La fausse solution de l’hydrogène

Depuis 30 ans, la France est alimentée en électricité grâce principalement (plus de 80 %) au nucléaire et à l’hydroélectricité. Le pays n’a aucun besoin d’hydrogène supplémentaire en restant sur ce modèle, voire en le renforçant.

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Toyota MIRAI and Hydrogen Fueling Station by Toshihiro Gamo on Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)

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La fausse solution de l’hydrogène

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 22 août 2022
- A +

La « civilisation de l’hydrogène » présentée comme l’une des solutions miracles permettant de succéder, même partiellement, aux énergies fossiles, et de stocker l’électricité issue des énergies renouvelables est un leurre absolu.

 

L’hydrogène miracle

L’hydrogène n’est qu’un chiffon soi-disant miraculeux agité devant le nez de politiques naïfs ou complices. Sa promotion sert de jambe de bois aux énergies renouvelables intermittentes éoliennes et photovoltaïques. Elle permet aussi de servir des intérêts croisés idéologiques, politiques, et commerciaux.

Le gouvernement serait bien inspiré d’identifier les mécanismes de la supercherie dont les Français sont les victimes et d’en tirer toutes les conséquences. Les élus ont tous les moyens de savoir à leur disposition, mais ils préfèrent cyniquement suivre le sens du vent médiatique plutôt que de défendre l’intérêt général. C’est tellement plus facile d’annoncer des lendemains merveilleux d’amour et d’eau fraiche (dont serait issue l’hydrogène vert…) que de comprendre des sujets techniques difficiles et de prendre ses responsabilités !

La France peut-elle se permettre le luxe de s’offrir de coûteuses danseuses inutiles ?

Les 9 milliards d’euros que la France s’apprête à gaspiller en pure perte sur l’hydrogène seraient plus utiles pour construire des réacteurs nucléaires (EPR ou SMR) que pour remplir les poches fort larges de quelques grigous habiles.

La Commission européenne ne fait que suivre les instructions de l’Allemagne, son donneur d’ordre, qui est aux abois avec sa grande dépendance au gaz russe, et qui souhaite, comme avec les ENR, entraîner les autres pays européens à plonger dans la piscine vide.

 

L’univers impitoyable de la physique

Les lois physiques sont impitoyables : 95 % de la production d’hydrogène mondiale provient du méthane (gaz naturel) et non de la ruineuse électrolyse de l’eau.

De plus, grâce aux panneaux photovoltaïques certains pays ensoleillés sont supposés produire de l’hydrogène en quantités colossales pour alimenter l’Europe. Mais ils trouveront avantage à utiliser directement pour leurs propres besoins l’électricité qu’ils produiront plutôt que d’en perdre les trois quarts dans un processus de production/stockage/distribution d’hydrogène offrant un rendement énergétique calamiteux.

Avec un parc nucléaire suffisant la France n’aura pas besoin de produire d’hydrogène, que ce soit avec des ENR ou à partir du réseau électrique. L’hydrogène est une fausse réponse à un vrai problème (une production massive d’énergie et d’électricité répondant au besoin d’une nation).

 

Quel est le besoin ?

Depuis 30 ans, la France est alimentée en électricité grâce principalement (plus de 80 %) au nucléaire et à l’hydroélectricité.

Sauf pour quelques rares applications industrielles marginales à forte valeur ajoutée la France n’a aucun besoin d’hydrogène supplémentaire en restant sur ce modèle, voire en le renforçant.

Il faut espérer que nos gouvernants et autres « responsables » s’en apercevront rapidement avant que des milliards d’euros soient engloutis dans les poches profondes de quelques profiteurs astucieux.

 

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  • Avatar
    jacques lemiere
    22 août 2022 at 6 h 35 min

    Je suis navré monsieur gay de vous rappeler que vous défendez l’idée que le politique doit se mêler d’énergie d’une façon outrageusement tyrannique tandis que vous articles montrent que leur souci est leur élection, ce qui d’ailleurs ne pose pas de problème tant qu’ils se bornent à trancher des questions de société telles la peine de mort ou l’êge de la majorité.. voire des règles environnementales..

    Le problème du nucleaire , sinon de l’énergie, c’est la politique.. qui fait fuir les investisseurs privés..et attire les connivents…

    Pour le nucleaire on a une seule question.. sa dangerosité ..mais en réalité la singularité de la pollution nucléaire.. c’est essentiellement la gestion du nimby.. et de l’assurance accident..

    Sinon dites CLAIREMENT ce qui justifie l’intervention publique..

    l’indenpendance est une farce..
    la fiabilité est une farce..
    nous n’aurons ni l’indépedance totale ni la fiabilité totale..
    plus de fiabilité /plus cher..plus d’indépendant plus cher….

    quant aux prix abordables…..

    ce qui justifie l’intervention publique est…le risque politique rendant périlleux les investissements privés..

    -10
    • Vous avez raison. Et l’Etat français se mêle de ce qui ne le regarde pas à l’exemple de l’UE. Je vous suggère de lire ce que révèle le lien ci-après. Ils donnent la part belle aux « requins » qui n’ont que faire du menu fretin. Copinage quand tu nous tient !
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/havre/5000-tonnes-50-metres-de-haut-visite-du-chantier-colossal-des-fondations-d-eoliennes-en-mer-au-havre-2598096.html

      • Le plus formidable,et ça pour tous les articles admiratifs sur les éoliennes c’est la conclusion
        « l’équivalent de la consommation de plus de 770 000 personnes. « 

      • @Delor
        Bonjour,
        710 000 tonnes de « fondations » dont 355 000 de béton et de ferraille sur 60 km².
        71 fondations pour 770 000 personnes ça fait une éolienne pour 10 845 habitants. Je trouve ça léger et optimiste.
        Il n’est pas utilisé de conditionnel dans l’article de F3, le parc « doit » fournir pour 770 000 personnes. C’est très optimiste.

    • Il est exact que plutôt que de subventionner le nucléaire en remplacement de l’hydrogène, il vaudrait mieux ne rien subventionner du tout. Ce qui justifie l’intervention publique, c’est d’abord l’incapacité à promouvoir auprès de la population le modèle privé inhabituel qui devrait prévaloir pour la production d’énergie : liberté du marché, et organismes indépendants de contrôle de la sécurité, mis en place par les assureurs. Une incapacité dont nous sommes tous responsables, et vous et moi pas moins que M. Gay, bien au contraire.
      Le transport maritime fonctionne suivant un modèle analogue à celui qu’il faudrait mettre en place. Les leçons des Torrey Canyon, Amoco Cadiz, Olympic Bravery, etc. ont parfaitement porté, l’indépendance et la fiabilité atteignent un haut niveau, et ce n’est certainement pas grâce à des vitupérations parlant de farces et de politique, lesquelles ne servent qu’à repousser les arguments constructifs.

      • A priori, l’état à 9 milliards à dépenser (de toute manière, on a pas notre mot à dire ^^) : laissons le le faire mais dans un truc qui va vraiment servir le pays. Quitte à payer des impôts en préfère que ça soit pour des vrais projets. 🙂

    • Quelques remarques @ Jacques:

      Sur l’indépendance, certes on importe l’uranium mais ça représente environ 1 milliard/an à comparer aux 70 (plus de 100 maintenant?) milliards dépensés pour les fossiles. Rien que l’import du gaz servant au backup des énergies intermittentes rends beaucoup plus dépendant: Cet Argument est fallacieux

      Concernant la fiabilité, si vous regardez toute chose égale par ailleurs, la aussi ça reste très bon pour le nucléaire , même en tenant compte des déboires actuels (déboires qui on une origine beaucoup plus politique que technique). Certes, il nous manque une quinzaine de tranches plutôt en bord de mer pour se mettre à l’abri de tels soucis. La fermeture arbitraire de deux tranches récemment rénovées n’a pas non plus agit dans le bon sens… On aurait peut être pu dire que le gaz est plus fiable mais la conjoncture actuelle ne va pas aller dans ce sens.
      L’hiver va être compliqué!

      Quant a l’intervention publique, vu l’importance du sujet de l’énergie, ce domaine touche les fonctions régaliennes de l’état. Il n’est donc pas anormal qu’il s’en occupe, a condition qu’il le fasse bien comme ça l’a été après guerre. Actuellement c’est du grand n’importe quoi. (Mais le grand n’importe quoi semble généralisé à tous les domaines de la gouvernance, pas seulement à l’énergie. Pour faire pire que ce qu’on a, il faudra aller recruter les futurs politiciens dans les asiles…)

  • « il faut espérer que nos gouvernants et autres « responsables » s’en apercevront rapidement avant que des milliards d’euros soient engloutis dans les poches profondes de quelques profiteurs astucieux.c »
    Il n’y a rien à espérer de ces gens là, ils nous ruiner ont et ils le font exprès.

  • La cas de l’hydrogène relève du charlatanisme. L’article sur les connaissances manquantes en démocratie, nous le rappelle. Prendre de l’eau, la transformer, au prix d’une dépense énergétique importante, au passage en récupérer un peu, et retrouver cette eau est complètement idiot. Le mouvement perpétuel n’existera jamais ! Les lois de la physique sont incontournables.

    10
  • Je suis frappé d’entendre autour de moi les espoirs que suscite la filière hydrogène.
    Il est vrai qu’au tableau et en oubliant d’évoquer les rendements dérisoires de l’électrolyse de l’eau, l’hydrogène parait une solution très séduisante. Pour être précis, c’est le dihydrogène (H2) qu’on utilise.
    De par mon expérience professionnelle, je connais bien les contraintes du dihydrogène gazeux : étanchéité des stockages et des circuits d’alimentation très difficile à assurer, limite inférieure d’explosivité = 4% et limite supérieure d’explosivité = 75% ce qui implique une probabilité d’accidents importante.
    De plus, pour disposer d’une masse conséquente de dihydrogène, il faut le stocker sous haute pression.
    Par exemple, si l’on veut disposer d’une autonomie acceptable sur une voiture, il faut disposer de 6 kg d’H2 soit un réservoir de 100 litres sous une pression de 700 bar, donc potentiellement une belle bombe.
    En conclusion, l’H2 est utilisé en milieu industriel où les risques sont bien maitrisés : stockage à l’air libre, détecteurs de fuite, procédures de contrôle, maintenance préventive…
    Mais ces risques me paraissent inacceptables en milieu domestique, collisions dans un tunnel autoroutier, fuite dans un parking souterrain, approvisionnement des stations service…

    16
    • Et on étudie actuellement la faisabilité de faire voler des Airbus A380 à l’hydrogène!
      Très peu pour moi, être assis sur/dans une bombe volante pendant 13 heures!

      • Les industriels sont prêts à étudier n’importe quoi pourvu que ces études soient financées par d’autres.

        13
        • A l’exemple des avions renifleurs de M. Giscard d’Estaing de l’époque !

          • Bon exemple avec tout de même des différences notables:
            – les volumes d’argent gaspillés sont sans commune mesure
            – l’escroquerie avait duré moins longtemps.

      • Ce projet utiliserait de l’hydrogène liquide à une température de – 253°C.
        N’étant pas un spécialiste de la cryogénie, je ne me permettrai pas de me prononcer sur la faisabilité d’un tel projet. Je suppose cependant qu’il faudra vaincre de nombreuses contraintes techniques, en particulier la tenue des matériaux à de telles températures.

        • L’H2 liquide est déjà utilisé dans les fusées (entre autres), technologiquement il y a des solutions qui fonctionnent mais je vous rejoins sur le fait que la démocratisation à grande échelle serait compliquée . De plus le processus mange beaucoup d’énergie. C’est pourquoi la piste du stockage H2 liquide semble hors de portée.

          Je suis d’accord avec vous sur le danger . Cela dit le coté sécurité n’est pas forcement insurmontable car c’est déjà assez bien maitrisé dans l’industrie.

          Comme vous semblez l’indiquer plus haut le mauvais rendement d cycle est lui aussi redibitoire. Pour aggraver la situation, il semble aussi que les électrolyseurs les plus performants nécessitent une alimentation régulière, ce qui exclue leur utilisation pour le stockage des surplus . C’est con car c’est justement le role qu’on voudrait leur donner…

          • En l’absence de vent ou de soleil, on fera fonctionner les électrolyseurs avec des piles à combustible…

    • J’ai lu quelques articles sur le sujet dont celui ci dessus, tous sont outranciers et peu crédibles, votre commentaire est concis et clair, même si vous me retirez une grande illusion, je vous remerci.

  • C’est non seulement l’H2 qui est un leurre, c’est l’ensemble de l’intermittent et sa justification, le « changement climatique » qui sont une vaste fumisterie. Ces milliers de milliards de $/€ devraient plutôt être consacrés à combattre les pollutions, les vraies, et/ou à (re)construire les pays en voie de sous-développement; de plus ce dernier point solutionnerait en grande partie la soi-disant surpopulation.

    11
  • Vous opposez l’hydrogène au nucléaire, alors qu’ils sont complémentaires pour les véhicules. Si on veut effectivement à terme ne plus utiliser les dérivés du pétrole, il faudra trouver un autre carburant. Certes, le pétrole était beaucoup plus « commode » Le coût était faible et le pouvoir énergétique fort, ce qui fait qu’il s’est imposé pour les véhicules, hormis le chemin de fer, qui pouvait être alimenté électriquement.
    L’hydrogène est moins facile d’emploi, en raison des inconvénients que vous citez, mais peut néanmoins être utilisé dans les véhicules, soit dans une pile à combustibles, soit directement injecté dans un moteur thermique (la première automobile de Karl Benz l’utilisait)
    Pour sa production, il n’y a guère que l’électricité d’origine nucléaire, avec son coût très bas, qui puisse le produire par électrolyse. Il faut simplement savoir ce que l’on veut: Autonomie et indépendance du véhicule ou petite autonomie et nombreuses recharges prenant beaucoup de temps. Là encore, tout se paye.
    Quand à la sécurité, c’est une affaire de technologie maitrisée.

  • L hydrogene a quand meme quelque interet par rapport a des batteries que defend l auteur. C est peut etre pas efficace a produire mais ca permet d avoir un vehicule beaucoup plus leger qu avec des batteries.c est interessant pour une voiture mais capital pour un avion !

    -5
    • Oui, on pourrait même faire des ballons dirigeables et les appeler Hindenburg…

    • n’oubliez pas le poids du réservoir : les meilleures performances des réservoirs en carbone ne dépassent pas 8 à 10 %, c’est-à-dire plus de 10 kg de réservoir pour contenir 1 kg d’hydrogène compressé à 700 bars…. et c’est pire une fois liquéfié.

    • Donc utilisons l’argent des éoliennes pour la recherche de batteries plus petites et plus légères ? 😉

  • L’ article part d’une erreur fondamental: Les Allemands on misé sur le gaze (pas seulement, mais majoritairement de la Russie): La France a misé sur le nucléaire. Ce sont deux idées très éloignés l´un de l´autre de l’énergie principal à utiliser: L’ article qui a la ligne claire de se prononcer contre l’hydrogène, ne décrit pas que les Allemands et les Francais auront/ont leur difficultés énergétiques: La France a des difficultés énormes actuellement et aussi dans des mois à venir à produire assez d’électricité parce que la majorité des réacteurs ne fontionnent pas ou en produisent trop peu. Je pense qu´il faut l’ admettre si on veut argumenter intellectuellement correcte. Qu’ est-ce qui se passe alors? Les Allemands qui vont manquer de gaze cet hiver en brulent en quantité irresponsable pour produire l’électricité et l’ exporter en France qui en est en manque. Seulement: Cela sera le gaze qui leur manquera en hiver: Souvenons nous en dans des discussions cet hiver. En plus, puisqu’ on va parler de nouveau de ces centrales allemandes à charbon: il y en a une une seule qui marche, toutes les autres sont en état de préparation, ce qui durera des mois. Ne parlons pas dans ce contexte de la centrale francaise à charbon à St. Avold qui également est en état de préparation.
    Retournons à l´hydrogène: Je trouve que c´est intelletuellement incorrecte de créer des peurs quant à l´hydrogène. Vous oubliez les progrès de recherche. Mais vos propos ménent à un phénomène qui est typique pour la France. L´entreprise francaise Alstom a développé en Allemagne le train á l´hydrogène avec une pile a combustible. Les Allemands suivent maintenant par Siemens. Alstom fait rouler 14 trains de cette sorte dans le nord de l’Allemagne qui roulent pendant 1 000 km avec un seul plein avec un taux de performance de plus de 95%. La région de Hesse (Francfort) va remplacer tous les trains TER diesel par des trains TER hydrogène. Alstom recoit entre temps des commandes de partout dans le monde pour cette technique. Et Alstom travaille sur une technique pour remplacer les moteur diesel par une pile à combustible. Vous comprenez que les employés dàlstom en Allemagne ne soient pas fachés avec cette situation. Vous devriez prendre en compte aussi que des entreprises comme Totalénergie batissent des stations de service, (en Allemagne), que des groupes comme Air liquide, Faurecia ou Shell ou Linde travaillent dans l´hydrogène mondialement. L´hydrogéne crée des milliers d´emplois en France. Il fauidrait peut-etre élargir votre champs d’argumentation un tout petit quant à l´hydrogène. Pour revenir au nucléaire: Regardez l’EPR en Normandie, qui devait fonctionner depuis des années et qui coute entre quatre fois plus que prévu. Il faut toujours un mix d´energie dans l’industrie d´un pays et un mix de fournisseurs: L’Allemagne et la France l´ont oublié et ils le payent cher. D´ailleurs: Que la France lance un programme de plusieurs milliiards dans ´lhydrogène peut toujours etre bénéfique à la longue. Pour une fois ce n’est pas si bete que cela.

  • C’est vrai que l’hydrogène pour certains scientifiques cela ne tient pas la route
    Les éoliennes sans vent ne produisent pas d énergie pour le photovoltaïque sans soleil idem.
    Le nucléaire est plus fiable il peut produire à tout moment sauf si Il est en maintenance ou en période climatique défavorable ( manque d eau comme en ce moment)
    Les centrales hydroélectriques sont
    également en manque d eau pour produire .
    Et cerise sur le e gâteau notre très distingué porte parole du gouvernement M VERAN nous demande d acheter un véhicule électrique et dans la même phrase nous conseillé de faire des économies sur notre consommation d électricité.
    Comme quoi l équation pour résoudre notre futur énergétique ne doit pas être mis entre les mains de politiciens et de bonimenteurs de tout poil
    Laissons faire les personnes compétentes, chercheurs, ingénieurs, investisseurs privés pour résoudre ce problème énergétique cela sera plus sûr.

    • « résoudre notre futur énergétique ne doit pas être mis entre les mains de politiciens et de bonimenteurs de tout poil »
      Malheureusement c’est ce qui se passe au moins depuis la première crise pétrolière de 1973 où l’on a soulevé le problème du futur épuisement des fossiles. Meme si les réserves semblent encore abondantes, il est indiscutable qu’elles sont forcément limitées et ne se renouvellent pas au rythme de la consommation. La seule question, c’est de savoir quand cette échéance sera atteinte. Heureusement nous avons encore ( à moins que l’on nous ait menti) quelques décennies pour nous retourner et mettre au point des sources d’énergie pérennes. Engloutir des moyens astronomiques dans des systèmes voués à l’échec dans une espèce de frénésie et de panique digne des moutons de Panurge, semble le meilleur moyen d’aller plus vite à la catastrophe! Le drame comme vous dites, c’est l’incohérence du discours politique tenu pas des incompétents dont les connaissances scientifiques sont nulles, mais dont certains petits malins profitent pour tirer de bons gros marrons du feu, et après eux le déluge!

  • Le plus simple pour l’hydrogène serait de s’en servir pour fabriquer du méthane, gaz qu’on sait bien mieux utiliser.
    Que des avantages, la réaction de Sabatier : CO2 + 4H2 -> CH4 + 2H2O est relativement facile à mettre en oeuvre.

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