. De sa bouche, on apprend que le gouvernement est toujours en « vigilance armée » devant l’ennemi insaisissable. Rappelez-vous, une huitième vague va arriver, c’est prévu, tous les experts le disent, et s’ils le disent, c’est bien qu’il faut s’inquiéter.
Le ministre de la Santé, François Braun persiste dans la peur « Nous sommes en vigilance armée face à la 8ème vague qui va arriver»
En France, un nombre incalculable de personnes terrifiées porte encore le masque dans les rues désertes, c’est inquiétant pour leur santé mentale pic.twitter.com/xvM0br0S8i— Carėne Tardy (@Carene1984) September 19, 2022
Pourtant, dire que la pandémie est derrière nous ne signifie pas que le covid a disparu, mais plutôt que sa présence a changé de nature. Il est désormais fort probable qu’il devienne endémique, c’est-à-dire saisonnier et régulier comme la grippe ou la gastro. Sans doute faut-il rester vigilants, en particulier pour les personnes les plus fragiles, qu’elles soient immuno-déprimées ou âgées, mais il n’y a plus de quoi transformer la France en camp retranché.
Martin Blachier, sur le Covid-19 : «La fin de la pandémie, non. On va vivre avec ce virus et on le dit depuis assez longtemps» dans #HDPros pic.twitter.com/BokjDiirkt
— CNEWS (@CNEWS) September 15, 2022
Mais ce type de discours « rassuriste » ne cadre pas trop avec l’alarmisme sanitaire qui a fait les beaux jours d’un macronisme autoritaire persuadé d’inaugurer un nouveau monde antilibéral et profondément collectiviste.
Ordre militaire vs ordre libéral
L’économie de guerre, les confinements, les couvre-feux, la mobilisation de l’armée, la caporalisation de la population comme du personnel de santé, la criminalisation des sceptiques et des réticents, la stigmatisation de l’attachement populaire aux libertés publiques et à l’État de droit, la ségrégation par le Pass, la suspension des soignants n’ont absolument pas entamé la popularité du président de la République.
Bien au contraire, la posture de « chef de guerre » a rassuré, et sans doute permis sa réélection. Nous en payons le prix aujourd’hui, que ce soit en matière de santé publique, d’éducation, d’effondrement économique et plus fondamentalement encore, de libertés perdues. Avec la fin de la pandémie, il serait peut-être temps de remettre le sabre de bois au fourreau ?
Je dois dire que, pour ma part, sa posture de « chef de guerre » sur n’importe quel sujet ne me rassure pas du tout, bien au contraire !
Une question..qu’a on gagné en terme de santé public…et pour quel prix…
et quel critère permet de dire ça en valait la peine?????
rappel le capitaine s’est auto investi!!!! il ne nous a pas demandé si on voulait monter dans son bateau…
le plus sidérant est que les gens semblent admettre l’autorité de macron dans ce domaine… et lui aussi visiblement…or non…par élu pour ça….
les futurs cancers non précocement dépistés sont parfaitement justifiés à demander des compte personnellement à macron…
macron se gausse d’avoir sauver des gens “par milliers “… il faut lui rappeler qu’il a CAUSE des morts… HUMILITE!!!!!!